[RP solo] Le boucher de Nickletown

  • Auteur de la discussion J.D Collins
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L’histoire du Boucher de Nickletown

Ndn : L’histoire se déroule entre « La présentation de J.D Collins » et son arrivé dans la vallée de la mort !!!

L’histoire que je vais vous raconter se compose de plusieurs histoires mais ne requiert néanmoins pas forcément la lecture de la présentation de J.D Collins pour comprendre. Aussi si l’envie vous en dit, je vous laisse lire « l’histoire du Boucher de Nickletown ».


1. Meutres au Far West

J.D Collins avait décidé de changer d’habitation suite à cette fameuse nuit où sa vie avait totalement changée. C’est donc dans une petite ville nommé Nickletown que J .D avait élu domicile. La maisonnette de J n’était pas extraordinaire, pour tout dire elle ressemblait plus à une chambre d’hôtel miteux qu’à une petite maisonnette. Les murs étaient en bois particulièrement sec, sans doute par l’absence de traitement et d’entretien, la plancher lui avait l’air d’avoir mieux survécu, mais J habile de ses mains c’était promis de remettre ses deux parties en état. Le reste de la maison semblait tenir debout et en plus ou moins bon état, le seul vrai problème qui subsistait était la tuyauterie qui débouchait dans le seul évier de la maison. Pour Collins ceci était loin de l’ennuyer, ne mangeant que rarement chez lui et ne buvant que du whisky l’évier n’était que purement décoratif.

L’histoire commença lorsque Collins se décida enfin à aller jeter un œil aux autres commerces, différent du saloon où il avait l’habitude de passer une partie de sa journée. Il se rendit donc dans une armurerie en premier lieu, où suite à quelques minutes de marchandage, il reparti, en échange de son vieux colt et de quelques dollars, avec deux colt flambant neuf qui eux ne risquerait pas de lui exploser dans les mains. Après cet achat plutôt vivifiant pour J .D, il décida de faire un petit tour dans une échoppe au coin de la rue. Celle-ci n’avait rien de bien particulier, elle vendait un peu de tout, alcool, sans doute bas de gamme se disait J, tabac, habit et même selle pour cheval. Après de longues minute à parcourir le semblant de boutique que montrait cette échoppe, J se décida à acheter un ensemble de pantalon en lin noir, d’un haut à manche courte noir et d’un magnifique manteau long noir digne d’un inspecteur de police de série B.

De l’autre coté de la rue se trouvaient trois hommes l’un d’eux, sûrement le chef, cachait son visage par un bandana rouge. Il fit signe au deux autres qui s’empressèrent de le suivre. Le plus étrange c’est que malgré l’aspect braqueur de banque qu’ils arboraient tous, ceux-ci rentraient paisiblement dans le saloon que J avait l’habitude de visiter. Curieux et assoiffé Collins décida d’aller voir qui pouvait bien être ces gusse. Il se dirigea nonchalant vers la bâtisse et arrivé devant les battants, entendit une voix grave prononcé des mot fort déplaisant.

-Okay ! Maintenant va falloir parler barman, tu t’es bien foutu de ma gueule et tu vas le payer.
Collins resta un moment devant les battants, tendant l’oreille afin d’entendre discrètement la suite des évènements.

Le type poursuivit :
-Tu la joue muet c’est ça ? Ca marche ! Joe amène toi.
Des bruits de pas se firent entendre, des pas lourd, sûrement un costaud qui comptait jouer les gros bras. S’ensuivit d’une seconde voix beaucoup plus agressive et plus grasse.
-Ecoute mec ! M’oblige pas à te faire du mal, fait ce que le boss te dit et tout ira bien. Et sers moi une bouteille de Whisky tiens !
-T’as entendu, repris le premier à avoir parlé, tu m’obéit et tu lui sors sa putain de bouteille ou alors tu finira comme ce pauvre Mc Clain.

Soudain une voix venant de derrière J.D brisa la minute de silence qui avait suivi ces dernières paroles.
-Bon écoute mec soit tu rentres soit tu te barre mais reste pas planté devant cette putain de porte ! Y en a qui aimerai bien poser leur cul à l’intérieur.
A peine avait il fini sa phrase que celui-ci bouscula Collins et rentra à l’intérieur. Les trois protagonistes déjà sur place le regardèrent s’approcher du barman et se poser juste à coté de celui qui portait le fameux bandana rouge.
-Euh mon gars je te conseil pas de faire ça ! Tire toi maintenant, ce bar est fermé pour l’instant.
Le nouveau venu toisa son interlocuteur de haut en bas puis, comme ci rien ne pouvait le perturbait, demanda au barman une bière.
-Sans déconner ! C’est la journée des con ou quoi ? Hey mec j’t ai demandé de te tirer donc soit tu te casse soit je te colle un pruneau dans ta putain de gueule.
L’autre homme, sirotant sa bière, n’ayant même pas pris la peine d’enlever sa veste en lin marron qui devait lui tenir rudement chaud, s’arrêta dans toute action, regarda l’homme au bandana puis souriant lui dit :
-Ce serait une sacrée mauvaise idée.
-Il se fout de moi ? S’indigna de colère le boss du trio, Joe, Anson vous avez entendu ? Parait que j’ai eu une mauvaise idée !

Les deux autres hommes se mirent à rire un petit coup puis de nouveau sérieux se rapprochèrent de l’étranger.
-Ecoute moi, fit soudain le troisième homme qui jusqu'à présent n’avait pas parlé, je crois que tu sais pas à qui tu as à faire. Je te situe le truc, tu as devant toi les trois criminels les plus recherché de ce coté ci du pays, alors à moins que tu soit totalement con ou suicidaire je te conseil de pas trop faire chier et de déguerpir d’ici pendant que tu le peux encore sinon…
-T’as fini ? Coupa net l’homme à la veste marron.
-Okay moi il commence à sérieusement me casser les couilles boss j’peux lui en coller une ?
La montagne ambulante qui se faisait appelé Joe sortie son pistolet qu’il pointa en direction de l’étranger, le collant presque à sa tempe. Mais le mouvement n’ira pas plus loin. A peine avait il approché le canon de son revolver à une dizaine de centimètre de la tête de l’homme visé, que celui-ci se baissa, attrapa le bras de son agresseur, le désarma dans un mouvement rapide et précis, se mit derrière son ex-bourreau et avant même que les deux autres aient pu dégainer, leurs asséna une balle chacun. Comme pour montrer qui est le patron, il rangea son arme, et chuchota quelque chose à l’oreille du dernier survivant du trio de bandit. Puis, alors que le visage de l’autre homme affichait une tête pleine d’horreur, l’homme à la veste lui brisa la nuque d’un mouvement brusque. Le corps inerte de la masse qu’était la dernière victime, tomba dans un bruit sourd, face contre terre et ne bougea plus.

Le survivant de se rixe bref mais efficace se retourna vers le barman, celui-ci apeuré n’osa même pas le regarder. Comme satisfait, le bourreau pris son reste de bière, le bue d’une traite, reposa la bouteille et refila un billet de cinq dollars au barman.
-Garde la monnaie ! T’as cas te dire que ça participe au nettoyage.
Puis il se dirigea vers la porte où se tenait toujours J.D qui, depuis le passage de cet homme, était resté, maintenant les battants, à regarder se qui se passait dans le saloon. A l’arriver de l’autre homme, J s’écarta de la porte, laissant de la place pour que le tueur puisse passer. Celui-ci s’arrêta, regarda Collins et dans un sourire lui dit :
-J vois que t’as retenue ce que j’t ai dit, félicitation gamin.
Puis il reparti saluant de la main J il monta sur son cheval et se dirigea vers la sortie de la ville. Collins surpris mais toujours assoiffé se décida enfi à rentrer dans le saloon, le barman encore en état de choc ne fit même pas attention à l’arriver de son habituel client. Celui-ci s’installa au comptoir, regarda le barman puis lui dit :
-Une bouteille de whisky ! Et du bon cette fois. Et en même temps si tu me disais qui était ce MC Clain dont ces types parlaient et ce qui lui est arrivé!

A suivre... ;)
 

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2. La curiosité... Un vilain défaut?

Katie est une jeune femme d’ouvrier âgé de 23 ans, son père est poseur de rail et sa mère couturière pour l’armée. Pourtant Katie n’avait pas envie de se lancer dans une carrière synonyme, elle avait grand cœur et se voyait plus comme une personne qui dédierait sa vie aux personnes en difficulté. Si les œuvres humanitaires existaient, se serrait sûrement vers ça qu’elle se serait tournée. Faute de cela, elle c’était mis en tête d’apprendre la médecine et de partir avec l’armée afin d’aider les villages et les soldats qui avait besoin de soin divers. Cependant depuis deux ans Katie avait renoncé à tout cela pour un jeune homme de 25 ans, un français qui c’était installé deux ans plus tôt et avait ouvert une armurerie dans la belle ville qu’est Nickletown.

-Bonjour Katie comment vas-tu aujourd’hui ?
-Bien comme chaque jours. Répondit elle à Pierre, son fiancé. J’ai cru voir un homme sortir de ta boutique, je ne l’avais jamais vue en ville. Un nouveau venu ?
-Pas vraiment, il est là depuis un moment mais il traîne surtout au bar. A l’heure qu’il est je serai pas étonné de le trouver là bas.
-Encore un de ces poivrots qui cherche de nouveaux vêtements pour avoir l’air moins saoul. Soupira Katie.
-Non il a l’air différent. Pour tout dire il a l’air d’être plutôt intelligent et de savoir ce qu’il fait. Tu ferais peut être bien de faire connaissance avec lui.
-Hmm peut être, dans le Saloon me dit tu ? Je vais y aller mais pas avant de t’avoir donné ça !

Elle tendit à Pierre un paquet relativement petit, pas plus d’une dizaine de centimètre, elle l’embrassa puis se dirigea vers la sortie.

-Ca vient de ton oncle. Lui dit elle, Je ne sais pas ce que c’est, j’étais venu te l’apporter. A plus tard.
Elle se retourna pour décocher un clin d’œil à son futur mari puis elle parti en direction du Saloon.

Le chemin entre le Saloon et l’armurerie était relativement long, mais ce jour là il faisait beau à Nickletown, pas le moindre nuage à l’horizon, rien qu un ciel bleu des plus dégagé que l’on puisse imaginer. C’est pourquoi Katie flânait un peu prenant beaucoup plus de temps qu’il ne fallait pour se rendre à sa destination. Pourtant Katie n’allait pas en profiter très longtemps. Non, bien qu’elle ait flâné pour retarder l’inévitable, elle partait pour se planter dans un bar sombre où la lumière ne filtrait que par la porte et un semblant de fenêtre proche du bar. Bien que l’idée de ne pas profiter de ce merveilleux climat, elle se décida à entrer dans le saloon où, après quelque seconde de recherche, elle remarqua l’homme qui semblait correspondre à ce qu’elle avait vue plus tôt.

-Bonjour ! fit elle au barman qui était en train de parler avec l’un des quatre autre client présent dans la salle. Une bière s’il vous plait.
Elle s’assit à coté de l’homme à qui elle souhaitait parler. Et avant même que le barman lui serve sa bière, elle lui adressa la parole.
-Bonjour. Je me présente, je suis Katie ! Je ne crois pas vous avoir déjà vue quelque pars, vous venez d’arriver en ville ?
L’homme se tourna vers elle et la toisa d’un regard sévère avant de lui répondre d’une voix grave et plutôt agressive.
-J’vois pas en quoi ça vous r’garde ma p’tite dame ! Mais si vous tenez tellement à le savoir j’suis arrivé ici il y a trois mois de ça. C’est vrai que j’suis plus souvent dans ce rade et qu’il y a pas beaucoup de d’moiselle qui vienne se poser ici.
-Certainement, les lieux ne sont pas très… gaie ! Ca a plutôt tendance à repousser la gente féminine. Fit un autre client situé un peu plus loin à la droite de Katie.
-Je suis tout à fait de cet avis. Renchérie Katie. Vous habitez dans les environs de ce Saloon ?
L’homme paraissait de moins en moins enclin à une éventuelle conversation.
-Fiou ma p’tite dame j’compte pas vous dire où j’habite tout comme vous ne tenez pas vraiment à le savoir !
Puis il continua ses occupation d’avant en espérant avoir fait comprendre son désir d’arrêter la conversation.

Un petit moment de silence s’installa, mais Katie trop curieuse ne pouvais s’empêcher de le questionner.

-Mais dites moi, vous ne travaillez donc pas ? Comment gagnez vous votre vie ?
Une courte pause se fit alors que l’homme ne bougeait pas Katie renchéri :
-Je sais vous êtes Shérif adjoint ! Chasseur de prime ? En tout cas vous n’avez pas l’étoffe d’un bandit !
Sur cette phrase, l’homme questionner se leva, Katie n’avait pas remarqué a quel point il était grand, tout comme elle n’avait pas remarqué la balafre qu’il avait sur la joue droite. Elle décida de paraître moins curieuse et surtout direct, et cette décision se renforça par la suite lorsque le géant lui dit :
-Pas l’étoffe pour être un bandit ? Sûrement pas en effet, mais d’un tueur vous en pensez quoi ?
La femme resta paralysé de peur lorsque, à la suite de la phrase prononcé par le titan il brandi vers elle un gros Magnum qui à coup sûr ne manquerait pas de lui exploser littéralement la tête. L’homme avança le canon vers celle-ci la rendant totalement tétanisée. Il commença à presser son doigt sur la détente.
Une déflagration retentie.
 
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