Au bureau de recrutement de l'armée

  • Auteur de la discussion Lissandre Masli
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Le chapeau baissé sur une mèche rebelle, Lissandre Masli posa son sac à terre. Autour d'elle un village assez vivant. Quelques gamins s'amusaient à lancer des pierres à un corbeau. Elle fouilla dans ses poches pour chercher un baton de réglisse.

Une friandise à celui qui me dira où se trouve le bureau de recrutement pour l'armée.

Le gagnant fut aussi le plus barraqué, qui d'un coup de poing sur la tête de son petit compagnon, le fit terre pour de bon. Lissandre lui attrapa le poing et le menaça du regard. Puis se ressaisissant, elle le lacha, puis cassa en part inégale le baton. La petite pour le garnement, et le plus grand pour celui qui frottait sa bosse sur le front.

Le bureau n'était pas si loin. Le baluchon de nouveau sur le dos, elle salua les enfants et se retrouva dans une pièce peu éclairée.Une personne leva le menton de son bureau.

Masli Lissandre... Je suis tout juste arrivée. Je cherche un poste de cavalier ou d'infirmière en caserne. Il y aurait une place pour moi ici?
 
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Bonjour Masli Lissandre,
Je ne suis pas l'officier recruteur, il est parti me chercher un café.
Je suis Général et je ne suis que de passage ici.
Comment ça vous voulez faire infirmière avec votre équipement et votre regard vous ressemblez plus à un soldat. Vous voulez aussi soigner les personnes que vous envoyez au tapis ?. Vous êtes une drôle de femme.
Concernant votre question, il y a toujours de la place dans l'armée.
 

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Un Général? Lissandre raidit sa posture aussitôt.

Ce n'est pas que je veux soigner les blessés. Mais vous n'êtes pas la première garnison chez qui je demande une place. Et il ne veulent de femmes que si elles acceptent de devenir infirmière. Je commence à connaître la chanson... Et je suis un peu lasse des voyages. Et des refus.

La brunette effleura de la main son arme à feu, pas si jeune mais toujours aussi utile.

Donc vous m'accepteriez comme soldat? Cavalerie? Infanterie?

Puis, ne laissant pas l'homme répondre continua un peu gênée :

... Excusez-moi, mais.. vous êtes?
 

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Heuresement que je ne suis pas formaliste. Vous demandez à un général son nom sans finir vos phrases par mon général.
De toute façon le formalisme militaire s'est juste bon pour les Généraux de Washington. Ils connaissent l'Ouest sur des cartes d'État Major.
Donc pour vous répondre : Je suis le Général Teo Buffalo, je m'occupe du Fort Bonaparte.
Concernant votre question, je ne suis ni formaliste, ni sexiste. Chez nous tout porte-flingue qui défouraille est le bienvenue.
Les infirmiers, c'est bon pour les armées mal formées. Un soldat doit savoir se battre et se soigner. Je n'aime pas voir des braves courir à travers les champs de bataille pour venir en aider aux blessés. Les infirmiers sont des soldats qui servent de lapin à l'ennemi.
 

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Lissandre se piqua au vif à la première réprimande, injustifiée selon elle, et préféra remettre les choses à leur mesure:

Je ne suis pas encore sous vos ordres, n'ayant pas encore signé. Vous appeler "Mon Général" aurait été un abus de langage. Tout au plus, vous auriez du vous attendre à un simple "Général". De ce manque, je m'en excuse. Mais pas de celui dont vous m'accusez, "Général Buffalow".

Elle insista sur les deux derniers mots. Puis, craignant d'avoir été un peu trop sèche, mais ne voulant pas non plus laisser une opportunité de rentrer dans l'armée passer à cause de son fichu caractère, elle reprit :

Et j'aimerais combattre sous vos ordres... mon Général?


Il parlait le langage du terrain, brut et inhospitalier. Elle, sortait des mots sortis tout droit de ces romans d'aventure élégants écrits par des bourgois poètes, qu'elle lisait tapie dans un coin.

Où dois-je signer?
 

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Teo alluma son cigarillos

Il ne suffit pas de manier la langue de Shakespeare pour gagner une bataille, il faut savoir utiliser des armes et diverses talents. Depuis combien de temps, vous errez dans les plaines de l'Ouest ?. De plus, je vous ai indiqué que je ne suis l'officier recruteur, je suis le buveur de café. Vous devrez faire vos preuves devant lui, mais vous m'avez séduit (en tout bien tout honneur) par vos propos et votre fougue.
 

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Quelques semaines... J'arrive des manufactures de la côte Est... Comme souvent.

La jeune Masli se sentait un peu bête. Devrait-elle poireauter longtemps avant d'attendre ce fameux recruteur que même un Général ne pouvait remplacer?

Lissandre passa d'une jambre à l'autre, puis de l'autre à l'une machinalement.

La cloche de l'église du village raisonna de onze coups. Le Général semblait prendre un certain plaisir à la regarder patienter, la lueur de son cigarillos éclaira parfois même un petit sourire taquin. L'homme devait avoir été un turbulant galopin dans son jeune âge, poussant facilement sa mère à bout. Pauvre mère. Maintenant c'étaient ses soldats qui faisaient les frais de son espièglerie.


Oserait-elle s'adosser légèrement contre le mur? Brièvement pour soulager ses pieds? Ou alors le Général testait son endurance? C'était donc ça! Il ne sélectionnait que les meilleurs, et la résistance à la douleur était l'un de ses critères! Un de ses critères? Il testerait encore des choses avant de la laisser apposer sa signature? Lissandre serra les dents, un frottement dans sa botte la rappelait à la réalité.

Elle bomba le torse, serra les poings, et raidit ses jambes. Et garda le silence.
 
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La porte s'ouvrit, un jeune homme pubère fit son apparition avec des tâches sur son uniforme
Désolé, mon général, j'avais préparer le café mais deux jeunes se chamaillait pour un bout de bonbon et ils m'ont bousculé. J'ai donc renversé votre café. Je me suis empressé de vous en faire un autre.
Ah je vous déranges, je vois que vous êtes en charmante compagnie.
Le général toisa le jeune homme
Heureusement que vous ne vous trouvez pas sur les remparts du Fort, vous serez capable d'être mis Ko par une fiente de pigeon.
Cette jeune personne est là pour s'engager, je me suis entretenu avec elle, ca serait une bonne recrue. Je m'en occupe aller vous changer.
Tout penaud, le jeune homme fit demi-tour et entra dans la piéce du fond
Bon, vous voulez commencer quand ?
 

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Un homme sentant la vieille sueur et la chique, avec une subtile pointe de café, pénétra la pièce d'un allant mal assuré, tout guilleret de pouvoir fanfaronner devant une femme, jouant de ses faibles muscles et de sous-entendu grivois déplacés. Le Général le mit bien vite dehors. Au grand étonnement de la fille Masli, le buveur de café prenait la place du recruteur, place qu'il avait tenu à ne pas occupé depuis le début de la discussion.

Néanmoins, ses narines ne pouvait que remercier la décision du Général. Un haut le coeur la parcourait, arrêté juste à temps par la sortie du bouc humain.


Bon, vous voulez commencer quand ?

Lissandre, qui s'était écartée devant l'autre soldat, se replaça devant le Général.

Dès maintenant serait le mieux. Et le temps de rejoindre le fort où vous m'affecterez...
 

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Le général sortit une carte d'État major usée et tira une grosse bouffée de son cigarillos
Hum Hum, oui... bon.
Je dois faire un télégramme et je vous donne la réponse pour votre affectation.
En attendant, partez au bâtiment de l'habillement. Il se trouve juste à côté de celui ci.
Bienvenue soldat.
Le général gribouilla quelques lignes sur un bout de papier et apella un dénommé Al pattersoon. Ce dernier pris le bout de papier et partit au bureau du Poney Express
 

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En attendant, partez au bâtiment de l'habillement. Il se trouve juste à côté de celui ci.
Bienvenue soldat.


Changer de vêtements? Lissandre soupira d'aise. Ses bottes, elles, criaient au soulagement. Elle n'aspirait pas non plus à un vêtement parfumé à la lavande, mais juste à un tissu un peu plus propre que son actuel par-dessus.

Un salut vers le Général. Elle tourna des talons et se dirigea vers le-dit Bâtiment. Juste un cube fait de planche, sans prestance mais solide. Deux soldats étaient là à comparer leur attirail de combat pendant qu'un troisième pliait consciencieusement des chemises sur des étagères. Un toussotement de la part de Lissandre. Une vague attention de la part des hommes. L'un d'eux ouvrit tout de même la nouche pour sortir d'un ton gaillard :


Le linge à lessiver, c'est derrière dans l'bac en osier, jolie dinde! Va donc t'y tremper les plumes... et le croupion tant qu't'y es!

Les hommes partirent d'un fou rire. Lissandre, un instant, se demanda ce qu'elle faisait là, parmmi ces bêtes incultes et simplement stupides, avant de se reprendre et deposer fermement son arme sur la table. Le ton était tout aussi rude, et le regard impassible. Elle ne goutait pas trop leur plaisanterie sur les volatiles et tenait à le leur faire comprendre.

Le Général Buffalo m'a dit de venir chercher mon uniforme.

Elle jeta un coup d'oeil sévère sur chacun d'entre eux en pensant : Un jour, vous me cirerez tous les bottes, et me lècherai le ..." croupion" pour un seul de mes regards.
 
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Le général fit son entrée, avec son mego de cigarillos coincé dans le coin de la bouche.
Alors vous êtes équipé ?
Les 3 soldats présents stupéfaits firent claquer leurs bottes dans un garde à vous style école militaire
Ok, j'ai tout compris. Vous avez cru que ce n'était pas une recrue. Je vais vous apprendre le civisme. Cette jeune recrue demande de partir dans un poste avancé, ce n'est pas comme vous, planquez à plier le linge.
Sanction: vous me ferez du garde à vous du levée du jour au coucher en tenue d'hiver et en portant la selle de votre monture sur le dos.
Le premier qui flanche refera du garde à vous en robe de pèlerine.
Sur ce, équipez moi ce soldat.
 

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En robe de pélerine... En d'autres occasions, Lissandre aurait bien rit, mais elle ne cherchait pas à s'attirer encore plus les foudres de futurs compagnons de combat. Malgré tout, du fait que le Général ait pris son parti, elle se sentait épaulée et ne pouvait qu'être optimiste pour son avenir.

Néanmoins, le Général ne serait pas toujours à ses cotés, et il lui faudrait palier un jour, seule, à l'incordialité masculine qui ne manquerait pas de se répéter dans ces contrées. Pas seulement de la part de soldats, mais aussi des gens du peuple préférent souvent le saloon à leur foyer, et les courbes de leur bouteille de whisky à celles des hanches de leur femme.

Les uniformes furent prestement disposés sur le comptoir. Des yeux inquiets aterrissaient de temps à autres sur le froid général qui se rallumait une énième cigarette.

Lissandre aurait peut-être du dire merci, mais elle pensa s'être assez faite passer pour la petite protégée du grand chef pour la journée, voire pour toute une année.

Affaires ramassées.


Où puis-je me changer, mon Général?
 

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Le général se gratta la tête et réfléchit quelques secondes
Effectivement, c'est une bonne question. Les euhh hommes se changent généralement directement ici mais vous...
Le général se retourna vers les trois soldats encore présents en prenant une mine autoritaire
Oh les nigauds, vous attendez quoi ? Vous voulez que je double votre sanction. Vous êtes sexistes et voyeurs ? sortez du bâtiment le temps que ce soldat se change.
Les trois soldat n'attendirent pas trente secondes, ils déguerpirent direct, mine basse
Voilà soldat, vous pouvez vous changer. Quand vous serez prêt euh prête.. bon équipé en somme.. vous passerez dans mon bureau, je vais vous faire rédiger votre ordre de mission et vous partirez fissa au poste avancé du Fort-Bonaparte. Hier, il y a eu du grabuge. Vos futurs collègues ont besoin de relève.
Le général jeta son mégot au sol et sortit du baraquement
 

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Une toile rèche pour pantalon, trop ample pour ses gambettes. Un ceinturon qu'elle serra au dernier trou. Une chemise bleue qui bien heureusement lui allait bien au teint. Son arme qu'elle reprit et attacha au ceinturon. Et un chapeau à larges rebords.

Enfiler tout ceci n'avait pas du prendre plus de dix petites minutes. Pourtant, c'est en toute hâte qu'elle enfourna ses affaires quotidiennes dans un sac à baluchon. Elle était impatiente de partir vers son unité d'attache ... et de voir si le Général avait allumer de nouveau un cigarillo dehors. La jeune Masli se promit un jour de compter le nombre de mégots grillés par son supérieur dans une journée... si jamais ils se recroisaient au fil des missions.


Mon Général, je suis prête à prendre le départ. Je suis seule à partir, ou est-ce que je fais partie d'un groupe en partance?
 
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Sirotant un verre se scotch, le général leve la tête et esquissa ce que des proches pourraient appeler un sourire
Soldat, j'ai une mauvaise nouvelle. Je n'ai pas d'ordre de mission pour vous
Lissandre Masli fut stupéfaite
Il y en a pas besoin, je fais le chemin avec vous. Je vous préviens, je fais le trajet d'une traite. Je vous ai doté d'un cheval de cavalerie robuste.
Nous partons de suite, j'ai des personnes à corriger dans une ville proche du Fort. Des écervelés qui pensent qu'on peut attaquer pour s'amuser un Fort de l'Union des Force de l'Ouest.
Allez en selle.
 

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qui était sergent-chef dans cette ville vit le général arriver au loin sur son cheval préférer avec une autre personne avec un uniforme a coter de lui.

il pensait que c'était un éspion ce qui n'était pas rare dans ces région la et il se voyait impréssinoner par le général non parce qu'il savait qu'il était un vétéran des combats mais en se rappellant son age il se disait que ce n'était pas possible.

en se rapprochant de lui

"-alors mon général on raméne une prise et en plus elle est charmante.

-mais qu'est ce que vous croyez c'est une nouvelle recrue est elle vas réster un peu ici je vous pris de ne pas lui faire des misére."
lui dit le général

"-QUOI vous croyez vraiment que les autre voudrait qu'il y ai une femme dans nos rang ce serait une honte pour notre garnison,mais si on est obligé je suis d'accord je m'en occuperais personnélement."
fit le garde a vous puis partit rejoindre ces hommes suivi du général et de la recrue
 
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Lissandre feigna d'ignorer l'attitude si masculine du sergent-chef. Dans ces régions elle s'était douté que la proximité d'une femme partageraient les opinions des hommes d'armes.

Le Général, comme à son habitude, pronait la tolérance envers la gente féminine. Il lui faudrait être à la hauteur de ce respect qu'il lui témoignait depuis leur rencontre au bureau de recrutement.

Allait-elle être sous les ordres de cet énergumène qui maintenant leur ouvrait la marche? Lissandre ne comptait pas être traitée en privilégiée. Néanmoins, ces hommes lui feraient sans cesse comprendre qu'elle était d'un groupe à part.

Il va falloir te blinder face à leurs regards... Tu savais à quoi t'attendre... songeait-elle tout en descendant de sa monture au moment où le sergent chef leur intimait qu'ils étaient arrivés.
 

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Le général rentra dans le batiments qui parraissait le plus devéloppé du fort. Au premier regard, on pouvait constater que ce fort était jeune. Le bois sentait encore la séve. Mais on pouvait remarquer également les trous dans les palissades, les combats avaient du être. En rentrant dans le baraquement, un jeune soldat était entrain de bailler les deux pieds sur une table. Stupéfiait par l'arrivée du général, il faillit tomber à la renverse. Il réussit à se redresser et à se mettre au garde à vous.
"Mes respects, mon général"
"Dites-moi caporal, je cherche mon aide de camps, le colonel Darkfremen, je lui ai ramené une recrue et je voudrais faire un point avec lui sur les escarmouches."
"Mon général, le colonel Darkfremen est parti avec un détachement en reconnaissance pour repérer d'éventuelles campements ennemis, ils sont partis depuis 2 jours. Je peux m'occuper de montrer le baraquement des dortoirs à votre jeune recrue"
Qu'elle ne fut pas la stupéfaction du caporal quand il vit entrer dans la pièce Lissandre Masli habillé de son uniforme neuf
 

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Lissandre avait pris soin d'attacher ses cheveux en un chignon caché sous le chapeau réglementaire afin de gommer au mieux sa féminité. La réaction du caporal la déçut de son effort : les yeux exhorbités, les paroles essayant veinement de sortir de sa bouche. Elle était belle et bien une porteuse de mamelles et le resterait longuement à leurs yeux primaires. Et bien, ça va être gai... pensa t'elle un instant.

Alors je vous suis pour la visite, Caporal...?

Elle se tourna vers le Général qui semblait désappointé par l'absence d'un colonnel.

A moins que vous ayez quelques ordres à me donner, mon Général.

Elle pria un instant pour avoir bien ajusté son uniforme. Trop grand, elle sentait le tissu bailler au niveau de sa taille. Seule son arme la rendait un peu à l'aise dans un uniforme qu'elle mettrait un peu de temps à s'approprier. Dehors, le clairon sonna. Une arrivée? Une attaque? Ou seulement l'appel du déjeuner?
 
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