DeletedUser
Invité
Fusillade à Mystic River
Il serait difficile de vous faire part des sentiments qui me traversèrent l'esprit lorsque je revins dans ma petite ville de Newframe, après trois jours de voyage vers le sud-est pour aller chercher de l'équipement...
Une fois chez moi, mes amis m'apprirent que la petite indienne que nous abritions dans notre ville depuis quelques mois s'est faite passer à tabac par un sombre inconnu, et ce à plusieurs reprises au point qu'elle n'eut d'autre choix que de retourner dans la nature, sa forêt, sans doute pleine de larmes de haine contre l'homme blanc... j'avoue que je ne mesurais pas bien l'ampleur de la chose.
J'avoue que l'impatience d'essayer mon nouveau poignard était sans doute aussi grande que l'envie de redresser un tord et de faire face moi-même à la violence qui hante notre peuple.
J'ai pu tout doucement remonter les traces du bandit. Ses méfaits étaient notoires et après avoir passé une nuit à The States à regrouper mes informations, je pris la décision de prendre vers l'est, en direction de Mystic River.
J'avais vaguement entendu parler de cette ville... beaucoup de monde serait d'accord pour dire que nombres d'entre-eux ont la gâchette facile.
"C'est l'alcool frelaté qu'ils y distillent... qu'ont fait leur fortune" m'a-t-on mis en garde. "C'est-y qu'ils le boivent en plus, ils y finissent fou ou moitié borgne !".
J'ai connu de nombreux soûlards, j'en fus un moi-même autrefois, je croisais les doigts pour que ceux-ci aient quelques principes et un peu de morale.
J'entrai dans la ville en plein jour, d'une traite, me dirigeant vers le saloon. Je n'eus pas même à le chercher ni à le reconnaitre, il était là, au milieu des autres qui l'écoutaient à moitié, il se vantait de ses méfaits. C'était l'un des plus gringalet, un chétif, qui devaient avoir un besoin évident de s'en prendre à plus faible que lui pour se croire chez lui parmi les autres.
Je commanda une bouteille de leur cru local au comptoir, puis m'approcha de lui et lui fracassa sur le crâne.
Les autres ne réagirent pas. Je l'attrapa par l'encolure et le jeta dehors, j'hésitais alors à lui mettre un second coup à travers la figure dont il ne se serait pas remis mais je m'abstins. Je me pencha simplement sur lui et lui dit : "Tu ne me connais pas, mais je suis de Newframe."
La rage me tordait les boyaux et je quitta la ville comme j'étais venu.
Il fallait que je me décide où dormir, là, aussi loin de chez moi. Je penchais pour Cosche Juana. J'y avais une vieille connaissance qui, si je pense qu'elle me porte désormais peu d'amitié, je lui suis pourtant reconnaissant de m'avoir aider à lui sortir les tripes et me permettre de passer une agréable soirée.
Le lendemain matin, de bonne heure, j'étais de retour à Newframe. Le trajet fut sans encombre au point que je m'étais habillé pour aller travailler, mais en poussant la porte de ma chambre je découvris qu'un chasseur de prime m'y attendait. Il devait avoir veillé toute la nuit, il tenait à me surprendre.
Il m'a tiré dessus à bout portant sans dire un mot, et, sans fausse modestie, je dois peu à la chance de m'en être sorti avec seulement quelques égratignures.
Il a sauté par la fenêtre et je le suspecte d'avoir alors chercher à se défouler sur d'autres, chez moi... mais à vrai dire je n'en sais rien encore. Il avait le visage de ce genre de personne prête à tirer sur femmes et enfants pour avoir sa proie, j'ai eu d'ailleurs l'occasion de m'apercevoir que je ne m'étais pas trompé par la suite. Mais il quitta ma ville.
Ne sachant quoi faire au juste, je décidai d'aller bosser, de laisser la réflexion se faire.
En jalonnant le territoire derrière Newframe, c'est un autre chasseur de prime qui me sauta dessus. Mais celui-ci je l'avais vu auparavant, dans le saloon de Mystic River certainement, j'en avais entendu parler... on dit qu'il se surnomme lui-même d'un nom d'animal.
Je le traita de racaille, de mafieux, lui expliquant qu'il jouait le mauvais rôle. J'essayais de faire en sorte que l'affaire ne prenne qu'une tournure strictement personnelle.
" - Le mauvais rôle fait parti de la vie de duelliste, me dit-il. Et je crois que tu n'as pas compris que pour moi c'est le boulot. Le colt est le seul langage que je comprends."
J'avais eu la bonne idée de garder mon poignard sur moi. Je dégaina plus vite que lui et lui fit effectivement connaitre le risque de son métier.
Je retourna donc à Newframe, dans ma chambre, prendre un peu de repos et réfléchir à la situation. Si cogner sur le coin de la figure d'un vandale entrainait de telles conséquences... quelles seraient alors celles d'avoir tué un chasseur de prime de Mystic River et d'avoir échappé à un autre...
Un ami qui avait connu la torture en Guinée me disait que l'intelligence ne peut rien contre la force, la force sera toujours plus forte...
Mystic River écoutant les paroles d'une petite ville comme la mienne, c'est comme si le boeuf s'intéressait aux états d'âme de la mouche au lieu de la fouetter.
Mon intelligence néanmoins fut de cacher mes meilleurs vêtements au fond de mon sac et de me diriger vers Mystic River habillé comme un mendiant.
Arrivé là-bas, je me suis aperçu que toute la ville était en alerte, cette bande de furies partait pour Newframe, prêt à tirer à vue, sur tout ce qui bouge... Je vis le premier chasseur de prime. "Hé Zorro !" je l'interpelle, et le frappe de toute mes forces dans le flanc. Il en est encore estomaqué. Le maire est à deux doigts de me sauter dessus. Les autres partent comme des soldats démolis par l'alcool, criant, meuglant, avec l'idée de raser Newframe de la carte.
Je me suis réfugié dans l'hôtel. Le maire et moi essayons de discuter, mais c'est comme deux murs qui voudraient se serrer la main.
" - On ne traite pas mes citoyens comme de la merde iakin ! J'en ai rien à foutre de votre petite indienne, tes amis vont morfler pour toi si tu ne sors pas d'là ! On va te raccourcir les jambes, tu vas regretter ce que t'as fait."
- Il semblerait qu'être maire d'une grande ville t'as sérieusement détruit le ciboulot, saoûlard ! Tu protèges un bandit !
- Ha, et tu te crois dans le beau monde parisien hein ! Tu te prend pour un justicier, tu fais ta loi ?! Dois-je aussi t'appeller dieu et te payer un tribu de guerre ? Je pense que tu te sens plus pisser, on va te débloquer ça ! Personnellement pour moi celui qui a la grosse tête c'est celui qui tout seul s'attaque à une organisation comme la notre et prétend lui apprendre les bonnes manières ! me crit-il."
Entre temps le chasseur de prime se redresse :
" - Ecoute moi bien gringo ! Tu vas baisser d'un ton, tu vois j'ai fait toute ta ville et j'ai tout gagner donc si tu veut un cour sur les duel je serai ravie de t'expliquer !"
J'attrape un fusil à portée de main, le vise, et Paf ! dans l'épaule. Il est pas loin de tourner de l'oeil. Depuis je ne l'ai plus entendu causer en tout cas.
" - Hé le maire, tu remarqueras que j'ai toute ta ville en ligne de mire et je tire pas sur n'importe qui. Désolé pour lui, mais je n'aime pas les gens qui causent avant de tirer.
- iakin ! y'a bien un moment où tu va sortir ! Et tout le monde sera là, Mystic River c'est ma famille, on est 28 et on va tous rester là à t'attendre à la sortie, charogne !"
Leur foutu hôtel est plein d'alcool de contrebande... je suis pas pressé...
Ces salopards se sont fait leur réputation en écrasant les villes plus petites, en volant les ouvriers et les aventuriers, en faisant de la contrebande et en se protégeant par une tripoté de chasseurs de prime très bien organisés qu'ils rémunèrent avec l'argent qu'ils amassent grâce à leur traffic...
C'est de l'avenir de Newframe et même de la région dont il est question. Si je craque, nous allons passer des années à essuyer toutes leurs exactions qui resteront impunies. Je ne suis pas sûr non plus qu'une ville voudra nous donner un coup de main contre cette bande d'enragés...
Mais là, coincé dans cet hôtel j'ai encore une chance de prendre le dessus... ils ne peuvent rien me faire et avec un bon timming je peux tirer sur n'importe lequel d'entre eux...
J'enrage... je sais que ma ville souffre, qu'ils sont en train de les égorger comme des cochons...
C'est risqué... je suis sur le point de menacer le maire de mettre sa ville à feu et à sang.
... je me décide, je pense à mes amis, mes proches, je crie de toutes mes forces !
" - Ecoute Queenbi ! Si t'envoie encore tes salopards zigouiller mes amis comme des cochons, je met ta ville à feu et à sang, je tirerai sur tout ce qui bouge ! Tu seras prévenu et j'espère que tu transmets le message à ta famille ! Tu ne peux rien me faire de là où je suis !"
- Si tu veux passer ta vie à l'hôtel tant mieux pour toi. On a tout notre temps et vue comment tu nous a chauffé, on va pas te lâcher. Plus la peine d'hurler, l'heure de discuter est passée."
Je prend un moment pour respirer, y réfléchir encore... je hurle, que toute la ville soit au courant de la fusillade... je ne suis pas sûr qu'ils m'entendent... y'en a qui me crient d'aller voir ailleurs...
Je vois le premier ouvrier de la ville passer dans ma ligne de mire... j'hésite... je le met en joue... je deviens comme eux... pour si peu... c'est effrayant...
Encore quelques points d'expérience et j'aurais un vêtement qui me permettra de tenir le coup. J'espère que mes amis me soutiendront... Le maire me met la pression. Peut-être que si je gagne assez d'argent je pourrais le dépenser en boutique derrière l'hôtel pour un bon vêtement... Il faut que je vise quelqu'un avec un bon niveau... le premier ouvrier de la ville...
Je presse la gâchette.
Il serait difficile de vous faire part des sentiments qui me traversèrent l'esprit lorsque je revins dans ma petite ville de Newframe, après trois jours de voyage vers le sud-est pour aller chercher de l'équipement...
Une fois chez moi, mes amis m'apprirent que la petite indienne que nous abritions dans notre ville depuis quelques mois s'est faite passer à tabac par un sombre inconnu, et ce à plusieurs reprises au point qu'elle n'eut d'autre choix que de retourner dans la nature, sa forêt, sans doute pleine de larmes de haine contre l'homme blanc... j'avoue que je ne mesurais pas bien l'ampleur de la chose.
J'avoue que l'impatience d'essayer mon nouveau poignard était sans doute aussi grande que l'envie de redresser un tord et de faire face moi-même à la violence qui hante notre peuple.
J'ai pu tout doucement remonter les traces du bandit. Ses méfaits étaient notoires et après avoir passé une nuit à The States à regrouper mes informations, je pris la décision de prendre vers l'est, en direction de Mystic River.
J'avais vaguement entendu parler de cette ville... beaucoup de monde serait d'accord pour dire que nombres d'entre-eux ont la gâchette facile.
"C'est l'alcool frelaté qu'ils y distillent... qu'ont fait leur fortune" m'a-t-on mis en garde. "C'est-y qu'ils le boivent en plus, ils y finissent fou ou moitié borgne !".
J'ai connu de nombreux soûlards, j'en fus un moi-même autrefois, je croisais les doigts pour que ceux-ci aient quelques principes et un peu de morale.
J'entrai dans la ville en plein jour, d'une traite, me dirigeant vers le saloon. Je n'eus pas même à le chercher ni à le reconnaitre, il était là, au milieu des autres qui l'écoutaient à moitié, il se vantait de ses méfaits. C'était l'un des plus gringalet, un chétif, qui devaient avoir un besoin évident de s'en prendre à plus faible que lui pour se croire chez lui parmi les autres.
Je commanda une bouteille de leur cru local au comptoir, puis m'approcha de lui et lui fracassa sur le crâne.
Les autres ne réagirent pas. Je l'attrapa par l'encolure et le jeta dehors, j'hésitais alors à lui mettre un second coup à travers la figure dont il ne se serait pas remis mais je m'abstins. Je me pencha simplement sur lui et lui dit : "Tu ne me connais pas, mais je suis de Newframe."
La rage me tordait les boyaux et je quitta la ville comme j'étais venu.
Il fallait que je me décide où dormir, là, aussi loin de chez moi. Je penchais pour Cosche Juana. J'y avais une vieille connaissance qui, si je pense qu'elle me porte désormais peu d'amitié, je lui suis pourtant reconnaissant de m'avoir aider à lui sortir les tripes et me permettre de passer une agréable soirée.
Le lendemain matin, de bonne heure, j'étais de retour à Newframe. Le trajet fut sans encombre au point que je m'étais habillé pour aller travailler, mais en poussant la porte de ma chambre je découvris qu'un chasseur de prime m'y attendait. Il devait avoir veillé toute la nuit, il tenait à me surprendre.
Il m'a tiré dessus à bout portant sans dire un mot, et, sans fausse modestie, je dois peu à la chance de m'en être sorti avec seulement quelques égratignures.
Il a sauté par la fenêtre et je le suspecte d'avoir alors chercher à se défouler sur d'autres, chez moi... mais à vrai dire je n'en sais rien encore. Il avait le visage de ce genre de personne prête à tirer sur femmes et enfants pour avoir sa proie, j'ai eu d'ailleurs l'occasion de m'apercevoir que je ne m'étais pas trompé par la suite. Mais il quitta ma ville.
Ne sachant quoi faire au juste, je décidai d'aller bosser, de laisser la réflexion se faire.
En jalonnant le territoire derrière Newframe, c'est un autre chasseur de prime qui me sauta dessus. Mais celui-ci je l'avais vu auparavant, dans le saloon de Mystic River certainement, j'en avais entendu parler... on dit qu'il se surnomme lui-même d'un nom d'animal.
Je le traita de racaille, de mafieux, lui expliquant qu'il jouait le mauvais rôle. J'essayais de faire en sorte que l'affaire ne prenne qu'une tournure strictement personnelle.
" - Le mauvais rôle fait parti de la vie de duelliste, me dit-il. Et je crois que tu n'as pas compris que pour moi c'est le boulot. Le colt est le seul langage que je comprends."
J'avais eu la bonne idée de garder mon poignard sur moi. Je dégaina plus vite que lui et lui fit effectivement connaitre le risque de son métier.
Je retourna donc à Newframe, dans ma chambre, prendre un peu de repos et réfléchir à la situation. Si cogner sur le coin de la figure d'un vandale entrainait de telles conséquences... quelles seraient alors celles d'avoir tué un chasseur de prime de Mystic River et d'avoir échappé à un autre...
Un ami qui avait connu la torture en Guinée me disait que l'intelligence ne peut rien contre la force, la force sera toujours plus forte...
Mystic River écoutant les paroles d'une petite ville comme la mienne, c'est comme si le boeuf s'intéressait aux états d'âme de la mouche au lieu de la fouetter.
Mon intelligence néanmoins fut de cacher mes meilleurs vêtements au fond de mon sac et de me diriger vers Mystic River habillé comme un mendiant.
Arrivé là-bas, je me suis aperçu que toute la ville était en alerte, cette bande de furies partait pour Newframe, prêt à tirer à vue, sur tout ce qui bouge... Je vis le premier chasseur de prime. "Hé Zorro !" je l'interpelle, et le frappe de toute mes forces dans le flanc. Il en est encore estomaqué. Le maire est à deux doigts de me sauter dessus. Les autres partent comme des soldats démolis par l'alcool, criant, meuglant, avec l'idée de raser Newframe de la carte.
Je me suis réfugié dans l'hôtel. Le maire et moi essayons de discuter, mais c'est comme deux murs qui voudraient se serrer la main.
" - On ne traite pas mes citoyens comme de la merde iakin ! J'en ai rien à foutre de votre petite indienne, tes amis vont morfler pour toi si tu ne sors pas d'là ! On va te raccourcir les jambes, tu vas regretter ce que t'as fait."
- Il semblerait qu'être maire d'une grande ville t'as sérieusement détruit le ciboulot, saoûlard ! Tu protèges un bandit !
- Ha, et tu te crois dans le beau monde parisien hein ! Tu te prend pour un justicier, tu fais ta loi ?! Dois-je aussi t'appeller dieu et te payer un tribu de guerre ? Je pense que tu te sens plus pisser, on va te débloquer ça ! Personnellement pour moi celui qui a la grosse tête c'est celui qui tout seul s'attaque à une organisation comme la notre et prétend lui apprendre les bonnes manières ! me crit-il."
Entre temps le chasseur de prime se redresse :
" - Ecoute moi bien gringo ! Tu vas baisser d'un ton, tu vois j'ai fait toute ta ville et j'ai tout gagner donc si tu veut un cour sur les duel je serai ravie de t'expliquer !"
J'attrape un fusil à portée de main, le vise, et Paf ! dans l'épaule. Il est pas loin de tourner de l'oeil. Depuis je ne l'ai plus entendu causer en tout cas.
" - Hé le maire, tu remarqueras que j'ai toute ta ville en ligne de mire et je tire pas sur n'importe qui. Désolé pour lui, mais je n'aime pas les gens qui causent avant de tirer.
- iakin ! y'a bien un moment où tu va sortir ! Et tout le monde sera là, Mystic River c'est ma famille, on est 28 et on va tous rester là à t'attendre à la sortie, charogne !"
Leur foutu hôtel est plein d'alcool de contrebande... je suis pas pressé...
Ces salopards se sont fait leur réputation en écrasant les villes plus petites, en volant les ouvriers et les aventuriers, en faisant de la contrebande et en se protégeant par une tripoté de chasseurs de prime très bien organisés qu'ils rémunèrent avec l'argent qu'ils amassent grâce à leur traffic...
C'est de l'avenir de Newframe et même de la région dont il est question. Si je craque, nous allons passer des années à essuyer toutes leurs exactions qui resteront impunies. Je ne suis pas sûr non plus qu'une ville voudra nous donner un coup de main contre cette bande d'enragés...
Mais là, coincé dans cet hôtel j'ai encore une chance de prendre le dessus... ils ne peuvent rien me faire et avec un bon timming je peux tirer sur n'importe lequel d'entre eux...
J'enrage... je sais que ma ville souffre, qu'ils sont en train de les égorger comme des cochons...
C'est risqué... je suis sur le point de menacer le maire de mettre sa ville à feu et à sang.
... je me décide, je pense à mes amis, mes proches, je crie de toutes mes forces !
" - Ecoute Queenbi ! Si t'envoie encore tes salopards zigouiller mes amis comme des cochons, je met ta ville à feu et à sang, je tirerai sur tout ce qui bouge ! Tu seras prévenu et j'espère que tu transmets le message à ta famille ! Tu ne peux rien me faire de là où je suis !"
- Si tu veux passer ta vie à l'hôtel tant mieux pour toi. On a tout notre temps et vue comment tu nous a chauffé, on va pas te lâcher. Plus la peine d'hurler, l'heure de discuter est passée."
Je prend un moment pour respirer, y réfléchir encore... je hurle, que toute la ville soit au courant de la fusillade... je ne suis pas sûr qu'ils m'entendent... y'en a qui me crient d'aller voir ailleurs...
Je vois le premier ouvrier de la ville passer dans ma ligne de mire... j'hésite... je le met en joue... je deviens comme eux... pour si peu... c'est effrayant...
Encore quelques points d'expérience et j'aurais un vêtement qui me permettra de tenir le coup. J'espère que mes amis me soutiendront... Le maire me met la pression. Peut-être que si je gagne assez d'argent je pourrais le dépenser en boutique derrière l'hôtel pour un bon vêtement... Il faut que je vise quelqu'un avec un bon niveau... le premier ouvrier de la ville...
Je presse la gâchette.
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