La ville fantôme

  • Auteur de la discussion DeletedUser4008
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DeletedUser4008

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Durant son sommeil, Ahote rêva. Son rêve était doux mais soudain un bruit vint le perturber. Elle était poursuivit par une ruche entière d'abeilles géantes et tueuses qui voulaient sa peau. Elle se réveilla en sursaut pour se calmer immédiatement à la vue de son homme. Ce n'était qu'un cauchemar.

Bonjour vous deux.

Elle s'étira, répondit au baiser de son trappeur et commença à manger le petit déj'. Elle ne laissait pas sa part au chien. Surtout quand on n'a pas de chien!

La bouche pleine, elle les écoutait parler et échaffauder un plan.
Sa tête fit signe "oui" évitant ainsi de répandre la nourriture un peu partout.
Abitbol monterait au perchoir et le couple irait se laver puis le rejoindre.

Free et son indienne allèrent à la rivière se décrasser légèrement. Le temps n'était pas au batifolage fort malheureusement car Ahote aimait les calins du matin.
Leur petite escapade allait prendre des allures de fort Knox.
Armés jusqu'aux dents, ils revinrent dans la ville fantôme.


Regarde il est là haut. je vois le bout de sa tête qui monte et qui descend. c'est amusant non?

Elle se mit à pouffer de rire.

On laisse nos traces dans l'église, je ne pense pas que ce soit un soucis. Logiquement on devrait le voir avant qu'il nous voit.
 

DeletedUser

Invité
Abitbol jouait sur son harmonica un air du sud en regardant les vautours tournoyer inlassablement. Il jeta un coup d'oeil au loin et vit un imposant nuage de fumée. Il se pencha vers la ville et vit ses compagnons revenant vers l'église d'un air innocent.

Bretzel liquide, v'là du monde., leur cria-il.

Le nuage de poussière était trop important pour être provoqué par un seul cavalier. Abitbol s'empara d'une ancienne longue vue et regarda dans la direction des visiteurs. Pas l'ombre d'un Lamar mais un vingtaine de types du même acabit, enfouraillés jusqu'aux dents.
L'indien, se retournant pour redescendre, porta le regard dans la direction opposée. Une bande à peu près équivalente à l'autre s'approchait lentement vers eux. Ils allaient être priqs en tenaille entre deux bandes de malfrats qui semblaient s'être donné rendez-vous dans la ville abandonné. Finalement, on devait être au milieu de la saison touristique.

On a des nouveaux copains qui arrivent, et je crois pas que ce soit pour la kermesse annuelle., dit-il à ses amis.

On va avoir droit à une fusillade en règle. Soit on met les adjas sans se faire repérer, soit on reste planqués ici pour profiter du spectacle. Vous en pensez quoi ?
 

freebooter

Citoyen
Free et Ahote rentraient de la rivière, main dans la main et tenant le cheval de bat qui portait les outres d’eau.
Ils avançaient tranquillement ne pouvant prendre au dramatique cette nouvelle aventure.
Ils étaient heureux de vivre et heureux d’être ensembles.

Quand il entendirent le cri d’alerte …
Bretzel liquide, v'là du monde.

Les deux amoureux se regardèrent un peu interloqués et se mirent à courir jusqu’au clocher pour rejoindre Abitbol…

Une fois arrivé en haut, Free plissa les yeux pour limiter la lumière qui assaillait ses pupilles. Il ne distingua tout d’abord que de la poussière au loin.
Puis il commença à apercevoir des petits points noirs qu’il se mit à compter mentalement.
Enfin il se retourna vers l’autre groupe et fit le même constat.


Bien sur qu’on se planque et bien encore, on a plus le temps de mettre les voiles

Qu’est ce que c’est que tout ça ?
Dans quoi tu nous as entraîné Abitbol ?


Free regardait Abitbol d’un air inquiet et soupçonneux.
Il cherchait un échappatoire plutôt qu’à se retrouver au milieu d’une réunion de pistoleros ou de cow-boys de tous bords.
Le clocher lui semblait encore le meilleur endroit pour attendre la suite des évènements.


Dire que nos affaires sont restés en bas toutes étalées. Il faut espérer qu’il n’y en a pas un qui aura envie de visiter l’église …
 

DeletedUser

Invité
Tout le petit monde était réuni sur le clocher à regarder ces cavaliers soulevant tant de poussière et representant tant de danger.

Qu’est ce que c’est que tout ça ?
Dans quoi tu nous as entraîné Abitbol ?
Free semblait plutôt contarié. On le serait à moins.

Tout ça, c'est des hors-la-loi qui sont venus régler leurs comptes dans une ville calme, à l'abri des regards des jeunes mariés et des chasseurs de primes.
Et je ne vous ai entraînés nulle part, c'est vous qui avez choisi une ville fantôme comme destination de voyage de noces.


Abitbol semblait calme et confiant mais il éspérait intérieurement que tout se passerait bien et qu'aucun des ces bandits ne décide de regarder le clocher.

Y'aura pas trop à s'en faire tant qu'on reste bien planqués. Je pense qu'ils vont se flinguer joyeusement les uns les autres, ramasser leurs macchabées et partir, pas visiter les monuments locaux. S'ils laissent des cadavres dont la tête est mise à prix, ils sont à moi.
 

DeletedUser4008

Invité
Revenue de la rivière le coeur léger, à peine avaient ils zieuter le clocher qu'un crie retentit.

Bretzel liquide, v'là du monde.

Ahote regarda son trappeur. Elle avait oublié le mot de passe et elle se demandait ce qu'avait fumer Abitbol pendant leur absence en fronçant les sourcils. Soudain la lumière fut dans sa tête et surtout quand elle vit Free réagir en l'attrapant par la main et l'attirant au clocher. Elle aurait plutôt choisit un nom évocateur comme "jeronimo" mais bon...Il devait vraiment avoir du blanc cet Abitbol.

Il y avait du grabuge qui pointait son vilain nez.
Montant les marche quatre à quatre, le trappeur et l'indienne rejoignirent leur hôte. Trois petites têtes dépassaient du clocher.

Nous voilà.

L'indienne scruta l'horizon poussiéreux.

Welina'gu'setewig gisgug *
Je sens qu'on va se régaler. Ils sont au bas mot une vingtaine à vue de nez.
Oui nous n'avons pas d'autre choix que de rester ici.
c'est un beau jour pour mourir non!!!
Ravie de t'avoir connu Abitbol.
Mon Free, rendez vous de l'autre côté de la rivière.


Chez les indiens le franchissement de la mort était vu comme la traversée d'une rivière.

J'espère que tu as raison Abitbol. Si y'a des têtes on te les laisse. Je préfère les pince avec de la mayonnaise.

Elle se tourna vers son homme.

Excuse moi mon homme. Je te mets toujours dans des situations pas possibles. Sheth she'n zho'n **

Les hommes semblaient arriver dans la ville et deux clans distincts se forma. Ils étaient tous armés jusqu'aux dents et se toisaient d'un air de défit.
Les cache poussières tombaient presque jusqu'au sol et les chapeaux couvraient leur regard noir.
Les trois compères étaient bloqués au sommet de leur tour de babel.

Luaine essaya de mimer avec les mains.


Il ne fallait faire aucun bruit et elle ne prendrait pas de risque.
On les entendait vaguement parlementer en bas. C'était apparemment un différent pour la soeur de l'un qui aurait fricoter avec l'autre mais le cousin aussi. Bref, une sombre histoire de moeurs qui sentait pas bon!!!



* Quelle belle journée!!!
** Je t'aime
 

DeletedUser

Invité
Les deux bandes étaient maintenant chacune d'un côté de la rue principale et les conversations commencaient à s'échauffer. Certains commencaient à dégainer, ce qui laissait présager un pluie de plombs pour bientôt.
Un mot plus haut que l'autre, un coup de feu, c'était parti. Chacun se mettait à couvert derrière ce qu'i pouvait : une facade de maison, un abreuvoir à chevaux...
Ceux qui ne s'étaient pas fait trouer la peau tiraient dans toutes les directions, sans faire l'effort de viser. Dans l'un des camps, un type à l'air lâche et fourbe alluma un bâton de dynamite et le lança en direction de l'une des maisons d'où partaient des coups de feu. L'un des tireurs renvoya l'explosif, trop paniqué pour réfléchir. L'explosion survint finalement à la porte de l'église.
Le bâtiment trembla, secoué jusque dans ses fondations et des pierres tombaient déja des murs.

Faut se tirer d'ici ou on va finir entérrés vivants., dit Abitbol, la voix couverte par le fracas des tirs.

En se relevant pour sortir, il vit quelques autres bandits, tous en bleu, à dix minutes de la ville. Il décida de ne s'en préoccuper que lorsq'ils seraient tirés d'affaire.
En descendant, il prit en vitesse son sac et courut dehors, éspérant être suivis par ses camarades d'infortune.
 

DeletedUser6028

Invité
Cela faisait plus d'une heure que Soleilevant et ses 10 amis galopaient a travers les plaines.
En tete de la patrouille, elle vit le village abandonné a quelques centaines de metres. Elle se tourna vers son bras droit, Verna, qui se trouvait derriere elle. Il fallait crier pour se faire entendre.


Hé Verna ! regarde en bas, la ville ! on y est bientot !

La sergente ralenti pour que sa troupe en fasse de meme puis s'arreta

Bon les jeunes, nous sommes bientot arrivés dans la ville. Nous allons nous poser ici quelques instants, avant d'y entrer. Il vaut mieux surveiller comment ca se passe. De plus, si on continue ainsi, les chevaux ne tiendront pas.

Soleilevant descendit de son cheval et s'assoit sur un rocher. Elle sortie sa carte pour verifier le chemin parcouru.

Ce bougre et sa bande ne doivent plus etre très loin maintenant, il va falloir etre sur nos gardes... Bon sang, quand est-ce qu'ils vont nommés plus de gardiens pour surveiller cette passoire qu'on appelle pénitencier?

Elle sourit nerveusement, et prit sa longue-vue pour surveiller la ville qui semblait etre moins paisible qu'elle pouvait le croire

(EDIT: j'ai malencontresement effacé ce texte qui se trouvait juste avant celui d'abitbol)
 

DeletedUser4008

Invité
Les tirs fusaient de tous les côtés quand des salves atteignirent l'édifice déjà endommagé. Les trois compères sentirent l'église bouger. L'indienne se tint à son homme avec une drôle de tête. Voilà qu'ils allaient se retrouver ensevelis sous un amas de pierre et de bois dans un lieu saint. Ils monteraient sans doute plus vite au paradis des blancs mais autant échapper à la mort en se barrant de là.

Abitbol prit la poudre d'escampette.


Elle sortit la tête une dernière fois pour voir aux portes de la ville anciennement déserte, une troupe d'uniforme. Elle soupira plutôt ravie de voir la cavalerie arriver. Trois contre une horde de vingt bandits, ils ne faisaient pas le poids.

Elle tira par la main son Free et ils suivirent Abitbol au dehors du clocher.


Je crois qu'il faut se barrer vers les bleus....On pourra leur prêter main forte. A trois on risque de pas faire des étincelles....mais on va plutôt se transformer en étincelles.

Il fallait qu'ils sortent par la petite porte de derrière et qu'ils fassent le tour jusqu'aux soldats sans se faire voir.

Une fois arrivée sur place, l'indienne constata que la porte de derrière était barrée avec une superbe poutre de bois qui devait bien faire quelques centaines de kilos.

On n'a pas le choix que de passer par devant....Dis!!! y'a ton Lamar dans le lot????

Là c'était carrément la catastrophe car ils allaient devoir sortir à couvert du côté de la grande rue, où une guérilla urbaine faisait rage.
 

freebooter

Citoyen
Free avait loupé le départ des coups de feu tant il était intéressé par les points bleus qu'il apercevait approchant dans la plaine.

Il rentra instinctivement la tête dans les épaules quand la fusillade démarra.
Un nuage de poudre noire monta rapidement vers le clocher et piqua leurs narines par son odeur caractéristique.

Quand il osa jeter un oeil par dessus le muret, il aperçut quelques corps allongés dans la rue.
Puis il vit voler un baton vers une maison puis repartir vers le devant de l'église.
Quand il reconnut la dynamite, il se pencha vers son Ahote dans un geste de protecteur pour la couvrir de son corps et attenda l'explosion.

Un bruit énorme, un nuage de poussière et le perchoir qui vacille. Les oreilles sifflantes par le bruit, tout le monde redescendit à fond de train dans l'église.

D'un accord muet et commun, tout le monde rammassa à la hâte ses affaires et se dirigea vers le fond de l'église, pour trouver la porte close par une énorme poutre en bois ...


On n'a pas le choix que de passer par devant... Dit sa belle indienne.

Mais l'esprit de Free carburait à la vitesse d'un mustang au galop et ce n'était pas le moment de s'avouer vaincus. C'était une pluie de plomb qui les attendait dehors...


Abitbol avec moi !!!! On se câle et à 3 on soulève tout ce qu'on peut ...

Toi mon coeur dés que ça bouge, tu essayes d'ouvrir même un peu pour qu'on se glisse dehors ...

Allez !!! Prêt ?? Attention ... 1 ... 2 ... 3 ... HO HISSE !!!!
 

DeletedUser

Invité
Courant en direction de la porte principale, arrachée par l'explosion Abitbol se retourna et vit Ahote Free qui essayaient de sortir par la porte arrière, bloquée par une poutre. Les tireurs ne se préoccupaient pas de l'église, sans quoi ils auraient étés plutôt surpris.

Abitbol avec moi !!!! On se câle et à 3 on soulève tout ce qu'on peut ..., dit Free

L'indien courut lui prêter main forte.

J'ai reconnu plusieurs types recherchés mais Lamar n'y était pas, ni personne de sa bande. Je crois que ceux là n'ont rien à voir avec le braqueur.

A trois, Abitbol et Free soulevèrent la poutre, ce qui fit tomber d'autres pierres du plafond, manquant de les assomer. la porte pouvait maintenant être entrouverte.
 

DeletedUser4008

Invité
L'entrée de l'église était béante. les gravats trônaient dans une poussière indéfinissable. On voyait à peine la rue.
L'indienne se dirigeait vers la grande rue en prenant son arc mais Free appela Abitbol pour débloquer la poutre en travers de la porte.
Quelques petits étirements plus tard, enfin la porte était libérée et la belle couleur pivoine des deux hommes s'estompa.

Wahouu quels hommes!!!!

Elle se faufila et ouvrit la porte délicatement pour ne pas risquer de faire tomber le reste de l'édifice comme un château de cartes.
Enfin hors de se piège divin qui aurait pu se refermer sur eux. Ils auraient eu un tombeau merveilleux.

Ce n'était pas le moment de se la jouer coquette mais elle se secoua. Une pellicule de poussières blanche s'était agglutinée sur elle et ses cheveux. En tapotant un peu partout elle toussota.


Bon on devrait prendre en direction des soldats? Faut juste éviter la grande rue et essayer autant que possible de pas se faire voir. Une fois du côté des gentils on pourra souffler.
C'est carrément l'attaque du train d'or mais sans train et sans or cette histoire.


Alors on file ventre à terre sur les soldats ou on se la joue, on est trop fort mais on attends qu'ils s'entretuent tous pour leur faire les poches?

Engoncés dans la petite ruelle, elle scrutait les deux hommes dans l'attente d'une réponse mais en profita pour prendre un bout de bois au sol et déchirer un peu de sa tunique blanche qu'elle attacha au bout du bois.

Haussement d'épaules.

ben quoi...si on se fait choper autant secouer le linge blanc en guise de paix non!!! Mieux vaut prévenir que guérir, voir mourir dans notre cas.
 

DeletedUser

Invité
Tous trois étaient sortis de l'église alors que le bâtiment rendait son dernier soupir et commencait à s'affaisser. Ils n'avaient pas encore étés repérés par les rednecks toujours occupés à s'entretuer.
Deux choix s'offraient à eux : rejoindre les Tuniques Bleues ou attendre que leurs nouveuax camarades soient tous morts, si la ville ne finissait pas entièrement comme l'église.

J'ai jamais fait confiance aux fiers combattants du gouvernement., dit Abitbol
C'est plutôt le genre de types à tirer à vue sur les Indiens dans notre genre.
Je prefèrerais attendre ici et mettre de côté les bandits recherchés. D'autant qu'ils ont peut-être des objets de valeur sur eux.


Abitbol risqua un oeil en direction des combats. La moitié des combattants gisait maintenant à terre et aucun camp ne semblait prendre le dessus.
 

freebooter

Citoyen
Free était soulagé, ils s'en sortaient tous à bon compte. Ils avaient mangé de la poussière mais ils étaient toujours vivants, intacts et à l'abri pour l'instant.

Il réfléchissait à la suite, les soldats offraient une protection non négligeable mais ils avaient la facheuse habitude de poser trop de questions ...


Si vous êtes d'accord, on va mettre les cheveaux et nos affaires à l'abri prés de la rivière puis on revient en douce compter les points ...

Puis si on tombe sur les tuniques bleues, on leur dit qu'on campait là-bas quand on a entendu la fusillade et qu'on est venu voir de plus près ...

Si ça vous convient, en route ...


Son idée lui plaisait et il commença à rassembler ses affaires tout en calmant les cheveaux bigrement énervés par tout ce foutoir ambiant.
 

DeletedUser

Invité
Les tirs continuanient du côté des bandits, inlassables, comme s'il n'y avait qu'un moyen de régler leurs differends. Free voulait aller déposer les chevaux à la rivière pour revenir ensuite, au risquer de se faire repérer.

Faites comme vous voulez, moi je n'ai pas de cheval. Je reste ici pour surveiller nos as de la gâchette. Comme ça, si vous vous faites capturer, je pourrai voler à votre secours.
 

DeletedUser6028

Invité
Soleilevant sursauta quand les coups de feu retentirent aux abords de la ville. Elle remarqua avec un peu de mal 2 groupes qui s'affrontaient. Aucune pitié pour les deux camps, ils cherchaient réellement a se massacrer.
Elle se tourna vers ses frères d'arme, qui étaient deja remontés sur leurs chevaux le fusil a la main.


J'en suis désolée, mais notre pause va s'ecourter ! Deux groupes se massacrent, il faut les arreter de suite.

Les tirs se faisaient entendrent de plus en plus fréquemments, Soleilevant frissonna.

Soyez sur vos gardes, ce sont des sauvages qui n'hésiteront pas tirer a vue. Je vous demande de garder votre sang froid

Elle remonta sur son mustang, et comme a son habitude, prit la tête de la troupe, et commenca a eperroner sa monture. Son coeur s'accelerait a mesure que le son des coups de feu s'accentua. Elle se retourna, et vit les cavaliers la suivre derrière elle, suivit d'une longue trainée de poussière. Elle cria alors:

Trompettes, sonnez la charge !!
 
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DeletedUser4008

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Free était assez resté avec les indiens pour savoir que leur chevaux comptaient plus que tout. Le couple partit mettre leur monture à l'abri près de la rivière. Personne ne les avait vu. Faut dire qu'ils avaient fait un sacré détour. Heureusement que la ville fantôme n'était pas une mégapole.
Ils arrivèrent sur les berges de la rivière, la végétation les cachant puis repartirent vers les tirs de la ville.

L'indienne savait marcher à pas de velours. C'était limite si elle ne fit pas le retour à plat ventre pour éviter de se faire remarquer.
Ils filèrent vers Abitbol qui se tenait cacher quand retentit le bruit du cor la nuit au fond des bois....euhhh la journée sur la ville fantôme.

A genoux au sol planqués derrière un tonneaux, Ahote tapa avec son poing sur le tonneau.


OOh il a l'air plein. Personne n'a un briquet? On leur jette le contenu du tonneau, qui doit être de l'alcool, on le répand sur le sol et on fout le feu!!!
Ca va pas faire un pli là!!!
Si la charge de la cavalerie légère arrive, ça va encore péter dans tous les coins.


Elle regarda Abitbol qui ne semblait pas très à l'aise avec les tuniques bleues.

t'as un contentieux avec les bleus? Ils sont pas toujours bons même souvent mauvais mais bon c'est les bleus on doit les soutenir non?
 
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DeletedUser

Invité
Abitbol était resté caché pendant que les autres étaient partis planquer les chevaux. En revenant, Ahote avit parlé de tendre un piège aux indésirables.

J'ai jamais soutenu les bleus et cest pas maintenant que ça va commencer.
En général, ça les amuse faire des massacres parmi notre peuple. Et d'un point de vue personnel, ils pourraient bien essayer de me mettre en cabane pour deux ou trois "erreurs de jeunesse" pas très importantes.
Pour ce quui est de faire sauter le patelin, faudrait pas trop amocher le quartier pour quand Lamar va radiner, déja qu'on a plus d'église. Cela dit, après qu'on l'ait capturé, je serais plutôt d'accord pour jouer les pyrotechniciens.


En parlant de bleus, les voilà qui croyaient malin de venir jouer les médiateurs entre les fous de la gâchette. D'autres enuis en perspective et de bonnes raisons de rester cachés.
 

freebooter

Citoyen
Free et Ahote étaient revenus fissa auprés de Abitbol et se planquaient le mieux possible pour suivre la suite des évènements.
Il n'en croyait pas ses yeux et ses oreilles.


Ma toute belle, on fera un feu de joie quand ça sera fini ...
Mais pour l'instant le plus sage et de regarder et de saisir la moindre opportunité.

J'espère seulement que Lamar ne va pas se pointer dans ce bordel sinon adieu veaux, vaches, cochons ...


Le trappeur ne quittait pas des yeux la mélée, essayant de deviner qui allait prendre le dessus ...
 

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Invité
Abitbol observait les combattants, attendant la suite des évènements.
Finalement, les groupes furent réduits à un homme dans une maison, tirant par la fenêtre et deux autres, à couvert derrière un muret.
A défaut de plomb, ils s'envoyaient des insultes que l'on percevait par bribes :

"-... y'en a un autre et il s'appelle Georges !
-C'est ça, cause, cause... salaud
-Et toi, sale parasite, casse toi !"


Le tout ponctué de coups de feu qui ne devaient plus durer bien longtemps, vu la cavalerie qu se pointerait pour les ramasser avec les éventuels bléssés.
L'indien se tourna vers ses compagnons.

Bon, on laisse les bidasses faire leur turbin, on reste planqué et on attend qu'ils partet d'eux-mêmes. Ca vous va ?
 
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