Journal du candide Auguste Meursault, humble pied tendre

  • Auteur de la discussion Auguste Meursault
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9 février
Nous, Auguste Narcisse de Meursault, Baron de Nuits-Saint-Georges, arrivons à New York City en provenance de l'ancien monde que nous avons préféré quitter pour ne pas le voir décliner plus encore et perdre le peu de vertus qu'il lui reste encore. C'est avec le coeur plein d'espoir et l'esprit empli de curiosité que nous abordons cette terre nouvelle et pleine de promesses.

Premier jour en Amérique et première désillusion, nos bagages nous sont dérobés avant même d'être débarqués du bateau. Il ne nous reste plus que les habits que nous portons. Inutile d'essayer de porter plainte auprès des autorités locales, il n'y a ni loi ni honneur ici nous répond-on. Peut-être est-ce là finalement un mal pour un bien, il sera plus commode de voyager léger.

Déçu par l'accueil qui nous fut réservé à New York City, nous décidons de partir vers l'ouest lointain et sauvage.
Ales iacta est, comme disait l'autre en franchissant le Rubicond. En chemin nous convenons qu'ici notre titre de noblesse ne nous sera d'aucune utilité, pire même il pourrait nous desservir. Nous arrêtons donc de ne plus mentionner la baronnie de Nuits-Saint-Georges, de ne plus usiter le nous de majesté et de se faire appeler dorénavant simplement Auguste Meursault. Nous voilà humble pied tendre parmi les pieds tendres.

Quelques heures plus tard sur la route qui mène au soleil couchant, nous ... enfin je ... faisons la connaissance dans un saloon d'un barman répondant au doux nom de Henry Walker. Sans doute apitoyé par notre ... par mon aspect extérieur, les kilomètres marchés auront eu raison de l'éclat de mes vêtements, apitoyé sans doute donc l'affable barman nous propose un emploi. Me voilà donc en train de cueillir du tabac pour mon premier protecteur dans cet ouest lointain et sauvage, de servir un de ses clients -qui soit dit en passant prétend être la loi et porte une étoile qui semble en témoigner- ou encore lui ramener du sucre et du coton. Le travail est harassant et peu gratifiant, mais il nous permet de gagner quelques dollars et d'endurcir mon corps. Encore quelques semaines à travailler ainsi et je serons capable de vendanger Nuits-Saint-Georges à moi seuls.

N.B. Faucher de la canne à sucre s'est avéré plus ardu que je le pensions. Je me suis légèrement blessé en maniant la machette, mais quel plaisir de constater qu'ici aussi, dans ce nouveau monde, notre sang est bleu. De plus il faudra songer à se procurer un couvre-chef, afin de nous prémunir contre les insolations, il m'a semblé en souffrir en fin de journée.




[Evénements particuliers du jour :
Tu t'es coupé avec la machette. Tu perds 1 point de vie.
Le soleil tape dur et tu attrapes un coup de soleil. Tu perds 7 points de vie.]
 
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9 février, le soir
Voici le soir venu, après une journée fatiguante nous pensions pouvoir déguster un bon repas et me reposer. Que nenni ! On nous demande de sortir un vil tricheur du saloon. Pourquoi nous diantre ? Mais soit je m'exécute, pensant que mes leçons de boxe sur le vieux continent me seront pour une fois utiles. Nouvelle erreur de notre part. Après avoir demandé avec courtoisie au bougre, répondant au nom de John le faux, de sortir sans faire d'histoire et avoir entendu son refus, nous lui signifions notre envie de recourir à la force pour l'obliger à quitter les lieux, sa présence n'étant plus ni souhaitable ni souhaitée. Contraint de recourir à la force donc, je me mettons en garde, faisons montre de mon jeu de jambes et volons comme un papillon avant de s'apprêter à piquer comme une abeille ... bref j'envoyons un crochet du droit, m'encoublons lamentablement, ratons la cible et tombons sur la table. Cette dernière plie sous mon poids et en s'écroulant se brise et fait valdinguer un débris qui frappe le visage de notre adversaire qui, sans doute saoûl comme un polonais, se retrouve assommé par le coup. Elégamment, du moins autant que possible, je me relève et tire le corps du gisant à l'extérieur, mission accomplie.

Je peux enfin profiter d'un peu de temps libre pour manger un plat dont aucun ingrédient n'aura pu être identifié par mes soins, puis après m'être encore exclamé :
"Fichtre que ce pays est sale !", je me suis couché dans la poussière et endormi sous les étoiles.

P.S. En me relisant je note qu'il faudra que je travaille ma conjugaison, mes mauvaises habitudes étant semble-t-il tenaces et encore trop visibles.
 
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10 février
Levé de bonne heure, toujours sans le sous je me mettons à la recherche d'un gagne-pain qui soit dans mes cordes. Le shérif local, John Fitzburn, me propose de l'aider à capturer deux crapules en diffusant leur portrait. C'est donc de bonne heure que je partons, une pile d'affiches sur les bras.

En chemin le hasard semble nous sourire car je trouve une chemise noire qui semble être à ma taille. Loin de moi l'idée de prétendre qu'elle fut propre ou même convenable, mais toujours est-il qu'elle est plus seyante que celle que j'avais et je décide donc de la porter. Quant à son légitime propriétaire, aucune trace de lui, je ne pourrons donc point le remercier. Mais il me faut aussi écrire encore qu'ayant trouvé ladite chemise, nous avons dû rapidement reprendre la route et n'avons pu réellement chercher le propriétaire.

Le travail accompli, le brave shérif nous apprend qu'un des scélérats a été vu récemment non loin de là et me demande d'aller l'appréhender. Tout en me demandant s'il était bien malin d'accepter de faire son office à sa place, nous acceptons et allons annoncer au galapiat sa mise sous fers. Ce dernier ne l'entend pas de cette oreille et se jette sur nous et me frappe. A terre j'agrippons un objet à porter de main, une carafe constaterons-nous plus tard, me relevons et frappe le mécréant qui s'écroule. La technique est moins académique que notre boxe, mais semble plus efficace, nous l'adoptons.

Le brave shérif, toujours au saloon en train de boire son whiskey, nous offre un autre emploi en nous demandant de diffuser l'avis de recherche du second criminel en distribuant des journaux. Je m'apprêtais à prendre la route lorsqu'une jeune et jolie danseuse nous accosta et nous demanda de lui rendre un service : détruire toutes les affiches que nous croiserions mettant la tête de son charmant petit frère à prix, modique il est vrai. En échange elle nous promet un joli poncho.

Nous voilà donc à nouveau sur les routes, travaillant à la fois pour la loi et contre la loi. Un jour sans doute il nous faudra choisir ma voie et notre camp.

Pour quelques dollars de plus, en route nous acceptons de garder des cochons quelques heures et c'est épuisé que nous arrivons dans une ville moderne, Big Horn et son fameux hôtel où je m'empressons d'aller, rêvant d'y trouver un véritable lit et bien que nous soyons que l'après-midi. A défaut de lit on me propose une paillasse puante et me la fait payer fort chère, à savoir dix dollars durement gagnés pour y rester huit heures. J'accepte et reconnaît m'être fort bien reposé durant cet après-midi de farniente.

Le soir, avant de quitter Big Horn nous écrivons un mot à l'un des fondateurs du village pour le remercier de son charmant accueil. Le brave Doudou reçut donc de nous les quelques mots suivants :

Bonjour l'ami,
J'espère que vous aurez la gentillesse de pardonner le manque de savoir vivre qui m'anime et me permet de prendre aujourd'hui la plume pour vous adresser ces quelques mots.

Sans entrer dans les détails de mon histoire qui vous semblerait au mieux banale et au pire inintéressante, je voulais tout de même vous dire que je fus ravi, après avoir longtemps parcouru des contrées sauvages et inhospitalière -mais qui ont tout de même leur charme- je fus ravi donc d'arriver dans votre charmante ville et d'y trouver un lit où me reposer et l'objet de la missive que vous tenez entre vos mains est justement de vous signifier ma gratitude pour le bon accueil qui fut réservé ici à mon humble personne.

Ignorant de quoi demain sera fait, je ne puis vous dire ni si je resterai longtemps par chez vous ni si j'aurai la chance de vous rencontrer.

Que dieu vous garde, vous et tous les habitants de Big Horn et puisse-t-il vous accorder tout le bonheur que vous méritez.

Amicalement
Auguste Meursault

N.B. J'ai pris la liberté de vous écrire à vous en particulier, constatant que vous étiez l'un des fondateurs de Big Horn. Pourquoi écrire à vous plutôt qu'à l'un des quatre autres pères fondateurs, bien malin qui pourra répondre. Toutefois si vous deviez le juger utile, je vous saurai gré de transmettre mes remerciements à vos collègues et concitoyens.

Aucune réponse ne nous fut baillée, peut-être que le bougre ne sait même pas lire. Nous ne nous mettons pas martel en tête et décidons de continuer notre aventure. Apercevant une petite chapelle, je nous y arrêtons une quinzaine de minutes pour prier le Seigneur et lui demander de veiller sur nous.

Notre prière aura sans doute été entendue, du moins en partie, car en chemin nous trouvons une canne à pêche. Mais s'en emparer fut sans doute un péché, puisque pêchant penché au bord d'une marre, nous nous trouvâmes fort marri lorsque nous y chutâmes, entraîné par un gros poisson.
Pech ! aurait à ma place juré mon cousin germain alors que je me contentai d'un J'en ai marre ! fort à propos.

La vente des journaux terminée, je rentrai -sans voix- à Big Horn et louai la même suite que durant l'après-midi, mais pour y passer le reste de la nuit cette fois, il était déjà plus de deux heures ante meridiem.




[Evénements particuliers du jour :
Un poisson te tire dans l'eau. Tu attrapes une grippe. Tu perds 1 point de vie.
Tu cries si fort jusqu'à ce que ta voix s'enroue. Tu perds 1 point de vie.
Objets trouvés : chiffons noirs.]
 
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11 février
Une nouvelle journée dans le lointain et sauvage ouest commence. Dehors le chant des oiseaux me paraît être de bon augure et c'est sans doute une agréable journée pleine de poésie qui s'annonce.

Après un frugal petit déjeuner je retourne au saloon voir si y'a du travail pour l'honnête corne verte que je suis. Le shérif, sirotant son whiskey matinal, m'annonce que le second scélérat a été repéré dans les environs et qu'il apprécierait que ce soit moi qui aille lui mettre la main au collet. A défaut de poésie, ma journée commencera par une petite baston, dont l'issue étonnante -et Auguste Meurseult en fut le premier étonné- me permettra de mettre sous les verrous une vile canaille. Plus tard en ouvrant mon sac, je constate que j'ai oublié de rendre ses menottes au brave shérif, tant pis.

Un petit détour à la chapelle pour prier notre grand seigneur et lui demander de veiller sur notre humble personne plus tard, me voilà à nouveau parcourant la vaste prairie à la recherche d'emploi. Sans plus attendre me voilà en train de chasser des oiseaux, espérant au passage ramasser quelques plumes. Mais voilà notre bonne étoile semble encore endormie, ou alors est-ce nous ? Toujours est-il que durant la première demi-heure, c'est nous qui perdons des plumes dans cette affaire, en effet en marchant je trébuche sur une pierre et me blesse. Qu'à cela ne tienne et puisqu'à coeur vaillant rien d'impossible, remettons l'ouvrage sur le métier. Me voilà donc en train de chasser ces maudits oiseaux pendant deux heures, mais visiblement la volatile est plus pugnace que le pied tendre que je suis : une corneille me pique et me blesse et toujours aucune plume récoltée. Faudra à l'avenir peut-être être plus convaincant pendant mes prières matinales.
Sed dum spiro spero, et voilà-t-il pas qu'une heure plus tard je peux quitter ce maudit champ et ces maudits oiseaux avec deux magnifiques plumes chèrement volées.

Me voilà donc cheminant vers Big Horn pour y passer la nuit et chantant :
Alouette, gentille alouette, alouette, je te plumerai. Je te plumerai la tête, je te plumerai la tête, et la tête, et la tête ...

De retour au saloon j'annonce à la ravissante danseuse, qui répond au charmant nom de Maria Roalstad, que son frère ne risque plus rien et en récompense je reçois un chaste baiser et un magnifique poncho rouge ... rouge comme ma face de corne verte après le baiser. Difficile d'ailleurs de dire quelle récompense fut la plus appréciée.



[Evénements particuliers du jour :
En marchant, tu trébuches sur une pierre. Tu perds 29 points de vie.
Une corneille te pique. Tu perds 31 points de vie.
Tu as avancé de 1 niveau! => niveau 8]
 

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12 février
Huit heures de sommeil et pourtant en me levant je me sens encore très fatigué. Mais pas question de rester au lit plus longtemps comme nous en avions l'habitude sur le vieux continent, ici aucun domestique ne viendra nous apporter à manger. Mais qu'est-ce qu'on dort mal sur cette paillasse humide. Dommage que Big Horn n'ait qu'un hôtel miteux et pas un palace de luxe. Inutile de s'en lamenter, je n'aurais pas assez d'argent pour y loger de toute façon.

Matinée passée dans un champ de haricots à cueillir ... ben des haricots. Ils sont pas nombreux à pousser dans cette terre aride et ils semblent avoir été nourris par le sang de ceux qui les ont plantés : ils sont rouges.

Rien de notable à signaler pendant le travail, si ce n'est peut-être l'absence de blessure. Mais le jour où ne plus se blesser en travaillant sera devenu banal, je pourrai m'en réjouir. Ce matin je n'ai pas eu le temps de passer à l'église prier notre seigneur, cette omission explique-t-elle notre manque de guigne ? Je ne peux me résoudre à le penser, comment se pourrait-il que notre seigneur ne règne pas sur ce nouveau continent, lui qui gouverne l'Europe et l'éclaire de son omniprésence. On nous a bien raconté que les sauvages qui habitent ce nouveau monde, les gens à la peau rouge, prient d'autres divinités. Diantre cela expliquerait effectivement bien des choses si ce sont elles qui sont chargées de veiller sur le nouveau monde, notamment l'absence de civilisation et de prospérité, tout est tellement sauvage, sale et aride ici. Vivement que nous y remédions en apportant la bonne parole de l'évangile.

Midi, je m'accorde un petit bout de pain rassis et une sieste. Nous louons pour huit heures notre fameuse paillasse et espérons qu'à notre réveil en fin d'après-midi, nous pourrons profiter de l'absence du suffocant soleil pour travailler encore quelques heures.

A l'auberge on nous a parlé de contrées plus hospitalières plus à l'ouest. On m'a notamment vanté les charmes de villages comme
Knoxville ou encore Pionnier City qui se trouvent respectivement à environ cinq et sept heures de route de Big Horn. Comme il nous semble avoir fait le tour de ce qu'il y avait à voir dans le région, je me demande si je ne vais pas bientôt reprendre la route. Nous imaginons mal que ce qui nous attend plus à l'ouest puisse être pire qu'ici, où tout n'est que poussière et travail harrassant.
 

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12 février, le soir
Moi qui voulais juste me reposer quelques minutes, c'est raté, j'ai dormi comme un loir pendant huit heures d'affilée. Et pourtant la paillasse est toujours aussi inconfortable. Mais au moins je me sens maintenant en pleine forme et prêt à relever les défis de cet ouest lointain et sauvage.

Comme il est déjà tard, je ne m'arrêtons pas à l'église pour prier, on verra ça plus tard. Nous nous dirigeons directement vers un champ de maïs. La fraîcheur du soir aurait dû nous être favorable avions-nous songé. Mais j'avions pas pensé que la fraîcheur du soir était accompagnée de l'obscurité et, foi d'Auguste Meursault, il est malaisé de faucher du maïs dans le noir. Après deux heures passées à errer dans le champ, nous décidons d'abandonner et partons sans le moindre épis de maïs. Nouvel échec.

Mais à coeur vaillant rien d'impossible paraît-il et comme nous pensons, à tort sans doute, avoir un vaillant coeur, je me décourageons point et prends la direction d'un champ de haricots. Mais là encore l'obscurité aura raison de notre ardeur et il m'aura fallu qu'une trentaine de minutes pour abandonner et continuer mon chemin bredouille.

Un peu découragé, je rencontre un brave berger qui me demande de retrouver un de ses moutons perdus. En échange il me promet quelques pelotes de laine. Voyant sans doute que le froid commençait à nous attaquer, il nous prête généreusement un poncho gris qu'on devra lui rendre à notre retour. Las pour lui je me perds lamentablement dans la plaine et ne reverrai ni le mouton ni le gentil berger à qui nous ne pourrons rendre son habit. Tant pis pour les pelotes de laine.

Alors que nous cherchions encore le mouton, je suis tombé sur un arbuste aux beaux fruits rouges. Sans plus songer ni au mouton ni au berger, je décide d'en cueillir une bonne poignée. Deux heures plus tard nous avons notre bonne poignée et la mangeons. Grave erreur encore une fois, ces fruits ne sont pas comestibles et un mal de ventre nous assaille.

Nous rentrons tant bien que mal à Big Horn, louons notre paillasse pour le reste de la nuit et décidons de quitter à la première heure cette terre inhospitalière où les seules denrées offertes par la terre aride sont des fruits immangeables. Demain nous partirons donc vers le soleil couchant, direction Pionnier City, où d'autres aventures devraient nous attendre. Même si aujourd'hui je me demande si je ne devrais pas plutôt escompter des mésaventures.

A noter encore que durant le chemin du retour, puisque je marchais plié en deux tant mon estomac nous faisait souffrir, j'ai eu la chance d'apercevoir tout ce qui traînait par terre. Inutile de mentionner ici les serpents et autres reptiles qui pullulent, mais par contre nous avons eu le bonheur de trouver un objet qui ressemble à une fronde. J'ai essayé de l'utiliser, mais en vain. Il me faudra sans doute prendre un peu de temps pour apprendre à manier cet objet correctement.




[Evénements particuliers du jour :
Tu n'aurais plutôt pas dû manger ces baies. Tu perds 2 points de vie.
Objets trouvés : poncho gris et fronde.
Tu as avancé de 1 niveau! => niveau 9]
 
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13 février
Dernière nuit passée à Big Horn, sans réellement savoir où le destin nous mènera nous prenons la route de l'ouest. A la sortie de la ville je rencontre un cow-boy qui s'en va herbager ses bêtes dans cette direction justement. Je lui demande l'autorisation de me joindre à son troupeau et de le suivre, ce que, amusé, il accepte. Au fil de la conversation il m'explique que ce pays est plein d'opportunités et me conseille de choisir ma voie. Il me parle de chercheurs d'or qui font fortune dans les collines, de pionniers qui bâtissent des villes immenses au milieu de plaines fertiles et que ces villes cherchent nombre d'ouvriers. Il nous vante aussi la vie de soldat ou encore les aventures vécues par les bandits et autres desperados. Il nous assure que croque-mort est un métier d'avenir avec tous ces chasseurs de prime et autres as de la gâchette. Il reconnaît aussi que sa vie de cow-boy le comble de joie.

Diantre comment choisir parmi tant de possibilités, nous passerons une grande partie de la journée à y songer. Une question me taraude principalement, est-ce bien raisonnable de devenir un bandit, sur l'ancien continent cela est prohibé par la loi, mais qu'en est-il ici où ce ne sont pas les lois qui font les hommes, mais quelques hommes qui font la loi.

Après cinq heures de marche en compagnie du charmant cow-boy et des ses vaches, ces derniers arrivent à destination. Nous décidons de continuer sans eux. Après des adieux émouvants pour l'un et anecdotiques pour le cow-boy, celui-ci aura la gentillesse de m'offrir un steak. Ou alors était-ce de la pitié ?

Je continue ma route, le cow-boy m'ayant indiquer la direction de la ville la plus proche : Pionner City. Hélas notre sens de l'orientation semble être peu approprié pour l'endroit et nous nous égarons.

Nous croisons un aimable berger qui nous offre une pelote de laine parce que nous l'avons aidé à rassembler son troupeau. Merci. Merci aussi à lui de m'avoir remis sur le droit chemin en nous montrons la route à prendre. Dans à peine une heure nous devrions être à Pionnier City nous assure-t-il.

Trois heures plus tard force est de constater qu'une fois encore nous avons dévié du chemin le plus direct et sommes perdus. Peut-être n'aurions-nous pas dû tenter de prendre un raccourci en coupant à travers un champ de maïs, il m'aura fallu deux heures pour le traverser alors que par la route j'aurais sans doute mis moins de dix minutes. Mais tout n'est pas perdu, nous repartons avec un peu de maïs et songeons à le faire griller plus tard.

J'arrivons enfin à Pionnier City. Désireux de ne pas perdre de temps, nous nous mettons directement à la recherche d'un travail et sommes engagés pour faucher de l'herbe. Las pour nous, j'avons surestimé mes forces restantes et bien vite je tombons dans les pommes pour me réveiller huit heures plus tard à l'auberge du village où l'on nous demande dix dollars pour la location de la paillasse pourrie qui nous aura servi de lit. On me raconte que deux braves gens auront eu la délicatesse de nous transporter inconscient jusqu'à l'hôtel. Le mode de transport choisi par nos sauveurs devrait sans doute pouvoir expliquer la présence de bosses sur notre crâne et de contusions et éraflures sur nos membres.




[Evénements particuliers du jour :
Il fait si chaud que tu tombes dans les pommes. Tu perds 2 points de vie..
Tu as avancé de 1 niveau! => niveau 10]
 

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14 février
Encore une belle journée qui commence, je me sens en pleine forme à mon réveil et pense pouvoir travailler aisément toute la journée. Après avoir demandé quelle heure il était à l'aubergiste et appris qu'il était déjà midi, je me ravise et pense pouvoir travailler une grande partie de l'après-midi.

Mais avant de me mettre au travail, un petit passage rapide à l'église pour prier. Evidemment il est trop tard pour les matinales. L'église de Pionnier City est certes rustique, mais elle a son charme.

Un cow-boy me propose d'herbager une partie de son troupeau, il aura même la courtoisie de me prêter un cheval. Sans doute une mauvaise idée, nos notions d'équitation étant limitées. Après quelques minutes nous arrivons enfin à monter sur le canasson, mais cela ne semble guère lui convenir et je me retrouvons promptement éjecté. Comme on nous a enseigné qu'après une chute de cheval il fallait remettre le pied à l'étrier le plus rapidement possible, je faisons une nouvelle tentative qui s'avère tout aussi infructueuse. Peut-être que dans nos prières nous aurions dû demander à notre seigneur de m'apprendre à monter à cheval.

Après ces deux échecs je décide de passer à une activité qui semble plus aisée et me voilà à moudre du blé. Ce sera donc fatigué et endolori que je rentrerai le soir à l'hôtel de Pionnier City et la botte de paille qui me sert de lit sera mon seul réconfort.

P.S. Il faudra se rappeler pourquoi nous avons voulu venir aux Amériques, je crains de l'avoir oublié.




[Evénements particuliers du jour :
Tu tombes du cheval. Tu perds 18 points de vie.
Tu tombes du cheval. Tu perds 39 points de vie.
Tu as avancé de 1 niveau! => niveau 11]
 

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15 février
Après une mauvaise nuit de sommeil qui ne nous aura guère ragaillardit, je me réveillons le dos en compote. Notre journée sera toutefois illuminée par le sourire de notre jolie danseuse, venue me demander de lui rapporter quelques pelotes de laine pour le cadeau d'anniversaire de Henry.

Pourquoi diantre devrais-je lui offrir quoi que ce soit d'ailleurs ? Cette question qui semble maintenant fort judicieuse frappera mon esprit évidemment qu'après que j'ai promis à la charmante Maria Roalstad de lui amener aujourd'hui encore trois belles et grosses pelotes de laine fraîche. Mais comment dire non à une si ravissante damoiselle, quand bien même elle ne fut pas en détresse ?

Nous partons donc à la recherche de moutons, puisque nous venons d'apprendre que ce sont eux qui produisent la laine. Je passerai plusieurs heures à observer un troupeau, mais sans comprendre comment ces bêtes animaux peuvent fournir de la laine. Rien de ce qui sort de leur corps ne ressemble à de la laine. Et c'est donc bredouille que nous rentrons à Pionnier City.

Comme nous sommes fatigués, je décide de m'accorder un peu de repos avant d'aller annoncer à la jolie Maria que les moutons m'ont refusé leur laine. Je lui suggérerai alors sans doute de lui faire un autre cadeau, une pipe par exemple, c'est facile à faire une pipe.
 

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15 février, le soir
Après ma petite sieste de huit heures, je me réveille en pleine forme et décide finalement, remotivé, de retourner voir ces idiots de moutons pour leur demander de la laine. Je passe environ six heures à regarder ces animaux, mais je ne comprends toujours pas par quel orifice ils fabriquent leur laine.

Pourtant avant de partir j'étais passé à l'église demander à notre seigneur de nous montrer la voie à suivre pour trouver ces fameuses pelotes.

Tant pis, je retournons me coucher, ignorant de quoi demain sera fait. Vais-je rester plus longtemps sur ces terres inhospitalières ou bien continuer mon chemin vers l'ouest ? La nuit porte conseil paraît-il.
 

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16 février
Aujourd'hui c'est décidé, j'apprenons à faire du cheval. Diantre cela ne doit pas être si difficile. Après une grasse matinée passée au lit donc, je trouve une monture et commence mes exercices. Malheureusement ce jeu d'enfant s'avère plus difficile que prévu et bien vite je suis désarçonné.

Après plusieurs chutes j'arrive plus ou moins à tenir sur notre monture. Il ne reste plus qu'à me faire obéir et apprendre à diriger ce maudit canasson qui n'en fait qu'à sa tête. Peine perdue, mon cheval va là où bon lui semble et je me demande si je vais pouvoir rentrer à Pionnier City ce soir.

Rapidement j'ai la réponse à notre interrogation : non ! Notre cheval m'emmène vers l'ouest, tant pis. Contre mauvaise fortune je fais bon coeur et c'est avec un sourire aux lèvres -et les fesses en compote- que j'arrive au milieu de la nuit dans une petite bourgade dont j'apprendrai plus tard qu'elle s'appelle Lost Hole Valley.

Contre dix dollars durement gagnés on nous loue une inconfortable botte de paille où je passerai la nuit, tentant tant bien que mal de me reposer avant une nouvelle rude journée dans cet ouest sauvage. Fichtre que faisons-nous ici ?

Notons encore que lors d'une de nos nombreuses chutes de cheval, nous tombâmes sur une gargoulette et la brisâmes. Elle fera dorénavant une arme de poing en cas de besoin.




[Evénements particuliers du jour :
Tu tombes du cheval. Tu perds 12 points de vie.
Tu tombes du cheval. Tu perds 3 points de vie.
Tu tombes du cheval. Tu perds 21 points de vie.
Objet trouvé : gargoulette brisée]
 
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17 février
Me voilà dans une nouvelle contrée pleine de promesses. Ni une ni deux je me mettons promptement à la découverte de la région et en quête de travail.

Lost Hole Valley, comme son nom l'indique, est perdue au fin fond d'une vallée encaissée entre deux montagnes rocheuses. J'ignore comment cela est possible, mais des haricots rouges y poussent. D'ailleurs les habitants semblent en être particulièrement fiers et friands. Moi j'ai sans doute choisi le mauvais moment pour aller en cueillir, en début d'après-midi, car c'est le seul moment où le soleil daigne éclairer cette vallée perdue et dans ce court laps de temps, nous avons réussi à souffrir d'une insolation. Mais au moins nous auront pu goûter à ces fameux haricots rouges et constater qu'ils n'ont de fameux que leur réputation. Ou alors c'est moi qui cuisine mal ?

Avant de continuer mon apprentissage de cow-boy, je nous arrêtons un instant dans la chapelle de Lost Hole Valley afin de demander assistance à notre seigneur. Puisse-t-il veiller sur notre humble personne.

Ma fin d'après-midi sera consacrée à la réfection d'une clôture. Je me montre aussi habile un marteau à la main que sur un cheval et deux de mes doigts en font les frais. Mais quatre heures plus tard, j'ai réussi à planter ces quatre maudits clous et la barrière semble tenir debout. Du moins tant que le vent ne se lèvera pas. De retour au saloon, je remarque que étourdi j'ai ramené deux marteaux. Le shérif se propose de m'en acheter un et nous acceptons.

Pour parfaire nos connaissance bovines, nous décidons d'apprendre à marquer le bétail et constatons rapidement que l'activité n'est pas sans danger. Peu enclines à se laisser brûler au fer rouge, les paisibles bêtes n'hésitent pas à donner des coups de sabot. Il nous faudra donc m'y reprendre à plusieurs reprises pour enfin tatouer notre premier veau et malgré la fierté que cela nous inspire, nous devons avouer que la marque distinctive sera difficilement reconnaissable, tant l'ouvrage fut hésitant.

De retour à Lost Hole Valley où nous comptons passer une nouvelle nuit, nous avons la visite d'un des hauts magistrats du village à qui nous avions écrit tantôt pour informer de notre visite et demander la permission de rester quelques jours dans les parages. C'est donc une ravissante damoiselle qui vient à notre encontre et nous apprend qu'elle est Calamity Fom. Cette dernière, alors que je nous apprêtions à lui baiser sa blanche main, m'avoue nous avoir entendu parler pendant mon sommeil. Son approche directe me laissa sans voix et me coupa dans mon élan, déconcerté. Comme je me trouvai incapable de lui répondre quoi que ce soit d'intelligible, elle continue en me disant que les petits nuages d'un indien ont parlé et lui ont dit que j'étais le bienvenu. Ne pas oublier de remercier ces nuages si je les rencontre. Gauchement j'essaie de répondre quelque chose d'intelligent mais devrai me contenter de quelques balbutiements qui auront, je l'espère, été compris, eux qui devaient signifier à la gente damoiselle ma gratitude.

Toujours est-il que cette discussion -ou plutôt ce monologue tant je n'ai rien réussi à répondre d'intelligible- nous laissa perplexe. D'abord j'apprends que je parle en dormant. Ce qui à première vue me sembla bizarre, mais après mûre réflexion je convins qu'il valait mieux que ce soit moi qui parle en dormant plutôt que mes voisins qui me priveraient alors de sommeil. Et d'autre part je constatai que mon sommeil était épié, ou tout du moins écouté. Si j'étais de nature moins candide, cela pourrait nous effrayer. Et finalement cette histoire de nuages d'indien, nous ne savons quoi en penser et la missive dudit indien ne nous apporta guère d'indices permettant d'y voir plus clair.

Toujours est-il que, plongé dans mes pensées, je reçus un pli qui s'avérera avoir été envoyé par l'indien qui répond au nom de Mikki the Kid. Nous pensions les peaux-rouges sauvages et avares de paroles, force est de constater que ce n'est pas le cas de ce Mikki the Kid, dont la plume n'est pas qu'ornement. Dans sa lettre il nous invite à rejoindre la communauté de Lost Hole Valley. Outre le fait que ce bled perdu au fin fond de l'ouest loin de l'agitation est plutôt plaisant, nous me demandons s'il serait bien sage d'offenser les esprits ou le grand manitou de ce sauvage en lui refusant quoi que ce soit.

Et c'est la tête pleine de ces pensées que nous nous endormons.




[Evénements particuliers du jour :
Tu attrapes un coup de soleil. Tu perds 8 points de vie.
Tu te tapes sur ton pouce avec le marteau. Tu perds 4 points de vie.
Une vache te donne un coup pied. Tu perds 17 points de vie.
Tu as avancé de 1 niveau! -> niveau 12]
 
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Invité
18 février
Ah l'air vivifiant des paillasses humides, quel bonheur. C'est rempli d'énergie que je m'éveillons ce matin. Désireux d'approfondir mes connaissances vachesques, je décide de marquer aujourd'hui à nouveau des veaux. Mais décidément un élément doit m'échapper, car ma tentative se révélera non seulement hautement infructueuse, mais aussi et surtout très douloureuse pour moi.

Note pour plus tard, ne pas se placer derrière une vache, sans quoi cette dernière risque de vous donner un coup de sabot. Et j'peux vous dire qu'avec le coup que j'ai reçu ce matin, je suis plus sûr de pouvoir un jour avoir des enfants. Diantre que ça fait mal.

Et comme je suis seul, il me faut décider de rester allonger quelques heures là où je me trouve, c'est-à-dire entendu plié en deux sur une bouse.

Vivement demain, j'ai hâte de vivre de nouvelles aventures.




[Evénements particuliers du jour :
Une vache te donne un coup pied. Tu perds 172 points de vie.
Tu as avancé de 1 niveau! -> niveau 13]
 

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18 février, le soir
Environ six heures après mon regrettable accident, j'arrive à me remettre debout. Ayant sagement décidé d'abandonner le marquage de bovins, je me dirige vers la rivière voisine, où l'on engage des gens pour détruire des barrages. En chemin naturellement je tombons de cheval.

Une fois sur place, on m'apprend que ces fameux barrages sont en fait des habitations de castors. Est-ce bien raisonnable de les priver de maisons ? Le salaire offert m'incite à penser que oui, surtout que ces petits rongeurs ont l'air plutôt inoffensifs. Nouvelle erreur de ma part, l'expérience montrant que ces petites bêtes font plus de dégâts qu'une vache enragée. Alors que je m'affairais dans la rivière, un ou des castors malveillants auront décidé d'attenter à ma vie. Ces maudites bestioles auront grignoté la base d'un sapin bordant la rivière et je faillis mourir écraser par la chute de l'arbre.

Et c'est donc moribond que je rentre à Lost Hole Valley. Cette contrée sauvage est-elle réellement adaptée à notre humble personne ?

Pour me remonter le moral, deux militaires croisés au saloon m'offrent à boire. Et visiblement mon organisme est plus sensible au whiskey qu'au bon vin de Bourgogne, ce qui aura comme conséquence de nous retrouver rapidement saoul. Et c'est ivre que nous nous couchons. A notre réveil on nous apprendra que sous l'influence de l'alcool et l'insistance des soldats, nous avons signé un contrat stipulant que nous nous engageons dans l'armée des Etats-Unis. Un rapide examen du document nous montrera que c'est bien notre signature qui figure sur le contrat. N'étant pas un homme à faillir à nos engagements, nous acceptons et nous voilà donc cavalier.

Toutefois et sachant que la dernière fois que j'avais employé ma fronde pour m'exercer je me suis blessé -je nettoyais mon arme et le coup est parti tout seul- nous nous demandons s'il est bien opportun d'embrasser une carrière dans les armes et la cavalerie. Sans parler de nos lacunes dans l'art équestre. Alea iacta est.

Amusé par mon sort, le tavernier, après m'avoir appris qu'un certain Cornélius Chesterfield avait vécu la même mésaventure que moi la veille, le tavernier donc m'offre une vieille médaille militaire qu'il avait trouvée un jour derrière son comptoir.

Notons encore que nous avons reçu une missive du croque-mort de Lost Hole Valley, qui inquiet de nous voir rentrer si souvent blessé désirait savoir si j'avais une préférence parmi les essences de bois. Je lui ai dit mon amour de la vigne, tout en spécifiant mon scepticisme quant à la possibilité de l'utiliser comme matériau de construction et ai ajouté que je ne dédaignerais pas non plus le pommier. Toujours est-il que je me demande si je ne devrais pas plutôt songer à ma prochaine demeure, plutôt qu'à ma dernière. Quoi que celles-ci pourraient être la même.



[Evénements particuliers du jour :
Tu tombes du cheval. Tu perds 4 points de vie.
Un castor te mord. Tu perds 249 points de vie (sur 250 !).
Choix de la classe : cavalier
Récompense : médaille des braves]
 

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Invité
19 février
La journée commence tôt -environ 10 am- par une prière à notre seigneur tout puissant, puisse-t-il aujourd'hui nous éviter de rencontrer un castor enragé.

Comme je suis désormais un soldat, je me rends au fort le plus proche afin d'y offrir mes modestes talents. L'officier de garde nous accueille à bras ouvert et nous désigne notre nouvelle assignation : éplucher les pommes de terre. Cette activité nous occupera pendant trois longues heures.

Puis comme il n'y avait plus de patates au fort et qu'aucune guerre ne faisait rage, mon officier m'a dit que je pouvais partir et qu'il faudrait juste revenir quand y'aura des batailles ou un arrivage de pommes de terre.

La vie militaire est moins astreignante que ce à quoi je m'attendions. Et surtout moins dangereuse.

Sur le chemin du retour vers Lost Hole Valley, je nous arrêtons quelques instants au bord d'une rivière et y pèche deux merveilleuses truites. Puis coupant à travers un champ de tomates, nous avons la chance de tomber sur un gourdin que nous ramassons. Quelques plants de tomates feront d'ailleurs les frais de mes premiers exercices un gourdin à la main. Je me demande d'ailleurs si cette boullie de tomates écrasées ne serait pas bonne à manger.

Et de retour à Lost Hole Valley une bonne nouvelle nous attendait. Les habitants du village avaient construit de nouvelles habitations et me proposaient d'y loger. Je nous réjouissions naturellement de ne plus avoir à dormir sur une paillasse puante et humide à l'hôtel et donc acceptai. Malencontreusement je dus vite déchanter, j'avais bien un nouveau toit, mais aucun lit, ni même d'ailleurs aucun meuble du tout. C'est donc à même le sol que je dormirai ou du moins tenterai de dormir tantôt.

Demain j'irai à la rencontre de mes nouveaux concitoyens qui semblent charmants. J'achèterai aussi sans doute un cheval, si j'en touve un à bon prix. Mais pas un trop fougueux, car j'ai de la peine à tenir sur ce genre d'animaux.




[Evénements particuliers du jour :
Objet trouvé : gourdin
Tu as avancé de 1 niveau! => niveau 14]
 

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20 février
Aujourd'hui c'est le jour où j'achète mon cheval. Je me rendons donc naturellement chez l'épicier du coin et lui dit qu'il me faut une monture point trop fougueuse. Visiblement il connaît son métier et en me regardant à peine quelques secondes il peut m'assurer que le type de cheval qui me conviendra est un âne. Il m'a dit textuellement : "Aucun doute, quand on te regarde, on voit un âne !"

C'est donc chevauchant Biquette, c'est le nom de mon nouveau cheval de la race des ânes, que je m'en allons tenter de marquer des vaches. Mais comme ces dernières ne sont toujours pas très coopératives, rapidement nous décidons de changer d'occupation pour la récolte de maïs. C'est d'ailleurs sur un épis de maïs jaune que nous aurons la surprise de trouver un collier rouge de peau rouge.

Puis alors que j'avais l'intention de me désaltérer au saloon et faire plus ample connaissance avec mes nouveaux concitoyens, le barman me dit qu'un indien m'a suivi et qu'il faut que je me batte en duel avec lui. Drôle de coutume, mais nous acceptons, désireux de nous adapter à ce monde nouveau et à ses traditions.

Me voilà donc au milieu de la rue en face d'un guerrier avec une main rouge en travers du visage. Je sors ma fronde de ma poche, mais l'élastique se coince dans le bouton de ma bretelle. Confus je tire dessus plus fort et le bouton cède et se transforme en projectile qui finit sa course entre les deux yeux de mon malheureux adversaire du jour. N'ayant point remarqué l'accident et fier d'avoir enfin pu débloquer ma fronde je déclare que je suis enfin prêt pour notre duel et constate à ce moment précis que le guerrier à la main rouge en travers du visage s'écroule et que dorénavant ses amis l'appelleront le guerrier à la main rouge en travers du visage et au bouton incrusté dans le front. Il me faudra réparer ma bretelle.

Ayant observé des chercheurs d'or s'affairant dans la rivière du coin, je décide de les imiter et tente de trouver de l'or. Mais bien vite mon voisin de claim me fait comprendre que je ne suis pas le bienvenu en tentant de m'assommer. Si je n'avais pas trouvé un collier rouge d'indien au fond de la rivière, je serais rentré bredouille de mon orpaillage.




[Evénements particuliers du jour :
Une vache te donne un coup pied. Tu perds 56 points de vie.
Un autre chercheur d'or t'envie pour tes gains. Il te frappe au milieu du visage. Tu perds 8 points de vie.
Objet trouvé : deux (!) colliers d'indien rouges
Tu as avancé de 1 niveau! => niveau 15]
 
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21 février
La journée commence par une petite prière dans la jolie et rustique chapelle de Lost Hole Valley. Nous demandons à notre seigneur de ne rien nous infliger d'extraordinaire et c'est ce qui se produira. Aujourd'hui ni chance ni malchance, une journée ordinaire dans un monde peu ordinaire.



[Evénements particuliers du jour :
Tu as avancé de 1 niveau! => niveau 16]
 

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Invité
22 février
Alors que je pensions enfin maîtriser notre biquette, notre fier destrier, je remarquons que nous avons toujours quelques lacunes et une petite chute du haut de mon âne sera à déplorer. Mais grâce à cet aléa, nous aurons la chance de trouver un lance-pierre. Nous n'avons pas osé l'essayer, de peur de nous faire mal.

Après une dure journée de travail, je pensais pouvoir me distraire en buvant une chopine au saloon. Mais une fois sur place, le shérif qui était trop saoul pour faire son travail nous demanda d'appréhender un voleur et de récupérer une statuette en or. Notre distraction ne sera donc pas une chopine, mais une bagarre qu'étonnamment nous remportons. Malheureusement le vil malfrat s'était déjà débarrassé de la statuette et nous apprenons qu'elle est maintenant en possession de la jolie Maria, notre élégante danseuse. Cette dernière refusera de la rendre et ira même juste à exiger 170 dollars et un foulard pour le fruit de son recèle. Et bien entendu notre bon shérif n'y trouve rien à redire, à croire que tout cela doit être légal dans ce pays sans foi ni loi.




[Evénements particuliers du jour :
Tu tombes du cheval. Tu perds 4 points de vie.
Objet trouvé : lance-pierre usé
Tu as avancé de 1 niveau! => niveau 17]
 

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Invité
23 février
Une petite prière à Lost Hole Valley de bon matin et en route pour de nouvelles aventures. A noter que le tailleur de la bourgade a fait des frais et propose maintenant plus de choix dans sa boutique.

La matinée est passée à poser des barbelés et en échange j'ai droit à de nouvelles chaussures, c'est pas du luxe vu l'état de mon autre paire.

L'après-midi à la demande de Maria, je vends des journaux puis le soir je m'essaye, sans succès, à la chasse aux dindons. Demain peut-être serai-je plus heureux.




[Evénements particuliers du jour :
Objet trouvé : granit
Objet gagné : chaussures marron]
 

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24 février
"Seigneur aidez-nous à trouver des dindons !" furent mes premières paroles aujourd'hui, prononcées en la chapelle de Lost Hole Valley. Et notre bon seigneur répondra favorablement à mes prières. Nous avons bien croisé des dindons aujourd'hui en forêt. Mais nous avons dû constater que croiser ces maudits volatiles n'est pas le plus difficile, il faut ensuite encore soit les attraper soit les tuer de loin. Ce que je serai incapable de faire, naturellement. Pire même dans mon combat épique contre ces bêtes de satan, ce sont elles qui auront eu le dessus et non seulement je rentrerai bredouille de ma chasse, mais aussi en piteux état. En plus la forêt est un véritable dépotoire, nous sommes tombés sur toute sorte d'objets, dont une bouteille de whisky cassée et un bonnet que nous avons emportés. Ca peut toujours être utile.

Je ne suis plus du tout motivé à courir la dinde et pour me changer les idées je décide de me rendre à Pionnier City où paraît-il on peut acheter de seyants bandeaux noirs et de fringants foulards bleus. J'enfourche donc Biquette et me dirige vers l'est. En chemin j'avais songé à peut-être m'adonner à ce qui semble être le sport national du nouveau monde, ou tout du moins une coutume prisée, à savoir me battre en duel contre des inconnus croisés dans un saloon. Mais si je n'arrive pas à venir à bout d'une dinde, est-il raisonnable de m'attaquer à des as de la gâchette ?




[Evénements particuliers du jour :
Un dindon te mord. Tu perds 77 points de vie.
Un dindon te mord. Tu perds 83 points de vie.
Objet trouvé : bouteille de whisky brisée et bonnet marron]
 
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