[RP]Tu parles d'une chance...

  • Auteur de la discussion Beth Beauregard
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Fait de plus en plus sombre sur Tom Sawyer city...
Les rues s'vident... les pieds tendres rentrent tranquillement dans leur barraque. L'tailleur commence à tirer les rideaux, l'épicier fait ses comptes d'apothicaire... l'armurier papote avec un client parlant d'Smith et Wesson. Ça s'endort doucement... sauf l'ordonnateur des pompes funèbres. C'lui là, on s'demande comment il fait avec son air de vautour pour pas pioncer comme tout l'monde et être toujours d'bout quoi qu'il arrive. A s'demander s'il s'injecte pas du café direct'ment dans la carotide l'vieux grigou.

Beth qui déambule dans les rues le fixe droit dans les yeux au bonhomme en noir. Elle sait d'jà qu'il l'a détaillé, sous pesée, prit ses mesures à vu d'pif. Pas pour ça qu'elle va en avoir peur. Qu'est ce qu'elle fout là sérieux à c't'heure... pas son genre pourtant. Son genre c'est plutôt boulot, bastos, dodo. A rythme des sabots d'son poney. Et des leçons de Jim. Elle apprend et elle s'tait. Et elle apprend vite les nouvelles règles du jeu. Elle ramène sa pitance tous les jours sans broncher. Elle le laisse tranquille l'autre... pas bavard, toujours parti, rev'nu en plus ou moins un morceau. Cours laconiques, entre deux grognements et une volée d'jurons. Mais apparemment il s'plaint pas trop d'elle. Le coup d'crosse a laissé des marques et pas que sur son bide. C'pendant il a pas relevé la main sur elle. Même qu'elle a eu droit à un verre ou deux, quand la chasse aux dindons qui lui laissent des poignées d'billets était bonne. Même un sourire une fois. La vache, ça fait bizarre... sinon toujours aussi distant l'amateur de gâchette. Elle cerne rien chez lui. Elle a pas l'choix. C'est lui ou rien... mais c'est pas c'qui la turlupine.

Ouais... pas moyen d'tenir en place. Et tout ça à cause d'un p'tit con qu'à pas pointer son nez d'puis des semaines. Ernest p'tain, qu'es tu fous, dedieu... des jours qu'il a pas montré sa face de craie en ville. Pourtant y toutes ses affaires dans l'coin. Qu'est c'qu'il fout... et pourquoi ça la fait chier hein ? Avant elle râlait comme une voleuse parc'qu'il s'amusait à l'emmerder et à r'garder son postérieur. P'tit jeu qui s'était installé entre eux. Je t'emmerde, moi aussi. Des coups bas, comme le jour où elle était passée par sa fenêtre entrouverte la nuit parce qu'ce con ronflait comme un ogre et qu'il l'empêchait de dormir. Bizarr'ment le matin il lui manqué sa bouteille de whisky... et là rien. Échange de mots tendres aussi... face de craie, poissard, bras cassé contre rire goguenard . Il avait commencé à l'apprivoiser celle qu'il appelait sauvage. On t'avait pourtant prévenu Beth... t'as pas voulu écouté. Dans la vie faut s'attendre à rien. Il est parti. Point. Quelle qu'soit la façon le résultat est le même... tu l'reverras pas.
Elle s'arrête un instant dans une ruelle. Les bottes dans la poussière. Les mots d'Ernest reviennent avec l'vent qui souffle... «la vie est parfois une sale chienne édentée hein?». P'tain ta gueule. Ta gueule, face de craie... j'avais oublié qu'j'avais un palpitant... dans l'genre cruel d'me le rappeler, t'as la palme. J'avais qu'la haine dedans et t'as tout foutu en l'air, pauvr'naze...

ça a bougé là bas... au fond d'la ruelle.

Les yeux d'obsidiennes se relèvent lentement. Entre les mèches folles qui passent devant ses yeux, elle voit une silhouette... grand manteau, chapeau et foulard. Mains de part et d'autre du corps. C'pas Jim...
Merde.
La conscience passe en mode survie. Sous son poncho, son arme. La main droit s'porte à hauteur, imperceptiblement.
Moment d'silence seulement troublé par l'zeph qui souffle et son coeur qui cavale.
Elle voit la main qui s'approche d'un coup d'la ceinture. Sa main à elle s'porte vers la sienne. Le tissu du poncho fait un instant écran.
Trop tard.
Déchirement dans son épaule.
Douleur et cri...
Répliquer et vite.

T'avais tord Ernest... la vie est TOUJOURS une sale chienne édentée.
 

DeletedUser698

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Bon dieu c'qu'il avait dérouillé.

Pourtant, la journée avait plutôt bien démarré. Petite tournée de ramassage de quenottes en règle, sans accroc particulier. Quelques bleus, quelques bourses vidées, rien de bien anormal, en somme. Un p'tit tour juste pour le plaisir pour aller rencontrer un des adversaires de la veille. Duel plus équilibré qu'l'autre fois, même s'il avait du s'avouer vaincu. R'tour dans la ville, un peu d'repos, et puis l'appat du gain.
C'foutu appat d'ses deux à lui.
Un dernier job avant d'aller pioncer. Ram'ner quelques chevaux. Rien d'bien compliqué. Bien payé en plus. Et l'espoir d'pouvoir piquer en douce une selle. Ça s'vendait bien en ville les selles. Et toujours moins dangereux que l'trafic de canassons. Y'avait toujours un foutu propriétaire qui r'connaissait sa carne parmi celles qu'il mettait en vente. Et ça s'finissait immanquablement en départ précipité vers le soleil couchant, mais sans le p'tit air bien entêtant qui allait souvent de pair avec ce genre de truc, mais plutôt une demi douzaine de gars lui filant l'train à tombeau ouvert comme aurait dit c'foutu croque mort.

Donc dernier job. Tout s'passait bien. L'contremaitre le r'gardait pas plus que ça, il avait toutes ses chances de ramasser son p'tit trophée de cuir. Et là, un cavalier. Ne surgissant pas d'la nuit n'est ce pas, mais plutôt d'derrière la colline. Pas l'temps d'dire ouf. Juste un "aouch" retentissant quand il toucha le sol, dans les vapes comme une d'moiselle à son premier rendez vous.

Rideau.

Réveil chez c't'escroc de Doc Quinn. A force, il allait finir par d'venir son cotisant personnel pour ses vieux jours, vu la somme de dollars qu'ce charlatan porté sur la vinasse lui avait soutiré.
La tête comme une pastèque trop mure, les côtes dans l'désordre et la gorge douloureuse comme s'il venait d'danser la gigue au bout d'une corde. Bref, que du plaisir en somme. Et une fâcheuse impression de déjà vu également...

C'était pas tout ça, mais il allait falloir s'tirer ou l'autre grigou allait encore essayer d'lui r'filer un lavement. Il avait pas encore réussi à l'chopper, et le Jim allait tout faire pour que ça soit pas encore pour ce jour. Tiens non, plus ce jour, faisait déjà nuit dehors. Combien de temps il avait encore pioncé sur c'coup là. Un jour, faudrait qu'il apprenne à plus tourner d'l'oeil. Ou alors à aller se r'poser un poil quand il se sentait trop fatigué. Mais comme dit plus haut, l'appat du gain avait ses raisons que...bon la suite, tout le monde la connait, on va pas perdre de temps à l'écrire, c'pas?

On s'lève lentement. Sans gueuler ni r'tourner d'l'oeil, ça f'rait mauvais genre.
On choppe une boutanche d'vieux whisky et on s'l'enfile d'un coup sec.
On r'crache tout d'un bloc, la moitié des tripes suivant aussi sec, le peu d'force encore présente toute occupée à jurer contre cet abruti d'alcoolique qui avait foutu de l'alcool à 90° dans une bonne vielle bouteille d'alcool frelaté.

Saleté d'escroc d'mes deux d'charlatan pourri! Crevure. Raclure de rognures d'ongles!

Gâcher d'l'alcool comme ça, yavait pas idée.
Nouvelle tentative. Un pied à terre. Deux. Vache. Y dérouillait quand même là. Quelques pas. Récupérer ses affaires en vitesse. Puis la fenêtre. Seule issue possible, à force il avait l'habitude. Buste penché au dehors, prêt à enjamber l'encadrement et à se préparer à l'habituelle chute d'un étage. Hé oui, parce que tant qu'à faire, la piaule du Doc, elle était pas au rez d'chaussée hein, ç'aurait été trop simple. Pis forcément moins marrant aussi. Et moins douloureux d'ailleurs, en passant. Ou plutôt en chutant.

C'est quoi c'cirque là bas. Ça bouge dans la ruelle. Nuit tombée. Visibilité pourrie. Une silhouette, large comme un tif. Une autre en face, dans l'genre caricature d'un sale type. Mais ça s'rait pas la ptite là, la crevette en poncho. Merde. Oui, c'était elle!
Un coup d'feu. Puis un autre.

Re merde!

Réflexe conditionné. Se projeter en arrière vers l'intérieur. Au cas où.
Juste au cas où.
Chuter lourdement sur le sol, s'mordre les joues pour pas beugler sous l'coup d'la douleur.
R'prendre sa respiration. Et r'trouver la force pour retourner voir c'qui s'était passé là, dehors.

Foutue crevette. Tu peux pas t'empêcher d'te fourrer dans des guêpiers. Pour sur à eux deux, y f'saient la paire tiens...
Allez courage Jim. Tu t'redresses et tu fais encore quelques pas. Tu connais la cadence et l'rythme. Un pied. Puis l'autre. Et on r'commence. Et sans t'casser la gueule, au passage s'te plait...
 
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Salut les filles ! Moi c’est Al ! Ouais, le grand Al ! Al Zheimer en personne!!!

Entrée qui se veut fracassante dans le saloon !...un bide....Réajustement de la chemise, époussetage de celle-ci, tel le gros dur qui en jette ! Main qui monte vers la serveuse, index tendu la désignant, regard enjôleur, sourire en coin, et petit clin d’œil de circonstance.
L’homme, le vrai, le tatoué. Enfin….dans ses rêves.

C’est que le blondinet la, tout juste pubère, depuis qu’il a deux poils au menton, il s’y croit dur comme fer. Fer forgé hein, non mais !
Harnaché comme un baudet dans son costume pas même assorti, lui donnant un air assez ridicule, le jeunot s’avance dans le saloon. Démarche de cow-boy. Ou plutôt non. Lui, c’est un aventurier, un vrai, pas une lopette !
Regards qui se retournent tout juste sur lui. Bah, ils ont peur. Ils ne vont pas risquer de provoquer le grand Al. C’est qu’il est connu dans le village. Quand il passe dans la rue, les gens le regardent. Certains l’admirant sans aucun doute, d’autres riant, heureux qu’un tel homme soit la pour les défendre en cas d’attaque, ou pour cacher leur frousse…
Lui la il a pas peur du risque. Il en a le goût dans la bouche. Pur malt….Ou disons il l’a déjà reniflé.
Nouvelle tentative vers le barman !


Un pur malt mon gars !

Epaules qu’il fait larges, carrées et féroces, posant un coude sur le comptoir, fier. Le patron le dévisage, ne sachant s’il doit éclater de rire ou raccompagner gentiment le jeunot dehors, en lui tapotant sur la tête pour le réconforter.
Client qui beugle une commande au bout de la salle. Celui la, faut pas le le faire attendre. Le patron s’active alors a servir les verres.

Surpris, mais gardant cependant son air confiant, Al se méprend et se saisit du verre posé non loin de lui, le croyant pour lui, alors que le patron est parti chercher une autre bouteille dans la réserve.
Nouveau regard fier à la donzelle non loin. Celle-ci ne le regarde pas. La peur de tomber en pamoison sûrement. Bon allez, s’en jeter un p’tit.

Lever de coude, tel le vrai. Whisky qui coule dans la gorge…chauffe…..brûle ! MOUARFFF

Mais qu’est ce que c’est que ce tord boyau ! Al s’étouffe à moitié, recrachant à renfort de grands gestes ce qu’il reste de boisson dans sa bouche, bousculant au passage le type à la mine patibulaire assis juste à coté.
Paluche d’ours qui attrape le jeunot gesticulant par le col et l’envoie valser en arrière, percutant la chaise d’un autre client. Grimace vengeuse de celui-ci qui se lève, brisant sa bouteille sur le crâne de l’ours.

Rixe qui éclate, inévitablement. Patron qui revient. Mots échangés avec la donzelle à coté, regard qui se tourne vers Al. Pas le temps de dire ouf que celui-ci l’attrape et le fait voler à travers la pièce, passant à travers les battants du saloon…..sans toucher terre.

Le môme se relève, s’époussette, se donnant un air digne, même si tous, juste qu’au corbeau croassant un peu plus haut dans le ciel semble rire de lui.
Haussement d’épaule. Pour sur ce mécréant de barman avait tenté de lui refilé sa camelote frelatée, pas du vrai ! Il avait même préféré le mettre dehors avant qu’il ne s’énerve et que ca vire au carnage. Il n’était pas armé, mais si on lui en avait laissé le temps, il aurait réduit en miette à lui seule la majeure partie du saloon.

D’ailleurs, il était temps pour lui de s’armer….une pétoire ferait du plus bel effet sur lui, et finirait de réduire au silence les téméraires qui pourrait avoir envie de se frotter à lui.

Entrée chez l’armurier d’en face. Direct. Son argent toujours en poche. C’est la qu’il était le plus sur. Regard étonné du patron du bouge. Eh oui mon gars, le grand AL t’as choisit pour être celui qui allait lui fournir son arme. Considère ça comme une honneur…

Petit tour d’inspection….yeux écarquillés….vache, sacré voleur. Jamais vu autant de zéro pour un prix.

Bref, le choix de l’arme est vite fait. Légère, souple, parfaitement taillée, puissante à souhait….Tout à fait à l’image de son propriétaire….si si…..une jolie fronde ! Et pour le prix c’est une belle pièce…

Arme qui rejoint la ceinture du tout nouveau guerrier, plus fier et confiant que jamais. Il ressort de l’armurerie….et l’aventure commence. Un duel. Un homme aux traits de vilain, assez près de lui. Une donzelle qui lui fait face, un peu plus loin. Indienne, mais plutôt jolie. Le Al, il aime bien les indiens, sans trop savoir pourquoi. D’un coup, les armes sont tirées. Femme en difficulté, gênée par son habit. C’est que le Al, il a un œil de faucon. Seule chose en partie fausse d’ailleurs chez lui. Pour sur, le reste, c’est pas du faucon, mais du vrai.

Indienne blessée, il fallait agir vite. Se sentant l’âme d’un sauveur, n’écoutant que son courage….ou plutôt sa bêtise, le Al attrape sa fronde à la manière d’un cow-boy tirant son arme du fourreau. Fronde contre flingue….ça en jette….

Armer, viser, tirer. PAF. Et c’est le type complètement aviné qui sort du saloon qui se la prend en plein dans l’oeil, la surprise le faisant tomber sur les fesses. Furieux, celui-ci se redresse et sort son arme, faisant feu à son tour. Pas aussi gauche que le Al, mais bien trop aviné, et avec un œil en moins, il allonge le dueliste d’une balle perdue, pleine tête la encore.
Le duel s’arrête net, les deux protagonistes étant à terre. Le furieux s’emballe, et décampe aussi vite qu’il le peut en constatant son erreur, ne voulant s’attirer les foudres du shérif local.

Héhé, encore une victoire du grand Al ! Si ce n’était pas du sauvetage de la mort qui tue ça, il ne s’appelait pas le grand Al ! Il s’avance vers la donzelle. Fierôt et se doutant un peu de la reconnaissance et de la fière chandelle qu’elle lui devait.
Confiant, un peu trop d’ailleurs, il lui sortit !


Alors miss, t’es en état de m’offrir un verre ?
 

DeletedUser

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[Bang bang...]

Ça s'est passé trop vite...
Trop vite pour les mirettes qui ont cillées sous la douleur.
Un instant, une s'conde, elle a senti. La douleur du plomb. C'douloureux cette première fois.
Puis ça réveille, comme un trainée d'poudre noire, c'qu'elle refoule et c'dont elle pipe mot, la métisse qui serre les dents en s'tenant l'épaule pour pas crier.

Ils ont donc souffert tous en mourant, comme ça criblés d'balles, en finissant troués à en faire pâlir d'jalousie les passoires.
Ils ont eu mal...
Ils ont eu aussi dû sentir cette panique au son du canon qui vomit l'métal...

C'te panique qui s'diffuse dans ses veines... elle connaissait que l'corps à corps, la brunette, le bec et les ongles, les pieds et les mains. Quand t'as l'autre tout près et qu'tu peux faire des coups bas, qu'tu peux lui cracher à la tronche, qu'tu peux lui casser les genoux. Quand tu peux prendre tout c'que t'as sous la main et qu'tu peux lui envoyer, qu'tu peux éviter les poings serrés. Quand tu peux voir ses yeux, sentir sa sueur, quand tu peux l'toucher et sentir l'hématome qui s'forme sur une pommette...

Là rien... elle connait pas les règles du jeu, elle les apprend sur l'tas. La vie ça tient à la s'conde, celle qu't'as perdu, celle qu't'as pas saisie, trop tard... elle t'glisse entre les doigts, s'accroche dans l'flingue de l'autre, qui l'a saisi au bond.... et elle revient t'cogner en pleine face, version éclair déchirant l'ciel, l'genre de truc imparable... t'y peux rien, plus rien, maintenant que t'es mordu, Beth... faut mordre à ton tour avant qu'l'poison s'étende ou que tu te retrouves avec un autre croc quelque part.

La main se rapproche de la crosse et l'empoigne...
Elle sent un filet chaud qui descend sur sa poitrine et sur son ventre, collant le tissus de sa chemise sous son poncho.
La main file vers l'avant, mais s'arrête sans qu'elle puisse appuyer sur la gâchette...
Ses mirettes ont vu trouble un instant, comme la fois où elle avait épongé sa peine à grand coup de
de gnole...
ça été trop vite...
Mais elle a entrevu comme dans un rêve...
Un truc qui part dans son champs d'vision qui heurte l'autre qui dégaine et qui étale son agresseur...

Elle reste là pantelante, la brindille, encore sous l'choc.... son arme à bout d'bras, qui remue frénétiquement, de plus en plus, alors qu'elle s'y accroche.
Un blond s'approche avec une fronde à bout d'bras.... qu'est ce qu'il a à la regarder avec son air fiérot ? L'arme se range difficilement, tremblante et la main se porte à son épaule. Un pas pour se diriger vers l'hotel. Jim a du rentrer... il doit l'aider.... il doit....
L'blondin s'démonte pas, et il s'colle devant elle tranquille...


Alors miss, t’es en état de m’offrir un verre ?


Hein ? Qu'est ce qu'il cause...

Bien sûr ouais, j'vais faire une chevauchée jusqu'au Pacifique... -respiration haletante- juste parce que j'suis en forme, j'reviens et j'suis à toi... connard....

Puis l'éclair de compréhension... le coup sur l'ivrogne c'est lui... c'est lui.... vague de fierté blessée... malgré qu'elle tangue de plus en plus elle s'approche.


Ça t'plait hein, d'jouer les gros bras au s'cours des filles ?

Nouveau pas pas assuré pendant qu'elle grimace franchement et que le poncho sous la pression d'sa main se teinte d'une tâche inquiétante.

C't'était mon duel... arrache toi d'là t'es pas du coin....

Sa respiration hachée, main qui s'lève pour essayer d'lui en coller une et qui retombe sans l'avoir toucher....

Casse toi avant qu'j'te....

Dernier pas qui prend aucun appui...


… démonte....

Le corps taille roseau s'effondre sur lui même, réceptionné par un blondin interloqué.
Black out...
Y a des jours comme ça...
 

DeletedUser698

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Paupière gauche. De Dieu c'qu'il dérouillait.
Paupière droite. Merde. L'avait perdu connaissance. Encore.
Coup d'oeil rapide autour de lui. Etalé dans la piaule du Doc. Il aurait du s'en douter.
Souvenirs des derniers instants avant qu'il ne tombe dans les vapes. La sauterelle, dans la ruelle. Un aut' quidam l'air presque pas tibulaire. Des coups d'feu. Un repli stratégique et paf plus de son plus d'image.
Allez foutu pistolero d'mes deux. Soulève ta carcasse et va voir c'qui s'passe là bas. Si c'était bien la p'tite dans la rue, elle a probablement eu des ennuis. Et c'est pas en t'pâmoisant comme une donzelle qu'tu vas lui donner l'coup d'main nécessaire!

Coup de pied virtuel au fondement pour se r'mettre debout. Avancer à nouveau vers la fenêtre, la main sur la crosse du flingue glissé dans sa ceinture. J'ter un coup d'œil rapide dans la ruelle. F'sait aussi sombre que dans l'arrière train d'une vache. Pas moyen d'discerner quoi qu'ce soit d'correct. Sauf deux silhouettes peut être. Une debout l'autre comme une masse inerte entre ses bras.

Grognements. Pour le principe.
Même pas b'soin d'réfléchir deux cent ans pour savoir qui avait reçu quel rôle dans cette distribution pourrie. Il allait donc devoir aller jeter un œil à tout ça par lui même. Et si ça s'trouve défourailler à nouveau. Formidable tiens. Dans son état, ça allait être gâteau.

Une jambe par dessus le rebord d'la fenêtre. Les deux en bas f'saient pas gaffe à lui, toujours ça d'pris. L'effet de surprise. Fallait toujours compter sur l'effet de surprise qu'y disait tout l'temps. S'glisser comme un chat vers sa cible, faire corps avec l'environnement. Respirer au rythme de la brise. Avancer dans une immobilité parfaite (héé ouais c'est possible). Bref, disparaitre juste le temps nécessaire pour pouvoir s'planter au dernier moment dans l'dos du gars qu'on voulait descendre.
Des bonnes âmes et des esprits nobles lui f'raient probablement remarquer au Jim qu'à vaincre sans péril et tout ce fatras sans aucun sens, bref, qu'à tuer par derrière on y perdait son honneur, l'Jim leur répondrait que jusqu'à preuve du contraire un dos ça voyait rien et qu'ça risquait pas d'lui envoyer un pruneau entre les deux yeux.

Donc la jambe est passée. La deuxième maint'nant. Ensuite faudra s'laisser glisser, en s'accrochant les mains au r'bord puis...et...et MEEEeeeeerrrrrdddeeeee!!!!!

BLAM!

Au temps pour la discrétion tiens.
V'là le Jim étalé au sol, la face dans la poussière du soir, les guiboles parties chacune dans son coin voir du pays.
Respiration coupée. Trente six chandelles de rigueur.
Ah non pauv' naze, t'vas pas r'tourner d'l'oeil hein.
Se r'lever d'un coup, en étouffant la bonne douzaine de jurons qui menaçaient d'éclater d'un seul coup.
Sortir son pistolet et l'pointer vers le duo. Ha tiens, non, trio. Mais vu son allure, apparemment l'troisième pourrait plus faire l'acte II, l'était parti faire un tour dans les coulisses, et ça s'rait étonnant que l'vieux barbu l'laisse rev'nir pour la scène finale.
Par contre c'était bien la sauterelle dans les bras d'l'autre inconnue. Inconsciente elle aussi. Y s'raient p't'être d'la même famille au fond, tous les deux, vu qu'ils semblaient tellement y prendre goût...

S'avancer d'un pas volontaire mais tirant légèrement vers la gauche, rapport à son genou qui semblait moulé dans une pelotte d'aiguilles, puis d'une voix forte et au moins niveau 7 sur l'échelle d'la m'nace:


Dis voir l'ami. Si mes mirettes m'trompent pas, c'est la p'tite Beth qu'tu tiens dans tes pognes. Donc d'deux choses l'une. Soit elle est dans les vapes et t'en es la cause et faut que j'te loge une prune dans l'bec. Soit tu lui comptes fleurette, et comme j'suis comme qui dirait son précepteur et qu'ça m'plait pas, ben faut qu'j't'en colle une aussi.

Large sourire sur le visage du Jim, se rapprochant lentement du duo.

Alors, p'tit blondinet. Vous choisissez quoi, toi et ton...Foutredieu! Un lance pierre. Ce blanc bec était armé d'un lance pierre...Toi et ton arme si effrayante, mmmh?
 

DeletedUser

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aaaahhh bah alors, c'est t'y pas merveilleux ca ???

V'la que la jolie brune lui tombe dans les bras ! Faut dire vu comment elle l'a appelé.....ça pouvait que finir comme ça hein ! "Le gros dur qui secoure les filles"

Purée ça en jette en fait ! Le petit air fiérot du Al en passe au rang supérieur, version j'en peux plus et je me la pète. En plus avec une belle tite indienne entre le pognes...

Héhé, c'est un tombeur le blondinet. Pour sur qu'il connaissait pas son charme, disons pas à un tel niveau. Maintenant c'est fait, il sait. Son estime de lui explose, c'est tout juste s'il s'embrasserait pas lui même.

Faut dire que s'il se croisait dans la rue, s'rait impressionné le type ! Attend, c'est quand même AL, le grand Al Zheimer !!!

Bon, et maintenant on fait quoi ? La brunette avait bien essayé de lui caresser le visage, mais elle avait du s'évanouir...la prestance et le charisme indéfinissable de Al surement. Ouais, surement. Devrait ptet la ramener chez lui.....histoire de conter fleurette à la mignonne...

Regard qui se pose sur l'indienne. Plutôt jolie de visage. Quelques cicatrices. Une femme pour gros dur quoi. Nouveau gonflement de poitrine du blondinet.
Bon allez, la ramener....en espérant que la soeurette vienne pas encore lui casser les nougats. La soulever, un poids plume comme elle doit pas être difficile.

Gniiiiiii......gniiiiiiiii.......GNNNIIIIIIIIIIII.

Pffff pfffff pfffff

Arf...pas assez concentré....ca doit être ça. Second essai.

Ah ben non en fait, v'la qu'un bonhomme vient lui gâcher le fête. Pis qu'est ce qui veut lui d'abord, c'est son indienne, elle lui est tombé dans les bras a lui, l'avait qu'a etre la avant !

Mains sur les hanches et air de défi pour le Al qui se relève, faisant face, ne se rendant même pas compte qu'il laisse lourdement tombé Beth au sol. Le grand art quoi.

Il écoute le grand machin la. Des menaces. Pfeu, encore un qui sait pas à qui il a affaire. Choix cornélien....une balle ou....ou balle....l'es pas tout net le type apparemment.


Nan mais qu'est que tu veux toi ? D'abord d'une, suis pas Blondinet, je suis Al, le grand Al Zheimer ! J'pense pas avoir b'soin d'en dire plus. Alors respect !

Pis qu'est ce que tu racontes la ? T'appelles ça un choix ? M'en coller une ou m'en coller une ? T'es combien dans ta tête toi la ?

Pis d'abord s't'es son précepteur, t'm'en dois une, parce que sans mon arme dont tu semble te moquer, ben s'rait plus la ta protégée. Alors gaffe que je me charge pas d'toi aussi.
Fin si tu tires aussi bien t'la protège hein, m'étonne pas qu'jai du intervenir !!!


Remake de David et Goliath....sauf que la, le géant n'aurait pas à craindre le caillou.....quoi que, avec AL, on était jamais trop sur...il était capable de faire péter un dépôt de munition entier avec un seul ricochet non voulu...voir d'assommer quelqu'un en lui faisant tomber un corbeau sur la tête par l'intermédiaire d'un tir manqué...et encore, il n'avait qu'une fronde la...
 

DeletedUser

Invité
Un moment qu'elle tourne en rond dans l'bled la Blonde... Pas tant qu'elle tienne à visiter plus que ça, mais l'frangin s'est encore carapaté à dix bornes d'son regard acéré... Infernal c'môme.
Non seul'ment il s'prend pour un grand chef, mais il n'en a pas le cinquième de la carrure, c'terrible... La Blonde oscille entre désespoir et rire, persuadée qu'un jour elle l'retrouverait une bastos dans l'bide, et l'regard perdu, il comprendrait pas Al... Pas vraiment simplet, juste pas très réaliste...

Toujours est-il qu'le talon d'ses bottes s'coue la poussière d'la grand-rue alors qu'elle zieute tous les bouges, vitrines et recoins d'la ville. Emeraudes agacées qui n'trouvent pas leur proie.
Ceux qu'elle croise n'ont pas envie d'se placer d'vant elle. La tignasse couleur blé fauché s'emmêle dans une natte lâche dans son dos, le vert de ses iris lance des éclairs, la démarche volontaire, le bout ferré de ses bottes, le long manteau de cuir qui bat des flancs généreux et l'arme qu'elle porte à sa gauche n'engagent pas les quelques badauds à proposer leur aide...

Rabattant le large bord de son chapeau sur son visage, elle soupire en se dirigeant vers le saloon. Parce que s'il est pas futé, son blondinet, il a souvent l'gosier sec et l'regard plongeur dans l'décolleté de ces dames à la jambe légère.
Mais un attroupement chope la pupille avant qu'elle ait l'temps d'guider ses pas. La touffe pâle qui coiffe le frangin est repérable à distance, et le soupir exhalé exprime tout le désespoir de la Blonde. Bordel, mais l'apprendra donc jamais ?

C'est qu'ceux qui l'entourent semblent pas du genre sympa... Et... une métisse entre ses bras ? C'quoi c'foutoir encore ? D'puis quand il tombe les donzelles Al ?
Clin d'paupière incrédule alors qu'l'emjambée d'la grande bringue s'fait plus pressée. L'balayage des trognes est esquissé à la va vite, histoire d'repérer les gens.
Une indienne, un blondinet, un Grand. Les autres n'sont qu'figurants, elle les ignore, comme elle s'fout d'ceux qu'elle croise à pattes dans l'désert. C'pas son problème. Tant qu'ça touche pas au frangin... Tiens si, un ivrogne qui cuve au sol... Va finir par choper une insolation...
Tache colorée sur l'poncho de la Brune, arme à la main, crispation de l'inconscience... Un duel donc... Et Al qui s'prend pour l'sauveur, encore une fois...

Pas moyen d'en savoir plus en quelques regards. Va falloir poser la question. Première chose, récupérer l'môme. Les émeraudes s'allument, et il comprend. Qu'il essaie même pas d'ouvrir la bouche, ou elle l'tue elle-même.
Puis s'tourner vers l'Grand. S'camper droite dans ses bottes, blondinet derrière elle, poings sur les hanches. Plus vieille que la brindille, plus jeune que l'duelliste... Les traits bronzés et l'visage buriné d'une fille qu'aurait du rester blanche et à la maison, et qui chevauche d'puis un bail sous l'soleil de l'Ouest. Mais du coup, l'autorité naturelle d'la chef de famille.


Dis l'Grand, faudrait voir à pas toucher un ch'veu du p'tit là... sinon c'est à moi qu't'auras à faire. La Brune est à toi ?
Parce que j'ai d'jà un môme à charge, alors si t'la veux, l'est à toi... Mais surveille la mieux à l'av'nir.


La voix n'tremble pas, mais c'pas l'envie qui manque... C'pas qu'elle a vraiment peur, mais elle est réaliste la Blonde. Elle sait bien qu'elle n'a aucune chance face à lui. L'est trop jeune, et surtout, pas eu d'occasion d's'entrainer depuis un moment... Et les armes qui pendant à leurs côtés n'ont rien d'comparable.
Pis on dirait pas comme ça, parce qu'elle est stressée, mais l'est presque sociable quand on la fait pas chier. La pogne s'tend sans y avoir vraiment réfléchi. Comme un réflexe, fatigue, intuition, prenez ça comme vous voulez...


Moi c'est Julie. Lui c'est Al. Ta métisse a pas l'air en forme. Au lieu d'jouer aux coqs, vous f'riez mieux d'vous en occuper... Si j'peux aider...
 

DeletedUser698

Invité
Furax qu'il était. Furax comme rarement auparavant.
Celui là, ya pas, y devait vouloir mourir. Forcément. Le Jim, il voyait que ça comme explication. Un suicidaire.
Ou alors un de ces gars qui s'baladent le nez au vent en plein main street alors qu'ça défouraille dans tous les coins, histoire de voir si les bastos ça fait vraiment mal.
Ou pire encore, la plus dangereuse des catégories. Les fêlés. Les tordus. Les dérangés du chapel qui savent plus trop où est la réalité et ou est l'imaginaire.
A bien r'garder le blondinet planté devant lui, il se disait qu'il devait probablement faire un peu partie des trois groupes. Au fond, lui, il s'en cognait maison. Dans tous les cas, les mecs comme ça se r'trouvaient allongés par terre, la gueule dans la poussière et les corbacs lorgnant sur leurs globes oculaires. Chacun est libre d'choisir sa façon d'crever après tout. Y reste bien encore que ça comme choix dans c't'ouest pourri.

Il a la main sur la crosse de son pétard le Jim. Les doigts l'démangent déjà, prêt qu'il est à faire gouter au mariole la saveur d'un ou deux pruneaux dans les dents quand une apparition vient se planter devant lui.
Mais c'est pas vrai, nom d'un chien. Peuvent pas lui foutre la paix, merde. En temps normal, il échangeait quoi...pas plus de trois ou quatre mots par jour avec le reste du monde. Et là maintenant, le voilà avec sa métisse sur les bras, l'autre blondinet à qui il venait carrément de décocher une phrase complète et une...mazette...sympa la frangine.
D'l'allure. Un poil trop voyante peut être avec sa dégaine du genre "moi j'suis une dure alors vient pas m'chercher". Mais tout à fait du goût du Jim cette petite là. Tout à fait à son goût ouaip. Rebelle à souhait. L'air revêche. Les courbes dessinées par son manteau de cuir et la natte qui oscille encore légèrement dans son dos. Et ce r'gard, à damner un...heu...bref...

Se r'concentrer là. Et vite. Ça défilait légèrement trop vite tout à coup.
Bon, donc on a le blondinet-qui-va-pas-tarder-à-s'en-prendre-une, la blondinette qui semble être sa protectrice ou même sa sœur ou un truc dans l'genre. Et la brune qu'est en train d'pisser l'sang pendant c'temps là.
Bien. V'là qui était résumé. Mais qu'est c'qu'il avait bien pu faire au diable ou à n'importe quel gars là haut planqué au d'ssus d'eux pour mériter c'genre de foutoir. Bon, y savait un peu c'qu'il avait pu faire en fait, mais c'est le genre de pensées qu'on a forcément quand on se retrouve dans une situation pourrie à souhait, non?

Maint'nant faut faire le tri. Pas adepte du ménage pour un sou le Jim, mais là ça s'imposait.

Option 1: On dégaine. On en étale deux et on ramène la sauterelle chez l'doc.
Option 2: On dégaine. On en étale deux et on laisse la sauterelle finir de s'vider de son sang tranquillement. Restera plus qu'à expliquer ça au vieux qui la lui avait confiée.
Option 3: On dégaine. On en étale deux, et l'reste de ceux qui assistent à la scène pour le même prix, et on va s'prendre une cuite mémorable pour oublier c'cauchemar.
Option 4...

Soupire.
Regard passant de l'un à l'autre des protagonistes, s'attardant légèrement plus longtemps sur les hanches de celle qui venait de se présenter sous le nom de Julie, avant que soudain, sans crier gare, le Jim se mette à éclater d'un rire tonitruant achevant d'attirer l'attention sur leur petit groupe.
A la blondine plantée devant lui:


Moi c'est Jim, et elle, la pâmée, c'est Beth. Toi j't'aime bien. J'sais pas pourquoi, ou plutôt si je l'sais, mais j't'aime bien. T'as du cran, et même si faut éviter d'provoquer un inconnu quand on est prêt à s'effondrer de trouille, j't'aime bien.

Contournant la demoiselle, il s'avança vers le blondinet et lui décocha une tape dans le dos à en faire se décoller les miasmes d'un tuberculeux.

Toi p'tit j't'aime pas, cherche pas, mais j't'aime pas. Par contre t'm'as fait bien rire et ça t'fait un point dans mon compteur d'estime. T'en est donc d'jà à un, c'qu'est pas si mal pour un mec comme toi.

Un coup d'oeil vers la métisse, toujours à terre.

Et surtout j'ai b'soin d'toi pour m'aider à porter la p'tite. Elle a b'soin d'soins et c'est pas avec deux autres cadavres sur les bras, qu'j'arriverai à la transporter chez l'toubib, même si elle est censée pas peser plus lourd qu'une brindille.

Se plaçant d'un côté du corps de Beth.

Allez, j'prends la tête, et j'te laisse les pieds. Et t'avise pas d'la laisser tomber, sinon j'te montrerai comment on fait pour dégainer et t'foutre une prune avant même que la sauterelle se retrouve par terre. Pigé?
 

DeletedUser

Invité
Pfffffffffffffffff ah nan mais la c'est le bouquet !

La frangine qui se radine, alors que le merlan montre les dents.
La voila partie dans une tirade qui va faire voir rouge son ''adversaire'' d'engueulade.
Et la hop, comme si de rien n'était, elle fait les présentations....
Ben voyons...aucun sens de la répartie, de la logique, et je parle même pas du savoir faire.
Heureusement Al était la pour elle. Bien sur qu'il la protègerait coute que coute. Elle jouait les dures, mais Al savait qu'elle était fragile, mais il préférait ne rien dire, la laisser croire pour qu'elle se sentent bien....
Amusant non ? Si si !
Veiller sur la frangine, y avait que ça de vrai. Par contre il arrivait, comme cette fois, que les choses se compliquent du fait de son arrivée.

Bon, laisser faire et voir ce que cela donne.
Et plaf, l'imprévu ne se fait pas attendre ! Le sale type reluque la frangine, ou plutôt ses ''pile ou face'' comme les nomment Al.
Après avoir jeté un "Eeeehhhh tu veux mon oeil aussi ?" de défi, y r'garde le type faire le mariole, faisant son petit numéro à la frangine, bavant presque.

Pour sur qu'il l'aimait bien le bougre. M'enfin, la soeur était quand même une chouette fille, ca n'avait rien d'étonnant. En plus, c'la pourrait être un double avantage que ces deux la.......fin voyez quoi.
Pour sur qu'ca laisserait au Al un peu de temps avec sa ptite indienne. C'était son sauveur et son héros, alors bon, y allait falloir travailler son image pour toujours être à la pointe de l'admirable. Fin bon ca pour Al, c'est pas ce qu'il considérait comme le plus difficile hein, il savait déjà avoir un charisme fou, une réputation terrible, que même le gigolo la il faisait semblant de pas savoir pour pas trembler, alors soit, impressionner la ptite serait pas des plus difficile.

Bon, l'baroudeur se pointe vers lui. Regarde le tsssss, faire le malin pour cacher sa trouille. Comment il avait dit à la soeur ? "faut éviter d'provoquer un inconnu quand on est prêt à s'effondrer de trouille"
Mouais, c'est franchement le duelliste qui prend les mesures de l'ordonateur de pompes funèbres hein !!!

M'enfin, me donner des points, faudrait pas paraitre trop méchant, ca pourrait énervé le AL, et pas faire du joli. LE type le sait a coup sur, alors il tempère ses mots. Bah, le Al il est bon prince, il aime pas écraser les gens. Va lui donner une chance au bougre, même si les gens qui s'y croient un peu trop....ca le gonfle vite.

Bon, le laisser causer pour cette fois, l'objectif sauver la future épouse est en effet plus urgent.
La laisser tomber ? Non mais il le prend pour qui lui ? Quand il est concentré le Al, il la soulève d'une main l'autre ! Bon allez, porter, de toutes ses forces, voudraient pas donner une autre occasion à l'autre bougre de faire le malin !!!


Ouais ouais ben aller, au lieu d'causer concentres toi parce que ca va finir par être toi qui va pas suivre !
 

DeletedUser

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{Une Métisse, un Grand, une Blonde et … Al…}

L'rire la surprend. La voix, rauque, grave, s'perd dans des notes rieuses, grasses, sincères. Il s'marre, mais n'en perd pas l'coup d'oeil pour autant. L'est plus jeunette d'puis quelques années, la Blonde, pas la première fois qu'on la r'luque.
Même si elle fait rien pour ça, elle sait, comme la plupart des femmes, qu'ses hanches rondes, sa poitrine pleine, même planquées sous l'cuir, plaisent. C'parfois pratique dans un duel, quand l'gars s'perd dans la contemplation d'l'anatomie féminine et qu'il en oublie d'viser...

En temps normal, elle froncerait l'sourcil, elle grognerait p'têtre un poil, histoire d'marquer l'mécontentement. Mais l'regard du Grand est pas trop lourd sur ses formes, il r'joint suffisamment souvent les émeraudes qui lui servent d'yeux pour qu'ça sonne pas grav'leux, elle laisse couler.
Et pis y'a l'frangin juste là, et si ça permet d'détourner l'attention c'pas plus mal...
La dernière raison, elle s'l'avoue pas vraiment, mais elle lui trouve une belle gueule au duelliste. Burinée, marquée, mais une pointe d'quelque chose dans l'regard, une mâchoire bien dessinée, un truc qui lui déplait pas au contraire. Si bien qu'elle esquisse même un sourire à ses r'marques.

Du cran... L'est marrant. L'a pas l'choix la Blonde. Quand on a un frère comme Al, faut bien s'mettre dans l'bain. Si on l'ouvre pas, il s'fait dessouder, parce qu'il l'ouvre trop.
Pourtant l'a pas été él'vée comme ça, Julie... Même l'inverse. Sont pas d'ici, les frangins... Plus à l’Est, bien plus à l’Est… Eduquée comme la jeune fille de bonne famille qu’elle était. Mariée dès la sortie d’l’adolescence à un jeune con, séparée d’son frangin pendant quelques années, r’tour au bercail après la mort du mari, malencontreusement causée par la belle qu’a découvert assez rapidement qu’elle aimait pas bien s’faire cogner… balafre sur la joue gauche pour lui rapp’ler qu’elle mérite mieux, et l’départ catastrophé d’la ville quand Al avait…
Bref… Z’avaient fui vers l’Ouest, et la Blonde s’tait découvert une vocation pour la vie à la rude, les duels et les armes à feu, même si elle avait encore à perfectionner son style.
Et l’idée s’taille la route dans la caboche cogiteuse. L’Grand, et la Brindille qui serre encore dans son poing malgré l’inconscience dans laquelle elle a sombré l’arme fumante d’son duel, ont l’air d’s’y connaitre…

L’en est là d’ses pensées quand elle voit l’Blondinet comprendre d’traviole l’message du Grand, pour changer. Elle s’demande si c’est pas d’sa faute, cette incapacité totale du gamin à intégrer la réalité de ce qui l’entoure. Et même si c’tait l’cas, elle peut rien y faire… Y’a qu’à l’laisser évoluer et espérer qu’il s’rende compte un jour qu’il est pas l’caïd qu’il croit être…
En attendant faut garder un œil dessus, et faire gaffe à c’qu’on l’abîme pas. L’Grand et Al s’saisissent d’la Métisse. Beth, à c’qu’il a dit. L’sang reste humide sur l’poncho. La Blonde plisse le nez, c’pas bon c’te blessure.
Mais leur hotel est pas loin, et suivant l’trio elle y arrive. Sur l’trajet elle fouille dans sa besace. Il est des ustensiles qu’on s’doit d’avoir toujours sur soi quand on est dans l’Ouest et qu’on s’bat régulièrement.
Fil, aiguille, whisky… Même si elle n’doute pas que l’Grand aussi doit posséder c’genre de choses. Quand ils la posent sur l’lit, la première chose qu’elle fait, c’est d’pousser Al hors d’la piaule. Va falloir oter l’tissu superflu et l’reluqueur fou aura qu’à s’rincer l’œil ailleurs.


Toi t’restes là ! Mais t’rentres pas à l’intérieur.

R’tour. Face à face au d’ssus d’la carcasse d’une Brune qui commence à grogner sans pour autant ouvrir les yeux. L’vert s’plante dans l’regard du Grand où brille une lueur inquiète qu’il nierait sans doute. Elle n’sait pas c’qui lie ces deux-là… juste qu’y’a pas intérêt à c’qu’elle y reste.
Et en fait… Une fois l’poncho enl’vé, la blessure découverte s’trouve sur une épaule à l’os marqué. La Brindille mérite son surnom… Pas grosse la Crevette. D’un mouv’ment sur, la Blonde r’tourne la métisse, vérifie l’trou d’sortie d’balle. Bien… déjà ça. Un coup d’œil au Grand. L’a tendance à prendre rapid’ment les choses en main, Julie, c’dans sa nature.


Tu désinfectes j’recouds ? j’suis sure d’mieux maitriser l’point d’croix, et toi l’whisky… j’me trompe Grand ?

Sourire en coin, clin d’œil claqué à la va-vite avant d’se pencher sur la plaie béante. L’intérêt des armes à feu, c’est qu’la chaleur d’la balle offre un semblant d’cautérisation. On y va ?
 
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