Petite musique de suspens pour le retour du gars … Fondu au noir et HOP, la suite !
Je me disais bien Papy que tu n’allais pas me laisser m’en aller comme ça, que ce fofo méritait mieux qu’une coupure à minuit (l’heure du crime) d’autant plus que quand on voit la tête de Mamie Nova, on peut comprendre que tu n’aies pas envie de montrer à tous ta gérontophilie sous-jacente ! Allez, laisse ouvert que je m’en vienne te raconter mes aventures et que tu puisses y prendre quelques plaisirs jubilatoires et disproportionnés eut égard à ta libido dont je ne connais ni les tenants ni les aboutissants dont tout le monde se moque éperdument d’ailleurs !
Brefle, (j’aime bien ce mot, ça veut rien dire mais tout le monde comprend), vous êtes tous là, devant votre écran à vous demander ou je veux en venir ? Non et ben tant pis, vous aviez qu’à pas commencer à lire et je ne vous ferai pas de résumé parce que ça prend beaucoup trop de temps et que vous aviez qu’à tout lire depuis le début ! Non mais HO, on va quand même pas se faire ennuyer (j’ai failli ripper) par des gars qui croient qu’on va reprendre le truc depuis le début parce que c’est eux. Bon aller, c’est bien parce que c’est vous : j’essaie de rentrer à l’hôtel alors que je suis rond…
Donc, les éléments sont contre moi, le vent souffle en Arizona (un état d’Amérique ou Harry zona) sauf que la vallée de la mort est en Californie (merci Julien Clerc) si bien qu’aucun chanteur populaire ne m’est utile dans mes tribulations vers mon logis…
Il y a du vent, le sable soulevé par icelui semble constituer une muraille infranchissable pour le marcheur non-aguerri et passablement imbibé que je suis et pourtant en réunissant toute ma volonté, mon courage, mon abnégation, mon refus de me voir vaincu, les petits chanteurs à la croix de bois et mon parapluie (transformé en paravent) je réussi dans un ultime sursaut à atteindre la porte d’entrée de mon hôtel, à prouver mon identité, récupérer mes clefs de chambre, me hisser jusqu’à l’étage et à me glisser sous les draps douillets si bien que : une bise à bobonne et on s’y remet demain !
Tu vois, indigent congénital, je vais au bout quand je veux ! Même si c’est vrai que je ne vous ai rien raconté ce soir sauf un petit bout de trajet intramuros… Tu imagines s’il fallait que je te raconte comment j’ai découvert l’Amérique ? Une vie ne suffirait pas !
Bon allez, je vous laisse… Maman est venu me chercher, vous ne voulez quand même pas que je vous raconte comment je monte jusqu’à la chambre conjugale non ? J’ai pas que ça à faire, le devoir m’appelle !!!!
Bises et bonne nuit, soyez sages!