l'apache

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il crea rapidement avec quelques caillous un genre d'entonnoir dans le lit de la riviere , en moins de trois minutes deux belles grosses truites bien grasses se trouverent prisonnieres dans cet etroit passage. Il s'en saisit et revint avec ses prises encore fretillantes pres de jess ,bombant le torse triomphalement .en moins de deux il les vida les embrocha sur une branche mis quelques herbes dont il avait le secret recoltées non loin de là et les posa sur les pierres pres frolant le feu attendant que la cuisson fut à point .
nous allons nous regaler dit il

 

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Il était amusant de le voir faire, elle l'observa avec attention. Les indiens avaient ce petit truc particulier qui les faisaient faire corps avec Dame Nature, et Spencer en avait visiblement toutes les capacités. Et la nature le lui rendait d'ailleurs très bien.

Elle croqua alors à pleines dents dans une des deux belles prises et savoura la truite jusqu'à s'en pourlecher les babines. Ils partagèrent l'outre d'eau et une petite fiole de Tequila qu'elle avait emportées pour son escapade.

Une fois le tout terminé, le soir était tombé, le noir semblait vouloir les engloutir entièrement mais le feu repoussait vaillamment encore cette obscurité vorace.

Merci Spencer, c'était un régal ! Personne ne s'est jamais aussi bien occupé de moi tu sais ...!

Elle lui souriait, ses yeux passant de ses prunelles noires dans lesquelles les flammes se refletaient en mille scintillements, aux ombres et lumières créées par l'ocre et le rougeoiement du feu sur les reliefs musculeux de son torse.
Il était beau à se damner ...

 

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normal petite luciole qui brille dans la nuit,(c'est le nom qui lui vint quand il vit les reflets des flammes rougeoyantes dans ses yeux qu'elle avait si beaux) le role de l'homme est de proteger, de s'occuper du bien etre de celle qui partage le moment present de l'homme rouge !!! c'est ainsi que mon père ,le sage taureau assis me l'a enseigné .Une femme quel quelle soit blanche ou rouge se doit d'etre protegée respectée et si elle est consantante aimée par l'homme fort ,et digne de se nom ...

 

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La blonde prit les dernière paroles de Spencer comme une invitation... une invitation au voyage sur le sentiers de la déraison. Elle le regarda et du se mordre la lèvre inférieure pour ne pas prononcer les paroles qui l'auraient assurément perdue ; pour le pas lui avouer son émoi et ses envies. Elle aurait tant aimé pouvoir le déguster de ses lèvres gourmandes, parcourir son corps sculptural de mille caresses ... mais ... tout ceci lui était interdit. D'abord parce qu'il était indien, mais aussi et surtout parce qu'il n'était pas de son monde, pas comme elle. Son environnement était la nature, alors que le sien était la ville et sa politique.
Spencer aurait pu être une parenthèse agréable de sa vie, mais elle ne voulait plus de ça ... elle aspirait désormais à une relation stable et durable. Alors à quoi bon ... ?

Elle s'allongea sur la couverture, yeux perdus dans les quelques étoiles qu'elle arrivait à distinguer à travers les feuilles de l'arbre qui les couvrait. Elle tourna la tête vers lui et lui prit la main pour qu'il s'étende auprès d'elle. Alors elle lui murmura au creux de son oreille :

"petite luciole n'est pas de ton monde malheureusement ... elle aimerait dormir contre toi et que tu lui chantes cette douce chanson qu'elle n'a eu le temps de comprendre, puis elle s'endormira ..."

 

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il la laissa prendre sa main et comme à chaque fois un frisson lui parcouru tout le corps il se pencha vers elle, s'allongea à ses cotés en prenant bien soin de lui cacher son emoi ,il allait dormir pres d'elle ,objet de toutes ses pensées il garda la main de jess dans la sienne et avec l'autre lui frola doucement ses cheveux d'or qui le fascinait.
je sais bien petite luciole que rien n'est ...il se tue, prit sa voix la plus douce lui sussura au creux de son oreille, oreille qu'elle avait si delicate qu'elle lui donna une envie folle de la mordiller il se contint et entonna cette vieille complainte indienneJeune femme, tu es songeuse,
Jeune femme, tu es songeuse ;
Tu songes à ce qui va t'arriver :
L'homme auquel tu songes n'est qu'un bon à rien.


J'ai revu cette fille,
Et je me suis senti tout drôle ;
J'ai revu ma bien-aimée,
Et je me suis senti tout drôle.


Jeune fille, tu me parles si gentiment,
De toi, je me souviendrai sûrement,
De toi, je me souviendrai seulement,
Tes paroles sont si douces,
De toi, je me souviendrai sûrement. :
En la regardant il constata que le souffle de jess etait devenu regulier sa tête s'etait abandonnée sur le coté, un petit sourire sur ses lèvres ourlées montrait que son sommeil etait heureux
petite luciole je serais toujours là pour te proteger ,je veillerais sur toi comme un grand frere, un ami, rien ni personne ne pourra te faire du mal sans avoir à faire à moi.dit il dans un souffle ,puis delicatement passa un bras autour de jess pour la rechauffer .il eu du mal à trouver le sommeil tant il voulait savourer cette nuit.un hululement se fit entendre dans l'arbre voisin et il sombra ...

 

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Son sommeil fut calme et léger et elle rêva ... un immense champ de coquelicots rouges s'étalait devant ses yeux et elle n'avait qu'à les cueillir pour être heureuse. Rêve étrange, comme tout rêve, mais saurait-elle l'interpréter ?
La réponse, quelque jour plus tard, allait être oui, mais bien sûr, notre héroïne ne le savait pas encore.

Cette nuit resterait celle du tournant de sa vie.

 

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aux premieres lueurs de l'aube il se leva en silence replia la couverture sur jess cueillit quelques fleurs rouges (coquelicots) qu'il arrangea pres d'elle .deposa un leger baiser sur le front de la belle endormie sauta avec souplesse sur son etalon et partit sans bruit comme seul savent le faire les indiens ..