exacte black c est biens le pistolet le mat.
Le revolver LeMat est une arme de poing à percussion conçue par l'inventeur français Jean Alexandre François LeMat en 1856 utilisé dans l'armée confédérée durant la guerre de Sécession. Du fait de la grenaille dont était chargé son canon central, le revolver LeMat était parfois nommé The Grapeshot Revolver (« le revolver mitraille »)1.
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Le calibre de son canon principal est de .42 ou de .36.
Mais ce revolver présente la particularité de disposer d'un canon supplémentaire de très fort calibre (un très inhabituel .63, soit un diamètre de 16 mm1), situé sous le canon principal, et constituant l'axe du barillet. Chargé de grenaille, ce canon supplémentaire permettait de tirer un coup unique, mais redoutable, si l'on venait à être attaqué alors que le barillet était déchargé. Ce barillet comporte lui-même 9 coups, conférant à l'arme une puissance de feu exceptionnelle.
La possibilité de tirer soit le canon principal, soit le canon à grenaille était obtenue grâce à la pièce basculante située à l'extrémité du chien : dans la position standard haute, le chien venait percuter la capsule du canon supérieur, alors que lorsque cette pièce mobile était en position basse « de secours », elle venait percuter la charge du canon central2.
Le revolver LeMat a été produit aux États-Unis (1859), en Belgique (1862), en France (1864), et au Royaume-Uni (1865)1. On estime qu'il a été produit un total de 2 900 revolvers LeMat entre 1856 et 1865, ce qui en faisait donc une arme redoutée, mais rare.
si qq aurais la posibiliter de mettre une photo de cette terifaiante arme je le remercie par avance.
En 1859, Le Mat s'associe à Pierre Gustave Toutant Beauregard, alors major dans l'armée des Etats-Unis, et qui deviendra plus tard un général célèbre dans l'armée confédérée. La participation de Beauregard dans la société était de 1/4 des parts.
Le but de leur société était bien entendu de vendre le nouveau revolver à l'armée, et ils réussirent à intéresser le Ministère de la Guerre, qui demanda à examiner et tester l'arme. Les tests furent concluants et l'armée donna un avis favorable, avec toutefois la réserve de quelques changements mineurs destinés à faciliter les réparations et à alléger l'arme.
Malgré cette opinion favorable, l'arme ne fut jamais commandée par l'armée des USA. Le Mat et Beauregard se tournèrent alors vers les gros fabricants d'armes du moment, comme Manhattan Arms Co, Springfield Arms Co, Bacon etc, mais sans aucun succès. Dès lors, les associés cherchèrent d'autres débouchés hors des USA, et déposèrent pour ce faire leur brevet en France, Russie, Espagne, Belgique, Angleterre, Prusse et Saxe.
Le 10 avril 1860, Beauregard revendit ses parts à Le Mat et quitta la société pour poursuivre sa carrière militaire, cette fois dans l'armée de la Confédération. Peu après, Le Mat revendit 3/4 des parts de la société à un autre médecin français, Charles Frédéric Girard. Au matin du 12 août 1861, Le Mat était le seul fabricant d'armes ayant déjà un contrat avec le gouvernement confédéré, pour la livraison de 5.000 revolvers de son invention. Il y ajouta un contrat avec la marine, dont les termes sont égarés, mais dont les traces apparaissent dans des textes de juillet 1862.
La question a été posée de savoir si les Le Mat sont des revolvers américains ou européens. S'il est vrai que le premier brevet a été déposé aux USA, il est cependant douteux qu'une réelle production ait été réalisée dans ce pays, en-dehors des quelques dizaines de revolvers donnés à l'armée pour évaluation.
D'autre part, il est établi que la plus grande part de ces revolvers ont été produits en France. Il est donc normal de considérer ces armes comme un produit français.