l'apache

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apres une courte pose permettant à sa monture de se reposer ,de secher l'ecume qui parsemait son encolure ,rajuste la couverture qui lui sert de selle ,prend son elan pour enfourcher le fougueux etalon . voyant un nuage de fumée à l'horizon il se ravise plisse les yeux met sa main sur son front pour se proteger des rayons du soleil et scrute le lointain ...
 

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Désormais juchée sur un fier mustang, l'orpailleuse valmontaise cheminait nez au vent vers une de ses nombreuses errances sur les hautes plaines, où entre quêtes et élections diverses, elle prenait un peu de temps pour elle. Elle se laissa alors guider par son superbe cheval bicolore ... un cheval indien. Cette pensée la fit sourire et lui fit irrésistiblement revenir à l'esprit ce peau rouge rencontré dans un hasard précédent.
La belle et la bête avançaient de concert, sous un soleil toujours plus brulant parmis les hautes herbes séchées des environset sur des sentes sauvages dont elle en soulevait par son passge un peu de poussiere.
Un bosquet se dessina au loin. La monture en pris instinctivement la direction, comme attirée par une poignée d'hypothétique herbe tendre.
 
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un mustang!!! je ne connait pas d'indien vivant dans le coin ,etrange ,on dirait un blanc sur cette bête ...l'aurait-il volé à un frère ?
doucement il se glissa silencieusement le long de son cheval se coucha dans les herbes hautes, le coutelas dans la main pret à toute eventualité . Tapi il epousait le sol, la façon de s'habiller et ses peintures le rendait invisible .Ce blanc allait regreter de se trouver sur le chemin de l'indien .
 
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Elle avança lorsque soudain son sang se figea : un cheval ! Et qui semblait seul ... Son regard se fit circulaire, main au dessus des yeux dans l'espoir de discerner une éventuelle silhouette humaine dans les environs, mais rien n'y fit.

Elle sauta au bas de sa monture et l'attrapa par la bride pour le diriger lentement vers l'étalon qui leur faisait face. Il n'avait pas l'air farouche ... il était donc dressé ... aucun doute il devait il y avoir quelqu'un ici. Un geste réflexe lui fit dégainer son revolver et elle avança ainsi vers le bosquet lentement mais sûrement, attentive au moindre bruit, au moindre souffle ... pourtant elle ne vit rien venir ....
 
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reconnaissant la jeune squaw au cheveux couleur de soleil un sourire stria, sa face cuivrée.comment se montrer à cette tendre vision sans l'effrayer?une idée lui vint soudain et doucement commença à fredonner une vieille chanson indienne que le grand sachem son père avait chanté pour apprivoiser à sa tendre mère . Son coeur cognait dans sa poitrine au point qu'on aurait pu croire qu'il y avait de l'orage ...

Jeune femme, tu es songeuse,
Jeune femme, tu es songeuse ;
Tu songes à ce qui va t'arriver :
L'homme auquel tu songes n'est qu'un bon à rien.


J'ai revu cette fille,
Et je me suis senti tout drôle ;
J'ai revu ma bien-aimée,
Et je me suis senti tout drôle.


Jeune fille, tu me parles si gentiment,
De toi, je me souviendrai sûrement,
De toi, je me souviendrai seulement,
Tes paroles sont si douces,
De toi, je me souviendrai sûrement.
 

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Une voix s'éleva juste derrière elle et elle se raidit instantanément, avant de se retourner à la vitesse de l'éclair en quête de renseignements visuels sur le chanteur. Elle ne voyait toujours pas l'homme, puisqu'il devait s'agir d'un homme avec cette voix qui avait le rauque de la masculinité, que des herbes hautes à perte de vue. Pourtant il devait être là, tapi, tout près.
La main qui tenait le revolver commença à trembler et quelques perles de sueurs apparurent sur ses tempes. La mélodie était douce, mais sa peur était bien là et le sens des paroles lui échappa.
Se reprenant le mieux possible elle se campa pieds stabilisés en position légèrement écartés, les deux mains sur sa crosse et les bras tendus en direction de la voix, puis harangua d'une voix qui se voulut ferme, une fois la chansonnette terminée :

Haut les mains ! Qui va là ? Sort de ton trou ou j'crible les herbes de mes balles et toi avec !
 

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mort de rire il attrape le pied de la jolie squaw, d'un mouvement sec et rapide la fait tomber, amortit sa chute avec son corps .La voila tout contre lui ,corps contre corps souffle contre souffle ,son rire s'arreta net. Il venait de se conduire comme un jeune cheval fou le corps chaud de la belle contre le sien il ne savait plus que faire ...par crainte de la colère de la jeune fille il la relacha et ne savait pas comment faire pour lui faire comprendre qu'il etait contrit.Il lui dit à l'oreille :ne sois pas colère petite squaw je voulais juste te faire une surprise tant je suis content de te revoir ,je me suis pas rendu compte que sa pouvait ne pas etre le cas pour toi...il etait là tout penaud attendant la reaction de la belle toujours sérrée contre lui et qui contre toute attente ne se debattait pas .
 

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La situation lui echapa complètement et mortifiée d'une honte qui serait sans doute légendaire dans sa mémoire, elle se retrouva dans un cri de surprise nez à nez yeux dans les yeux avec ... avec ... LUIIII ??? Comment était-ce possible ?
Tout se bouscula dans son petit cerveau, et la surprise était telle qu'elle tenta tant bien que mal de se dégager mais sans grande conviction car il fallait dire que le matelas sur lequel elle gisait était des plus agréables. Puis il lui parla et elle stoppa net ses mouvements pour l'écouter. Ses yeux s'agrandirent de surprise, et elle se sentit bête comme jamais à ne pas savoir quoi dire. Elle se dégagea de cette étreinte, tant elle en était gênée et se retrouva à califourchon sur lui. Alors elle se mit à marteler son torse (rhaa quel toorrse !) de ses petits poings serrés histoire de se donner une sorte de contenance.

Tu m'a fichu une de ces trouille Spencer !!! Mais qu'est ce que tu fais là ???? Et ça t'prend souvent d'allonger de frêles jeunes femmes contre toi sans crier gare ???? C'est une coutume indienne ????
 
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voyant la tournure des evenements et , rassuré son rire reprit de plus belle laissant la belle lui marteler le torse il pensa que finalement sa mère aurait du le nommer cheval fou...il la prit par les epaules la fit se pencher en avant rapprocha son visage du sien . Les yeux dans les yeux leur visage à quelques milimetres seulement les bouches pretent à se toucher le souffle court le temps s'arreta ...
 

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Elle n'en crut pas ses yeux ! Mais pour qui il la prenait ? Une sulfureuse qui disait "oui" à tout bout de champ ?
Un brin en colère elle s'échappa de cette étreinte honteuse, refusant de lui donner ce que visiblement il attendait.

J'crois qu'on s'connait pas assez pour ça mon beau. Tu es très .. comment dire ... attirant ... mais ch'uis pas une femme qui s'laisse faire comme ça, désolée. Enfin ch'uis flattée hein, c'est pas l'propos .. m'enfin bon je m'embrouille là !

Elle se releva en espérant ne pas l'avoir froissé ou blessé, et s'assit à ces cotés, ramassant ses genoux contre elle elle y posa dessus son menton.

Alors raconte moi, qu'est ce que tu fais là ?
 

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il se rassis songeur ,comment avait il pu un instant penser, qu'un sauvage, un chien de peau rouge, comme ils disent , puisse interesser une femme blanche,quel presomption...
Si des blancs avaient été temoins de la scêne ,sur que pour l'heure il se balancerait au bout d'une corde . Heureusement que la squaw blanche lui avait remis les idées en place .

promis, spencer ne recommencera plus mademoiselle jessica-s ,hug... dit il puis apres un silence pour ce que je fais dans la prairie je viens de sortir de prison un ami, bien que pas tres frequentable , il m'embarque dans une quète qui je crois va prendre pas mal de lune. il lui faut pas mal d'ojets tel que de la dynamite ,une lampe ,une bèche .il me promet un tresor mais pour moi l'or n'a pas de valeur, ma richesse est: ma vie et ma liberté ça vaut tout l'or du monde et un jour peut etre une squaw partagera ce tresor avec moi et nous verrons gambader deux ou trois petits papooses .Alors mon tepee sera le tepee du bonheur. voila petite squaw tu en sait beaucoup sur moi tu as su faire parler ma langue et ouvrir la porte de mon coeur
il sortit un morceau de pemican de son sac en coupa un bout, le presenta sur la lame de son coutelas à jess, en guise de dejeuner, la regarda intensement et faillit maudire le jour de sa naissance ...
 

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Jess ecouta son récit avec attention, comme à son habitude. Elle sourit à l'evocation des petits papooses se doutant qu'il voulait par ce mot "exotique" parler d'enfants. Il faut dire qu'elle n'était pas du tout versée dans la culture indienne et n'en connaissait pas leur dialecte.
Elle était un brin génée de ce regard intense qu'il lui envoya alors, lui procurant comme à chaque fois un frisson issus du creux de ses reins se propageant en un eclair jusqu'à la base même de sa chevelure blonde.
Sans doute parlait-il d'elle à l'evocation d'un bonheur probable avec une squaw, mais elle décida de ne rien montrer de sa compréhension.
Touchée par le récit, elle posa une main delicate sur sa puissante epaule :

J'suis sure que tu trouveras ton bonheur sur ces terres : de l'or bien sûr et cette famille que tu fonderas assurement.
Je m'souviens de cette prédiction qu'tu m'avais faite, le jour de notre première rencontre ... ché pas si tu t'souviens mais moi elle m'a marqué ... Tu m'avais promis un avenir heureux, ressemblant à celui qu'tu desires dailleurs. Pourtant, vois-tu, depuis, rien de tel m'est arrivé ! Au contraire, j'me suis laissée enfermer dans une relation en laquelle j'avais cru, mais qui s'est revelée catastrophique. On m'voulait "soit belle, fait d'bons oeufs au bacon, de beaux enfants, et tais toi" ... pour résumer... Bref, à mille lieux de c'que je suis. Alors vois-tu ch'uis un brin dépitée par les choses de l'amour en c'moment.
Enfin tu dois t'en ficher, j'sais pas pourquoi j'tai raconté tout ça ...


Un long soupir ponctua cette confidence, puis, se ressaisissant elle fouilla dans sa saccoche en peau pour en extraire fièrement le calumet. Celui qu'il lui avait offert précedemment.

Tu vois, il m'accompagne toujours, et à chaque fois que j'l'utilise, j'repense à toi bel indien. J'pensais pas t'revoir un jour en fait ...

J'ai pas eu l'temps de te l'dire depuis tout à l'heure mais ch'uis contente que nos pas nous aient à nouveau réunis.
 
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quand elle posa sa main sur son epaule il eu la sensation d'une douce chaleur comme si le soleil d'été lui effleurait la peau .quand elle lui passa le calumet il le bourra de tabac l'alluma le passa à jess pour qu'elle en tire une bouffée,puis à son tour le porta à sa bouche et aspira goulument.la fumée qui lui tapissa la gorge, descendit dans ses poumons puis il l'expulsa par les narines savourant l'odeur et la douceur du tabac blond, blond comme la squaw.
le grand esprit à voulu que nous nous rencontrions; ses voies sont impenetrables ...Je remercie le vent du desert qui a poussé tes pas jusqu'à moi . Je dois te dire que ta compagnie bien que tu sois blanche m'est tres agreable une telle chose ne m'etais jamais arrivé. En general j'aurais plutot tendance à fuir cette proximité avec les visages pales.
je suis sur gentille squaw que tu rencontreras l'homme blanc qui saura te rendre heureuse et fera de ta vie un enchantement.
il partit d'un grand eclat de rire ,le tabac miraculeux devait y etre pour quelque chose lui qui ne parlait jamais sauf pour l'essentiel .
Dans mon peuple petite squaw on dit qu'une rencontre n'est jamais fortuite,si ta route a croisé la mienne ce n'est pas par hasard et l'avenir dira pourquoi le grand manitou à créé cette rencontre il peut y avair de multiples raisons .Soyons patients...
 

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Soyons patients oui ! Merci pour l'calumet encore. Enfin là il fait trop chaud pour une "visage pale" comme moi comme tu dis.

Indiquant d'un mouvement de menton le bosquet elle enchaina :

Allons sous les quelques arbres là bas, j'm'y sentirai beaucoup mieux, si tu veux bien. Pis qui dit végétation ... dit eau ... qui dit eau, veut peut être dire rivière ... qui dit rivière veut assurement dire de l'orrrr ! dans cette région !
Aller vient, on va voir si j'peux t'apprendre les rudiments d'mon métier, j'pars jamais sans mon matériel d'orpaillage !
A chercher ta perle rare, tu trouveras p'tet un belle piryte qui sait !


Souriante et se relevant d'un bond elle lui tendit la main pour qu'il se lève à son tour. Ne lachant pas sa prise, elle l'entraina en courant sous la frondaison des premiers arbres.
Là dessous il y faisait presque bon ! Et les chevaux avaient suivis suite au sifflement de leurs maitres respectifs.
 
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Quelle joie de tenir sa douce main dans la sienne et courir aupres d'elle, il se laissa entrainer sous les frondaisons ,le clapotis de la riviere chantait à ses oreilles ,l'onde claire qui courait sur les caillous etait une invite à la baignade pas au travail.il aurait bien entainé avec lui la jeune fille blanche mais la blessure de l'echec de la matinée etait encore ouverte et cuisante .il lui lacha la main et se jeta tête la premiere dans l'eau fraiche et s'ebroua en riant .sortant la tête hors de l'eau il secoua sa chevelure en tous sens tel un chien ejectant l'eau qui alourdissant son pelage, ce qui eu pour effet d'eclabousser jess. Enfin apres bien des evenements douloureux et de solitude la vie reprenait ses droits.
merci jeune squaw pour les moments de joie que tu me donne
 

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Jess ota son chapeau et commençait à enlever ses bottes lorsqu'elle fut eclaboussée par quelques gouttes d'eau fraiche issue de la chevelure du bel indien. Souriant, elle le regarda s'ebattre joyeusement dans l'eau, tout en admirant ces minces filets d'eau qui devalaient de son torse aux reliefs envoutants à chaque fois qu'il ré-émergeait au dessus des flots.

Ces quelques instants contemplatoires passés, elle secoua la tete comme pour se défaire de pensées honteuses et inavouables pour une jeune blanche issue de l'aristocratie française :

*avec un indien ?? ... non non ... papa se retournerait dans sa tombe ... un sauvage ... aller n'y pense plus !*
Les préjugés étaient bel et bien enracinés, même si son corps et son esprit lui criaient le contraire.

Son nez se fronça alors qu'il l'aspergeait à nouveau et ceci lui fit enfin cesser ses pensées, elle balaya tout d'un mouvement de main et se leva pour courrir dans l'eau le rejoindre et l'eclabousser le plus possible. Ses vetements se collèrent contre elle et la fraicheur de l'onde traversa bien vite cette maigre protection : la chair de poule dessina bientôt sur ses bras de nombreuses petites aspérités.
 

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elle l'aspergea de belle maniere ,ils s'amusaient comme des gosses , pateaugeant dans l'onde claire et fraiche .
Quelle etait belle les cheveux mouillés collés au visage des meches folles sur son front,et ce rire cristallin qui plissait son petit nez decouvrant des dents eclatantes de blancheur et eclairait son charmant minois.
Bien sur son regard parfois s'egarait sur la chemise trempée de la belle car elle laissait transparaitre des formes genereuses, cela le mettait en emoi mais il en laissait rien transparaitre car il s'etait juré de ne plus jamais se laisser aller comme l'autre fois ,il savait maintenant qu'une telle mésaliance etait impossible ... pourtant les levres de jess l'attirait comme un aimant.
voyant la chair de poule de celle qui attirait toute son attention il lui proposa de sortir de l'eau .

sortons car tu as froid, il ne faudrait pas que tu attrape du mal . Viens je vais te donner ma couverture , enleve tes vetements mouillés et mets toi au soleil le temps qu'ils sechent.
elle s'executat l'eau froide la transperçait,le regard gourmand de l'apache s'attarda un peu sur sa croupe quand elle escalada maladroitement la berge les pieds nus .Il detourna son regard et sortit à son tour. Joignant le geste à la parole il alla prendre sa couverture sur le dos de son etalon, la tendit à la jeune fille et tourna le dos pour ne pas la gener. Debout bien campé sur ses jambes, les bras croisés, le regard vers l'horizon il attendait en pensant au tresor, à la pepite qu'il lui etait interdit de posseder.
 

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Notre orpailleuse se retrouva, surprise, une couverture dans une main et l'apache dos tourné à elle. Elle ne savait vraiment que faire, et resta campée là quelques secondes qui lui parurent une éternité.
Un tremblement plus intense que les précédents la reveilla et elle se mit alors à exécuter les ordres de son compagnon de baignade. C'était une chose tout à fait honteuse que de se devêtir de la sorte, un homme, qui plus est une indien !, à ses cotés. Elle regarda à droite et à gauche pour s'assurer de la tranquilité du lieu et se depecha pour oter jeans et chemises en moultes contorsions.
Les rayons chauds du soleil la rechauffaient dejà et elle profita quelques instants de leur ardeur sur sa nudité. Ce moment fut très agréable et son regard partait de temps en coin scruter le dos de Spencer. Puis à regret elle dut s'enrouler dans sa couverture puisqu'elle n'allait pas le faire rester dos à elle une eternité ...

C'est bon !!!

Dit-elle une fois ses cheveux ebroués et ses fesses posées sur un grand rocher plat. L'appelant, il vint s'assoir auprès d'elle et ils se rechaufèrent ainsi l'un contre l'autre. Elle était tout simplement bien, le temps s'était comme arrêté ...
 
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le soleil dardait ses rayons avec energie, on aurait dit qu'il se mettait de la partie pour leur rendre cet instant encore plus agreable ,instant qu'ils avaient l'air de partager avec bonheur...il ramassa le chapeau de jess et lui enfonça sur le crane, manquait plus qu'elle attrape une insolation. Enveloppée dans la couverture serrée contre lui il goutait en silence le contact de la petite jess sentant sa respiration reguliere et sereine. Il aurait voulu que ce moment de bonheur dure toujours .Ils regardaient leurs chevaux boire tranquillement cote à cote .
Un aigle pecheur à tête blanche ses grandes ailes deployées planait au dessus deux surement avait il vu une proie dans la riviere ce qui donna une idée à l'apache .

que dirais tu d''une bonne truite pour ce soir petite squaw? il n'est pas prudent de prendre la route ,la nuit tombe vite dans cette region , je veillerais pendant que tu dormiras .
 

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Lieux magique, moment idyllique. Qu'elle était bien dans les bras d'un homme, même ... indien.
Il la dorlottait et elle adorait ça. Il faut dire qu'elle n'en avait pas l'habitude, puisque d'ordinaire c'etait toujours à elle de s'occuper de ses concitoyens en tant que maire, de ses alliers en tant que conseillere politique de l'Alliance des Hautes Plaines ou encore de ses anciens amants.
Alors ... alors elle profita pleinement de ce que cet homme, aussi cuivré soit-il, avait à lui procurer : une sensation de bien-être profond, de sérénité et de sécurité. Lovée au creux de ses bras, rien n'aurait pu lui arriver.
Alors lorsqu'il proposa un diner et un coucher à la belle étoile, elle ne mit pas longtemps à répondre :

Excellente idée ! Fi des conv'nances, et tant pis pour la politique ! Ce soir j'irai pas à l'alliance, ils se passeront bien d'moi quelques heures ! J'suis trop bien ici pour écourter cette rencorte.
Si toi tu peches, alors moi j'vais chercher du bois pour une bonne flambée.


Sitot dit, sitot fait. Quelques instants plus tard elle craqua une alumette sur des brindilles glanées ça et là, qui irradièrent sur des branchettes qui embrasèrent des plus grosses. Et en quelques minutes les belles du diable dansaient joyeusement devant ses yeux. Le jour tombait vite, c'était bien vrai, dejà elle ne le discernait presque plus dans sa rivière.
Elle en profita donc pour se rhabiller et etaler la couverture par terre, prete à les accueillir tous deux.
 
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