Lettre ouverte d'insulte à Klaus.

  • Auteur de la discussion DeletedUser14
  • Date de début

DeletedUser14

Invité
*Dressé sur un gibier de potence sur la place de Big Horn, calme mais le cœur en rage, Fatenia hurlait, brandissant son arme à qui voulait la voir, et harrengua la foule, notamment Klaus, qui était le but principale de sa visite. Ivre mort, vacillant, tenant dans sa main une corde ensanglantée avec une sourire sadique dont la narquoiserie n’était plus dissimulable, des flammes infernales dans les yeux . En le voyant, la première qu’on se fut demandé serait celle ce savoir si, oui ou non, c’était réellement un humain. En vérité, le qualifier de zombi n’aurait pas été si faux, tant ses motivations étaient fondamentalement mauvaises. Il harrangua donc d’une voix forte et posée, mais entraînante, l’apostrophe qu’il voulait exécuter.*

Salut à toi, ‘spèce de chiure de poulet avarié.

J’viens t’dire l’fond d’ma pensée, la fiotte, d’moi, F’tenia, c’lui qui fait chialer les gosses en les laissant vivre sans parents, c’lui qui a égorgé l’plus de personne sur ces putains d’terre de l’ouest. Que qu’c’est qu’tu t’crois beau hein, chacal à l’haleine aussi putride qu’les bottes de Djoule après 24h d’marche ? Eh ben j’vais t’dire, t’es aussi hideux qu’le phalus d’mon père quand j’lai cisaillé en deux !

Alors t’vois, t’as fait d’mal à not’ belle Eleonore Elvounikra, ou un truc comme ça. Ben j’vais t’dire, que qu’c’est qu’c’est sans doute la plus belle d’tout l’ouest, même en comptant les catins qui trémoussent leur fion dans les ruelles d’vot’ ville, ou des aut’ d’ailleurs !

Alors c’est clair, j’te méprise, j’te déteste, comme on peut détester un type qui choppe le coyote que tu coursais d’puis des lustres, comme ça, comme un traitre, un lâche, un poltron, une salope, une guibolde tremblante, une miche flétrie, un couard, un pleutre, une lopette, une tantooze, un étron liquide.

J’t’annonce à partir d’aujourd’hui qu’jour ou nuit, j’vais t’faire pareil, t’vas en chialer des larmes aussi grosses que l’cul d’ta coucheuse de mère. T’vas voir t’ceux qu’tu vois tous les jours, tes camarades, tes amis, tes compatriotes, ton père, ta mère, tes frères et tes sœurs.
A la fin, toute l’eau, enfin tout l’whisky d’ton corps se s’ra barré, tu r’ssembleras à un esclave qu’on vient d’fouetter, et t’repos’ras sous terre. Sur ta pierre tombale, j’grav’rai « RMS » , c’qui veut dire « repose mal sodomite ».
Et tous les jour, j’viendrai, juste pour toi, et j’piss’rai sur ta tombe, en m’marrant. Et puis, pour rigoler encore plus, j’enverrai des gens t’fouiller, t’retourner, pour récupérer tout c’qui comptait pour toi, et tout c’que tu voulais pour t’accompagner dans la mort.

Alors, pédale de tracteur en panne, tu t’sens comment ? R’froidi ? Ben mon gat, j’espère qu’t’aime bien l’froid, l’cercueil c’est pas réputé pour être chaud… L’chemin l’plus court pour crever, c'était d’tomber sur nous. T'as pas d'bol toi… On va t’tomber d’sus, comme des loups qu’ont pas bouffés d’puis trois jours, ont la dalle mon gat… Tes donzelles vont chialer, ton s’ra gravé dans la roche, ouais, gravé dans la roche !

J’te propose de donner un sens à ta vie, t’as juste à crever, fils de sanglier en rut, ersatz de combattant.

* Il chargea son arme, et se prépara. Son souffle était saccadé, son regard hagard, son but clair, meurtrier, méchant, sadique.*


[NB HRP : Ce message ne s'adresse pas au joueur que je respecte, mais bien au personnage. Il n'y a donc aucune arrière pensée dans ce message.
Merci donc de vous passer de tout commentaire exaspéré ou autre forme de contestation.]
 

DeletedUser

Invité
Levé en début d'après midi, comme d'hab', et encore parce qu'il avait été tiré du lit par une certaine agitation dans la rue, mal aux cheveux, et la bouche pâteuse, le germain s'était dirigé d'un pas nonchalant vers la source de tout ce raffut.

Bordel, il aurait du éviter de prendre une nouvelle biture avec le mexicain hier soir.
Klaus plissa légèrement les yeux pour essayer de reconnaitre l'allumé du bocal qui semblait avoir une dent contre lui. Ouais, il avait déjà du le rencontrer, un duelliste d'0ldest Town, un certain Fatman, ou plutôt Petunia. Rhaaaa, s'en souvenait plus, et puis s'il devait se rappeler du petit nom de tous ceux qui voulaient lui faire la peau, il n'aurait pas fini.
Et fallait en plus que maintenant ils viennent lui causer!

Un sourcil relevé, la gueule un peu enfarinée et maintenant une attitude totalement impassible face aux menaces, le jeune mercenaire de Big Horn prit tout de même la peine de répondre à son interlocuteur. Moindre des corrections puisque le pamphlet semblait lui être personnellement adressé.


Dis donc mon grand, c'est quoi cette diarrhée verbale?
Faut que tu t'essuies la bouche quand tu baves autant, j'pige pas la moitié de tes conneries, et t'es en train de me filer un mal de crâne de tous les diables!
Sur que ton professeur de diction s'est tiré une balle devant le caractère insurmontable de la tâche...


Grattant sa tignasse en bataille, Klaus comprit entre toutes les élucubrations du visiteur que celui ci devait être une sorte de croque mitaine destiné à faire peur aux enfants, ou un clown de foire ayant un sérieux complexe d'Oedipe à régler.
Visiblement, il y avait aussi une histoire de gonzesse derrière tout ça. Le teuton se gratta la tête de manière encore plus vive. Intense réflexion ou démangeaison tenace?
Une donzelle avec laquelle il aurait été trop familier ou trop entreprenant? Encore?
Au bout de quelques instants, son visage s'illumina comme celui d'un gosse trouvant la solution d'un problème de math vachement difficile.


Ah oui, Eléonore, ça y est, je la remets la grognasse. Une pimbêche pas causante qui est venue me guetter plusieurs fois alors que j'allais à la cueillette des champignons.
Elle a simplement reçu une ou deux petites fessées déculottées, je ne lui ai pas fait bien mal à ta copine.
Je ne frappe pas les dames en général, sauf quand elles réclament bien sur, ou qu'elles le méritent...

Paraît qu'elle tourne souvent autour d'un pote moustachu maint'nant, faudrait penser à les tenir vos chaudasses mon vieux.


A la réflexion, et d'après les souvenirs un peu vagues de leurs quelques rencontres, elle était effectivement loin d'être dégueulasse physiquement la petite. Ce serait un coup à se laisser étendre pour pouvoir admirer ses gambettes, si jamais elle se laissait aller à porter une jupe.

Le petit sourire en coin affiché par le germain ne resta pas visible très longtemps, et il redevint un peu plus sérieux.
Sa main glissa lentement vers la crosse de son colt. Comme Klaus ne portait pas de ceinturon avec le petit étui qui va bien, il était obligé de rentrer le ventre, et de coincer son arme imposante sous sa ceinture quand il ne s'en servait pas. Mais de son propre aveu, ce n'était pas le truc le plus gros qu'il planquait dans son fute, avis aux amatrices!


Hé machin, t'es combien dans ton caleçon?
J'te trouve bien téméraire de venir me provoquer comme ça, chez moi. T'es sur que tu ne veux pas attendre que deux ou trois de tes potes rappliquent pour que vous puissiez m'attaquer en groupe pendant que je regarde ailleurs?
C'est plus votre tactique habituelle non?


L'autre semblait quand même assez dérangé pour tenter une bêtise, et la tension dans la grande rue de Big Horn était palpable.
Klaus glissa quelques mots entre ses dents à l'intension des quelques personnes rassemblées autour de l'agitateur.

Ecartez vous les jeunes, il risque d'y avoir du vilain...
 
Dernière édition par un modérateur:

DeletedUser14

Invité
Musique d'accompagnement

Il fit un sourire, ou plutons qualifions ça d'une grimace, et se retourna, tournant le dos à la horde haineuse qui le regardait d'un oeil mauvais et prévoyant un massacre sans précédent. Alors que Klaus terminait de parler, le duelliste s'immobilisa, ses épaules tressautèrent, un rire nasillard perça le silence qui s'était imposé. Son bras droit pendant le long de son corps se contracta, empoigna l'arme pronant sur sa hanche, et fit un grand cercle, entrainant avec lui le torse qui fit une rotation dextrogyre.
Une détonation, il riait. La balle fusa. Elle frôla le teuton. Son oreille avait du siffler. Derrière lui, un fleuret qui tombe au sol.
Première réussite.

Total des coups réussis : - 308 points de vie.
TOF34 vacille et lâche son arme.


Le rire s'intensifiait, couvrant la deuxième détonation. Un cheveux du germain trembla, la balle poursuivit. Le sifflement cesse.

Total des coups réussis : - 389 points de vie.
James Holden, mexicain de son état, voir sa moustache droite s'enfoncer dans sa joue.


"Alors mon gat, tu sens la douleur ? Nan ? Pas encore ? J'vais leur en faire bouffer, hinhinhin... Mais j'te touch'rais pas... Chiales, catin flétrie !"

Le bras fatiguait, lentement, se soulevant sous la force du recul de la puissante arme qu'il tenait.
Mais son propriétaire n'en avait cure, il poursuivait, sans autre sentiment que celui de la jouissance, encore plus intense que lors d'un accouplement sauvage avec une femme mariée. Il poursuivait. L'allemand ne réagissait visiblement pas.

Total des coups réussis : - 329 points de vie.
Mlexus trébuche et casse sa canne à pêche en tombant dessus.


Total des coups réussis : - 147 points de vie.
Tristo regarde Klaus d'un ton implorant, la coiffe sombrant lentement dans la poussière.


"Bwahaha, alors, t'la sens celle là, l'sodomite ? Encore hein ? J'vais t'l'approfondir c'sentiment, j'veux qu'tu comprennes, qu'ma Eleo, p't'être que qu'c'est qu'elle m'aime pas, mais p'r'moi elle compte... C'est grâce à elle qu'j'suis plus coursé par des gamins sous prétexte qu'j'ai violé leur mère, et qu'j'suis plus obligé d'les dézinguer pour les calmer... T'comprend. Tiens, lui là bas, à droite, tu l'vois. Juste au d'ssus d'l'oreille droite..."

Bam. Une autre, encore. Elle émit son sifflement habituel, annonceur funèbre, douce comme le piment, lente comme un mustang au galop.

Total des coups réussis : - 281 points de vie.
Carlito regrette la période où les boomerangs lui servaient et servaient aux autres.


Klaus ne réagissait pas, la balle avait elle arrachée son oreille ? Fatenia ne le voyait pas. Il était obnubilé par les gens qui regardaient le teuton, il savait que eux, il les aimait, il les voulait, au sol, sur la poussière, soupirants, grimaçants, hurlants, pleurants, implorants, haineux, impuissants, objets de haine.

"Encore hein ? Moi j'en veux... J'leur bouff'rai les camouilles si ça sentait pas la chiure des merdeux d'vot' ville d'rammassis d'fiente liquide sortant par l'nez pour p'voir tout évacuer !"

Vlan. Il poursuivait, inlassablement. La hiéromancie pouvait devenir une habitude pour ses proies que ça ne l'amuserait que plus.

Total des coups réussis : - 175 points de vie.
Yoname hoquete sous le choc et tombe à la renverse.


"Alors, vous restez tous comme des jean-foutre, mes coniauds, vous avez tant d'merde dans l'bide qu'vous savez pas faire aut' chose que d'déféquer dans vos pieux ?"

A peine avait il finit que, surgissant derrière le gibier de potence, un apache du nom de Demouz s'élança contre l'intrus et ils se lancèrent dans une bataille proximale qui ne tourna pas à l'aventage du robuste assassin, mais plutot en faveur de l'assaillant malicieux.
Roulant l'un et l'autre le long des planches alors que le reste du monde prenait conscience du massacre, il finirent tous deux par choir sur le sol, et se dégagèrent l'un comme l'autre.

Total des coups réussis : -192 contre -180.
Demouz prend l'avantage mais finit par relacher sa proie qui s'échappe sans demander son reste.


Oubliant son lieu favori pour abattoir, Fatenia s'élança sur une pile de caisse pour monter sur le toit d'une batisse peu élevée.
L'honneur, en face, lui tendait les bras. Il le balaya d'un geste ample.

"Casse toi, vieille putte, j't'ai jamais voulu près d'moi, rest' loin !"


En vérité, il parlait dans le vide pour la majorité, mais lui voyait l'ombre de la réussite qui lui demandait de choisir des cibles honorables, des vrais combattants, de ne pas agir que pour la douleur. Raison n'est pas maitresse de folie, et le pervers ex-alcoolique obsédé avec un coeur reprit son rythme poudré avec une frénésie hargneuse.

"Eh, toi, t'es d'sa famille à l'aut trou du'c' ? Rien à branler qu'non... Pèse tes nibards, j'vais les vider..."


Total des coups réussis : - 175 points de vie.
Mimiranda reçoit une balle dans la poitrine droite, une lueur d'incompréhension devant tant de méchanceté dans le regard.


La dernière décharge était annonciatrice. Son échauffourée précédente lui avait valu une vilaine plaie sur la partie antérieure de l'avant bras qui se mit à laisser gicler le fluide rouge et visqueux irriguant le corps humain.
Klaus était immobile, toujours.
Une dernière fois, oui, encore, il en voulait.

Total des coups réussis : - 282 points de vie.
James Holden tombe dans les pommes, il va en avoir pour quarante huit heures.


Le bras se vidait, il fallait partir, sa soirée était pleine, son but rempli, il garda sa posture droite et provocante avant de lâcher, fier et inhumain.

"Dans ta face, vieux rat... J'me barre pour deux jours, jeudi matin, j'serai d'bout... Vers l'chemin qui mèn'ra ici. Et j'recommenc'rai... Encore... Que qu'c'est t'en chialeras ta mère tell'ment qu'tu s'ras impuissant, comme maint'nant, étron d'pachyderme, chacal scatophile, trav'lo stérile !"

Il sauta de l'autre côté de la batisse, courut, maintenant son bras du mieux possible. Sifflant, il grimaçait. Son cheval, sans doute un des plus rapide de l'ouest, le rattrapa. Fatenia se hissa, et, une fois en selle, s'évanouit. Il était à bout. Sa nuit serait vide inconfortable, ensanglantée. Il devait rejoindre sa ville. Un filet rouge marquant son trajet, le duelliste souriait, inconscient. Son acte, ses paroles, personne d'0ldest town ne serait au courant de ce qu'il avait fait, pour Eleonore, et l'autre. Ah, l'autre...

Au loin, un homme l'observait, silencieux, qui était ce ? Personne ne le saurait, sans doute.

cheval%20_crepuscule.jpg
 
Dernière édition par un modérateur:

DeletedUser

Invité
Alors, c'était tout?
Toute cette mascarade pour ça?
Le germain passa une main sur sa barbe naissante en contemplant les dégâts alors que le drôle de bonhomme filait déjà vers son repère en laissant un nuage de poussière derrière lui.


Mouais, bof... La prochaine fois les gars, ne me réveillez pas pour ça!

Il s'agissait ni plus ni moins de l'une des dizaines de visites hebdomadaires de ce genre qu'ils recevaient à Big Horn. L'agresseur du jour semblait juste un peu plus agité et haineux que la normale.
Déjà les ouvriers remettaient quelques planches en place, pour réparer les trous de la grande rue de Big Horn, un véritable monument en perpétuelle rénovation, et les blessés partaient panser leurs blessures.
Le duelliste d'0ldest Town était lui même dans un sale état visiblement, ce qui l'avait encouragé à filer comme le vent sans demander son reste.


Bon, il voulait sans doute quelque chose quand même. M'initier à une sorte de jeu malsain ou m'inviter à le suivre pour continuer les hostilités chez lui?
Oui, ça doit être ça!


Klaus mit le bout de ses doigts entre ses lèvres et émit un double sifflement.
Arriva un placide animal, une sorte de tout p’tit ch'val se déplaçant à allure très modérée.
Le soldat de Big Horn enfourcha sa fière monture sans attendre, même si dans cette position, ses pieds touchaient encore presque le sol...


Allez, en route Pony2! Cap au sud est!
Ne décevons pas notre nouvel ami.


Le cavalier partit donc à la poursuite de l'excité mou du bulbe, ou à sa suite plutôt tant la comparaison d'allure était à son désavantage. Il ne cherchait d'ailleurs pas à se presser, chantonnant en chemin et laissant son poney allait à son rythme.
L'autre avait bien égratigné certains de ses concitoyens, mais peut-être que Klaus pourrait lui montrer une fois sur place comment on se sert d'une arme à feu, et ce que signifie vraiment faire mal à quelqu'un...
 

DeletedUser14

Invité
Deux duels, match nul, quoique…

Premier soir. Maclane arrive en trombe, Fatenia sort de l’hôtel après une chevauchée tout sauf reposante, quoique terriblement plaisante.
Le choc est inévitable, le duelliste aux bourses soulagées s’écroule sur le sol, le temps de se relever, son assaillant est parti. Il maugrée.

« Pougnain d’cornigaud farci d’la perdougnole… J’vous jure, ces putains d’sauvages, ça rest’ra jamais civilisé, des vrais races inférieures, nous on est blanc, au moins on est pur… Sont rouges, come leur tripes, sauf qu’sont mieux en morceaux… Salop’rie d’étrangers, faut qu’y comprennent qu’sont plus chez eux. »

Après ces propos terriblement racistes et fortement représentative de l’opinion générale, il porta son regard vers l’horizon, sur lequel se dessinait un âne au pas avec un robuste gaillard comme cavalier.

Les secondes passèrent, le duelliste semblait calme en attendant le soldat, qui finit par arriver.
Eclatant d’un rire aigre, le gibier de potence sortit son arme et tira. Le germain, en train de descendre de sa monture, reçut la balle, et dégaina.
Huit coups de feu de chaque côté.
De l’un un homme bondissant et riant de bon cœur, roulant sur le sable et ne se concentrant entre deux bons que sur sa cible si juteuse. Les coups firent mouches presqu’à chaque fois, car il est évident que lorsqu’il se prit à tirer tout en passant derrière un tonneau, la balle ne pouvait pas arriver à son but.
Le teuton, lui, était immobile, concentré, visiblement brouillé par les mouvements incessants de son adversaire. Reculant sous les balles, il ne fut que peu efficace, deux de ses tirs seulement atteignirent leur but.

Clic.

Le chargeur était vide, Fatenia prit une flasque vide et la lança, triomphant, sur son rival déclaré, qui lui était dépité.

Total des coups réussis avec chance et insolence.
- 129 points de vie pour notre brave guerrier.
Total des coups réussis avec brio et expérience.
- 322 points de vie pour le pleutre aussi agile qu’un incontinent.
Fatenia gagne le duel, obtient aucun points d'expérience ( car bien meilleur ) et reçoit de Klaus 2$. ( pour compenser les projectiles dans les tonneaux. )


Deuxième soir.

Fatenia était au bar, accoudé, ivre mort. Derrière lui, un serveur le chambre.

« Alors, t’as pas réussi à l’abattre réellement, hien, le Klaus ? »

L’ivrogne sursaute, et se retourna, les yeux rouges et pochés, les pupilles dilatées. Il plaqua son canon sur le front de l’insolent.

« T’vois mon gat… J’t’aimais bien. Mais t’avais un seul mot à pas dire… Dors bien, vieille catin. »

Bam. Le sang gicla.
L’assassin passa son bras le long du comptoir, ratissant les nombreux verres vidés par ses soins qui allèrent s’écraser et éclater sur le sol. Il regarda l’assemblée, provocateur.

« Z’allez voir, même pété, j’me l’fait, c’t’étron liquide… Cragote d’saillon ! »

Et il partit en vomissant sur le cadavre frais, avant de monter sur son cheval.
La route fut longue, non seulement pour l’homme qui buvait régulièrement dans différentes flasques s’évidant rapidement, mais également pour le cheval qui devait sentir l’odeur peu attirante que dégageait son monteur.
D’ailleurs, effectuant un ruade, il se sépara du cavalier qui s’affala dans la poussière, sur le dos, dans un craquement dorsal sonore. Voyant que l’accidenté ne bougeait pas, le mammifère se dirigea vers lui et frotta ses naseaux contre la joue présentée.

Fatenia déposa une petite tape sur le front de l’animal, puis parla d’une voix douce et mielleuse.

« T’sais quoi, si t’étais pas si rapide et fidèle, t’aurais d’jà un trou dans l’buste, coniaud d’merde. Mais là, j’te garde… »

Et il se leva, difficilement, chancelant nettement, avant de remonter laborieusement en selle.

Il finit par arriver à Big Horn, et hurla.

« Enculéééééééé ! Viens là, salope, viens prendre du plomb au cul ! »

Klaus sortit, toujours calme, mais il tira le premier. Touché. La cible vomit bile, sang et reste pas encore régurgité de repas. Il entendit le deuxième coup de feu, plongea sur le côté, mais la balle le percuta lorsqu’il était en l’air.

Tout tournait, il était affalé au sol, toussant, le coma éthylique le guettant comme la mort au dessus d’un hospice pour vieux.

Bam. Bam. Urgh.

C’était fini. Il avait fallu quatre balles. Le provocateur était inconscient, tant par ses blessures que par son état sanguin se rapprochant plus à de l’alcool avec du sang que l’inverse.
Il vomit, une dernière fois, son estomac semblait sortir lui même.

Tout devint noir.
 
Haut