Le Saloon Perdu

  • Auteur de la discussion -Gédéon-
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Il avançait, seul, dans les plaines arides de l'Arizona. Sa monture avait succombé après avoir reçu une flèche dans le flanc. par chance, celle ci avait pu l'amener à quelques milles seulement du Grand Canyon au sein duquel coule la Colorado River. Il était épuisé et avançait vers les rochers au loin.
Le soir tombait tandis que les coyotes suivaient de très près sa piste. Son six coups avait déjà tonné à deux reprises pour les mettre en fuite afin de ne pas se faire dévorer. Sa gourde était presque vide mais il gardait les quelques gouttes restantes pour les cas vraiment alarmant. Il n'en était d'ailleurs pas si loin que cela. il ouvrit donc le bouchon et s'humecta les lèvres gercées par le manque d'eau et la chaleur. Une gorgée tiède vient lui couler le long de l'œsophage.

Le soleil rougeoyait à l'horizon et tardait à entamer sa chute finale. Il finit par se coucher alors qu'une brise chaude se levait transportant des brassées de sable fin.

-Gédéon- savait que la route n'était plus très longue, il utilisa donc le dernier soupçon de courage qui lui restait pour arriver à la Colorado River. Plus tard, dans la nuit, il l'atteignit. Ce fût un soulagement énorme. il ne pris pas le temps de se dévêtir avant de se jeter dans l'onde.
Il profita du moment pour avaler un peu d'eau et rempli sa gourde.

Quelques brindilles flottaient de ci de là su le fleuve. il s'en empara pour préparer, peut être, si le temps venait à fraîchir, un feu de camp.
 
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Le temps, en effet, c'était rafraichi, le voilà qu'il se mit à grelotter et décida d'allumer un feu. il espérait que celui ci lui tiendrait chaud jusqu'à l'apparition du soleil le lendemain au petit matin.

Crépitantes, les braisent lui apportèrent la sérénité. il fini par s'endormir en espérant que les indiens ne l'auraient pas suivi.

La nuit fût longue et peuplée de cauchemars. il se réveilla à plusieurs reprises en profitant pour remettre quelques branches sur les braises rougeoyantes. Personne, ni une bête, ni un indien ne vint le déranger durant son sommeil agité.

Au petit matin, il se prépara, de pas grand chose en fait, s'abreuva abondamment. Il tenta de suivre le fleuve autant que faire se pouvait. Ce n'était pas chose aisé du fait des parois abruptes qui le ceignaient.


colorado-river.jpg
 
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