Les orphelins d`El Pueblo [JDR]

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Après avoir laissé la Vielle Pat devant la porte de chez elle Sitting Jay avait erré dans les rues d'El Pueblo.
Certes les ballades nocturnes pouvaient s'avérer dangereuses ces derniers temps, mais il préférait encore risquer une mauvaise rencontre que de vomir sur ses tapis, derniers souvenirs de sa tribu.
Une courte marche dans les ruelles désertes l'avait rapidement dégrisé, l'air glacial le revigorant et l'obligeant à se réchauffer.
En repassant devant lchez Pat' il eu envie de voir si elle allait mieux. Sinon peut-être que d'évoquer ensembles quelques souvenir d'AGP lui remonterai le moral.
Il frappa mais n'obtint pas de réponse. Un peu inquiet, il entrebâilla la porte, coula un regard à l'intérieur. "Pourvu qu'elle ne soit pas en petite tenue, je ne suis pas certain de vouloir passer pour un pervers, autant sauvegarder ce qu'il me reste de réputation." se dit-il en entrant... "Hého ! Pat' ? Tout va bien ?"
Une rapide visite des lieux lui apprit que la maison était vide, seul le chat était blotti près du foyer de la cheminée.
Pat' visiblement était aller en fouetter d'autres...

Sitting Jay ressorti se demandant où pouvait bien être allé l'orpailleuse par une nuit aussi glacée.
Il se remit en route en prenant un raccourci. Il était transis de froid et ne comptait pas traîner dans la grand-rue pour rejoindre la chaleur de son poêle.

Il n'avait fait que la moitié du chemin lorsqu'il entendit une détonation.
"Soit y a un gamin débile qui joue avec ses pétards en pleine nuit et je le scalp, soit ça nous en fait un de plus en moins" se dit-il en se mettant à courir vers l'origine du coup de feu.

 

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Après les disputes qui avaient éclatées au saloon, Lylha était rentrait chez elle, transit de froid et de peur.
Qui serait le prochain?, cela lui donné la chair de poule.
Elle n'arrivait pas a trouver le sommeil, elle écoutait le moindre bruit.

Quand tout d'un coup, elle crut que son cœur s'arrêtait.
Lorsque la détonation avait retentit, elle en était presque tombé de son lit.
Mais bizarrement après cette peur extrême, elle ressentait maintenant un certain soulagement : ce soir, ce n'était pas elle la victime.
Alors qu'elle s'habillait hâtivement, elle crut voir une silhouette passer en courant devant sa fenêtre.
Elle s'emmitoufla et se dirigea la ou tout les villageois était déjà réunis : devant le cadavre de Mr Strange !

 

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Elle pestait en son fort intérieur, tout en soutenant Jay qui pesait lourdement sur elle. Bien aimable, elle l'avait laissé passer un bras autour de son cou et ils avançaient comme ça, tant bien que mal sur le chemin qui la mènerait chez elle.

*Espèce d'enfoiré de mexicain de mes............ ce sale petit...... si je le ..... il va............ et pas qu'un peu......... rascal fouille............ avec ses....... et son...... ignoble........ ferait la peau.......*

Ce bouillonnement intérieur était renforcé par le fait que depuis la sortie du saloon, Jay et elle tiraient des bords en fonction de la démarche hésitante de l'ivrogne. La pression montait et se libéra tout d'un coup sous la forme d'un grand coup de coude dans les côtes. Après un hoquet de surprise, puis un autre de douleur qui lui fit manifestement monter une larme à l'oeil, Jay lui jeta un regard autant interrogateur qu'offusqué et comprit sans doute qu'il valait mieux pour lui qu'il ne bronche pas. Cela eut néanmoins l'effet escompté, il se redressa d'un coup, repris une démarche normale, cessant par là même de la prendre pour une chaise à porteur, si bien qu'ils purent activer le pas.
Arrivés devant chez elle, il fit mine de vouloir rentrer mais se vit raccourcir de nez par un claquement de porte. Le chat, qui attendait patiemment le retour de sa maîtresse fut plus rapide que l'indien et fila à l'intérieur.

C'est pas le 1/4 d'heure Jay ! Le bar est fermé. A demain !

Passons aux choses sérieuses maintenant...

Se dirigeant vers l'étagère de la cuisine, elle prit la bouteille de brandy et s'enfila une bonne rasade à même le goulot après avoir fait sauter le bouchon de liège d'une impulsion du pouce. Elle resta là, quelques minutes, repensant aux événements des derniers jours malgré les miaulements pressants du greffier et ses frottements amoureux contre ses mollets avec moult ondulations de sa queue en point d'interrogation. Elle lui jeta un morceau de viande séchée sur lequel il se précipita goulument. Profitant qu'il était occupé à mastiquer et ne risquait plus donc de la faire choir en lui marchant devant les pieds avec une lenteur savamment étudiée pour lui mettre les nerfs en pelote, elle alla se passer un coup sur le visage dans le petit réduit qui lui servait de cabinet de toilette.
Alors qu'elle en ressortait, elle vit un homme planqué en embuscade derrière ses fenêtres, les mains lui encadrant les yeux, il était en train de la reluquer le p'tit saligot !!! Elle resta là, sans faire d'autre geste que celui de poser sa main sur la crosse de son revolver. Au bout de quelques secondes, l'homme tourna les talons et elle vit distinctement un sombrero se détacher sur un poncho bleu foncé...

Ellioth ! Encore lui !!! Ca ne lui a pas suffit de m'humilier au saloon, il faut encore qu'il vienne jusque chez moi pour m'espionner !

Reprenant sa veste, elle sortit par la porte de derrière, bien décidée à aller lui rendre la monnaie de sa pièce. Après tout, il l'avait ouvertement accusé de meurtre, autant qu'elle lui montre qu'elle en était éventuellement capable !

Le temps qu'elle fasse le tour de la maison, marquant des temps d'arrêts pour écouter et regarder si elle ne tomberait pas dans quelque embuscade, le gredin avait filé avec la rapidité d'un pet sur une toile cirée. Arpentant les ruelles sombres d'El Pueblo, elle ne remit la main sur le rascal qu'au milieu d'un attroupement qui s'était formé devant chez Strange. Petit attroupement en tout état de cause, la ville ayant une sérieuse tendance à perdre ses forces actives.

Strange gisait là, adossé à sa porte d'entrée, le regard désormais fixe et droit, le visage impassible. La mort l'avait rendu beau...
Personne n'ayant pris la peine de le faire, elle se pencha sur lui et referma ses paupières d'un geste de la main qui aurait pu passer pour tendre.

 

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Bon sang d'bois, on dirais qu' ça vient d'chez Mr strange, j'savais pas qui pouvait tirer avec ses yeux en quenouille, a moins que...

Il pressa le pas en direction de la masure du loucheux, et fut interloqué par la vision du bo,homme, assis là, adossé à sa porte, le regard fixe, les yeux non fuyants pour la première et seul fois de son existance, enfin existance. Un trou beant au milieu du front, et ce qui semblait être sa cervelle, répendue au sol. Il scruta les environs, personne en vue, il etait le premier arrivé sur les lieux, enfin plutôt le deuxième, voir le troisième, car Strange, malgrès son strabisme etait plutôt une force de la nature, etrapide en plus, donc, le surprendre, le maitriser et lui coller une balle entre les deux yeux? failait être soit très rapide et puissant, soit deux. Il en était là de ses breflexions quand la partie restante du village se précipita sur les lieux du meurtre, sauf le shérif bien entendu!

 

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Le coup de feu avait retentit depuis un moment déjà, quand des petits cris aigus se firent entendre en direction de la maison du sheriff.

Puis ce dernier arriva sautillant, et poussant toujours de petits cris.

Derrière, Dinocami, éperon au bout des chaussures de travail noires, lui bottait les fesses afin qu'il arrive plus vite sur la scène du crime.

"Je suis l'autorité, tu n'as de respect ni de ma personne, ni de mon sommeil".
Dinocami l'ignorait et le poussait contre sa volonté vers le lieu de l'attroupement.

"Voilà Sheriff. Vous y êtes, il n'y a pas de tacos, votre principale préoccupation, mais il y a un habitant d'El Pueblo mort, et ça, c'est notre préoccupation a tous.
A force de laisser faire, nous ne sommes plus beaucoup d'habitants, et selon ce que dit Eliott, les assassins sont deux ; il vous faut donc agir maintenant, sinon je quitterai la ville.

Plus le temps avance, plus on se demande qui dirige cette ville, et qui composera cette ville dans peu de temps.

OUI? j'ai peur aujourd'hui, et je VEUX qu'on en arrive à pendre les coupables.

J'ai agit égoistement par le passé, car j'ai toujours pensé que l'on était assez et que ce serait un monde que e sois pris pour cible, mais plus le temps avance, plus les chances que je sois le prochain augmentent.

Je vous pose donc un ultimatum sheriff, eux... ou moi."


Le Sheriff semblait décontenancé, lui? prendre une responsabilité?
Bon, la cuisson des tacos, passait encore, mais résoudre un crime, on ne lui avait jamais parlé de ca quand il a accepté de devenir sheriff.
Il ferma les yeux, tenta de faire un gros effort de concentration, puis se ravisa.

"Quelqu'un a une idée" ajouta-t-il?

La foule le regardait médusée.

Oui, El Pueblo avait peur encore et toujours, car personne n'était en sécurité, et que justice était loin, très loin d'être faite.

 

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"Quelqu'un a une idée" ajouta-t-il?

"Pour ma part Dinocami, mon opinion n'a pas changé par rapport à ce que j'ai dis hier soir au Saloon. Le mot retrouvé dans la chambre d'AGP fait pencher mes soupçons en premier lieu sur ta personne.
Je ne sais pas si tu as un ou une complice, mais si c'est le cas on s'en occupera ensuite.
Il est temps que l'on réussisse à ce mettre d'accord les uns et les autres pour arrêter cette hécatombe."

Sur ces mots Sitting Jay se retourna pour rentrer chez lui. Il n'avait pas encore pu fermer l'œil et Strange ne comptait pas parmi ses rares amis. Que les autres se débrouillent pour l'enterrer...

 

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Et te sachant la seule personne méfiante, je ne t'aurais pas tuée... logique tout ca dites moi

Et Mrstrange le seul que j'accusais, tu n'as rien a dire à ce sujet?

Mais effectivement, ton plan semble bien huilé pour le moment, tu as réussit a faire fondre les soupcons...

Pour combien de temps encore?

Et si....c'était toi finalement, seule a avoir des certitudes sans jamais sembler devoir se justifier? hum?

La vox populi décidera. Et décidera bien je l'espère.

 

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Siiting Jay se retourna l'air las. La discussion qui arrivait le fatiguait par avance.

"Effectivement tu accusais Mr Strange depuis le début. Pour quel motif ?
Délit de strabisme aggravé ?
Tu voulais que le sheriff fasses ton boulot à ta place ?

Mes soupçons à ton encontre s'appuient sur des faits au moins. Peux tu en dire autant ?
Sur ce je vais me coucher. Réveillez moi pour le vote Sheriff."

 

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Il est vrai que ta nuit a du être...harassante !!!

Ca fait quoi de tuer quelqu'un dit moi? ca fatigue tant que ca?
Quand a compter sur le sheriff, ca en dit long sur ta réelle motivation a trouver le, la ou les coupables.

 

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"Dinocami...
Lorsque je tuais, que cela soit un bison, un grizzly, ou même un chacal ou un traitre apprend que je ne me servais pas d'armes à feu !
Spyky et Arthur aurait pu en témoigner et peut-être même que la Pie s'en souvient encore.
Mes armes sont mon arc, mon tomahawk et mon couteau.
Le jour où l'on trouvera un habitant scalpé, j'éprouverai peut-être le besoin de me justifier. Mais pour l'heure ça n'est pas le cas et certainement pas vis à vis de toi qui recommence avec tes accusations sans fondements.
Quant au Sheriff, je ne compte pas sur lui. Mais c'est bien le seul ici qui serait incapable de tirer sur un habitant et de le toucher. C'est donc le seul d'entre nous dont je sois sur de l'innocence concernant ces crimes.

Pour ce qui est de mes activités nocturnes, elles ne regardent que moi. Demande donc plutôt au Mexicain comment il a fait pour arriver le premier alors qu'il habite de l'autre côté du village."

 

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Je n`ai eu qu`un seul vote pour l`instant!

 

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C'est vrai Jay, on allait tirer le lièvre ensemble quand on était petits. Et tu me battais toujours au tir à l'arc. Mais pour la dernière fois, ARRÊTE DE ME TRAITER DE VIEILLE PIE !!! Elle lui assena une taloche derrière le crâne en disant ça, ce qui eut pour effet de lui faire voler la plume qu'il s'était tressé dans les cheveux.

Le sheriff s'impatientait, trépignait sur place comme pris d'une envie de pipi subite et elle même avait sérieusement besoin et envie d'aller se coucher. Ce n'était pas parce que Strange avait tout d'un coup l'air beau qu'elle allait passer la nuit à le veiller.
Elle déchira le coin d'une affiche WANTED placardée sur un poteau et griffonna un truc au dos avant de replier le bout de papelard. Le fourrant dans les mains du sheriff...

Voilà sheriff ! Demain, j'aimerais que vous pendiez ce que je vous ai écrit là-dessus. Salut la compagnie !

Le sheriff déplia le bout de papier, eut l'air surpris, à moins que ce ne soit l'effet de sa vessie qui se relâchait...

 

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Fouillant méticuleusement la masure de Mr Strange, Ellioth écoutait d'une oreille distraite les allégations de ces camarades. Que faisait il déjà sur les lieux? La réponse risquait encore d'attirer les foudres de l'orpailleuse, ainsi que le courroux du vieil indien. Même s'ils avaient quelques choses a cacher, il n'était pas très sur de savoir quoi.
Et bien oui je suis le premier arrivé sur ici, enfin non plutôt le deuxième voir troisième, c'est selon. Pourquoi? Simple raison, je préfère mourir debout que couché. Que le/les meurtriers me voient en face, que je puisse riposter. Voilà le motif de mon arrivée précoce ici.
Peut-être ne préférez vous pas affronter la mort en face, c'est votre droit, moi, j'ai chevauché avec elle bien des années, alors a choisir, j'opte pour l'attendre de pieds ferme.
Mais je peux vous dire que quelqu un sera pendu ce soir, et j'espère que sera le bon gars qui ira danser la ou il n'y a pas de plancher.
Sur ces mots, il se dirigea vers cet incapable de shérif, lui glissa un mot a l'oreille, regarda tour a tour les habitants du village, se signa et prit la direction de son rockin- chair, ou il s'affala, et commença sa sempiternelle sieste.

 

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Quand Dinocami se réveilla ce matin-là, l'air était étonnamment frais, il sentait presque...bon en définitive.
S'en était étonnant.

Dinocami alla dans son salon, puis ouvrit un coffre.
Regarde moi cette belle balle gravée, comme Mr Strange, je le leur avait dit pourtant... Je grave toujours mes balles au nom de celui que je tue. Est-ce que ce porc de sheriff a pensé une seconde à vérifier?
Oh que non, il ne trempe jamais les mains dans le cambouis, c'est de notoriété publique.
Dinocami contemplait sa dernière réalisation, une balle gravée au nom de Sitting Jay, spécialement fondue en nappage d'or. Balle de luxe pour ennemi de luxe.

Les choses s'étaient plutôt pas mal déroulée jusqu'a maintenant, et bon nombre des responsables du meurtre de son frère étaient déjà morts.
Et Sitting Jay qui le serait ce soir si tout se déroulait sans anicroche.
Connaissant les talents de Sitting, il pris tout de mème un chargeur complet, seule la première balle était gravée, et de toutes manières, si la première ne touchait pas, le duel était presque finit d'avance alors a quoi bon graver les autres.

Il porta le derringer précis a son holster d'épaule, puis enfila une veste de travail, noire.
Ô non, Il n'allait pas commettre le méfait de suite, mais il aimait cette poussée d'adrénaline d'aller en publique, armé.

Il s'approcha de la ville, puis vit Sitting au loin. Il ne pu résister à l'envie d'aller lui dire deux ou trois mots.
-Sitting j'ai réfléchit a ce que tu as dit. Je comprend tout à fait ta méfiance, et je ferai mon possible pour te prouver ma bonne foi. Cela pourrait commencer par t'inviter a prendre un verre chez moi ce soir qu'en dis-tu?
-Dinocami, je ne t'apprécie pas, et ne te fait aucune confiance. Je ne viendrai pas ce soir. Au revoir


L'athmosphère était glaciale et le climat plus tendu que jamais.
Dinocami se disait qu'il était temps de s'éclipser, lorsque le Shériff arriva, ventre a terre (littéralement, il tomba dès son arrivée faisant un culbuto de la plus pathétique des manières).
Ca y est ! J'ai un nom !

"Un nom" pensa Dinocami? "J'avais presque oublié cette formalité du vote auquel je ne puis prendre part... espérons que Sitting n'aura pas convaincu les plus indécis de ma culpabilité. Quelle connerie !"

Le Shériff était toujours aussi écarlate, transpirant a souhait, et il articula péniblement :
Lensemble des citoyens, en sécurisation préventive de la ville, a décidé de pendre...
La foule dans son ensemble retenait son souffle, dans son coin, Dinocami souriait, il attendait une fois de plus le sempiternel "ex aequo, pas de pendaison"...quels sots !
Dinocami

Il se retourna.
Il dévisagea chacun des membres de l'assemblée, puis regarda le sheriff qui ne comptait certainement pas soutenir son regard en prime, et figea ses yeux en direction du sol, puis tendit ses mains vers l'avant.
Je suis pris n'est-ce pas? On croit encore que c'est moi le coupable? Et bien je suis pris donc je l'avoue humblement. Je suis le frère, et je n'ai fait qu'accomplir la vengeance murement réfléchie a propos de cette sombre histoire que je n'ai pas besoin de vous rappeller. Vous n'avez eu que ce que vous méritez, et cela aurait continué jusqu'a ce qu'enfin vous ayez tous payés.
Idiot de skypy! J'ai mis du temps a comprendre comment cet être fonctionnait, je l'ai eu. Aujourd'hui je suis pris? La belle affaire! J'en emporte 4 avec moi et vous n'avez que moi...
Il cracha a terre, sentit quelques pierres fuser, puis certains citoyens, aidé du sheriff, le protéger le temps de le mener jusqu'a la potence.
Dinocami baissa la tête et accepta de les suivre. Croisant le regard de quelques personnes de la foule, il reconnut ceux dont ils savait désormais qu'ils avaient voté contre lui, Patmoit, Sitting, Elliott, eux l'avaient dit clairement, qu'en était-il des autres? Lylha semblait d'accord avec l'ensemble, les autres acquiesçaient.
Le sort en était jeté, et il sentait le chanvre lui serrer le cou a présent, l'irrévocable sentence était sur le point de s'achever.

 

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Sitting Jay ne ressentait aucune joie en regardant le noeud coulant passer autour du cou de Dinocami. Tout au plus un soulagement. L'affaire était réglée et Dinocami avait avoué.
"Au moins, aujourd'hui nous ne perdons pas un innocent de plus" murmura t'il alors que le sheriff tirait le levier qui abaissait la trappe sous les pieds de l'assassin.
Il se détourna alors que le corps se balançait encore...
"Pensez à utiliser le cercueil qu'il s'était préparé..." dit il au sheriff avant de franchir les portes du Saloon.

 

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Tour de nuit

Il reste 4 villageois dont un bandit!!!

-Le bandit restant m`envoit le nom de sa victime
-Les villageois, l`as de la gâchette et le mercenaire peuvent sortir espionner quelqu`un
-Le charlatan peut utiliser une de ses potions ou pas
-Le Trappeur peut poser un de ses pièges devant la porte de quelqu`un ou les garder pour les prochaines nuits (si il est encore en vie).
-Et le chaman peut connaître l`identité exact de la personne de son choix

Le tout en m`envoyant tout ca par MP !! Alors, vous voyez, c`est simple !
Les RP sont libres, attention tout de même a la boulette !

J`attends vos actions!

 

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Le regard fier de Dinocami parcourant la masse des habitants croisa le sien. Une vague de froid s'abattit sur elle instantanément. Pendant qu'on le menait à la potence, que la foule grondait, elle fut prise de tremblements. C'est une chose de pousser des glapissements pendant 3 jours en promettant qu'on va en pendre un, c'en est une autre que d'arriver à l'instant fatidique.
Elle fit malgré tout comme les autres. Elle resta là. Elle regarda. Jusqu'au bout. Cette corde qui se serrait sur le cou de ce qui n'était plus qu'un corps agité de quelques soubresauts.

Devant l'horreur de ce spectacle, le sien lui fit mal à en hurler, ce qu'elle aurait sans doute fait si elle n'avait pas eu la gorge si serrée. Pas assez malheureusement, il restait suffisamment de place pour que son estomac malmené lui renvoie son déjeuner, un chili assez peu ragoutant qu'elle avait avalé en 5 mn parce qu'il fallait bien se nourrir. Et les retours de chili en général, ça ne laisse personne indifférent. En appui d'une main contre le pan de bois du saloon, elle s'étouffa presque là, les yeux exorbités et larmoyants sous l'effort et l'action du piment mal digéré, toussant et crachant avec autant de discrétion que possible dans cet instant funèbre. Le plus gros de la crise passée, elle prit une flasque dans la poche de sa garbardine et se rinça avec le tord-boyau qui réactiva l'irritation de son oesophage et lui provoqua une nouvelle montée de larmes. Un chien errant était déjà en train de laper la flaque qu'elle avait laissé, ce qui lui aurait presque donné envie d'en remettre une couche.

El Pueblo était tombé bien bas cette dernière semaine...

Jetant un dernier regard sur l'homme qui resterait sans doute pendu là quelques jours, pour prévenir le second meurtrier de ce qui l'attendait, elle tourna le dos et prit le sentier qui menait chez elle.

 

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Ils sont tous morts ?