[RP] Comme une lueur d'espoir

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Riza était sûre d'elle ; aucun soldat ne se trouvaiet devant l'entrée de la réserve ...

Allez-y , je m'occupes de ceux qui vont arriver .
Riza resta là et attendit les soldats qui allaient sans doute rappliquer en grand nombre , laissant passer Yumaa , Strange et la muette .

Lorsque l'on vint l'interpeller , elle dit simplement .
Ils sont partis par là .
En désignant la forêt , dans laquelle s'engouffrèrent les soldats .
 

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yumaa entra sous le tepee ou se trouvait Washakie et le grand conseil qui c'etaient reunis en entendant les coups de feu tirés à l'orée du camps .
Le conseil des sages se tourna vers lui ,les visages devinrent rouges de colère .
Washakie le chef shoshone prit la parole

HUG guerrier yumaa tes peintures de guerre ne sont pas les bienvenues ici.
Tu apporte avec toi rage et fureur nous etions en paix avec les blancs et il suffit que tu penetre sur la reserve pour que le tonnerre se declenche... va t'en quitte ce lieu et ne reviens jamais


Yumaa repliqua impassible :
vous etes que des vieilles squaws edentées et peureuses , ou sont passés les valeureux guerriers shoshones ? ceux aux mille victoires contre les visages pâles ? surement noyés dans l'eau de feu des blanc ...
Je ne demande rien pour moi juste que le chaman soigne cette jeune squaw dont la tribu a été exterminé par tes amis blanc oh valeureux chef shoshone.

dit il d'un ton ironique.

n'attendant pas de reponse , le visage crispé par la rage il jette aux pieds de Washakie le scalp de l'officier de cavalerie prend une flèche la brise et sort rejoindre oiseau bleu ...
 

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Riza entrait dans la réserve ... les apaches y vivaient paisiblement , même si ils la regardaient tous avec un regard péniblement suspicieux ...
Elle vit Yumaa venir , après avoir laissé la jeune femme , avec un regard énervé ...

Yumaa ...
lui fit elle , en posant sa main sur sa joue ...
Yumaa saisit son poignet , et voulu lui ôter sa main de son visage , il n'avait qu'une envie ; s'en aller .
Riza reprit d'un ton las et sérieux à la fois .
Yumaa , je crois que nous deux , on va pas se revoir de si tôt ... Je suis affectée à un autre état , c'est le postier du camp qui m'en a informée ...

En gros , elle s'en allait , laissant son apache favori derrière elle , chipotant son poignet qui avait saigner pour faire ce pacte de sang ...
Aurevoir .

Riza s'humecta les lèvres ... elle devait s'en aller , mais il est clair qu'elle aurait aimé rester plus longtemps ...
Elle serrait ses poings très fort , mais cela n'empêchait pas une larme de descendre de son oeil gauche ...

Riza sauta sur Yumaa et l'embrassa passionément , lèvres contre lèvres ...
 

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yuma l'a serra à l'etouffer
ne pleure pas oiseau bleu ne pleure pas , nous avons des destins si differents qu'il est bien que tu retourne chez les tiens .
tu es un officier des tuniques bleues et moi un apache recherché par toute l'union.
ils veulent m'asservir me rendre plus faible que le chiot qui lèche leurs bottes .
Je n'ai pas d'avenir , un jour les visages pàles exposerons ma dépouille et ferons une grande fête car il auront exteminé le dernier apache rebelle

Il essuya la larme sur la joue de riza l'embrassa une derniere fois et la regarda s'éloigner .
la terre s'ecroula pour la deuxieme fois ...
 

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Riza se dirigea vers la sortie et fit à Strange ...
Tu viens ? A part si tu désires rester ici ...

Avec un sourire forcé qui aurait pu sembler naturel , si il n'était pas entouré de larmes .
 

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"J'arrive, tant que je peut vous suivre, je vous suivrais..."
Il regarder le sourire pincé de Riza, elle pleurait presque, sa lui faisait de la peine...
Il sortit un mouchoir de sa poche et lui tendit..
"Tu sais meme les plus grand guerriers ont le droit de pleurer..."
 

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Elle , posa alors sa main sur l'épaule de Strange et lui dit , en saisissant son mouchoir ;
Tu as sans doute raison ... mais c'est tellement dingue ...
 

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"C'est la vie, on fait avec, ou on ne vit pas... Partons, avant que tu ne t'enracine pour toujours devant ce camp... Tu va le revoir...."
Il essayer tant bien que mal de la rassurer... Lui meme n'avait jamais connut l'amour, ce sentiment etait inconue et il tentait de le comprendre... Ce n'etait pas ce qu'il faisait de mieux d'ailleurs...
 

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Riza avançait , pas aussi raapidement qu'à son habitude , mais il avançait .
Bon , tout baigne , on va au saloon le plus proche ?

Elle lui demandait avec un sourire , sans larmes cette fois , justes les petites traces qu'elles avaient laissées le long de ses joues .
 

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"Allons y..."
Strange se retournat, Yuma regardait toujours Riza... Il s'aprochat de lui...
"Ne t'inquete pas, je ne te la volerait pas... J'espere que dans des temps proches, vous pourriez vivre sans encombres..."
Il posat sa main sur son coeur, en signe de paix, puis partit avec Riza...
 

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yuma lui rendit son signe de paix , lui souhaita bonne route .
il avait de la sympatie pour ce type , bien qu'il soit un peu etrange comme l'indiquait son nom .
surement un vecu difficile comme tout les solitaires qui se rencontraient au gré de leurs errances
 
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Mr Strange repartat tranquillement, s'arretat devant Riza...
"Maintenant on doit vraiment y aller..."
Il tapotat legerement son epaule...
 

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Riza accepta ; elle avait repris ses esprits et se souvint qu'elle était LA Hawkeye ; Le femme qui à vécu toute sa vie à merveilles sans l'aide de personnes , la femme qui à tué un grand nombre de personnes qu'elles ne connaissaient pas avec le sourire .

Elle avança don c, d'un pas déçider , vers le bled paumé qui devait être proche de cette réserve ...
 

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"Et on va où comme ca, je conais une petite ville pas loin avec un bon saloon, sa t'interesse?"
 

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"Yep" pensa Riza , en levant son pouce à strange , alors qu'ils avançaient ...
 

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yumaa regarda longtemps la poussiere soulevée par les sabots de leurs chevaux .
 

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Des milliers d'étoiles scintillaient comme des diamants au firmament , une legere brise caressait de ses volutes legères la prairie silencieuse parfois déchirée par l'aboiement d'un coyote solitaire en mal de femelle.

yumaa pensif assis près du cours d'eau en ecoutant le leger murmure de l'onde serpentant dans l'herbe verte médite sur le sort de la jeune squawconfié aux shoshones .

Il ne pouvait oublier son regard empli de détresse quand il l'avait confiée au vieux chef indien , détresse causée par le massacre des siens .

De nombreuses lunes sont passées depuis , de nombreux nuages ont parcourus le ciel .

Le moment est venu d'aller se rendre compte de son état .
Yumaa saute sur son apaloosa eperonne des talons flêche brisée et se lance au grand galop dans la direction du campement shoshones .
 

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Des semaines passerent, des mois depuis le depart de celui qui permis a notre jeune Squaw de survir.
Avant son depart il prit soin de la confier a un vieux sage indien,ou elle y fit consideree comme une des leurs.

La jeune femme se devait de continuer a vivre,continuer a faire vivre les siens a travers ses anactodes, ses souvenirs....mais cela ne pouvait lui faire oublier qu'elle etait et ne serait a jamais seule, sans famille.

Toutes ses nuits n'etaient que cauchemards,ces visages qui defilaient sans cesse.
Comment oublier cette scene d'horreur, les siens massacres les uns apres les autres,la decouvertes de ses corps sans vie, elle qui avait laisse un campement, vivant, bruyant, elle se retrouva face a la mort.

Il lui fallait reprendre le dessus, il faut dire qu'elle etait bien entouree depuis son arrivee dans cette nouvelle reserve.
Ce sentiment de chaleur, de faire parti integrale de la famille, rassura la jeune squaw.
Elle ne remerciera jamais assez cet homme qui lui permis de retrouve run semblant de vie.
Ce dernier l'intriguait, les souvenirs qu'elle avait de lui etait assez flous, elle ne retenu de lui cette peau mate doree et ses cheveux d'un noir profond.


Comme tout les matins, elle fut la premiere levee.
Elle sortit du typi qu'elle partageait avec les filles du vieux sage.
Le jour n'etait pas encore leve et la brume avait envahi tout le campement,seuls les gestes automatiques, lui permirent de se reperer et de se diriger vers la reserve de bois camoufle sous une toile.

Elle fit une centaine de pas ,se rassura d'etre face a l'amas de bois, puis posa a terre une longue laniere de cuir .

Enfin, petit a petit elle y deposa des morceaux de branches les une apres les autres jusqu'a atteindre la quantite necessaire ...
 

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Toute la nuit le sol fut martelé par le bruit sourd des sabots foulant l'herbe tendre de la plaine .
Parfois une harde de bison à moitié endormie se mettait en mouvement s'ecartant du cavalier qui bride abattue semblait voler au dessus des obstacles , seulement eclairé par la lune blafarde .

Le jour à peine levé , une brume epaisse envahissait et cernait le campement shoshone.
Le village est silencieux ,depuis le traité signé avec les blancs la serénité règne dans cette contrée au point que pas un guetteur ne veille sur le sommeil de la tribu .

Yumaa d'un bond souple et silencieux descend de son mustang se dirige tel un félin vers le centre du village de tentes .
ses mocassins de peau , sans bruit , foule le sol .

La silhouette d'une squaw matinal amassant des branches seches pour en faire un fagot s'affairait devant le tas de bois.

Un frisson lui parcouru le dos , cette silhouette fit remonter en sa mémoire des souvenir douloureux , comment allait il la retrouver ? etait elle en bonne santé ? allait elle le reconnaitre ?
Toute ces questions se bousculaient dans sa tête en s'approchant d'elle .

Pour éviter de lui faire peur il murmura ces quelques mots , surement gravés en sa mémoire


je suis yumaa l'apache , je suis yumaa je suis un apache

Son coeur battait la chamade , ses tempes palpitaient à tout rompre tant l'émotion etait grande.
 

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Sur la pointe des peid,Mahala s'appretait a attraper la derniere branche pour enfin endosser ce lourd fardeau; quand subitement elle laissa echapper le bout de bois de sa main.

Elle resta immobile une fraction de seconde,le bruit successif de craquement de brindille lui parvint a l'oreille et paraissait se rapprocher d'elle.

A ce moment meme le vent se mit a souffler brusquement encore et encore, amenant avec a la jeune femme, les paroles de Yuma .

Ces mots, ces sons, cette voix grave et douce, ne semblaient pas lui etre etrangere et c'est a la fois un sentiment de reconfort et de douleur qui la prit au ventre.

Elle porta violement les mains sur son visage, se mit a trembler et c'est une serie de clicher d'horreur qui defila devant ses yeux.

Elle se mit a hurler de toute ces forces ...

Quittez tout de suite nos terres, partez, partez, nous sommes chez nous nous sommes chez nous, vous n'avez pas le droit, non non!!!


La jeune femme ne le savait elle sans doute pas mais ce fut les premieres et dernieres paroles qu'elle avait adressees a Yuma il y a quelque mois .
 
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