La ville fantôme

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DeletedUser4008

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Le couple était tendu. Ce bruit étrange les avait mis en alerte maximum.
Les mains du trappeur étaient pleines d'un beau fusil rutilant et celles de l'indienne d'un magnifique Tomahawk version stylisé avec des déco genre plumes d'aigles. C'était une nana à la pointe de la mode....

Je pense qu'on en avoir le coeur net. Je préfère tomber nez à nez avec un vivant qu'un mort.
Si c'est un vivant je m'en occupe si c'est un mort tu t'en occupes et tu me trouveras sur la colline.


Elle sourit à son trappeur, comme si il était possible qu'elle parte sans lui. Ce sourire avait pour but aussi de calmer la situation car l'indienne ne la ramenait pas. Si on lui avait foutu une olive dans le derrière, elle aurait surement pressé 2 litres d'olives 1er pression, tant elle avait la pétoche.

Le bruit venait de là.

Elle pointa sur doigt sur une maison aux boiseries vertes à côté d'une ancienne échoppe dont l'enseigne balançant dans un grincement sinistre.
Le trappeur et l'indienne commençèrent à se mettre en route à pas de velours vers le bruit.

 

DeletedUser

Invité
Alongé au fond de la cave le"fantôme" était sonné. On a beau être solide, une chute à travers un plancher, ça calme; surtout en aterissant sur un sol en pierres comme celui là.
Revenant à lui, reprenant ses esprits, il vit deux silhouettes se profiler en haut de l'escalier de la cave. Il avait envisagé de les surprendre, mais pas à ce point là...

Hem... Bonjour. Désolé si je vous ai fait peur mais ces maisons abandonnées ne sont plus très solides. Moi c'est Abitbol, qu'est-ce qui vous amène ici? Si vous êtes chasseurs de primes, j'étais là le premier.

Abitbol était vêtu à l'occidentale mais même dans le crépuscule on pouvait de viner ses origines indiennes. Tout dans ses vêtements, depuis sa casquette jusq'à ses bottes en passant par son poncho semblait usé et avoir été dérobé dans un saloon à des irlandais ivres morts.
Il s'avança en leur tendant la main, en signe de paix.
 

freebooter

Citoyen
Free regardait dans la direction pointée par Ahote. Elle avait un don inné pour indiquer ces choses là, il savait qu’elle ne se trompait pas.

Il lui fit un signe discret pour lui demander le silence et discrétion.
Un de ces signes qu’il avait appris pendant son séjour dans la tribu, bien pratique ma foi ces signes …

Il descendit de cheval et prit les brides des trois chevaux pour s’approcher doucement de la bâtisse.
Le fusil pointé, prêt à faire feu s’il le fallait.


Ils restèrent un moment à observer et à écouter.
Puis toujours sur un signe, La belle indienne descendit à son tour, la main sur son tomahawk joliment décoré mais très efficace dans ses mains.
Il s’approchèrent encore et aperçurent un trou, fumant encore de poussière, dans le plancher. De toute évidence le bruit venait de là.

Free passa devant et sa belle se teint un peu en retrait mais ils ne s’approchèrent pas du trou de peur de casser les planches pourries à leur tour. Ils contournèrent l’obstacle et descendirent à la cave.

Arrivés en haut des escaliers, une voix les interpella :


Hem... Bonjour. Désolé si je vous ai fait peur mais ces maisons abandonnées ne sont plus très solides. Moi c'est Abitbol, qu'est-ce qui vous amène ici? Si vous êtes chasseurs de primes, j'étais là le premier.

Free mit l’individu tout de suite en joue, celui ci s’avançait les mains en signe de paix (encore un signe qui traduisait son origine indienne …)

Il ressemblait à ces indiens renégats qui avaient abandonné leur tribu, leurs traditions et leurs coutumes.
Free avait tous les voyants au rouge à l’approche de l’homme …


Tu gardes les mains bien éloignées de ton corps et bien en vue … Tu étais peut-être le premier mais c’est moi qui tiens le fusil alors pas de mouvements brusques sinon …

Puis il vit un signe à Ahote pour aller fouiller et désarmer le lascar.
Il serait toujours temps de faire connaissance mais pour l’instant, la prudence était de mise …
 

DeletedUser

Invité
Abitbol, les vêtements encore recouverts de poussière, leva les mains : le barbu le tenait en joue. Voila tout ce qu'on gagne à se montrer amical.

Faut pas s'énerver, je vais pas essayer de vous tuer, pas pour une poignée de dollars. On peut très bien collaborer et on partagera la récompense.

L'indienne vint le désarmer. Il n'avait sur lui qu'un couteau rouillé et un harmonica. le reste de son armement était resté à son campement.

Vous me rendrez le couteau, si ça ne vous dérange pas. Il ne peut plus couper que du pâté mais il a une valeur sentimentale pour moi.

L'aur était saturé de poussière, surtout depuis que le plancher s'était effondré. Toujours avec les mains en l'air, Abitbol toussa.

On ne pourrait pas aller discuter affaires dehors ? On étouffe ici.
 

DeletedUser4008

Invité
Ils ne devaient perdre de vue leur venue ici. Le Youcouncoun, un des plus gros rubis du pays était à porté de main dans cette ville fantôme qui ne l'était plus.
Elle était de nouveau pleine de 3 personnes.

Le couple arriva sur un homme et Ahote se chargea de le désarmer alors que son trappeur le tenait en joue.
L'indienne scruta les yeux d'Abitbol. Elle tint son menton, pour mieux voir ses yeux et y plongea son regard. Elle avait un détecteur de mensonge automatique. L'homme semblait confiant et sans peur.
La brune farfouilla l'homme et ne trouva qu'un couteau rouillé et une harmonica.


ben si tu comptais nous tuer avec ce couteau....Tu peux te mettre le doigt dans l'oeil. A moins que tu comptais nous tuer à petit feu avec le tétanos.
Alors là tu serais vraiment un petit sadique.


L'indienne sourit et regarda son homme en lui montrant le maigre butin.

Nous sommes des voyageurs. je suis Ahote, fière indienne.

L'indien sous un nuage brun, demanda à sortir de cet enfer de poussières.

Oui sortons. Free pose son fusil. Je ne pense pas qu'il soit menteur et j'ai ses armes. Tu sais que je peux être vive et rapide aux combats à mains nues. Dans le pire des cas, ça te laissera le temps de le reprendre de le plomber.

Elle tendit la main pour relever l'homme et resta sur ses gardes.

Leve toi. Quand au partage d'un trésor, je ne sais pas de quoi tu parles.
Tu es là pour quoi toi?


Aucunement question de lui dire leur secret du Youcouncoun. A moins que le Abitbol le mérite, il ne verrait pas la couleur du rubis.
 

freebooter

Citoyen
Free désarma le chien de son fusil et posa celui-ci sur son épaule.

Il regardait sa belle Ahote faire, elle le fascinait dans sa façon et il en était encore plus amoureux. Elle était d'un naturel et d'une beauté désarmante ...


Tu as raison ma toute belle, sortons avant de mourir momifiés ...

Moi, je suis Free, trappeur et homme de la belle indienne que tu vois là.
Dit-il en regardant Abitbol.

Il lui fit signe de passer devant, toujours un peu sur ses gardes ...
 

DeletedUser

Invité
Les voyageurs étaient devenus amicaux et ils sortirent tous trois. Une fois à l'air libre et les présentations faites, Abitbol s'épousseta et dit :

Si vous voulez bien, on va aller dans l'église, cest là que j'ai installé mon campement. Je vous expliquerai en chemin.

Ils se mirent en route.

Tout d'abord, je n'ai pas parlé d'un trésor, mais bien d'une récompense. Une prime de capture, pour être exact. Le type s'appelle Eddy Lamar. C'était l'un des plus célèbres braqueurs, en son temps. Il faisait les banques, les diligences, les trains... un jour, il a braqué un sénateur véreux et lui a piqué le plus gros butin de sa carrière. Je ne sais pas ce en quoi il consistait exactement mais je suppose que c'est des bons vieux biftons. Il est venu le planquer dans cette ville paumée le temps que ça se tasse, et quelques années plus tard, la population a été décimée par une épidémie. Les survivants ont fui le coin et le trésor est résté ici à dormir tranquillement. Chez les Indiens, on dit que c'était une malédiction à cause du magot et que la ville est maintenant hantée. Entre temps le bandit a été capturé, jugé et envoyé au pénitencier à perpétuité. C'est un des ses anciens complices qui m'a raconté cette histoire dans un saloon alors qu'il était raide bourré. Mais Lamar vient de s'évader et je vous parie que la première chose qu'il va faire c'est de venir ici pour récupérer l'oseille, et je serai là à l'attendre. Et vous qu'est-ce que vous faites dans ce charmant patelin? Du tourisme?

En discutant, ils étaient arrivés devant l'église : le seul bâtiment en pierres, qui ne risquait pas de jouer des tours du genre vous faire descendre d'un étage sans passer par l'escalier.

Et voila mon humble demeure. J'espère que vous n'êtes pas trop croyants, je pense que c'est un blasphème de s'installer dans la demeure du Seigneur sans être prêtre. Si vous voulez bien me suivre.

Abitbol poussa la porte du lieu saint.
 
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DeletedUser4008

Invité
L'indienne avait lâché comme une gourdasse le mot "trésor", fallait dire pour ça décharge que c'était une femme et qui dit femme, dit trop de bavardage.
Le semi indien s'était présenté et ne semblait pas représenter un danger potentiel. Il leur parla d'une récompense et leur raconta l'histoire d'argent qui semblait aussi hanter la ville.

La brune fronça les sourcils. Se pourrait il que le fameux rubis soit "ce magot" qui porte malheur?
Il n'y avait peut être pas d'argent ou alors l'argent plus la pierre.
Cette histoire semblait louche.


Donc ce fameux Lamar, va surement se pointer dans les parages et je suppose que c'est une brute sanguinaire capable de tout pour récupérer son magot...

Ils étaient partis pour une ville fantôme mais les voilà au coeur d'une vaste histoire de voleur en cavale, chasseurs de trésor maudit et chasseur de prime de surcroit...
Ce qui semblait être une petite excursion allait sans doute se muter en gros problèmes. Mais l'indienne avait l'habitude d'attirer les embrouilles comme les abeilles sur le miel ou comme des mouches sur du c....

Nous!!??? Euh et bien nous sommes.....

Regard vers Free avec qui elle devait parler en tête à tête au sujet de cette histoire douteuse. Dans surement moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, un méchant pas beau allait arriver dans la ville.

....En voyage de noces. Free a voulu qu'on se marie selon ses coutumes et nous nous sommes aussi mariés selon les miennes. La coutume des visages pâles exigent que les mariés fassent un voyage pour se connaitre un peu plus. Oui je sais drôle de coutume mais bon....
Et nous sommes arrivés ici chemin faisant.


Etait elle crédible?
Mouais bon!!!

Tout en parlant, il arrivèrent dans l'église abandonnée de la ville. Tout était encore debout au presque. La poussière entrait par les carreaux cassés et quelques bancs étaient retournés.
C'était la première fois que l'indienne entrait dans la maison de Dieu des blancs. Elle regardait partout ce disant que c'était étrange qu'ils avaient besoin d'une bâtisse avec une croix pour parler à leur Dieu alors que Dieu était partout dans la nature.


Je pense que c'est plutôt dangereux....Il faudrait se cacher et attendre sa venue à ce, Lamar. Si vous le voulez nous attendrons avec vous. Nous sommes plutôt doués tous les deux pour la castagne et nous avons de bonnes armes.
Elle allait devoir s'isoler avec Free pour en discuter pleinement mais la curiosité de connaitre l'histoire dans son intégralité, la poussait à vouloir rester malgré le danger.


Si vous permettez Abitbol, j'aimerais parler à mon....Mari un petit instant.
 

DeletedUser

Invité
Abitbol avait posé ses affaires sur un banc et les restes d'un feu encore chaud se consummaient sous l'autel. Sur la croix était placardé un avis de recherche represntant un type à la mine inspirant peu confiance avec inscrit : Eddy Lamar - Wanted dead or alive - 5 000 $
Les deux aventuriers étaient tout juste mariés, selon leurs dires.

Un voyage de noces? Dans le coin c'est pas banal. Vos cartes de la région doivent être salement périmées pour venir vous balader dans une ville déserte depuis une dizaine d'années. Enfin, peu importe. En ce qui concerne Lamar, faut pas s'en faire. Même si la prime reste élevée, le bonhomme commence à se faire vieux. En plus il est seul et on est trois. Si il vient avec des copains, il devra partager le pognon, donc on peut supposer qu'il sera bien seul. En plus cette ville est abandonnée et fait peur aux locaux, il pensera sûrement que ça sera du tout cuit. Enfin, vaut mieux pas le sous-estimer, c'était quand même le plus grand bandit de son époque. Mais avec l'effet de surprise et notre supériorité numérique, ça devrait rouler.

Voilà que les jeunes mariés voulaient jacter en tête à tête. C'était bien naturel, quand on rencontrait un type aussi bizarre que Abitbol dans une ville aussi bizarre et dans des circonstances aussi bizarres, et que ce type vous raconte une histoire aussi bizarre, on était en droit de se poser des questions.

Faites comme chez vous, vous êtes mes invités. En attendant, je vais préparer la tortore. J'ai trouvé des poules dans le coin, ce soir on aura une omelette.
 

DeletedUser4008

Invité
Un voyage de noces? Dans le coin c'est pas banal. Vos cartes de la région doivent être salement périmées pour venir vous balader dans une ville déserte depuis une dizaine d'années. Enfin, peu importe. En ce qui concerne Lamar, faut pas s'en faire. Même si la prime reste élevée, le bonhomme commence à se faire vieux. En plus il est seul et on est trois. Si il vient avec des copains, il devra partager le pognon, donc on peut supposer qu'il sera bien seul. En plus cette ville est abandonnée et fait peur aux locaux, il pensera sûrement que ça sera du tout cuit. Enfin, vaut mieux pas le sous-estimer, c'était quand même le plus grand bandit de son époque. Mais avec l'effet de surprise et notre supériorité numérique, ça devrait rouler.

Ahote écouta l'homme.

Carte périmée? Non on ne faisait que passer par là en pensant qu'elle était habitée.

OUHHhh la menteuse!!!

Elle prit son trappeur par le bras et l'amena plus loin pendant qu'Abitbol préparait la tambouille. Il avait l'air organisé le bougre.

Elle se rapprocha de son homme.

Alors, ben c'était notre chance de tomber sur quelqu'un. Encore heureux qu'il a pas l'air trop louche, sinon je t'aurais dit "on va lui faire la peau".
De toute façon on va dormir mais faudra faire gaffe pendant son sommeil qu'il nous tue pas. Enfin je pense qu'on peut lui faire confiance. Il pense même à nous nourrir à moins qu'il ne soit anthropophage. Autant c'est pour nous bouffer.

Elle laissa échapper un rire étouffée en regardant son trappeur pleine de complicité.

Non je plaisante.
Bon si j'ai compris y'a un bandit qui va se pointer. Abitbol a parlé d'argent maudit mais autant c'est le rubis. C'est du pain béni mais Je vois mal deux énormes magots dans la même ville fantôme surement qu'ils sont cachés ou enterrés. Enfin du coup pas si fantôme car la légende a bien été amplifiée, puisque ça servait les intérêts du bandit que la ville soit déserte.
Donc le mieux....c'est de rester ici. On va l'aider à capturer ce Lamar, puis on lui laissera pour sa rançon et nous on le fera parler.
J'ai du gros sel mais pas de chèvre pour le faire supplicier. Faudra qu'on lui mette des grosses beignes dans la gueule
. Si il est vieux, comme il a dit, on lui tapera dans les articulations, ça fait mal ça.

Et on chopera le rubis. Dans le pire des cas si y'a pas de rubis on chopera une partie de l'argent en expliquant à Abitbol que c'est pour service rendu. Il sera ravie car le vioc ira à la potence ou massacré comme une vieille carpette et il aura son oseille.

T'en dis quoi?
Bien sûr il a danger. Mais on doit vivre dangereusement!!!


Il était trop près pour qu'elle s'empêche de lui donner un baiser.
Après tout l'indien trouverait cela normal pour des jeunes épousés.

Le seul problème c'est qu'Abitbol pouvait entendre des bribes de conversations. (en couleur)
Evidemment quand elle jeta un oeil à l'homme il n'avait pas l'air tranquille. Mis bout à bout les parties de phrases pouvaient être comprises comme un plan pour se debarasser de l'indien de toutes les façons possibles alors que l'indienne et son trappeur étaient réglo.
 

freebooter

Citoyen
Free avait écouté Abitbol avec attention. Au fur et à mesure de l’avancée du récit, ses sourcils se fronçaient de plus en plus.

La chasse au trésor pittoresque allait se finir en « OK chorral » ou pire en « fort Alamo » si l’ancien bandit arrivait avec des compagnons de route.

Free imaginait déjà les fusillades au milieu de ce tas de ruines. Quand sa belle indienne le prit par le bras et l’attira un peu plus loin …

Il se retourna avant d’être trop loin.


On a de la viande séchée pour mettre dans l’omelette et puis du CAFE aussi …

Il écouta attentivement Ahote. Il pouffa aussi à l’idée saugrenue d’être pris pour un poulet dodu.
Il fronça un peu les sourcils à l’idée de maltraiter le vieux gangster mais il ne voyait pas où trouver une chèvre non plus.


Je suis d’accord avec toi, je ne veux pas m’encombrer d’une tête d’affiche, juste le caillou …

Mais les coïncidences sont trop présentes pour ne pas avoir des relations avec ton histoire de rubis Youcouncoun.
Ces histoires de trésor ont souvent plusieurs versions mais un fond commun.


Alors, aidons le, et on verra bien ce qu’on peut en tirer …

Mais si le vioc débarque avec des copains, ça va être Fort Alamo ici et j’espère ne pas finir comme Davy Crockett…


Mais que ne ferait-il pas pour sa belle indienne …
 

DeletedUser

Invité
Abitbol commencait son omelette avec la viande séchée. Sans être un experte en cuisine, il pourrait faire quelque chose de mangeable.

Pour le café, merci mais j'en dormirais pas de la nuit.

Il n'écoutait pas vraiment la conversation de ses nouveaux amis mais il lui parvenait des fragments de phrases.

on va lui faire la peau... pendant son sommeil... pour...bouffer... Abitbol... C'est du pain béni... ville fantôme... enterrés... c'est de rester ici... nous on le fera parler.
J'ai du gros sel mais pas de chèvre pour le faire supplicier. Faudra qu'on lui mette des grosses beignes dans la gueule... ça fait mal ça... Abitbol...
massacré comme une vieille carpette...


Oh super, ça ressemblait à une conspiration. Il était venu traquer du vieux ganster moisi et maintenat il se retrouvait avec Mr et Mme Landru.

Euuh... Finalement, je me prendrais bien une tasse ou deux, histoire de rester en forme

Abitbol prit discrètement son fusil, juste au cas où... Il n'éspérait pas avoir à leur faire du mal mais on ne sait jamais. D'autant que dans la situation, s'ils devaient se battre, il aurait difficilement le dessus. Il tendit l'oreille pour entendre d'autres propos louches mais ils semblaient s'être calmés.
 

DeletedUser4008

Invité
Le couple s'approcha du feu et de la bouffe de Abitbol. Ca frisait le poil des narines tellement ça sentait bon. L'indienne vint s'assoir en tailleur en rond regardant l'homme avec encore un soupçon de circonspection.

Elle mangea son plat avec une certaine avidité. Elle avait beau ne pas être épaisse, elle dévorait comme dix. Il valait mieux l'habiller que la nourrir.

La bouffe pleine, elle commença à interroger Abitbol qui bien évidemment malgré leur honnêteté, devait douter de leur sens moral avec ce qu'il avait compris.

Ahors....On sé koi che soir ou putot guemain???

Elle déglutie et se reprit, comprenant que personne n'avait du assimiler le moindre mot.

Alors....on fait quoi ce soir ou plutôt demain?

Elle leur fit un signe de la tête qui voulait dire "alors quoi les gars...on se bouge!!"

On attend patiemment, on mets des pièges???
y' a un plan?
 

DeletedUser

Invité
Un des plats qu'Abitbol réussissait le mieux était l'omelette à la viande séchée. En fait c'était le seul plat qu'il réussissait à peu près.
Une fois le repas commencé, le plan d'attaque était mis en place.

J'ai pu le constater tout à l'heure, niveau pièges, on est déja servi. Y'aura plus qu'à s'endormir dans un coin et attendre d'être réveillés par le bruit du bois qui s'effondre... Sinon, plus serieusement, je suggère que quelqu'un aille se poster dans le clocher pour voir d'où ils arrivent, combien ils sont, histoire d'éviter les surprises. Ensuite, on se planque bien, il vérifie que la vile est bien vide, il va chercher le brouzouf, nous on l'attend dehors et quand il ressort, on lui tombe dessus. Et si ils sont plusieurs, y'aura un minimum syndical de coups de feu à tirer.

Abitbol prit un petit carnet portant la mention : Règlementation des chasseurs de primes edition 1850.

Faut pas croire, c'est un turbin plein de lois... Alors, "pour une bande de plus de trois personnes, tirez au minimum un coup de feu pour deux, pour un bande de plus de dix, tuez vingt pour cent des cibles". Difficile à croire, non? Si on tombe sur un inspecteur et qu'on n'a pas notre quota de coups de feu, on s'expose à des amendes, voire à de l'emprisonnement.

Abitbol gardait en mémoire ces paroles inquiétantes qu'il avait entendues plus tôt. Il observait l'indienne et le trappeur d'un oeil quelque peu méfiant. Il avait un jour rencontré un vieux chercheur d'or qui se vantait de pouvoir deviner les intentions des gens rien qu'en les regardant manger. L'ancêtre avait appris la technique à Abitbol, qui s'était empressé de l'oublier. A present, la prudence était de mise.
 

freebooter

Citoyen
Free et Ahote étaient revenus se tenant délicatement la main, on aurait pu croire qu’ils revenaient d’un rendez vous galant mais l’heure n’étaient pas au romantisme.

La bonne odeur de la cuisine de leur compagnon avait soudain ouvert l’appétit de Free et c’est avec plaisir qu’il s’installa à coté de Ahote pour avaler le contenu de son assiette.

Il écoutait les explications d’Abitbol tout en mastiquant avec soin et savourant son omelette.


Tu as une idée du temps qu’on va attendre ?

Il peut aussi bien s’amené à la saint Glinglin ton gugusse … On va s’assécher sur notre perchoir, à matter la plaine …


Free se voyait déjà passer plusieurs semaines à compter les vautours sur les toits des maisons en attendant le messie.
Quand au règlement, il ne pouvait croire qu’un inspecteur compterait les coups de feu en pleine bagarre. On marchait sur la tête là …


Tu te moques de nous avec ton règlement, mais tu me fais marrer …

Alors je vais nous faire un bon café et on pourra dormir d’un sommeil bien mérité.
J’en ai plein les bottes de la poussière et des fantômes, je vais bientôt préféré les ours !!
Dit-il en rigolant.

Il se leva pour mettre le café dans la chaussette puis remplie la cafetière avec l’eau d’une outre et mit le tout sur les braises.

Au bout d’un moment, un léger fumet de caféine s’éleva dans l’ancienne église …
 

DeletedUser

Invité
Le café était servi. S'agissait de dormir que d'un oeil, juste par prudence.

Le vieux Lamar s'est évadé il y a un mois. Le temps de venir ici sans se faire repérer, il devrait arriver dans quelques jours, peut-être plus s'il vient avec des potes. Ou alors il est déja venu puis reparti et on attend pour rien, mais cest peu probable.
Evidemment, si on savait où il a planqué l'aubert, on pourrait lui tendre un piège. Mais c'est le gars intelligent, pas le genre à le planquer dans dans le placard de sa chambre d'hôtel avec la clé sous le paillasson.
Bon, vaut mieux aller se pieuter, demain, y'a de la surveillance à faire. Bonne nuit.


Abitbol partit dans le coin où il avait installé son sac de couchage et s'endormit rapidement.
 

DeletedUser4008

Invité
Un quota de balles à tirer, voilà une histoire qui fit sourciller l'indienne. Ca devait être encore des lois de blancs. Ils ne faisaient rien comme il fallait. Encore une drôle de chose.
Chez eux quand un voleur était attrapé, il le mettait en cage...Chez les indiens, il le tuait. Quand une branche était pourrie on s'en débarrassait.


Mais quand on tire avec des flèches? Ca marche comment cette histoire de réglement à la noix?

Interrogation avec un grand point d'interrogation....

Son Free fit le Kawa. c'était son péché mignon. Elle et le café....ou peut être le café et après elle!!
La fameuse chaussette au marc intervint encore une fois. Son matériel café prenait fort heureusement peu de place.
Chez la brune, ce liquide noirâtre la tenait réveillée durant des heures alors que son homme pouvait dormir comme une souche après en avoir bu des litres.

Surement un truc de blanc encore...

La discussion repartait sur ce Lamar. Ahote écouta.
Elle avait un nombre limité de flèches mais ensuite, elle passait au corps à corps entre sa hâche de guerre et son couteau.
Le petite groupe s'endormir.
Abitbol dans un drôle de sac et le couple enlacé, comme à leur habitude depuis qu'ils se connaissaient.

Ahote regarda son homme s'endormir en souriant. Elle ne dormirait pas avant quelques heures pour sa part. Vive le café!!!

Dis....J'espère qu'on va pas rester à attendre ce Lamar des plombes car faut trouver le rubis ou le trésor. Je comptais devoir me battre avec des fantômes au final ca sera avec un bandit. Je préfère.
Autant ce lamar n'est pas si youcouncoun que cela....

Son trappeur tentait de dormir mais elle avait enclenché le mode débit accéléré. Vive le café et les femmes!!!
 

DeletedUser

Invité
La lumière du jour filtrait à travers les vitraux cassés, les vautours tournoyaient sinistrement autour de l'église, et Abitbol venait de se lever. Il s'approcha lentement des deux dormeurs. Il s'empara d'un étrange objet composé d'un sac et de plusieurs tuyaux, cala le sac sous son bras et souffla dans un des tuyaux... Un son grave monta sous la voûte, puis d'autres bruits plus aigus. Abitbol chantait faux et s'arrêtait de temps en temps pour souffler.

Amazing grace
How sweet the sound
That saved a wretch like me
I once was lost
But now I am found
Was blind but now I see.

Debout, les enfants c'est l'heure du petit déjeuner.
Faudra qu'on trouve le trésor maudit sin on veut tendre un piège à Lamar.
Et quelqu'un doit aussi se poster dans le clocher pour surveiller.


Pour en avoir fait les frais, il savait qu'il ny' avait trien de pire aur réveil qu' Amazing grace joué sur une cornemuse alsacienne... abominable mélopée.
Il présenta le petit déjeuner composé d'oeufs sur le plat.

Encore des oeufs. Désolé mais il n'y a pas beaucoup d'autres choses à manger dans les parages.
Bon, il est temps de semettre au boulot.
 

freebooter

Citoyen
Free dormait et rêvait tendrement enlacé dans les bras de son Ahote.
Il faisait toujours le même rêve où il était avec sa belle indienne dans un champ se tenant main dans la main avec des cris d’enfants dans le lointain …

Quand soudainement un terrible mugissement retentit et le tira de son rêve dans un sursaut qui le fit bondir sur ses jambes, armé de son fusil.


ATTENTION !!!! Un ours nous attaque !!!!

Quand il se retrouva nez à nez avec Abitbol, soufflant à plein poumons dans un instrument qu’il avait déjà vu une fois.

Un colon irlandais leur avait fait leur avait fait une démonstration lors de son passage en ville. Le son en était resté inoubliable dans la mémoire de Free.


Mais tu es fou ou quoi ? Tu veux te faire tuer à réveiller les gens comme ça ? Dit-il à Abitbol.

Puis saisi par l’odeur et la vue du petit déjeuner, tout chaud, il se calma …
Il se retourna pour aider sa belle indienne à se lever puis il lui donna un tendre baiser accompagné d’un large sourire.
Ils s’approchèrent du feu et s’installèrent pour manger …


Si tu veux bien, Ahote et moi, on va aller jusqu’à la rivière …
On a besoin de refaire le plein d’eau et de se laver, tu montes au perchoir et je te remplace quand on sera revenu …
Dit-il en regardant Abitbol.
 

DeletedUser

Invité
Abitbol avait failli se prendre un balle dans la tête parce que Free semblait trop nerveux au reveil.

Quoi, je joue si mal que ça ?

Ils entamèrent le petit déjeuner.

Bon, si vous allez à la rivière, ne vous éloignez pas trp, les enfants. Faut convenir d'un signal si je vois du monde à l'horizon. Quand vous m'entendrez crier, euh... Bretzel Liquide, vous rappliquez fissa.

Abitbol se leva, s'empara de son fusil, son harmonica et partit en direction du clocher.
 
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