bataille d'apache pass

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Apres avoir quitter le campement shoshone yumaa se dirigea ver les montagnes rouges .
seul , desemparé il erre dans le defilé .
A
u detour du chemin abrupte une lance fichée dans le sol lui indique un message que seul un indien peut dechiffrer .
Les signes gravés sur la hampe de la lance indique que cochise le chef apache chiricahuas demande de l'aide .
Il faut le rejoindre à apache pass .
Un detachement de tuniques bleues commandé par le général James H. Carleton doit passer par la pour combattre les conféderés .
Yumaa sans hesiter pousse son cheval en direction du nouveau mexique .
il est prèt à livrer combat contre l'envahisseur blanc .
 

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Le 15 juillet en fin d’après-midi, le capitaine Thomas Roberts et ses cent vingt-six cavaliers accompagnés de deux obusiers de campagne s’engagent dans Apache Pass, un défilé stratégique qui commande l’entrée du territoire chiricahua, et où s’est déroulé dix-huit mois plus tôt « l’incident Bascom ». C’est là que les Chiricahuas conduits par Cochise et les Mimbrenos de Mangas Coloradas ont décidé d’arrêter l’invasion de leur territoire par l’armée.

Un fort contingent de fantassins et un convoi de charriots suivent à plusieurs heures, conduits par le capitaine John C. Cremony.
Sept cents guerriers apaches ont pris position sur les hauteurs dominant le défilé et la source. Les jeunes chefs Geronimo , yumaa et Victorio sont avec eux.
Geronimo a équipé ses guerriers de fusils ,surement un convoi clandestin . Cela va influencer le cour de la bataille .
Alors qu’ils atteignent la source de l’autre côté du col, les soldats de Roberts sont soudain pris sous un tir nourri venant des hauteurs. Les Apaches font dévaler d’énormes quartiers de rochers sur les soldats qui se replient. Pendant plusieurs heures, le combat fait rage
 

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Mais le capitaine Roberts parvient à mettre en batterie les deux obusiers. Les obus explosent dans les rochers, causant des ravages parmi les Apaches, surpris par ces armes très meurtrières qu’ils ne connaissent pas encore.
A la nuit, Roberts envoie une patrouille à cheval rejoindre le capitaine Cremony. Mais des guerriers conduits par Mangas Coloradas attaquent les cavaliers. Un soldat, s’abritant derrière son cheval, abat un Indien. Les Apaches refluent précipitamment : Mangas Coloradas vient d’être grièvement touché. Dans la nuit, yumaa et quelques guerriers emmènent le blessé jusqu’à la petite ville mexicaine de Janos, à plus de deux cents kilomètres de là, où ils savent trouver un médecin. Cochise menace : « S’il meure, cette ville mourra ! ». Le chef mimbreno sera soigné et sauvé.
 

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http://forum.the-west.fr/attachment.php?attachmentid=273&stc=1&d=1249723165
la bataille tournait au carnage .
Les apaches surpris par les obusiers tombaient par dizaines .

Quand yuma revint tout etait terminé ,les soldats avaient franchis la passse .

yumaa marchait au milieu des cadavres de ses freres retournant ceux qui avaient face contre terre ,apprehendant de reconnaitre un etre cher .

Yumaa avait du mal à contenir la rage qui l'animait , cette bataille etait un point important pour empecher la construction du fort qui amplifierait la colonisation du territoire apache .
l'indien plein de fougue et de rage sauta sur son apaloosa pour rejoindre cochise ; si il etait toujours vivant ....

 
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Après avoir chevauché toute la journée , le soleil se cachant derriere la montagne , yumaa decida de s'arreter près d'un ruisseau .
Il attrapa prestement et à mains nues deux belles truites qui gobaient des mouches voletant à ras de l'eau .
Il les vida prestement puis alla chercher quelques branches mortes ,en fit un faisceau qu'il alluma en frottant son couteau contre une pierre .
Les flammes monterent vers le ciel , les truites au bout d'une branche fourchue grillaient doucement .

Assit près du feu yumaa degustait tranquillement son repas , son mustang le poussait des naseaux en lui donnant des petits coups dans le dos .

soudain l'etalon frappa du sabot le sol en hennissant
La nervosité du cheval etait le signe qu'il se passait quelque chose d'anormal...
yumaa huma l'air , ecouta les bruits de la nuit naissante .
sa main doucement glissa sur son flanc , saisit le manche de son coutelas et le sortit de son etui de peau .

Pas un bruissement de feuille , pas un chant d'oiseau , tout ses sens en eveil yumaa etait aux aguets , attendait l'instant ou le danger se preciserait .
flèche brisée le cheval se tenait maintenant à l'ecart .

Soudain une masse rugissante toutes griffes dehors lui tomba sur les epaules , surpris entrainé pas le bond du felin yumaa roula sur le sol .
Les griffes lui lacérant le dos , les crocs puissants du fauve plantés dans son epaule tout près du cou , yumaa poussa un cri de douleur .
Excité par le gout et l'odeur du sang de l'indien le cougard assura sa prise dans la chair .

yumaa malgrés la douleur essaya de frapper avec sa lame acérée mais la morsure l'en empéchait son bras etait bloqué .

Lui qui avait vaincu custer , qui avait connu mille dangers , allait mourrir devorer par le lion des montagnes .
En un eclair il vit sa vie defiler devant lui , sa jeunesse heureuse au milieu de son clan , puis le massacre de ses parents et de la tribu ses courses dans la prairie les combats menés auprès d'oiseau bleu , cette jeune squaw au cheveux couleur de soleil qu'il n'avait plus revu .

flèche brisée l'apaloosa appeuré se cabrait , hennissait , fouettait l'air de ses sabots , et dans un elan de survie frappa le fauve .
L'animal surpris par cette attaque relacha un instant son etreinte destructrice .
yumaa en profita pour saisir un tison ardent de son bras gauche et le planta dans la gueule du puma qui poussa un rugissement de douleur .
Son bras droit armé du coutelas libéré une fraction de seconde il enfonca violemment la lame entre deux cotes du felin .

la pointe de la lame trancha net l'aorte et dans un feulement d'agonie le lion de montagne s'affala agonisant sur yumaa .

yumaa gemissant de douleur perdant abondamment son sang se degagea de l'animal et rampa peniblement sur le sol poussierreux du canyon jusqu'au ruisseau .
A bout de force il trempa sa main dans l'eau , puis dans un effort ultime leva la tête regarda les étoiles et sombra dans l'inconscience ...
 
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Le jour se lève sur le canyon ou git le corps sans vie de yumaa.
son étalon près de lui essaye de sentir si il decèle un signe de vie de son cavalier .
dans le ciel les vautours commencent à tourner n'osant encore pas s'approcher des corps inanimés .
 

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Sous un soleil de plomb au zenith , l'air brulant est irrespirable
Plus rien ne bouge la nature vit au ralenti écrasé par la chaleur.

Flêche brisée dont l'instinct animal lui dicte qu'il ne faut pas laisser le corps de yumaa sous les piques de l'astre diurne le saisit par la ceinture de cuir qui entoure sa taille , et le traine sur le sol poussiereux de la passe jusque sous une faille rocheuse ombragée .
Le corps sans vie de yumaa git sur le sol face contre terre .
Le sang coagulé de ses blessures fait une large tache brune sur la chemise de peau de daim qui le vet .
l'apaloosa se cabre secoue la tête en tout sens hennit puis il part au galop .
 

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yuma bougea légèrement les doigts de sa main gauche sous les coups de bec du vautour , la morsure de l'animal eu l'effet d'une decharge electrique sur yuma.
La main droite qui tenait encore le coutelas traversa l'air comme un eclair et trancha net la gorge de l'animal fossoyeur.
aucun des autres nécrophages ne bougerent , trop occupés à plonger leurs longs cous dans les entrailles du cougard .
yuma ouvrit les yeux gimaça de douleur . Sa blessure au cou le faisait horriblement mal .
bien que le sang soit coagulé on aurait pu entrer un doigt dans chaques plaies laissées par les crocs de l'animal .
yuma se traina péniblement jusqu'à la riviere , plongea sa tête dans l'eau fraiche et y resta si longtemps immobile qu'on aurait pu le croire noyé .
La fraicheur de l'eau le soulageait un peu .
 

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yumaa s'ebroua , prit une longue et profonde inspiration , s'adossa à une pierre plate et resta un long moment immobile .
le soir tombant il entreprit de se relever . mais l'operation etait pas chose facile .
C'est à genoux qu'il rejoignit le creux du rocher ou son apaloosa l'avait mis à l'abri des rayons brulants du soleil .
il se coucha dans la position du foetus et s'endormit d'un sommeil lourd et profond .
pendant ce temps l'apaloosa galopait dans la poussiere en direction du camp shoshone pour ramener quelqu'un avec lui et sauver son maitre .
 

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Cochise sur son mustang observait la vallée .
La cuisante defaite subie à apache pass l'avait meurtrie .
Tant de morts de frères rouge le torturait , tout ces corps dechiquetés par la mitraille gisant sur le sol .
IL ne pouvait pas prevoir qu'il y avait de nouvelles armes qui crachaient avec autant de violence le feu et le fer brulant Qui vous dechiraient la chair aussi facilement qu'un coup de dent du lion des montagnes .
Cochise en etait là de ses reflexions quand il apperçu l'apaloosa de yumaa surgir du defilé comme un diable de sa boite .
Intrigué de ne pas voir yumaa sur son dos il donna deux coups de talons sur les flancs de son animal et partit à la poursuite du cheval aux deux couleurs .

Flêche brisée se cabra fouettant l'air de ses sabots en voyant l'apache venir vers lui .
Après une cabriole fit volte face et partit au grand galop entrainant derriere lui son pousuivant...
galopant à travers le boyau etroit les chevaux haletants les naseaux écumants poursuivaient leur course .
 

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brutalement au detour du chemin flêche brisée se cabra hennissant .
Derriere lui le cheval de cochise freina des quatre fers .
Cochise ne compris pas tout de suite de quoi il retournait , pourquoi ce cheval soudainement se cabrait hennissait comme prit de terreur .
quand il eut calmé sa monture , d'un saut souple et leste il fut sur le sol .
Observant les alentours prudemment , il ne vit rien qui puisse justifier cet etat ...
Il allait remonter sur sa monture ne comprenant toujours pas pourquoi l'aploosa de yumaa avait cette attitude , quand il tendit l'oreille percevant un bruit etrange ...
Intrigué il decida d'examiner la passe .
Dans son dos flêche brisée le poussait des naseaux . C'est comme ça qu'il decouvrit allongé sur le sol dans une infractuosité du rocher yumaa inconscient et gemissant faiblement .
Il examina les blessures , fit une moue dubitative , le chargea sur ses epaules le coucha sur le dos de l'apaloosa et prit le chemin de sa tribu .
C'est dans se triste equipage qu'il esperait arriver au campement .
 

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Après avoir traversé nombre de passes , de forêts touffues , de vertes vallées , évité en se cachant plusieurs escadrons de cavalerie armés jusqu'aux dents , leurs montures tirant des canons ; signe qu'une grande offensive se preparait.

Cochise et son ami encore inconscient arriverent au campement sioux et tout de suite un attroupement de femmes et d'enfants les entourèrent avec des mines curieuses ou se mélait la consternation.

L'homme medecine coiffé des cornes du bison blanc symbole de son pouvoir vint rapidement , écarta la foule qui se pressait auprès des arrivants , fit descendre delicatement yumaa et le porta sous une tente , l'allongea sur une peau d'ours , examina les blessures ,avec un mine grave y apposa des herbes dont lui seul en connaissait les bienfaits .
Il fit brûler comme encens de la sauge, du cèdre, du foin d'odeur et du genévrier pour purifier l'ambiance sous la tente et régénérer l'énergie du bléssé .
Armé de son sceptre à tête de serpent il commença à frapper le sol de ses mocassins ,tournant sur lui même , marmonant des incantations sacrées ...

La nuit tomba doucement sur le village noyant les tentes de son obscurité.
 
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