Réflexions d'un germain passablement éméché sur les relations Big Horn/Oldest Town

  • Auteur de la discussion Klaus
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Assis à une table du saloon de sa ville, partageant un verre de tequila avec un mexicain à la pilosité prononcée, à défaut d'avoir trouvé une accorte demoiselle pour lui tenir compagnie et lui changer les idées, Klaus se remémorait les derniers évènements en date, qui avaient plus ou moins secoué Big Horn.

Tout avait commencé par un petit incident. Joony, une jeune duelliste ambitieuse, et limite dérangée -oui le soleil tape fort dans certains coins- mais néanmoins sympathique et attachante, avait décidé de se rendre à Oldest Town, ville la plus développée et réputée du pays, afin de prouver sa valeur et de se faire un nom.
Sa témérité et son manque de discernement apportèrent hélas quelques ennuis à sa ville d'origine, un lieu où règne une bonne humeur sans borne, un micro climat sans nuage, où l'alcool est bien meilleur et les filles plus belles, la splendide, l'incomparable, la grandiose Big Horn! (comment ça j'en fais trop? hum bon d'accord, reprenons le récit)
Les dits ennuis arrivèrent donc sans prévenir, sous la forme d'une bande de pistoléros et de joueurs de canifs avides de vengeance. Si le fait d'être remontés après l'attaque initiale, mais isolée, qui les avait frappé pouvait aisément se comprendre, l'ampleur de cette riposte et les représailles aveugles, faites avec acharnement sur plusieurs habitants innocents et non préparés au combat, laissaient pour le moins dubitatif.
La dure loi du plus fort régnait en maître sur cette terre désolée, mais était-ce une raison pour abandonner tout sens de l'honneur?
Enfin l'effet de surprise avait joué à plein, et comme le dira plus tard un grand philosophe du vieux continent, dont le nom s'est perdu dans les méandres de l'histoire: "c'est l'jeu ma pauvre Lucette!"

Mais les évènements ne s'arrêtèrent pas à ce premier épisode sanglant. Les personnes pompeusement appelées diplomates d'Oldest Town restèrent sourdes à toutes tentatives ou demandes d'explications, le temps de laisser leurs soudards accomplir leurs basses œuvres.
Tout ceci ressemblait donc fort à un prétexte pour laisser leurs fous de la gâchette ou du couteau se défouler à loisir, et affaiblir le plus possible une autre ville, même si elle était encore très loin de pouvoir faire de l'ombre ou de la concurrence à la "plus vieille".

Après plusieurs échanges de courriers, un accord fut semblait-il néanmoins trouvé, où les duellistes des deux bourgades seraient libres de s'expliquer entre eux, de façon plus ou moins courtoise, mais en épargnant les honnêtes travailleurs.
Accord qui fut hélas rompu presque aussitôt, encore une fois sans avertissement ni préavis... Les membres les plus puissants de la Oldest repassant quand bon leur semblent augmenter leur triste réputation en faisant un carton sur les ouvriers et aventuriers de Big Horn quand ceux ci revenaient juste de leur dur labeur. Demonne et Jason Lacombe étaient revenus tour à tour. Un procédé inique et bien peu glorieux.

Le germain vida son verre cul sec et le reposa bruyamment sur la table, demandant manifestement à être resservi sans attendre.
Lui n'était pas un simple fermier, mais pourtant les ptits gars de la Oldest semblaient apprécier de venir le défier, pour repartir presque à chaque fois la queue entre les jambes et reporter leur attention sur des proies supposées plus faciles.
Ils avaient quand même eu la décence de se présenter avant de repartir en boitant et le jeune soldat avait pu noter quelques noms. Il y avait donc eu LordRak, Ivandry, Demonne et bien sur Jason Lacombe, qui lui était un habitué et venait de recevoir sa fessée hebdomadaire -d'ailleurs tu reviens quand tu veux Jason, tu me manques déjà.
Seul le sioux -oui pour Klaus tous les indiens sont des sioux, sans doute le seul non de tribu qu'il a retenu- fourbe et vicelard avait réussi à lui arracher un ptit bout de scalpe à sa deuxième tentative, faisant là aussi preuve d'une bien grande bassesse en ne recherchant pas un vrai combat à la loyale.

Le mercenaire était tout de même satisfait de son tableau de chasse. Cinq victoires pour une courte défaite lors de ses affrontements avec les portes flingues venus de l'est. Et encore il n'avait fait que se défendre, et n'avait pas encore entreprit le voyage pour aller distribuer directement quelques baffes...

Par contre, ses concitoyens avaient souvent eu moins de chance, et cela, il avait un peu de mal à le digérer. Il se demandait bien ce que cherchait la Oldest, qu'un léger différent se transforme en haine tenace?
Sans doute parce qu'ils étaient les plus nombreux, les mieux armés et globalement les plus forts, ils en étaient venus à penser qu'ils pouvaient imposer leur loi sans rendre de compte à personne.
Leur refus de communiquer, le manque de valeur de leur parole, leur côté suffisant et dédaigneux avaient déjà été prouvé, mais faudrait-il réellement en arriver à refaire tous leurs plombages au révolver ou leur inculquer les vertus de la modération à grands coups de clé de douze dans la face?


La journée avait été éprouvante, une longue marche solitaire pour revenir du sud, ponctuée par la petite rencontre inamicale devant le saloon. Klaus déposa son "un coup", un révolver à plomb de 75 ans d'âge bien tassés, et soupira avant d'avaler un autre verre pour faire bonne mesure. Toujours pas la moindre donzelle souriante à l'horizon. Ce n'était pas comme ça que son humeur allait s'arranger.
Un coup à vous donner des envies de meurtre plutôt...




[HRP Minuscule petite précision: si chacun est libre de réagir comme il le souhaite, évitez tout post uniquement hrp. Ceci n'est que le point de vue, peu développé je sais (désolé il est tard), de mon perso sur des faits survenus dans le jeu. Pour toute réclamation, préférez le mp. Merci! /HRP]
 

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Le stock privé de tequila du mexicain en avait pris un coup ce soir là.
Avec son amigo germain, ils avaient accueilli jusqu'à plus tard les malheureuses victimes du tueur embusqué dans les collines.

Tous racontèrent la même version des faits : ils travaillaient laborieusement à leurs tâches du jour quand ils avaient été attaqués par surprise par un homme armé de couteaux. Equipés pour creuser des puits, pour marquer les troupeaux de bovins qui commencent à être nombreux dans la région, pour dresser les poteaux du télégraphe ... très peu avaient été en mesure de résister aux raids de l'agresseur , surgissant sournoisement d'un bois au galop de son poney et sabrant le travailleur dans son labeur. Ceux qui avaient eu le temps de se relever pour se défendre (quelques un lui laissèrent d'ailleurs un souvenir douloureux) reconnurent le signe distinctif de la cavalerie de la ville d'Oldest Town, signe qui commence à porter les couleurs de l'infamie dans les coeurs des hommes et femmes de l'west.

Les hommes d'armes de Big Horn avaient parcouru la ville et ses environs toute l'après midi afin de sonner l'alarme et traquer l'agresseur, mais celui-ci se gardait bien de se montrer dès qu'il apercevait nos soldats & pistoleros. En fin de journée il fut débusqué par notre maire lui même, l'affrontement fut sévère mais tourna à l'avantage de Lacombe. Se croyant probablement invincible,on le vit alors entrer en ville, mais il y croisa le germain ... et prit une chambre à l'hôtel ! Vous pouvez me croire, je surveillais la rue du balcon, j'y ai tout vu.

Au saloon ce soir là, de nombreux clients des villages voisins écoutaient avec attention les récits et les discutions des victimes. Avec un type pareil dans la région, chacun commençait à craindre pour lui même et sa famille. Jusqu'ici ils avaient trouvé autour de Big Horn, un endroit paisible ou s'établir. On y trouvait tout ce que l'west leur avait promis dans leurs rêves d'imigrants : les terres étaient fertiles, le bois de bonne qualité, le gibier abondant et on trouvait de l'or au fond des ruisseaux. Une ville importante se créait et entrainait pour eux le développement de toute la région.

A la fermeture des lieux, les pistoleros et soldats de Big Horn et des alentours, pour une fois alliés, organisèrent une escorte de protection afin de raccompagner les habitants en sécurité jusqu'à leurs familles. Au saloon ce soir là, la ville d'Oldest Town, que tous connaissaient au moins de nom, gagna encore une nouvelle première place : celle des villes sans parole.


Une surveillance de l'hôtel fut mise en place. Ce matin c'est Joony qui était de garde !​

Joony, c 'est une fille de Big Horn qui cause pas beaucoup. Elle est pourtant très douée pour se faire comprendre, mais son langage à elle, il a plutôt des balles en guise de points sur les i. Vous pouvez m'croire, j'la connais bien, c'est moi qui m'y colle quand faut lui expliquer quelquechose pour la ville ! Et ce matin elle s'est parfaitement bien fait comprendre. J'trouve même que sa grammaire s'améliore.


Il y aura une sacrée ambiance au saloon ce soir se dit le mexicain, aujourd'hui j'vais aller cueillir des agaves pour reconstituer mon stock de tequila !
Réfléchissant 2 secondes, il opta plutôt pour creuser des tombes, pouvant effectuer cette sinistre tâche avec son artillerie à portée de main. A qui pensera-t-il en creusant ?
 

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Trinita était assis sous le porche du Bureau du Sherif . Il pansait les serieuses blessures que lui avait infligé le soir d'avant le dénommé J.Lacombe .
Il avait pu discuter avec ses deux camarades soldats , le Teuton Klaus et le Chicanos Lkiko , et comprennait parfaitement leur point de vue .
Ils faisaient plaisir à voir ces deux là ... Toujours à trainer ensemble , prêt à se partager une bouteille ou à se faire une partie de Poker ! L'amitié est une chose fondamentale dans toute armée ...

Le Maire de Big Horn , accessoirement Duelliste aussi , se remmemora les derniers évènements ... Pourquoi , un ou deux jours aprés une soi-disante entente avec la puissante ville d'Oldest Town , ce soldat etait il venu s'attaquer aux travailleurs de Big Horn ? Cette question lui trottait dans la tête depuis le début des attaques ...
Il ne distinguait que deux possibilités ... Soit Oldest Town avait authorisé cette attaque contre nos travailleurs ... Soit le denommé J.Lacombe était la tête de mûle de Oldest Town , une sorte de simplet du village , et il avait agi seul ...

Lorsque les attaques avaient débuté , Le Maire de Big Horn avait pris deux décisions . Tout d'abord , il contacta les representants de Oldest Town , dont il attend toujours une réponse claire et précise . Puis il organisa une opération punitive contre le seul coupable . Le temps que ses camarades s'organisent , il était parti seul pour affronter l'agresseur ... même s'il savait au fond de lui même que Lacombe était supérieur à lui . Au bout de deux duel , il comprit qu'il ne viendrait jamais seul à bout du gaillard . Celui ci l'attaqua pour l'achever mais il ne put venir à bout de votre serviteur qui réussit à se refugié dans l'hôtel d'une petite ville .
Et là , finalement la cavalerie arriva .
Le denommé Joony , duelliste émérite de Big Horn , envoya finalement le bougre "ad patres" !

Un seul agresseur , une seule vengeance ...

Il est vrai que les duels sont monnaies courantes dans l'Ouest , mais n'attaquer que de simples ouvriers en évitant au maximum les vrais combattants lui fit penser à un proverbe : "A vaincre sans périls , on triomphe sans gloire !"
Ces attaques ne lui inspirait qu'une seule chose : La lacheté !

Trinita espérait qu'une réelle entente pourrait se faire avec Oldest Town , il aimait à penser que les derniers evenements n'ont été qu'un simple accident .
 
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