Du beau bétail

  • Auteur de la discussion Johnny Biroots
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Il est 13 heures.
Le soleil accable la petite ville de "El Plomo".
Les rues désertées par les habitants sont balayées par le vent sec du sud.
Pourtant, dans le silence, à quelques mètres de là, trois inconscients défient les lois de la physique et testent leur capacité à résister aux conditions climatiques extrèmes.


Mitch Mitchell, le Boss de la ville s'active autour d'une clôture à bétail avec son petit marteau.
Le trappeur est, paraît il, légèrement psychotique ce qui explique peut être son ardeur au travail à cette heure inadaptée.


A ses cotés, Johnny Biroots fait semblant de travailler.
L'homme a le rire gras, la poigne ferme et la gâchette un peu trop facile.
Son emphase l'oblige quotidiennement à raconter des galimatias, pas toujours du meilleur goût, et le mettent dans des situations parfois farfelues.


Penchée à coté de lui, Meredith machouille en permanence un chewing_gum et tient tête aux hommes avec un aplomb déconcertant.

Johnny étale de la terre sur son front d'un revers de la main.
Il regarde le fessier de Meredith avec gourmandise et lance l'une de ses fameuses calembredaines.


Alors ma belle
Tu as besoin d'un petit coup de main?!


Un petit rire niais accompagne son sourire jaunis par le tabac à chiquer.
 

DeletedUser

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Mais quelle connerie.
Aller réparer des clôtures par cette chaleur, à cette heure. N'importe qui de censé irait plutôt s'affaler sous un arbre ou dans un hamac... pas ici en tous cas.

"Faut réparer cette putain de clôture avant que le bétail ne vienne prendre la Grand'rue pour un corral !"

Chef oui chef!
C'est con un chef, aussi con que son bétail.
Qu'est ce qu'on en a à foutre qu'un bœuf de plus ramène ses puces en ville à l'heure de la sieste? Y en a déjà plein de le saloon, on sera pas dépaysé.

"Alors ma belle
Tu as besoin d'un petit coup de main?!"


En parlant de bœuf...

La belle en question se redresse lentement, étirant son dos endolori à force de rester penchée sur ces foutus barbelés. Elle sent des trainées de sueurs descendre entre ses omoplates et ses seins, et sa chemise trempée se coller à ta peau à chacun de ses mouvements.

"Parce que tes mains peuvent servir à autre chose que te triturer l'asticot? "

Elle fait tourner ses épaules pour décrisper ses muscles en s'approchant lentement de son lourdaud de comparse, laissant éclater à l'occasion une bulle de son éternel et désormais insipide chewingum.

" Si tes paluches sont capables d'attraper quelque chose de plus gros, vire ton gros cul de cette caisse et passe moi la gourde d'eau qui s'y trouve."
 

DeletedUser

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Johnny la connerie se lève lentement les yeux rivés sur les seins généreux de Meredith.
D'une main peu sûre, il tâtonne dans la caisse à la recherche de la gourde.


De l'eau?!
Pouahh quelle horreur!!!


Il tend lentement la gourde à la miss, les yeux toujours perdu sur l'anatomie envoutante qui se présente devant lui.


Tu as de beaux yeux Meredith, tu sais !!!
Rhirhirhiiii!!!


Un claquement de bulle sort prestement le mercenaire musclé, mais sans cervelle, de ses pensées.
Mitch est encore afféré à son travail avec la même détermination qu'il y a une heure.


Hééé miche... heu...

Léger coup d'oeil sur la poitrine de Meredith avant de se les frotter pour se désenvouter.


Humm humm, heuu, Mitch, pousses toi d'là j'va te réparer ça en deux deux mouahh!!!


D'un coup d'épaule amical et d'une tape sur le fessier du Castor Junior, Johnny apporte sa contribution à la réparation.
Il se déchaine avec entrain et remet en position les planches démises.

Comme quoi un bon dopage naturel à base de testostérone c'est efficace...!
 
Ça fait bien deux heures qu'j'enfonce des clous de cent, dans ces foutues planches sous le cagnard. J'pensais qu'il m'en aurait fallu moins pour rafistoler cette fichue clôture.
Non loin de là, Johnny et Meredith se chamaillent comme deux jouvencelles en fleur, quoique pour Johnny, c'est pas vraiment l'expression adéquat. Quand y m'cause, j'entrave rien! Y a comme un léger sifflement qui s'échappe entre ses dents du bonheur dès qu'il l'ouvre. Pareil, je suis pas sur qu'on puisse encore appeler ça "du bonheur", mais bon, lui, il aime bien, y trouve que ça lui donne du charme!
Quant à l'autre, j'aimerai qu'elle se serve aussi bien de son marteau qu'elle bouge les fesses devant ce benêt de Johnny!Pis si elle pouvait arrêter de mâchouiller ce truc, j'm'y connais pas trop en dames, mais je les préfère parfumées, quitte à leur glisser un ou deux billets dans le corsage!

Whaou, p'tain ça fait mal, j'viens de m'exploser le pouce et l'index en relevant le nez dans leur direction. Jamais faire deux choses en même temps, grommelle-je dans ma barbe hirsute. Comme j'aime à le répéter d'ordinaire; un chef , c'est grand, c'est beau, c'est fort, mais c'est con! Et croyez moi, j'en ai connu! Seulement voilà, depuis que j'ai mis les pieds dans le nouveau monde, le chef, c'est moi et je me rends compte que je ne déroge pas à la règle.

J'ai terriblement mal, un joli pinçard vient de se former sur le doigt qui sert habituellement à armer le chien d'mon deux coups. Va falloir que je repasse au gourdin quelques temps. D'ailleurs l'idée me traverse l'esprit d'en user dès maintenant.
Johnny me marmonne un truc, j'ai rien compris, il trouve enfin un marteau dans la caisse à outil. J'opine du chef, je vais aller me faire un tour du coté des castors, j'pourrais tremper ma main dans l'eau glacée de la rivière, et finalement je préfère la compagnie des animaux!

Un d'ces jours, faudra que j'me penche sur cette idée de nouveau monde, à y regarder de plus près, j'les trouve souvent pire que sur le vieux continent.
 
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Johnny le bestiaux se redresse difficilement après une suractivité inhabituelle pour lui en cette heure surchauffée.

*RRhhhaaaaa* Le sourire de la chance accompagne un petit cri de contentement lorsqu'il s'étire.

Johnny est heureux...

Il attrape par le cou son castor en chef adoré et le secoue.
De l'autre main, il attrape le cou de la miss et fini son étreinte en lui saisissant le sein droit.
Un sourire du devoir accompli apparaît sur cette trogne massive et brulée par le soleil.


On n'est pas bien là?
Décontractés du gland!
Enfin, un peu décontractés et pas tous du gland hein...?!. Hukhukhukhukkkkk....!!!!


A ça pour être généreux, il l'est tonton Johnny.
Un peu trop même.
Faut dire que passer des mois dans le désert à chercher des wanted ça ne développe pas la finesse.
Le gazier s'exprime avec ses semblables comme on mange un civet pieds de porc.
C'est rustique, bon mais ça laisse des traces et ça colle.
Le bonhomme a, c'est sûre, la même délicatesse que la gelée et le craquelin qui prédomine dans ce plat campagnard.


Ce mercenaire est une antinomie à lui tout seul.
D'une fidélité sans faille avec ses amis et d'une cruauté à la limite de la folie avec ses ennemis.
On raconte même qu'il a entièrement découpé au couteau à beurre un badaud qui regardait un peu de travers la belle Meredith.

Rha ,je vois tout de suites vos remarques désobligeantes et puériles.
Non, Johnny n'est pas amoureux, y sait pas c'que c'est.
Désireux? Là, dire le contraire serait une galéjade.


En attendant, Johnny profite de ce moment avec délectation.

Tain j'vous aime moua. on est bien looaa.
Si ça pourrai durer toute l'éternité c'te moment hhaaaa!!!


C'est à ce moment qu'il choisi de lancer l'apophtegme de la journée.


Et j'peux vous dire que l'éternité c'est vachement long, surtout vers la fin...
 
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