[RP/IG]La quête au Cortès sauvage

  • Auteur de la discussion Ted Valmont
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[Dans un saloon de "Valmont", le 27 Mars 1860 et quelques..]

Quelques jours s'étaient écoulés depuis la cinglante beuverie et l'achat du bout de papier à un charlatan de passage. Ted avait passé ses journées à marcher en direction de sa ville tout en lisant et relisant le contenu de ce message déchiré. Il ne connaissait rien des noms qui apparaissaient sur les lignes de ce texte... Cortès? Tenochtitlàn? Mais au fond de lui, il dévorait l'impression d'une histoire réelle au bout de laquelle l'or habitait.

Il dépassa l'embouchure de Valmont et s'enfonça dans les ruelles en direction du bar de Jessica. Cette même Jessica qui lui avait envoyé un message durant ces derniers jours où elle narrait l'ennui de la vie dans les prairies. Pourquoi voulait-il lui parler? Il ne le savait pas mais il le devait comme poussé par une force supérieure à lui-même, une force qui contrôlait le fil de son destin.


Hi han!!

Sa monture s'arrêta net devant la porte à battant du tripot. Elle était habituée à toujours s'arrêter devant ce type de bâtiment. Son conditionnement, souvent pratique, apportait quelques désagréments de temps en temps.. Mais ici, ce ne fût point le cas.

L'orpailleur descendit, lui caressa le garrot et se dirigea au coeur du saloon d'une démarche chancelante. L'alcool ne voulait point le quitter en quelques lieux que ce soit, ou en quelques temps... Eternellement beurré, il déambulait sur l'océan de son existence d'aventurier et de pionnier.

Il fît un bref tour de table et ne vit personne. Seul Henry, le barman, se tenait là. Et, d'un mouvement de main, Ted le salua.


Une bière... J'espère qu'la Jess bougera ses fesses au saloon aujourd'hui...

Le tenancier ne lui répondit rien mais posa, devant l'orpailleur, une pleine pinte de bière brune relativement fraîche et à la mousse onctueuse.
 

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Elle était d'une humeur massacrante ... les travaux des champs n'étaient pas fait pour elle, elle commençait à en être plus que certaine. Trimer, tant et plus, entourée d'une foule toujours plus nombreuse mais pourtant si seule. Ramener le chiche pécule obtenu à coup de longues suées dans les pâtures ou dans les bois .... Non ... pas pour elle cette vie de sédentaire.

Trainant ses pas de retour vers son village elle allait directement à la caisse municipale, comme à chaque fois, poser son gain journalier. Elle marchait dans la seule et unique rue ... rectiligne ... Rectiligne mais quelque chose attira aussitôt son regard : un vieil âne bâté attendait nonchalamment devant les battants du saloon.

Son sang ne fit qu'un tour, parce que cette bête, elle la reconnaissait : il était rentré ! Son pas s'accéléra irrésistiblement et elle monta vaillamment les trois marches de l'établissement avant d'en pousser les battants. Un regard à l'intérieur et ses sombres pensées s'envolèrent aussitôt qu'il se posa sur l'homme qui sirotait tranquillement sa mousse au comptoir.

Elle décida de calmer la pulsion qui voulait la faire courrir vers lui et c'est donc tranquillement (en apparence) qu'elle alla s'accouder au bar à ses cotés.

Hey Henry, la même s'te plait !


Elle tourna alors son cou vers son voisin, le devisagea quelques instant et risqua un : Hey Teddie ... alors, de retour ?
 
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Le vieux grigou donna du sourire à la petite blondinette qui, maintenant, se trouvait à côté de lui.

J'croyais t'voir d'l'autre côté du comptoir. Tu d'vais pas remplacer l'Henry par ta bobine.. En plus, il s'fait vieux l'bougre.

Il lança un oeil torve à son interlocutrice avant de casser l'effet de celui-ci par une nouvelle mine réjouie.

J'voulais t'causer d'ailleurs.. sweetie. Dans un p'tit abus d'boisson, j'ai acheté c'te merde à un client du bouge.. M'demande pas son nom, j'm'en souviens pas.

Il fît glisser sur la table du comptoir un bout de papier à l'allure presque ancestrale. Il bouscula la main de Jessica qui travaillait le verre avant de replacer son regard dans le sien.

Ca parle d'un certain Cortès.. C'est tout c'que j'peux dire. J'connais pas assez l'mexicain pour l'dire.. C'est p'tet que dalle, mais sait-on jamais. Ca m'dirait d'me rendre plus à l'Ouest pour trouver un porte-winchester à la peau jaune.. Histoire qu'il nous traduise ce truc. Et puis, j'ai un Cowboy du nom de Lemanchot avec l'quel j'dois faire démonstration d'l'art du coup d'feu dans un bled près d'Montréal... Autant faire d'une balle, deux coups.

Il laissa devant elle le bout de papier et reprit sa pinte pour s'en avaler une gorgée. Une mousse épaisse s'étala sur ses lèvres mais celle-ci ne fit pas long feu sous le coup d'une langue pourpre et humide.

T'en penses quoi baby? T'as pas envie d'bouger tes fesses dans d'autres contrées.. plutôt qu'te cramer la peau sous l'bourreau local, qu'on nomme soleil, en tentant d'extirper dix grammes de la Gold...
 

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L'orpailleur lui répondit avec sa froideur habituelle dans le verbe, mais son visage parlait pour lui. Elle tritura sa chopine en répondant dans un sourire en coin :

Toi aussi tu m'as manqué Teddie.

Clin d'oeil azur avant de reprendre illico (*faudrait pas qu'il ai l'temps d'répondre*), nez à nouveau pointant dans sa chope :

Mais tu sais, Henry s'débrouille bien, je prends l'service en soirée pour la nuit d'hab, t'sais bien ...

Puis il lui parla de choses tout à fait inattendues tout en lui montrant un bout de papelard encore plus vieux que ses frusques et tout bonnement énigmatique. Les mots qui pénétraient ses iris et ses pavillons s'entrechoquaient dans le tourbillons de ses pensées : trouvailles, Cortès *c'est qui lui ?* , winchester, peaux jaunes, Montréal ....et son regard étrange s'illumina à chaque nouveauté. Elle eut toutes les peines du monde à contrôler son ardeur lorsqu'il lui proposa de l'accompagner.

Parfait, c'était parfait !
Ni une ni deux, elle fouilla promptement dans les poches de son poncho et les débarrassa de ses gants de protection et de sa pince à barbelés en un geste vif et glissant sur le comptoir.

Baby pense que t'es sa providence Ted !
J't'ai dis que j'dépérissais ici alors ... on part quand pour aller causer à c'type de l'Ouest ?


Elle porta sa chopine en sa direction et assena en trinquant :

A notre future aventure, car ça en s'ra une, j'en doute pas gringo !

Une longue rasade presque fraîche qui lui parut la meilleure depuis belle lurette vint clore le geste.
Puis une pensée lui vint qu'elle matérialisa aussitôt en laissant s'échapper par ses lèvres rosées réhydratées :

Mais ? ... Pourquoi moi ? Ch'uis pas un cadeau pour les missions t'sais ! Ch'é pas si t'as misé sur l'bon cheval en m'proposant ça ... J'essaierai d'pas trop gaffer.... Au pire, j'distrairai l'ennemi, si ennemi il y a, avec mes armes à moi, comme j'ai toujours su faire pour survivre dans c'foutu pays !

Elle ne savait pas s'il comprendrait, mais connaissant les penchants lubriques de l'orpailleur, elle se dit que oui.
 
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La réponse de la chercheuse d'or vint se figer sur un sourire du vieux grigou. Tout en reprenant son bout de papier, il ne put s'empêcher de regarder avec longueur la fente entrouverte de ses lèvres quand elle parlait. Tout en essayant de prouver qu'il l'écoutait avec de petits hochements de tête récurrents, il entreprit de boire de nouveau une pleine gorgée de mousse sur lit de bière...

Il sembla réfléchir un instant avant de reposer son oeil sur la ligne de leurs voisins bicolores.


J'en ai rien à foutre qu'tu sois l'bon cheval.. Mais t'es mon associée sweetie.. J'vais pas t'rappeler l'contrat tacite que j't'ai balancé à c'te époque. Et puis... Qu'est-c'tu causes comme moi? Il est passé où ton verbe d'administré??

Il enroba la cuisse gauche de sa voisine d'une main généreuse.

Et t'as pas mal d'atout pour un vieil aventurier comme moi... Sweetie... Comme tu sembles l'avoir suggérer pour nos "ennemis".. J'vais pas t'faire un dessin mais l'seul ramoneur qu'tu verras, c'sera moi! On paye, on s'bat mais on b**** pas avec l'adversaire..

Henry, le barman, le dévisagea sans fausse apparence et s'en retourna à ses chiffons et ses verres. La moiteur de l'après-midi commençait à mouiller sa chemise sinople avec une fichue perversité. Il la décolla et retira sa patte de la Jessica.

Bon, on taille la route... On verra si on trouve des gens sur l'chemin qui pourront nous aider. Et j'espère bien dégoter un satané mexicain...

Il finit sa bière d'un trait et la reposa promptement sur le bar. Il reprit toutes ses affaires énumérées ou non et se leva pour se diriger vers la porte. Il regarda Jessica.

On m'a parlé d'gemmes près d'Montréal et d'camp que j'dois visiter.. T'pourras t'faire d'beaux colliers...
 
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Elle était éberluée ! Comment lui parlait-il ? Comme à une chose de saloon que l'on paye pour se faire plaisir ... Elle préféra ne rien dire, il ne fallait surtout pas l'énerver dans l'instant puisque ce qu'elle voulait c'était partir de ce foutu trou ! Puis ça lui faisait plaisir de croire ça, autant le laisser dans ses rêves machistes ... pour l'instant.
Tout bon observateur aurait pu voir son regard se durcir et sa mâchoire se crisper quelque peu, surtout sentant cette grosse patte envelopper sa cuisse et s'y arrêter longuement. Chaleur agréable mais néanmoins déplacée. Ce n'aurait pas été lui, elle l'aurait embouti d'une coup de bouteille depuis belle lurette. Mais ... va savoir pourquoi, elle lui laissa ce ... droit, tapotant ostensiblement des doigts sur le comptoir pendant ce temps.

Puis il parla de gemmes et colliers, et tout à coup, tout grief s'estompa. Elle avala d'un trait la fin son verre, s'essuya le reste de mousse en empruntant un pan de la chemise du frenchie (chacun ses petites vengeances) et retrouva son sourire.

Faut croire qu't'as pas une bonne influence sur moi si j'prends tes travers d'langage !

Elle se racla un tantinet la gorge puis poursuivit sur un ton presque hautain :

Enfin si je me concentre je retrouve ce que mon pauvre père aura lutté pour m'enseigner. Je crois qu'il t'aurai étripé s'il t'avait vu faire ce que tu as fait dans l'instant ...

Un rire puis un regard en coin, surement coquin, à l'orpailleur. Elle remit son chapeau et salua Henry d'un hochement de menton :

on t'laisse la baraque quelques temps, on va voir ce que font les cow boy du grand Ouest !


Et les deux associés, après avoir pris armes et bagages, se retrouvèrent dodelinant sur leur montures suivant la direction que leur montrait le soleil couchant.
 
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[Premier Week-end d'Avril...]

La lune et sa pâle lumière éclairait les prairies et les forêts alentours. Les deux cavaliers avaient quelques jours de trotte sur dos d'âne dans les cuisses depuis le saloon de leur ville à l'Est. La scelle, malgré tout, avait protégé un peu le derrière du frenchie qui se remémorait le temps jadis où il montait à cru ainsi que les poches d'eau gelée de la rivière qu'il devait se trimballer dans le jean pendant deux jours à la suite de cela. Néanmoins, la fatigue le prenait et la nuit, pour un étranger, il valait mieux se terrer dans un coin tranquille à l'abri des lakotas brûlés et autres oglaglas qui te mettent le glas...

Il arrêta subitement sa monture en tirant sur les rennes... Action qui fit renâcler avec violence la pauvre bourrique qui lui servait de monture. Il descendit tout aussi promptement et héla sa partenaire.


Sweetie, on va se stopper ici pour la nuit puis on descendra demain vers l'étang au sud pour y prospecter durant c'te fin d'semaine.. Parait qu'il y a des gemmes dans la flaque qu'on peut voir là-bas.

Il pointa son index en direction du sud de leur position. De là où ils étaient et avec la pénombre tout de même un peu gênante, on ne voyait guère d'étang mais une espèce de grosse torche brillait à quatre ou cinq miles.

Et y a aussi l'trou avec l'quel on a eu des soucis.. Gunslinger vois-tu... 'Fin, j'm'approcherais pas d'leur Kasba sans une bonne raison. On verra bien si un ou deux montréalais donnent du nez... On leur d'mandera s'ils connaissent pas un causeur d'mexicain.. Sont plutôt "polis êtes niques" comme ils disent. Donc avec un peu d'chance, on trouvera l'gus qu'il nous faut.

Il fit une brève caresse à son âne et déballa quelques affaires de ses bâts. Un tapis roulé et puant le crustacé pas frais, une vieille toile de tente trouée et une pincée de piquets mariés à des bâtons difformes firent leur entrée.

hum...
 
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L'aventurière en herbe n'en pouvait plus. Son fessier endolori sur la croupe maigrichonne de sa bestiole lui faisait sentir crument chaque ballotement et cahin-caha de la sente qu'ils suivaient. Des jours que cela durait..., si bien qu'elle se demandait si le supplice prendrait fin. Alors lorsque Ted lui montra le premier point d'arret de leur quête, elle ne put que pousser un soupir de soulagement. Il lui fallut démonter, ce qui ne se fit pas sans peine. Au ralenti elle glissa vers le sol. Le soulagement ne fut pas immédiat non. Et la blondinette marchait genoux écartés, ânesse fantôme toujours entre les cuisses.

Ted monta le campement et elle se mit en quête de bois et brindilles pour un bivouac de fortune. Quelques gémissements à chaque fois qu'elle se déplaçait d'une fesse sur l'autre dans l'espoir de trouver une position confortable, machonnant avec voracité un steack tout juste sorti du foyer. Et ce jusqu'à ce qu'elle éclate :

TED ! Ce n'est plus possible, si là en bas c'est Montréal, j'irai y dormir moi la nuit prochaine ! Moi Joe il m'aime bien, pis j'te rappelle qu'on a un pacte de non agression désormais entre nous.

Mâchonne ...mâchonne ...

Je mérite un bon lit ... alors on s'pose là bas quelques jours, ça t'laissera le temps de débusquer l'mexicain et moi de trouver quelques pierrailles de luxe. Comme il s'appelle ton gringo au fait ?

Elle s'étira de tout son long pour aller chercher quelques branches posées derrière elle (dévoilant au passage une portion de taille au dessus de son jean délavé), qu'elle ramena mollement dans le feu. Les flammes reprirent de la vigueur et elle monta le museau vers le ciel, suivant du regard les lucioles ardentes et éphémères qui grimpaient en crépitant joyeusement. Elle adorait contempler ce genre de spectacle et lorsqu'il fut terminé son regard redescendit vers son partenaire. Elle lui sourit et ne put empêcher un geste de tendresse, si rare et donc si appréciable : se laisser aller à poser sa tête contre son épaule. Elle allait mieux, elle était bien.
 

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L'orpailleur observa à la dérobée la chaire tendre et molle qui parut furtivement sous son regard quand elle se contorsionna. Elle avait du charme mais il n'était plus partisan de ce genre de dérives humaines. Il soupira quand elle vint déposer sa tête contre son épaule et pensa brièvement à la mère de Blue ainsi qu'au temps révolu que ce souvenir lui rappelait.

Il étendit le bras pour prendre le seau d'eau qui gisait près de lui et, en contenant ses mouvements au minimum de leur amplitude pour lui éviter de se retrouver secouer par son activité, il lança un peu du contenu sur les flammes rougeoyantes. Les belles du diable se firent sifflantes avant de s'éteindre sur un lit de braises crépitantes. Il retira un nouveau morceau de viande de son sac et le déposa sur le sommet.


Tu iras si tu l'souhaites... J'ai une ardoise chez un ancien confédéré. J'ai, parait-il, touché à une personne qu'il ne fallait pas éborgner. J'préfère être prudent.

Il donna un coup de botte tout à fait inutile à une bûche du foyer pour se "divertir".. En fait, il n'y avait aucune raison à cela mais il le fit... Au risque de ne pas pouvoir manger son steack sans une couche de cendre grise sur sa surface... Sans même s'en apercevoir, son index gauche se perdait déjà sur le contour du menton de Jessica.

Si t'peux trouver l'type qui pourrait nous traduire la raison d'notre voyage, j't'en s'rais reconnaissant. Ensuite, on devra s'rendre à Kanata Ouananiche ou quelqu'chose du genre. C'est là-bas qu'l'manchot attend son affrontement. J'sais pas pratiquer les signaux d'fumée alors il va avoir une p'tite surprise, j'pense.

Mais pour l'heure, va pioncer.. J'engouffre le morceau de boeuf et j'en ferai d'même.
 

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Le surlendemain matin, dans sa chambre luxe de hôtel de Montréal

[Note HRP : pour savoir comment Jess s'est retrouvée là, je vous invite à aller sur le forum de la ville de Montréal : http://montreal.cabz-world.com/index.php ]



Milieu de matinée ... et la blondinette se réveilla. Un bâillement instinctif plus tard elle se retourna, et le vit ou plutôt le contempla, allongé auprès d'elle. Il dormait ... si paisiblement ... après une nuit sans sommeil qui avait tenue toutes ses promesses. Une pensée lui vint :

*rien ne vaut un amant qui part le lendemain au combat, ne sachant pas si c'est sa dernière fois ou pas ...*

Ceci la fit sourire bien sûr et elle ne put s'empêcher d'aller le réveiller d'un tendre baiser, ses lèvres contre les siennes apaisant ses envies câlines de l'instant.

Il se réveilla doucement et sourire naquit sur le visage de notre héroïne, alors qu'elle lui murmurait :

Hey Joe ... il est temps de se lever, le soleil est haut déjà et tes hommes vont attendre !

Puis elle se leva, à regret, du grand lit si confortable et commença à s'habiller ; tenue de voyage à nouveau : *ouf ! j'suis bien plus à l'aise comme ça finalement ... les corsets qui vous enserrent ça va bien un moment mais pas plus !* ... lorsque soudain le bout de papier tomba de la poche de ses frusques masculines. Et elle se souvint alors qu'elle se baissait pour le relever sur plancher qu'il avait atteint en un délicat froissement. Elle se retourna vers lui et le lui tendit :

J'aimerai te demander un service ... il me faudrait la traduction de ceci. On dirait du "spaniche" non ? Et je ne le comprends pas. Si toi ou un de tes concitoyens pouvait m'aider, je t'en serai à jamais reconnaissante ! Presque autant que tout ce que tu m'as fait partager cette nuit ...

Sa main alla se perdre dans sa chevelure brune puis glissa le long de son cou jusqu'à aller effleurer son épaule abimée, alors qu'un clin d'oeil vint déformer son visage une fraction de seconde en attendant sa réponse.


[Edit HRP : réécrit à la 3eme personne pour Mil et Nico ^^]
 
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Gunslinger se leva ce matin là, la jeune Jessica à ses côtés. Ses souvenirs étaient flous, l'alcool ayant fait son oeuvre. Il devait quitter ce matin là pour Rédemption, une petite ville au Nord-est de Montréal. La demande de la jeune blonde le prit par surprise! Une note en "spaniche" à déchiffrer. Bien qu'il était lettré, ce qui était rare en ces temps durs, il ne connaissait pas cette langue aux accents étranges! Il se souvint alors d'un nouvel habitant, Virus0r. Il venait vraisemblablement de cette contrée appelée Mexique et pourrait sûrement déchiffrer cette note! Il y avait aussi StPrimePsycho, un nomade à la peau d'ébène qui semblait en savoir beaucoup sur les terres du Sud et le Mexique. Bien que cet aventurier de grand chemin n'est jamais raconté son histoire, il semblait l'avoir vécu à la dure sur une terre à tabac du Mexique et sa fuite, du moins à l'idée de Joe, fût des plus difficile, son "propriétaire" l'ayant pourchassé jusqu'aux portes de Montréal. Tout en réfléchissant, il se leva du lit et se prépara.

"En ville, il y a Virus0r, un mexicain, qui pourrait t'aider. Mais je crois que St-PrimePsycho, un ancien esclave ayant fuit une plantation de tabac du Mexique pourra t'aider. Sa culture est vraiment impressionnante. Par contre, je ne sais pas s'ils savent lire!" suggéra-t-il en ajustant le ceinturon que Bone, le mercenaire qui a éduqué Joe dans l'art du duel, lui a offert pour ses 14 ans.
"Je dois quitter, j'ai du travail à finir " rajouta-t-il d'un ton sombre. "Si tu ne réussi pas à avoir de réponse de l'un deux, je t'aiderais à mon retour"

Gunslinger n'étant pas un habitué des "au revoir", il quitta la chambre en ne lançant qu'un maigre "prends soins de toi" à la blonde qui semblait un peu surprise de la rapidité auquel la scène c'est produite
 
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La blonde nota scrupuleusement les deux noms dans sa mémoire et se jura d'aller dégoter ces types là au saloon du coin. Le cow boy avait disparut aussi vite qu'il était entré dans sa vie, et elle faillit rire de la gène et la timidité de celui-ci.

Mettant difficilement ses bottes elle eut le temps de penser entre deux exclamations grossières envers ses chausses récalcitrantes : *haaa ces guerriers, une femme vous les fait chavirer et les voilà tout "chose" ... ils se disent forts mais au fond un rien leur fait peur ! ... Bon aller, fini l'bon temps, faut aller bosser sinon l'frenchie va se demander ce que j'peux bien fiche depuis tout c'temps ...*

Elle ramassa donc son paquetage, rabattit la couverture sur les draps souillés d'un geste réflexe puis s'en fut d'un bon pas vers l'établissement de beuverie de la ville de Montréal.
 

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Apres s'être fait démonter par un cheval qu'il tentait de dresser, s'être fait tirer dessus en gardant le fort et avoir abbatu des arbres, strprimepsycho s'en alla au saloon de Montreal pour boire quelques whisky. Il ne connaissait personne dans cette ville, et ça lui permettait de pas se faire embeter. De toute façon, personne n'avait envie d'entreprendre la conversation avec ce noir de forte carrure et au visage plus cicatrisé que la carte des liaisons ferroviaires du nord est.

Tout a coup, il vu une femme entrer. Le barman lanca a cette fille:

Hey, Jessica, déja de retour?
 

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Jess alla saluer le barman qui visiblement l'avait reconnu, et après les civilités d'usage, comprenant entre autre un bon verre de bourbon payé cash, elle demanda au tenancier :

Dis Henry, j'cherche un certain "saint ... prime ... quelque chose ...." j'dois lui d'mander un truc, Joe m'a dit d'aller l'voir. Tu saurais qui c'est ?

D'un hochement de menton, Henry lui désigna un homme attablé, seul. Les yeux de la valmontaise s'agrandirent de surprise et sans doute aussi d'inquietude admirative, voyant cet homme balafré, à la peau d'ébène et aux muscles saillants. Elle aurait bien aimé que Joe soit là finalement ... mais bon, il avait du partir, la laissant seule avec ses questions et son bout de papier.

Elle commanda deux autres verre, les prit en main et se dirigea vers la table en question.
Hey cowboy ... j'viens d'la part de Joe ... il parait qu'tu pourrais m'aider. J'peux m'poser avec toi ?
Elle posa les verres sur la table et attendit
 

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Surpris que quelqu'un s'adresse a lui, stprime psycho ne sut trop comment réagir. D'habitude, il frappe quand on lui parle alors qu'il boit. Mais voyant que c'était une jeune femme, et qu'elle avait prononcé le nom de Joe, et que surtout, elle avait du whisky...

Et comment y vas, le vieux Joe? Toujours a oublier ses armes quand y vas bosser? Tu sais que c'est comme ca qu'on s'est rencontrer? Il était en train de s'en faire foutre une. D'habitude, je m'en mele pas. Mais je trouvais qu'il avait l'air sympathique avec tout ce sang dans la figure. Alors les souvenirs de la fin de la plantation du mexique sont revenus a la surface. J'ai tué deux des mecs qui le tabassait a coup de fourche dans le dos. Les trois autres se sont retourné, mais avant qu'ils ait pu sortir leurs flingues, ils avaient les yeux crevés et plus de couilles. Puis J'ai ramené Joe ici pour qu'ils se fassent soigner. Les gens étaient contents que j'ai sauvé un conseillé municipal. Alors ils m'ont laissé m'établir ici. Ils me fiche la paix, et je fais de même. Quand Joe passe en ville entre deux voyage, c'est le seul que je laisse s'assoir a ma table.

Stprime ne s'avait pas pourquoi il parlait autant. Ils se disait qu'il devrait peut-être se la fermer et ignorer cette fille. Les filles, c'est des problemes. Tous le disent dans l'ouest, ça doit être vrai. Mais elle avait pas l'air d'être une terreur. Et un peu de compagnie, avant de retourner dans ce satané fort

Allez, assoie toi et dis moi ce qu'un vieu balafré foncé comme moi peut bien faire pour t'aider. Mais ca risque de te^prendre plus de whisky!
 

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Jess avait écouté le monologue avec des yeux de plus en grands et sa bouche qui s'ouvrait et se refermait par intermittence ! Ce gars là ne lui laissait pas en placer une !!! D'habitude c'était plutôt l'inverse, elle que l'on traitait sans arrêt de pipelette ou autre moulin à parole. Bref, elle finit par en rire et s'assit là où le grand black lui avait ordonné de le faire ... valait mieux pas contrarier ce type là ...

Enfin il s'arrêta. Alors, plongeant sa main dans sa besace ... fouillant et farfouillant parmi la multitude de choses plus ou moins inutiles qu'elle trimbalait comme si ce sac était sa maison, elle en exhiba fièrement un vieux morceau de papier déchiqueté :

Ouep, Joe va très bien, la dernière fois que j'lai laissé il avait l'air plutôt content de notre rencontre. Bref, j'vais pas m'étaler sur l'sujet ...
J'viens pour t'parler d'un truc que ché pas déchiffrer ... c'est ptet' un truc sans importance mais on sait jamais.


Alors elle poussa le papier, le faisant glisser sur la table vers St Prime pour le lui laisser lire :

"... enfermedades. En Tenochtitlàn, luchábamos con Cortès contra los aztecas, nos hemos peleado contra el ordeñada Olid en Honduras y ayer, en el Rio Choluteca, hemos vencido ..."

Ce faisant elle s'enfila une bonne rasade bien fraiche en observant l'homme qui lui faisait face.

Au fait, moi c'est Jess ...
 

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stprimepsycho fini son verre d'un trait, bu le verre que Jess lui avait offert et commanda deux autres verres. Puis il regarda longuement le papier. Longuement. Tres longuement. Puis il dis a la jeune fille:

ca me fera plaisir de t'aider, mais faudrait que tu m'le lise. J'ai appris le spaniche dans la plantation, mais j'ai jamais appris a lire.

Jess se confondit en excuse, ne voulant surtout pas se moquer de l'incapacité d'un homme qui pourrais la démembrer s'il se fachait le moindrement. Puis le balafré sourit et récita par coeur:

''...maladies. A Tenochtitlan, nous luttions avec Cortez contre les Aztèques, nous nous sommes battus avec le traitre Olid au Honduras et hier, au Rio Choluta, nous avons battus....'' J'ai entendu mille fois cette vieille histoire dans la plantation. Les gardiens revait de l'or des espagnols et des Azteques. J'avais jamais vu le papier par contre. Je croyais que c'était une autre légende. Qu'est-ce que tu veux en faire? Partir a leurs recherche???
 

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Jess écouta donc avec attention la fameuse traduction tant attendue, et le nota scrupuleusement au dos du bout de papier. Elle fut tout d'abord déçue, se disant qu'il n'y avait rien de bien folichon dans ces écrits là ... lorsque le grand basané lui parla de légende et d'OR ! Les pépites de ses prunelles vairons s'éclairèrent alors spontanément et elle tenta de garder par ailleurs un visage impassible pour ne pas montrer son excitation au reste de la salle.

Une légende ? Tu la connais ? Dis m'en plus s'il te plait !

Et elle commanda à Henry deux bourbons histoire de lui délier la langue un peu plus.
Ce qu'il fit. Toute l'histoire entra dans ses pavillons pour ne plus en sortir. Ted allait être ravi de cette trouvaille, et si ce papier existait, peut-être la légende n'en était point une. Cet homme avait l'air d'en savoir beaucoup et il était du genre à pas se laisser abattre facilement, dans tous les sens du terme. Sa compagnie serait sans doute un atout dans cette expédition aventureuse.

Alors elle ajouta tout bas à l'attention de Saint prime :

Ecoute mon gars, ... merci pour tout, on va ptet tenter de trouver l'reste de ce papier j'pense. Si tu veux v'nir avec nous pas d'soucis, mais soit discret. Alors sort derrière moi quelques minutes après et rejoints-moi à la porte Ouest d'Montréal. J'ai un ami à t'présenter qui fait partie du voyage.

Elle se leva, salua l'assemblée et son barman à coup de chapeau et sortit en sifflotant enfourcher sa bestiole hennissante.
 

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saintprime y pensa 3 fois, se leva et sortit, sans tituber malgré tout le bourbon ingurgiter. Il retrouva Jess.

Écoute la p'tite, ca ma fait plaisirs de t'raconter les légendes que je savait. Mais de la a parcourir le pays pour trouver un papier... Je suis plus aussi jeune que toi. Mais si tu trouve un autrbout, je te le traduis. Bonne chance.

Et saintprime alla réparer la cariole.
 
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