DeletedUser
Invité
Ce RP est en RP semi fermé. Il est réservé aux deux auteurs Sanzaburo et fleurette ainsi qu'aux personnages, invités au préalable, uniquement.
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Sanzaburo dépliât délicatement la peau de bison vieille comme le monde. Il la regardait pour la énième fois. Elle lui inspirait tant de magie et d’aventures. Il restait parfois plus de deux heures assis en tailleur au sol avec la peau dépliée devant lui. Parfois même, il se déguisait en cheyenne et fumait la longue pipe de chef de clan. Cette tenue lui avait été offerte par son père pour l’âge de ses 13 ans.
« Mon fils… aujourd’hui tu as 13 ans. Ici ce n’est rien, mais là bas tu es considéré comme majeur. Cette tenue est celle d’un fils de chef cheyenne. C’est toi qui la porteras désormais. »
Lorsqu’il eut déplié le paquet avec empressement, il découvrit à l’intérieur une peau de bison peinte à la main, un pagne, un couronne de plumes, quelques lacets, des mocassins, une longue pipe et un arc et des flèches.
Depuis, régulièrement dans sa chambre mansardée au deuxième étage, il rêvait. Il rêvait de grandes aventures, d’espaces infinis, de verdure, de hordes de chevaux sauvages galopants et rougeoyants sous les rayons du soleil cuivrant de l’ouest. Des heures entières passées chaque jour à inspecter cette peau. Il la repliait soigneusement et la gardait sur lui. Il avait comme le pressentiment que cette peau était le plus riche trésor que le monde a détenu.
Sept années se sont écoulées, pendant lesquelles, lors d’un voyage vers le pays du bout de l’ouest son père revint seul et sans sa mère. Son père, marqué gravement par cette disparition, désolé et triste ne parlait pratiquement plus et passait ses journées entre, vendre des peaux de bisons importées du grand ouest, et contempler une image peinte à la main qu’il avait sertie dans un cadre.
Le matin de ses vingt ans, le père de Sanzaburo sortir de sa torpeur. Il demandât à Sanza de le rejoindre au salon bibliothèque. Il fumait une pipe longue d’au moins quarante centimètres et contemplait toujours et encore la même image.
« Approche mon fils. Aujourd’hui tu as vingt ans. Tu es bien bâti, tu es instruit, tu connais toutes les inventions que j’ai réalisées, tu sais te battre avec tes mains grâce aux enseignements chinois que je t’ai offerts et tu ne manque de rien. Et pourtant la vie ne s’arrête pas là mon fils. Que dirais tu d’aller là bas dans le grand ouest ? »
Sanza écarquillât ses yeux sombre et mystérieux et regardât son père. Pour la première fois depuis son retour du grand pays, il ouvrait enfin la parole. « Père, toute ma vie j’ai rêvé de cet instant ! ».
Le père de Sanzaburo sortit alors de sa poche une grosse bourse pleine d’écus d’or et un papier prouvant qu’il avait réservé une place sur le galion qui part de saint Malo.
Sanzaburo regardait tous ces précieux cadeaux et voulu embrasser son père. Hélas son père était déjà reparti en contemplation de l’image. Sanzaburo montât les marches quatre à quatre et sortit un vieux balluchon qu’il avait préparé depuis belle lurette maintenant. Il y glissât sa tenue de cheyenne et quelques bricoles glanées de ca et la dans l’atelier de son père. Il redescendit aussi vite que pour monter et allait franchir la porte de sortie, lorsqu’il sentit une main lourde lui broyer l’épaule gauche. Il stoppât net et se retournât. Son père lui souriait et lui tendit « l’Image ».
"Mon fils, tu dois trouver cette jeune femme. Elle saura t'aider à t'établir là bas. C'est une femme digne, courageuse, pleine d'humour, et disons qu'elle est disponible.... pour ton avenir. Prend cette image et parcours tout l'ouest sans relâche jusqu'à ce que tu la trouve! Je te demande en retour de l'accompagner où qu'elle aille de la protéger et de lui servir de garde du corps! Apprends à te servir des armes et deviens vite le justicier de l'ouest!"
Sanza prit l’image, eut un sourire de béatitude lorsqu’il vit le corps de déesse qui s’y retrouvait peinte, puis, la rangeât avec la peau de bison dans sa poche intérieur. Il courut sans se retourner et entendit au loin son père lui crier… « Reviens ici… mais reviens… tu ne sais même pas son nom ? » rien n’y fit. Sanza était tellement absorbé par ce miraculeux voyage, qu’il n’entendait pas !
Sanzaburo sauta du bateau.....
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