DeletedUser
Invité
9 février
Nous, Auguste Narcisse de Meursault, Baron de Nuits-Saint-Georges, arrivons à New York City en provenance de l'ancien monde que nous avons préféré quitter pour ne pas le voir décliner plus encore et perdre le peu de vertus qu'il lui reste encore. C'est avec le coeur plein d'espoir et l'esprit empli de curiosité que nous abordons cette terre nouvelle et pleine de promesses.
Premier jour en Amérique et première désillusion, nos bagages nous sont dérobés avant même d'être débarqués du bateau. Il ne nous reste plus que les habits que nous portons. Inutile d'essayer de porter plainte auprès des autorités locales, il n'y a ni loi ni honneur ici nous répond-on. Peut-être est-ce là finalement un mal pour un bien, il sera plus commode de voyager léger.
Déçu par l'accueil qui nous fut réservé à New York City, nous décidons de partir vers l'ouest lointain et sauvage. Ales iacta est, comme disait l'autre en franchissant le Rubicond. En chemin nous convenons qu'ici notre titre de noblesse ne nous sera d'aucune utilité, pire même il pourrait nous desservir. Nous arrêtons donc de ne plus mentionner la baronnie de Nuits-Saint-Georges, de ne plus usiter le nous de majesté et de se faire appeler dorénavant simplement Auguste Meursault. Nous voilà humble pied tendre parmi les pieds tendres.
Quelques heures plus tard sur la route qui mène au soleil couchant, nous ... enfin je ... faisons la connaissance dans un saloon d'un barman répondant au doux nom de Henry Walker. Sans doute apitoyé par notre ... par mon aspect extérieur, les kilomètres marchés auront eu raison de l'éclat de mes vêtements, apitoyé sans doute donc l'affable barman nous propose un emploi. Me voilà donc en train de cueillir du tabac pour mon premier protecteur dans cet ouest lointain et sauvage, de servir un de ses clients -qui soit dit en passant prétend être la loi et porte une étoile qui semble en témoigner- ou encore lui ramener du sucre et du coton. Le travail est harassant et peu gratifiant, mais il nous permet de gagner quelques dollars et d'endurcir mon corps. Encore quelques semaines à travailler ainsi et je serons capable de vendanger Nuits-Saint-Georges à moi seuls.
N.B. Faucher de la canne à sucre s'est avéré plus ardu que je le pensions. Je me suis légèrement blessé en maniant la machette, mais quel plaisir de constater qu'ici aussi, dans ce nouveau monde, notre sang est bleu. De plus il faudra songer à se procurer un couvre-chef, afin de nous prémunir contre les insolations, il m'a semblé en souffrir en fin de journée.
[Evénements particuliers du jour :
Tu t'es coupé avec la machette. Tu perds 1 point de vie.
Le soleil tape dur et tu attrapes un coup de soleil. Tu perds 7 points de vie.]
Nous, Auguste Narcisse de Meursault, Baron de Nuits-Saint-Georges, arrivons à New York City en provenance de l'ancien monde que nous avons préféré quitter pour ne pas le voir décliner plus encore et perdre le peu de vertus qu'il lui reste encore. C'est avec le coeur plein d'espoir et l'esprit empli de curiosité que nous abordons cette terre nouvelle et pleine de promesses.
Premier jour en Amérique et première désillusion, nos bagages nous sont dérobés avant même d'être débarqués du bateau. Il ne nous reste plus que les habits que nous portons. Inutile d'essayer de porter plainte auprès des autorités locales, il n'y a ni loi ni honneur ici nous répond-on. Peut-être est-ce là finalement un mal pour un bien, il sera plus commode de voyager léger.
Déçu par l'accueil qui nous fut réservé à New York City, nous décidons de partir vers l'ouest lointain et sauvage. Ales iacta est, comme disait l'autre en franchissant le Rubicond. En chemin nous convenons qu'ici notre titre de noblesse ne nous sera d'aucune utilité, pire même il pourrait nous desservir. Nous arrêtons donc de ne plus mentionner la baronnie de Nuits-Saint-Georges, de ne plus usiter le nous de majesté et de se faire appeler dorénavant simplement Auguste Meursault. Nous voilà humble pied tendre parmi les pieds tendres.
Quelques heures plus tard sur la route qui mène au soleil couchant, nous ... enfin je ... faisons la connaissance dans un saloon d'un barman répondant au doux nom de Henry Walker. Sans doute apitoyé par notre ... par mon aspect extérieur, les kilomètres marchés auront eu raison de l'éclat de mes vêtements, apitoyé sans doute donc l'affable barman nous propose un emploi. Me voilà donc en train de cueillir du tabac pour mon premier protecteur dans cet ouest lointain et sauvage, de servir un de ses clients -qui soit dit en passant prétend être la loi et porte une étoile qui semble en témoigner- ou encore lui ramener du sucre et du coton. Le travail est harassant et peu gratifiant, mais il nous permet de gagner quelques dollars et d'endurcir mon corps. Encore quelques semaines à travailler ainsi et je serons capable de vendanger Nuits-Saint-Georges à moi seuls.
N.B. Faucher de la canne à sucre s'est avéré plus ardu que je le pensions. Je me suis légèrement blessé en maniant la machette, mais quel plaisir de constater qu'ici aussi, dans ce nouveau monde, notre sang est bleu. De plus il faudra songer à se procurer un couvre-chef, afin de nous prémunir contre les insolations, il m'a semblé en souffrir en fin de journée.
[Evénements particuliers du jour :
Tu t'es coupé avec la machette. Tu perds 1 point de vie.
Le soleil tape dur et tu attrapes un coup de soleil. Tu perds 7 points de vie.]
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