Au saloon on s'en fout ... on peut tout dire non
Je sens que je vais aimer ce nouveau post
A mes amis parisiens sachez que nous aussi on n'est pas bien côté Ouest,
Tu sais la Bretagne, ce petit coin perdu où tu viens respirer l'air pur lors d'un week-end prolongé ou pour passer tes vacances.
Nous venons de vivre un moment dramatique et pourtant je l'ai trouvé beau, je suis même descendu de voiture pour immortaliser le phénomène
Je vous livre l'article paru dans Ouest France, notre journal local, c'est dramatique mais là on ne partage pas que la sienne, on partage Notre connerie
La neige de pollution, un phénomène inquiétant
Ce phénomène, dû à la conjonction du brouillard, des températures négatives, et d’un pic de pollution aux particules fines, a fait son apparition dans l’ouest de la France ce week-end.
Vendredi matin, les prévisions météorologiques n’annonçaient aucune perturbation neigeuse à l’horizon. Pourtant, certains quartiers de Rennes, Saint-Nazaire, Nantes ou Laval se réveillaient sous une fine pellicule de neige, tandis qu’à quelques kilomètres le sol restait immaculé.
Des épisodes neigeux très localisés « difficilement prévisibles, car dus à la pollution atmosphérique » justifiait alors Gilles Gautier, prévisionniste à Météo France.
Des explications étonnantes, mais crédibles, alors que dans le même temps, Air Breizh, l’organisme chargé de vérifier la qualité de l’air en Bretagne, relevait un pic de concentration en particule fine (PM10). Sur une échelle de 1 à 10, l’indice était ainsi monté à 8 vendredi et samedi dernier dans l’agglomération Rennes.
Loin de la poudreuse des stations alpines, ces « neiges polluantes », ou « neiges industrielles », comme les nomment les spécialistes, sont le produit de facteurs météorologiques et écologiques.
La semaine dernière, une inversion soudaine des températures maintenait l’air froid au sol sous la pression de l’air chaud monté en altitude. « Il faisait plus froid en plaine, que dans les collines du Perche », illustre ainsi Brigitte Dubois, prévisionniste au centre météorologiste régional de Rennes.
Ce « couvercle météorologique » emprisonne ainsi les brouillards et les nuages bas. Mais également les particules fines. Ces polluants atmosphériques stagnent au-dessus des agglomérations. Sous des températures négatives, ils atteignent le seuil de congélation et forment alors des micronoyaux de glace.
Comme pour des flocons classiques, l’humidité ambiante vient se cristalliser dessus et les fait tomber. On obtient alors une averse de flocons pollués, qui se forment en fonction des taux d’humidité et de pollution, expliquant ainsi le caractère très localisé du phénomène.
Aussi nocif que l’air ou la pluie polluée
Beauvais, Macon, Metz, Orléans… La liste des agglomérations touchées par ce phénomène est longue. Découvert par le grand public l’hiver dernier en Ile-de-France, il s’est déjà répété à de nombreuses reprises le mois dernier, notamment dans l’est du pays.
Plutôt que de neiges polluantes, il faut parler de neiges polluées. Elles sont le résultat de particules déjà présentes dans l’air ambiant lors des pics de pollution générés par les activités humaines. Et si ce phénomène a de quoi inquiéter, il est tout aussi nocif que la pluie ou l’air respiré lors des pics de pollutions qui sévissent de plus en plus fréquemment.