Souvenirs....

  • Auteur de la discussion sacagawea
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Comme chaque matin, apres avoir bu sa tasse de the au bord de la fenetre de sa cuisine, elle , ravissante femme blanche, chatain clair s'evada de nouveau.
Elle ressassa encore ses bons souvenirs de celui aupres de qui elle pensait vieillir.

Malheureusement, le destin en avait decide autrement...elle reposa la tasse vide sur la table, pris son chale et entama le meme rituel.

Elle demarra une longue marche en respectant les rituels et ceci depuis bientot deux annees...elle s'arreta devant le meme champs, y cueilla une fleur, la premiere qui se presentait a elle, deux ans,cela pourrait vous parraitre long...pour Caroline le temps s'est arrete ce jour la.

D'un pas presse , la fleur serre contre son coeur elle continua sa route, plus rien ne semblait vivre autour d'elle, ni meme ses maisons pleines qu'elle traversait, ni ses passants qui une fois de plus changeaient de trottoir en l'apercevant.

Elle etait avec lui, dans son passe,ses souvenirs, leurs souvenirs....son visage se crispa, elle s'arreta brusquement , poussa le petit portail qui se trouvait devant elle...les larmes coulerent le long de ses joues, son coeur se serrait.

Elle avanca, ses pas devanaient lents, presque a reculons ..., la gorge nouee, serree, elle arriva , se tint devant lui, s'accroupie et posa a terre cette fleur encore fraiche....

 
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Elle la fixa longuement cette planche de bois, ou elle avait griffonne quelques mots...en souvenir...mon amour....
Elle posa délicatement sa main sur cette gravure,un visage jovial lui apparut recouvert d'un léger voile, celui de ses larmes.

Son ventre se noua, la douleur etait encore vive, presente, elle posa ses mains a terre, saisit d'une violente douleur, elle hurla...

Nonnnnnnnnnnnnn, reviens moi, je t'en supplie , ne me laisse pas, ne me laisse pas...

Epuisee, elle s'allongea sur cette terre humide, comme pour se rapprocher encore un peu plus de lui.
 

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Comme a son habitude elle bascula dans le passe, elle se revoit cette petite fille qu'elle etait , jouant devant la parcelle de leur terrain,sa mere tricotant sur les escaliers..et puis le trou noir.

Elle se souvient se reveiller sous un tepee seule...elle ignorait a ce moment qu'elle y vivrait de nombreuses annees.
 

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Une pluie battante lui fit reprendre ses esprits, elle ouvrit les yeux , la realite la rappella aussi tot qu'elle percu le nom grave de celui qui a ete l'amour de sa vie,sur ce bout de bois pique sur la terre, Lonan.

Le poids de l'eau sur ses cheveux les firent retomber sur ce visage doux, candide, ne lui laissant a peine voir, cet amas de terre sous le quelle reposait son mari.

Elle resta figée l'eau ruisselait le long de ses vêtements, les bras tombants, ses larmes se noyaient dans cette pluie hivernale.

Elle poussa un ultime soupir, deposa un doux baiser sur l'épitaphe et quitta le cimetiere doucement, lentement.
 

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Perdue, elle l'était sans aucun doute, entre le présent, le passé lointain, celui d'hier, d'il y a deux ans, elle n'avait plus rien à quoi s'accrocher si ce n'est que se nourrir de ses souvenirs....

Ses cheveux avaient frisés au contact de l'eau, ses boucles avaient repris leurs rondeurs.
Elle portait ce jour sa robe bleue ciel, celle que Lonan préférait, des mocassins que sa belle mère lui avait confectionnés le jour de leur union.

Le retour lui a paru plus court que l'aller, elle arriva devant cette maison vide, monta les marches, retira son châle et s'assied sur le banc à bascule tout près de la porte d'entrée.

Elle balaya le paysage du regard, l'horizon se dessinait petit à petit, au fur et à mesure que les battements de la pluie ralentissaient.

Il ne lui aura fallut que très peu de temps pour sombrer à nouveau dans ce passé lointain.

Ce tepee paraissait immense à cette petite Caroline... elle n'oubliera jamais ce petit bout de bonhomme qui se tenait la devant elle, lui tendant la main.
 

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Le garçon attendait la fin de la pluie pour s'en retourner à son labeur, terminer de soigner les bêtes.

Il se tenait sous un appentit, il regardait cette femme assise sur sa balancelle, regardant dans le vide, empreint d'une profonde tristesse.

Chaque matin, elle allait vers se monticule, cette croix en bois fichée là, à même le sol, pas de pierre, pas de sépulture. Et chaque matin il la voyait, elle faisait toujours le même trajet, les mêmes geste. Se rituel ne manquait pas de l'intriguer. Lui aussi, malgrés son jeune age avait perdu quelqu'un de chère. Mais il ne comprenait pas cette façon de se laisser aller au désespoir.

La pluie cessa enfin, il détourna les yeux et se remit à la tâche, non sans une certaine mélancolie.
 

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Au bout de la grande rue une silhouette trouble et emplumée se détache de la brume montant du sol surchauffé .
La pluie avait un peu raffaichie l'atmosphere , le soleil reprenant ses droits l'air faisait des volutes de chaleur malgrés l'heure encore matinale .
L'indien avançait lentement dans l'unique rue de ce que l'on appelait pompeusement une ville .

L'aspect du cavalier et de sa monture faisait peine à voir ,tout deux épuisés , crasseux , les épaules basses .
Ils avaient du fairent bien des lieues , traverser bien des deserts , vivrent des aventures ,de celles qui laissent des tracent indélébiles .

Il passa sans un regard la tête tournée vers le sol près de l'homme assis qui regardait la femme sur la balancelle .
L'apaloosa maigre et décharné s'arreta devant le perron de bois .
L'homme releva la tête regarda la femme au regard triste .
Le visage amaigri de l'indien avait perdu toute sa superbe , le regard noir etait brulant de fievre , la face emaciée etait barré par la bouche marqué d'un pli d'amertume .

D'une voix mal assuré il s'adressa à la femme blanche
Je voudrais de l'eau pour ma monture madame puis-je me servir à la pompe qui est là ?

Il n'aimait pas s'aventurer dans les villes de blancs .
Les apaches avait signé les traités de paix , il y avait plus de combat mais cochise refusait de vivre parqué dans une reserve . Le grand chef qu'il avait été n'existait plus , ce n'etait qu'un cavalier solitaire errant sans but .
 
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La chaleur d'un rayon de soleil pose sur son visage la fit revenir a elle,elle ouvrit les yeux, se dirigea vers la remparde.
Posa dessus délicatement ses mains rougis par le froid et se laissa embrasser par cette chaleur qui paraissait n'attendre qu'elle au pied de sa maison.

Elle s'étira un instant, délicatement , porta ses mains a ses cheveux et les releva ,en oubliant quelques mèches dormis sur cette nuque si frêle, si fragile.

Quant elle fut interrompu par une voix grave et ferme...elle s'approcha des escaliers, le soleil lui éblouissait les yeux, elle ne pu a peine distinguer cette silhouette, son cœur s'arrêta...elle porta sa main au dessus de son regard pour mieux y voir.

Au fur et a mesure qu'elle descendait les marches, elle aperçu des mocassins usée, remonta son regard,une peau de bison autour de la taille, plus elle remontait la tête plus son rythme cardiaque s'accélérait;

Non, ce n'est pas possible...marmonna t elle


Elle se précipita vers lui se retrouva face a face , la déception se lisait sur son visage.

Elle recula d'un pas, prise de panique, elle tourna son visage de droite a gauche comme pour fuir.

Elle se souvient sur le chemin du retour avoir aperçu un homme travaillant la terre a cote des siennes.

Elle remonta les pans de sa robe,fixa le paysan et couru vers lui.

 

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Devant l'attitude de la femme blanche cochise poussa un soupir de dépit , descendit de cheval et se dirigea vers la pompe , son cheval le suivait à pas comptés , tant l'effort fourni lui etait pénible .
Les mocassins usés , troués par les cailloux de la piste raclaient le sol .
les épaules basses , le pas las , il avait perdu de sa superbe .. Ou etait le fier guerrier

C'est pas quelques lampées d'eau qui agraverons mon sort pensa t'il . Le général James Henry Carleton après la défaite indienne à apache pass avait juré d'avoir son scalp . depuis ce temps il vivait traqué , seul , laché par les siens .

En actionnant le levier de la pompe il tourne la tête vers la femme , il l'a dévisage , ses traits lui rappellent quelque choses mais son esprit embrumé par la fatigue les pensées s'embrouillent .
Il chasse d'un revers de main l'idée que peut etre il l'avait déja renconté .

Son étalon se repait de la bonne eau fraiche sortie des entrailles de la terre qui se deverse du bec de la fontaine .

rafraichie toi frère à quatre pattes quand je serais un peu reposé nous repartirons sans délai , le coin est plutôt hostile .

Il bu de l'eau au creux de sa main , frotta les naseaux de sa monture lui donna une tape affectueuse sur les flanc puis s'acroupi le dos à la margelle du puits , il regarda encore une fois la jeune femme , hocha la tête poussa un soupir de lassitude .

Son menton tomba sur sa poitrine , les yeux le brulait de fatigue .
Il lui fallait dormir un peu , cela faisait plusieurs lunes qu'il chevauchait sans trève .
l'apaloosa le renifla lui envoya son souffle chaud dans le cou, le poussa légerement des naseaux , frappa le sol du sabot mais le sommeil avait envahi l'apache
 

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Arthur tout à sa tâche, ne pouvait résister à l'envie d'aller voir cette femme.
Il savait pourtant bien ce que les gens du bourg en disaient:


"C'est une folle, elle clame à qui veut bien l'écouter qu'elle a été enlevée par les indiens, qu'elle en à aimé un, qu'il est entérré ici dans un champs.

Il détourna son regard et se concentra sur les porcs. Mais continuellemnet ses yeux se tournaient vers cette maison.
c'est alors qu'il vit la femme venir dans sa direction, en fait il la vit courir à lui et en regardant plus avant il vit un cheval près de la maison, et derrière ce cheval une silhouette, un homme. Il prit sa pelle et s'avanca vers la femme qui accourrait.
 

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Elle couru de plus en plus vite a en perdre haleine,affolée apeurée elle ne quitta pas ce paysan du regard,qui se faisait de plus en plus près.

Elle fit un volte face pour se vérifier que l'indien ne lui courrait pas derrière,elle trébucha, devant cette pierre relevée par cette terre labourée, elle s'écroula.

Allongée les bras tendus devant elle, elle releva la tête, il ne lui restait plus que quelque pas,elle était déterminée, il fallait y arriver.

Des éclaboussure de terre avaient ricoches sur son doux visage, elle se releva tant bien que mal, l'essuya avec les manches de son chemisier.

Elle prit une démarche lente, les yeux plein de larmes, ses épaules paraissaient affaissées par le poids de toutes ces longues épreuves qu'elle avait d'endurer.

Essoufflée elle se laissa tomber dans les bras ce cet inconnu, le regard vide, une gorge asséchée, elle rechercha au plus profond d'elle une dernière force, l'ultime bouffée d'air .....et parvint a sortir quelque mot avant de s'évanouir.

Aidez moi...par pitié....
 

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La voyant s'approcher d'elle à toute allure, Arthur lacha son arme improvisée, et s'avança vers elle, se préparant à la protéger. Il ne la connaissait pas mais savait qu'il devait l'aider.

Elle s'effondra dans les bras du jeune homme, murmura quelques mots et s'évanouïe.

La portant jusque l'appentit, il regardait en direction de la maison, et vit une silhouette de cheval, et celle d'un homme à son côté.

Un homme de forte stature semblait-il, mais il ne bougeait pas, il restait à côté de son cheval, probablement content de l'effet causé à la femme.

Arthur posa la femme sur un lit de fortune, alla chercher de l'eau fraîche et lui tapota le front avec un tissus humide.


Vous êtes en sûreté ici, n'ayait crainte, je vais vous protéger.
 

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La fraicheur de l'eau sur son visage ramena Caroline a ses esprits, elle ouvra subitement les yeux,vit au dessus d'elle un visage,elle eut un mouvement de recul avant de le reconnaitre.

Elle se redressa subitement,assise a ses cote elle laissa glisser ses jambes vers le parquet, la tête dans les épaules, elle paraissait gênée.

Je suis vraiment desole de ce qui est arrive, j'ignore la raison pour laquelle j'ai réagit ainsi, j'ai été subitement prise d'angoisse a la vu de cet indien.

Elle se tue un instant, se leva,noua les bras, elle se retourna vers lui...d'une voix discrète et posée elle reprit la parole.

Il voulait simplement faire boire son cheval...rien de plus....je dois vous laisser,l'auberge m'attend.

Elle salua le paysan, pressa le pas pour rejoindre l'auberge dont elle avait hérité a la mort de ses proches.

Bizarrement, cette peur qui l'avait envahi peut de temps avant, semblait avoir disparu, elle pressa le pas, fit les quelques pas qui la séparait de sa maison d'hôte....

Il ne me veut aucun mal, juste de l'eau pour son cheval...rien de plus...
 

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Le bruit des pas de la femme sur le chemin empierré lui fit lever les sourcils, il avait l'impression que tout le sable du desert etait sous ses paupieres .
Il se leva péniblement , ne sentant plus ses os , secoua ses vetements de peau pour en oter la poussiere .

Cochise fit quelques pas vers la squaw la paumes de ses mains tournées vers le ciel en signe paix en esperant qu'elle comprenne le langage des signes.

Il se frappa la poitrine de la paume de la main droite décrivit un demi cercle de son bras replié en signe de salut .

Hinhana waste* femme blanche , n'ai pas peur je suis comme le puma à qui on a coupé crocs et griffes , je veux juste un peu d'eau pour mon apaloosa et un coin de ta grange pour me reposer cette nuit , je te paierais pour cela .

Disant cela Tsoka-ne-nde* sortit de sous sa chemise un cordon de cuir qui cerclait son cou cuivré .
Au bout du cordon pendait un aigle d'or aux yeux de rubis . Cadeau de son ami
blanc Thomas Jeffords , l' homme qui ne lui avait jamais menti .

Il prit la main de jeune femme au regard triste et lui mit l'objet entre ses doigts .

Prends se talisman femme blanche il a beaucoup de valeur

Il l'a fixait de son regard noir brillant de fiêvre attendant sa réponse .

Cependant il n'avait cessé de surveiller les réactions de l'homme blanc vers lequel elle s'etait précipitée .

*Hinhana waste = bonjour
*Tsoka-ne-nde = cochise
 

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Surpris de la réaction de la dame, son soudain retour d'esprit, ou perte en fait, Il resta planté là, pantoie, la bouche ouverte, semblant gober les mouche.

il la regarda s'en retourner vers son auberge.


Euh, j'm'appel Arthur lui cria-t'il tandis qu'elle s'éloignait

Arthur.

[Dépité par sa réaction, il repris ses outils et retourna s'occuper des animaux, non sans regarder souvent dans la direction de cette maison. Plus particulièrement vers la balancelle.
 

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Seulement quelques pas la separait de l'indien,malgré le vent qui s'agitait, les paroles d'Arthur lui parvinrent , elle se le jeune hommevers lui sourit et le salua de la main...

Caroline,je m'appelle Caroline....

Le moment qu'elle redoutait arrive, elle apercu l'indien qui sans doute craignant qu'elle ne prenne peur, se mit a lui parler sans interrompt ion.

Elle resta attentive, ses yeux ne cesserent de le dévisager, elle etait a l'affut d'un signe,d' un objet lui permanentant de découvrir sa tribu, peut etre qu
Rien, de tout cela,l'indien etait vetu le plus simplement possible,reflet surement du fort sentiment de sagesse qu'il dégageait.

Le voyant s'approcher d'elle, elle resta immobile,talisman a la main, il le lui mit dans la sienne.
Elle relava la main, baissa la tete et decouvrit cet objet, elle releva la tete vers l'indien,agreablement surprise, elle lui sourit.

Je vous remercie, vraiment je ne sais pas pourquoi j'ai pris peur tout a l'heure, vous allez penser que je suis une sauvage...
Je....vous accepterez bien un bon café,

Sans attendre la reponse de l'indien, elle grimpa les marches au pied de l'auberge, ouvrit la porte et se dirigea vers la cuisine.
 

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Tsoka-ne-nde suivi la jeune femme au regard triste , monta les quelques marches derriere elle . Non sans avoir regardé tout autour de lui.

Une fois entré dans la salle pincipale noyée dans la pénombre il remarqua les tables et les chaises encore vides en cette heure de la journée , ce qui le rassura queque peu.
il se tint debout dans l'encoignure de la porte les bras croisés sur son torse surveillant l'exterieur .

Caroline , puisque c'est ainsi quelle se nommait , etait déjà dans la cuisine pour préparer cette eau chaude et paraissant sale que les visages pales appréciaient et appelaient café.
Quand elle sortit de l'endroit un halo de lumiere venant de la cuisine en contraste avec la pénombre de la salle de l'auberge en contre jour faisait apparaitre sa silhouette comme un spectre .
cochise qui croyait au esprits fit un pas en arriere le regard alluciné .

Il en etait sur maintenant , il connaisait cette femme , cette silhouette fiere , il l"avait vu maintes fois sortant du teppee de son frere de sang , silhouette inoubliable se detachant dans l'ouverture de la tente
frère près duquel il avait mené de nombreux combats , des chevauchées échevelées et fantastiques . Frère qu'il ne voyait plus depuis des lunes sans en connaitre la raison .
Que faisait elle dans cette auberge ?

Il est vrai que les envahisseurs blancs avaient changé bien des choses dans la prairie .
Les bisons se faisaient rares .ses freres indiens avaient de moins en moins de terres , lui même avait sa tête mise à prix et fuyait devant la cavalerie .
 

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Plateau en main, elle se dirigea vers le salon , posa le café sur la table et pria l'indien de prendre place face a elle.

Elle saisi une des deux tasses en porcelaine blanche, y deversa le cafe encore fumant, puis d'un geste lent, elle la posa devant l'indien.

Elle etait amusee de l'aire que cet homme avait face a cette boisson qui lui etait etrangere...un sourire aux levres...

Je sais que nous autres les apaches ne connaissons pas ce produit;elle porta la tasse qu'elle s'etait preparee aux levres , en soufflant dessus , une nuage de buee s'en degagea lui engloutissant le visage.

Faites tres attention, c'est brulant.

Elle ne pu s'empecher de le devisager du regard...elle retrouva en lui , les gestes, les mimiques de son defunt mari...son visage se referma a l'idee d'y avoir pense...Elle ressentit le besoin de parler...

Cela fait deja deux ans, deux ans deja que Lohan est parti...c'est arrive un beau matin, les hommes du campements etaient parti a la chasse...une armee de visage pale les a pris en embuscade....

Elle se tut , retena ses larmes, puis elle repartit loin , tres loin en arriere...le doux visage de ce petit indien lui reapparu devant les yeux...

La chaleur dans le tepee etait devenu insupportable, effrayee apeuree, la petite Caroline saisit la main de cet enfant qui s'empressa de la tirer vers l'exterieur.

Elle etait bel et bien dans un campement indien...comment a t elle pu en arrriver la, pourquoi cet homme a tatouage etait il venu l'enlever a ses parents...des questions auxquelles des decennies plus tard Caroline en ignorait la reponse.

Ces vingtaines d'annees passees aupres des apaches n'ont biensur pas ete faciles, faciles a supporter cette absence de sa mere, se son pere.

Elle savait qu'elle y etait condamne...il lui fallait accepter, vivre comme une indienne , a six ans Caroline a du se faire une raison.

Lohan , enfant a tout de suite su la prendre sous son aile, malgre son jeune age, il luifit partager ce que les sages de son village lui avait enseigner...et ainsi les annees passerent...Caroline devint une belle jeune femme, respectable et respectee de tous.

Madame, madame.....

L'etranger la ramena a elle.....Caroline revint a elle, a la realite..
 

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Madame Madame ...permettez moi de dormir dans votre remise avec les chevaux , à l'aube je serais partit ...
Après l'assentiment à peine ésquissé de la dame au regard triste Tsoka-ne-nde sans même toucher à la boisson fumante se dirigea d'un pas lourd et las vers l'écurie .
La bonne odeur de foin et de paille lui chatouilla les narines , il huma longuement ces senteurs qui lui rappelaient les jours heureux , puis il installa son fidèle étalon dans un box , lui apporta une ration de picotin , lui caressa l'encolure et se coucha dans un coin près de son apaloosa , fidèle compagnon qui l'avait accompagné dans tant de batailles sans défaillir .

C'est comme cela que l'on retrouva le grand chef indien cochise .
Il etait assis sur le sol , le dos au mur de la stele , les jambes croisés , sa longue carabine entre ses bras ,les yeux ouvert il semblait veiller impassible .
Aucun souffle ne soulevait plus sa poitrine .
Ainsi mourrut une légende vivante de l'ouest américain
 
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