Traqués

  • Auteur de la discussion Jessica-S
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Une lune avait passée, le couple progressait inlassablement vers le Nord, cherchant un lieu où enfin ils pourraient vivre sereinement, en espérant que cela fut possible un jour.
Jess était désormais vêtue à l'indienne, frangée et bariolée de marron et turquoise, et progressait auprès de Yumaa, chacun monté sur leur mustang.
Durant le trajet, il lui apprenait la langue des peaux-rouges et elle commençait à en baragouiner quelques mots. Ce n'était guère facile, mais elle y mettait toute sa concentration.

Malgré leur fuite incessante, elle étaient heureuse, car libre, et bien sûr amoureuse. Comment ne pas l'être d'un tel homme ... elle avait appris à ses dépends que l'indien avait fait chaviré moult cœurs déjà. Enfin c'était du passé, et elle était désormais sont présent, espérant partager son avenir...

Le soir tombait et un coucher de soleil intense embrasait les grandes rocheuses à l'Ouest. Le spectacle en aurait coupé le souffle à plus d'une mais notre héroïne n'avait d'yeux que pour l'homme qui progressait quelques pas de cheval devant elle. Chaque parcelle visible de la peau de son dos et de ses épaules était un enchantement pour ses prunelles. Elle sourit, et demanda au cavalier de trouver rapidement le lieu de leur étape du soir.
 

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Chevauchant de concert avec petite luciole ; la femme dont le regard brulant et inésperé c'etait posé sur lui .
Jamais un jour il avait imaginé séduire cette créature si belle , si parfaite ,
lui l'apache , lui le sauvage comme l'appelaient les visages pales .
Elle si élégante, au port de reine qui s'exprimait avec distinction , une femme que les blancs traitaient avec respect et déference .
Elle n'avait que le choix parmis tout ces hommes bien mis et galonnés qui papillonaient autour d'elle lors de soirées mondaines qui se donnent dans les forts , souvent pour fêter un carnage subit par son pauvre peuple opprimé .
Pourtant elle etait là derriere lui et lui jurait un amour indéfectible
Les pensées de yumaa vagabondaient entre le bonheur d'être auprès d'elle , d'avoir gagné son amour et le tragique destin qui les attendaient .
il allaient devoir fuir encore et toujours , se mefier , même de ses propres frêres de race et encore plus de la haine des visages pâles .
Mais il en etait ainsi ... c'etait leur choix à tout les deux leur amour gommait toutes les difficultées

Nous allons bivouaquer près de ce petit ruisseau petite luciole , les chevaux ont besoin de souffler et nous ausi je crois .
nous serons à l'abris des regards derriere ces rochers .

Il se retourne regarde amoureusement la belle ...une chaleur envahie son corps , le desir de la serrer dans ses bras et de la posseder se fait pressant...
 

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La réponse son compagnon à plumes lui convint tout à fait et elle sauta au bas de sa monture pour la mener à se désaltérer. Elle s’accroupit à son tour sur les derniers galets de la rive et plongea une main avide de fraîcheur dans l’eau qu’elle ramena prestement à ses lèvres. Le liquide salvateur arracha enfin de sa gorge les particules de poussière qui la tapissaient après une longue journée de chevauchée. Elle se sentit de suite mieux.

Ils montèrent le campement rapidement, et s’adonnèrent avec délice à leur passe-temps favori depuis leurs retrouvailles : le partage passionnel de leur deux corps fourbus mais avides de leur opposé complémentaire, le tout dans un enchevêtrement de peaux, tissus et fourrures.
Nous laisserons nos héros tranquilles dans leur intimité à ce moment.




Quelques instants plus tard, Jess, les joues encore rougies des sensations extatiques précédentes, se blottit contre son homme, la tête posée dans le creux que faisait son épaule. Ses doigts vagabondaient tranquillement sur le torse de Yumaa quand une question qui la taraudait depuis quelques temps vint à franchir le seuil de sa bouche :

Tu as une idée d’où nous allons aller ? Avons-nous un but ou bien parcourrons nous les plaines et les montagnes sans itinéraires précis ?

Il fallait dire que les journées entières de cavalcade commençaient à lui peser. Tous les soirs elle se sentait de plus en plus éreintée. Pourtant elle tachait de ne pas le monter à son amant, ne voulant pas le décevoir … et puis il fallait dire qu’elle le suivrait jusqu’au bout du monde même sur les genoux … mais elle voulait en savoir un peu plus, afin de se préparer à toute éventualité.
 

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Les doigts de yumaa jouaient avec les boucles blondes de jess ,leurs deux corps alanguis et repus serrés l'un contre l'autre .
Il aimait que la jeune femme abandonne sa tête contre son épaule il prenait cet abandon comme une totale marque de confiance , il en etait fier et ne devait pas la décevoir.
Cela faisait un moment qu'ils étaient là , silencieux goutant les plaisirs passés de leur union charnelle , quand elle lui posa la question qu'il redoutait un peu ... ( qu'allaient ils fairent de leurs vies ? )
Les deux mains de yuma prirent jess par les hanches et la déposa sur lui et l'embrassa fougueusement .


Petite luciole nous devons aller chez les algonkins .
Ils ont fait prisonnier le capitaine John Smith , le chef Wa-hun-sen-a-cok ne lui veut aucun mal.
Il a été pris tout à coté de Chickahomin à l'ouest de Chesapeake .
c'est là que nous devons aller .

Mais les chefs et surtout les sorciers des tribus n'éprouvent pas tous les mêmes sentiments.

L'Anglais leur parait un sorcier trop fort pour eux, n'avait-il pas envoyé au loin par un messager une certaine feuille de papier sur laquelle il avait tracé des signes ?

Et quelques jours plus tard le messager était revenu avec des objets dont justement Smith avait besoin !

Comment la feuille de papier avait-elle pu parler pour demander ces choses ?
Il le prennent pour un sorcier et veulent l'éxecuter .
Mais il y a un mais ...


Une petite squaw s'oppose à cela , elle sappelle Pocahontas c'est la fille du grand sachem.

Au moment ou le tomahawk allait s'abattre sur le crane du capitaine elle a mis sa tête entre la massue et le visage pâle .


Comme nous vivons la même histoire il m'a demandé de venir plaider au conseil .

Je compte sur ta sagesse et ton bon sens pour maider.


ils roulèrent sur la peau de bête pour s'aimer à nouveau
 

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La jeune femme n'avait pas eu le temps de répondre que l'indien lui avait scellé les lèvres de la plus envoutante des manières.
Ce n'est donc que le lendemain matin, alors que les premiers rayons de l'astre jaune frappèrent leur tipi de fortune, qu'elle recommença à lui parler, entre deux étirements et quelques bâillements.

"Mais c'est loin chez ces Algon-...chose ? Bien sûr je ferai mon possible pour aider ces malheureux.
Mais ...je ne sais pourquoi ... je me sens fatiguée ces temps-ci. Sans doute nous chevauchons trop ... enfin je veux dire à un rythme trop soutenu pour ta Luciole qui n'a pas l'habitude de passer tant de temps sur une selle !"


Elle posa machinalement la main au dessus de son nombril et soupira.

"Oui, physiquement je ne me sents pas très bien...."

Voyant le regard soucieux de son compagnon elle poursuivit :

"Enfin, je voulais juste te demander de ralentir un peu la cadence ... je ne veux pas être un boulet pour toi, et je te suivrais où que tu m'emmènes. N'aies crainte."

Elle sourit presque timidement, se blottit contre lui et caressa son visage de son nez et ses lèvres, jusqu'à aller lui mordiller le lobe de l'oreille pour y glisser dans un sourire :

"Au fait, je t'interdis de dire que d'autres vivent la même histoire que nous ... c'est impossible !!! ... Rien ne peut être aussi beau et aussi fort que ce qui nous uni !"
 
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Un feu faisait rugir ses flammes non loin du bivouac du couple contre nature ...
Ce n'était pas un feu amical ; ses flammes étaient rouge , presque d'un rouyge sang , et dansaient de la plus macabre des manières ...
Ce feu ; c'était le mien .

Moi ; John Cleyton , qui avait fait le serment d'anéantir la peste amérindienne au nom de mon pays ; pour être exppulsé du corps militaire pour 'crime de guerre' ... Comme si la guerre n'était pas un crime au point de départ .

Bref ; je me languissait dans ce qu'il restait de mon armure , dont le casque était posé à mes cotés avec sa fine vitre brisée ...
Qu'était devenu le temps ou le nom de Cleyton faisait voir l'apocalypse du monde apache ..?
Poussière ...

Mais pourtant , ce feu , non loin du mien , me faisait sourire ...
Si insouciant ... si tranquille ; comme si les quelques secondes qu'avaient prit cette enflure de musicien pour me regarder aurait changé mon but vital .

Hier encore , je me battais contre les apaches et ce jusqu'à la mort ; rêvant du jour où ils seraient incapables de proliférer , au jour où ils crèveraient en souffrance ...

A quoi bon changer ma vision des choses aujourd'hui ? Je suis trop vieux pour changer mon destin , destin que je connais déjà à la perfection ;
Je tuerais de mes mains l'enflure qui a abattu notre grand général Custer .

Je trace donc du bout de mes mains garnies de protection mettalique un dessin sur le sable dont je ne connais pas la signification , mais qui me fait passer le temps , car il faudra patienter ; le jour n'est plus , et , contrairement à l'animal à la peau rouge , mes yeux ne sont pas habitués à l'obscurité ...


You're going to die , dear friend ... dear Yumaa .
Et voilà que j'entonnait le rythme de la mort apache du bout de mes lèvres agressées par la poussière ...
 

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Yumaa tel un fauve en alerte se degagea des bras de jess , huma l'air ...
sans un mot pris petite luciole dans ses bras sortit du Wigwam la porta prestement sur son étalon noir et d'une claque sur la croupe du cheval le dirigea vers la forêt très dense à cet endoit .

D'un saut il se retrouva sur son apaloosa et partit au galop en direction du feu de camps dont l'odeur de fumée lui en avait fait déceler la presence .

En quelques enjambées il fut sur l'homme de fer , lança son lasso de cuir qui enserra le cou de son ennemi , et le tira derriere lui.

le cheval se cabra devant cette nouvelle charge mais d'un coup de reins puissant il enleva le pantin de fer .

les sabots martelant rageusement le sol , le cheval ecumai .
yumaa encouragea de la voix et des talons la monture , on aurait dit que la même rage de vaincre les animait tout deux .

Derriere l'animal la masse de feraille tournoyait levant des nuées de poussiere .

Le plan improvisé de yumaa marchait à merveille , il se dirigeait maintenant vers les chutes toutes proches .

Les cris de terreur du miserable n'entamaient en rien la determination de l'apache d'en finir ....

Arrivé aux chutes l'animal fit volte face , emporté par l'élan l'homme de fer se retrouva propulsé dans l'onde glaçé du torrent .
Yumaa trancha d'un coup sec de la lame de son coutelas la sangle de cuir qui retenait l'infame , il disparu dans l'écume du torrent .
Dans un grand cri de desespoir il glissa lentement dans l'abime bouillonnant des chutes .

L'apaloosa se cabra , yumaa poussa son cri de guerre qui resonna longtemps dans la cayon que formaient les deux rives du cours d'eau .

Il etait temps maintenant de rejoindre son épouse devant le gand esprit , son etat lui inspirait les plus vives inquietudes ...
 

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Jess était horrifiée. Elle n'avait pas perdu une miette de tout ce qui venait de se dérouler sous ses yeux ahuris. Elle restait planquée dans les fourrés, totalement transie par une peur panique, la gorge nouée et l'estomac dans les talons.
Lorsque Yumaa revint vers elle, elle resta muette, et le serra fort dans ses bras.
 

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Leur etreinte fut brève mais intense tout deux s'enfoncerent au plus profond de la forêt . yumaa attacha les deux chevaux l'un derriere l'autre sachant que flêche brisée menerait l'autre étalon au campement apache le plus proche .
Jess et yumaa iraient eux à pieds ... c'etait le moyen le plus sur .
Leurs mocassins ne laisseraient pas de trace sur le sol meuble du sous bois.


Comment te sens tu petite luciole ?
Si il le faut je te porterais dans mes bras ?
nous allons pas aller très loin
Nous allons nous cacher , je connais un endroit sur ou même le plus fin guerrier ne saurait nous denicher .

je suis désolé de te faire vivre tout ça mais il s'acharne contre nous j'espere l'avoir tué mais restons prudents c'est homme est le mauvais esprit qui hante les plaines
 

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"hoooo prends garde où je pourrais abuser de tes bras mon Yumaa !"

Un clin d'œil et un sourire vinrent aussitôt égayer son visage fatigué.

"Enfin pour l'instant je tiens bon, et je m'applique à mettre mes pas dans les tiens."

C'était étrange pour elle d'avoir laissé les chevaux aller à leur guise, mais Yumaa avait l'air sûr de lui, et de toute façon, elle ne n'y connaissait pas assez pour donner son avis. Elle espéra juste que Fleche-brisée ferait son office de guide car Grâce n'était pas du genre à errer sans cavalier sur sa croupe.

Le couple progressait sous le couvert végétal. Il faisait bon, dans cette atmosphère automnale et le soleil passait au travers des feuilles jaunies par les premières fraicheurs de saison, les inondant d'une lumière chaude et tamisée.

Malgré tous les poursuivants qu'ils s'échinaient à semer, malgré les peurs, malgré les fuites et les courses poursuites, elle était sereine ... à ses cotés, comme envoutée par la puissance des sentiments qui la liait à lui, et qu'elle ne lui avait d'ailleurs jamais dit ... Alors soudain elle ne put retenir ces trois petits mots, comme échappés d'un trop plein d'Amour qu'il lui fallait évacuer. Ils sortirent donc là comme un cheveu sur la soupe et pourtant si naturellement :

"je t'aime..."
 

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Abuse mon bel amour abuse je ne serais jamais rassasié de toi lui dit il en la serrant amoureusement contre son torse cuivré .

Ne t'inquiete pas pour les chevaux flêche brisée sait très bien ou aller et il lachera pas grâce en plus ils feront diversion .
Main dans la main ils marchaient faisant bien attention à ne pas briser de jeunes pousses , ni aucune branches basses qui pourrait donner des indices à d'eventuels poursuivants .
yumaa excellait dans l'art de progresser sans laisser aucune empreinte .
Cela venait d'une longue habitude d'être pourchassé et traqué comme une bête .
Bien qu'aux aguets il ne pouvait s'empecher de regarder avec envie les courbes armonieuses bien visibles sous les vetements indiens fait de peaux et de perles multicolores.
Par le grand manitou qu'elle etait belle


arretons nous là petite luciole il faut que tu reprenne ton souffle , tu es si pale ! quand la lune sera haute dans le ciel je te menerais à notre cachette .

S'arretant brusquement il l'a prit par la taille , planta ses yeux noirs dans le regard brillant de désir de jess...

S'il te plait petite luciole redis moi ces mots qui font battre mon coeur aussi vite et intensément que les battements des tambours de guerres .
je t'aime petite luciole jamais aucune squaw a fait vibrer mon âme comme toi .
 

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Bordel de Dieu ; j'suis mal chanceux comme pas deux ... Cette enflure ... Je la buterais .

C'est ce que je pensais , quand je sortis lourdement de l'eau avec mon armure qui avait prit grand nombre de coup .
Mon Casque ... où est-il ..? Merde , je vais devoir les affronter à découvert , mais je les affronterai .
Trois heures que j'ai passé dans l'eau ; mes muscles sont engourdis , encore heureux que l'eau n'était pas aussi profonde que le courant fût puissant .

Bref ; ma carte ... trois heures , à un telle vitesse , le long de cette putain de goutière .... ça m'fait quoi ...? trentre-cinq miles ..? A peu de chose près ... Direction nord-ouest .

Mon souffle se fait lourd ... bordel ; ma gorge me fait souffrir ...
Quand je trouverais ce connard d'apache il vomira ses reins .
Un sourire déformé aux lèvres , j'avance pour de longue heures , armé de ma gateling - petit modèle que je porte à bout de bras ...
C'est pas très puissant , mais c'est tout ce qui n'est pas sorti de ma carte durant ma scéance de natation ...
Et puis , il aura peur ; qu'y a t il de plus effrayant qu'une rafale de balle en argent tombant sur un pauvre bête armée d'un petit couteau à deux balles ..?
Je marches donc .

Je trouverai ce gars ... masi après ? La femme , j'en fais quoi ? Mon éducation ne me permettrai pas de toucher à une femme ... Je n'aurais donc pas à la toucher , elle fera ce qu'elle souhaite ...
En tout cas ; elle ne me fera rien ; toujours cachée quand je me montre , même un intense rage ne la ferait pas sortir de son minable bosquet ...

tsss... Attendez-moi , les merdeux . J'arrive .
 

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La Riza était dos contre un arbre , pleurant face à une poignée de médailles que lui avait offert le corps militaire ...
Toute sa carrière s'était effondrée ; les rumeurs avaient été bon train conscernant ses ébats avec un bâtard de peau rouge .

Elle se sentait pitoyable ... Jamais une larme n'avait coulée de son corps auparavant ... Et puis ... Pourquoi l'avait-il choisit , elle ?
C'était une simple orpailleuse , aucune force de caractère ... peut être parce qu'elle était jolie ... c'est vrai ; Riza n'avait plus la magnificience d'une blonde britannique ... Sa cicatrice recouvrait son visage comme si il lui appartenait la rendant laide au possible ...

Mais ce bn'était pas tout ce qui avait changé , chez elle , depuis sa rencontre passée avec le dit-homme ...
Elle s'était couvert le dos d'un tatouage supplémentaire , dit d'alchimie ; des signes proposant des pentacles et autre abérations sensées vous rendre plus forte ...
Et elle ne portait plus sa veste bleue ... Elle était donc torse-nu , avec des bandages pour cacher certaines rondeurs , n'assumant plus de porter l'uniforme de l'assemblée qui l'eut rejetée ...
Mais en fait , c'était aussi pour montrer qu'elle avait aussi des atouts ; depuis qu'elle portait sa cicatrice , tout le monde la regardait comme un monstre ... maintenant , c'était un ange déchu .

Bref ; elle sanglotait en écoutant des pas lourds , qui luifirent bientot tourner la tête d'une main de fer ; et ce n'était pas vraiment un expression , un homme décoré de fer se présenta à elle , un grand sourire aux lèvres comme ayant trouvé un trésor ...
 

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Comme promis, Yumaa avait emmené sa Petite Luciole dans ses bras la nuit venue, dans la cachette qui ferait office de refuge pour une nuit voire deux. Elle savait qu’ils ne pouvaient pas se permettre de rester longuement à un endroit précis car leurs ennemis étaient aussi nombreux qu’entêtés dans leur traque.

La planque était l’ouverture d’une caverne dans une paroi rocheuse sise au beau milieu de la foret luxuriante qu’ils traversaient depuis 3 jours. Leur paquetage était réduit au strict minimum, n’ayant plus leurs montures batées à disposition. C’est donc à même le sol qu’ils dormiraient.
Jess était partie en quête de mousse et de feuilles tombées des arbres environnant pour atténuer la rudesse et la froideur du sol pierreux. Elle s’endormit dans les bras de l’indien à l’instant où elle s’y lova, pour une nuit au sommeil agité mais néanmoins réparateur.

Au matin, l’humidité ambiante la réveilla. L’aube naissante couvrait de gris tout leur environnement et Jess se sentit mal. Un mal au cœur qui lui étreignit les entrailles et la força à se lever pour tanguer vers la sortie de la grotte. Elle fit quelques pas dehors, prit appuis contre la paroi verticale d’une main et laissa aller sa nausée en soubresauts libérateurs.

Bien sûr elle n'était pas née de la dernière pluie et elle comprit aussitot l'origine de cette soudaine affection. Elle sourit tout en s'epongeant les levres à l'aide de quelques feuilles glanées sur le sol. Elle revint dans la caverne un peu plus guillerette et en tout cas moins indisposée :

"Mon Amour ... j'crois qu'on a un problème ... un petit problème qui deviendra grand !"

Elle mit ostensiblement ses deux mains à plat sur son ventre pour qu'il comprenne et elle le regarda, inquiète, se demandant quelle allait etre sa reaction ...Il fallait dire que ce n'était pas vraiment le bon moment pour envisager une descendance, mais le destin avait visiblement choisi pour eux.
 
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A le vue de cette femme , je cru voir l'aboutissement de mon projet actuel ; elle était soldate , son pantalon en témoignait encore ...
De plus , elle était défigurée , ce qui était charmant aux yeux de l'étrange homme que je fût .

Je me permis donc de maccroupir à coté d'elle , et de lui faire un sourire des plus déplacés .

Voudriez-vous vous joindre à moi pour une partie de chasse ..?
C'est ce que je lui ai dit ; mot pour mot ; en lui tandant ma main quantée d'acier fondu par le meilleur des forgerons , évidemment .

Cette femme prit ma main , toujours en larmes , observant des médailles dont on pouvait en compter une dixaines , elle était soldate , et une bonne ; en plus .

J'en avais de la chance , j'avais trouvé la clé qui allait ouvrior la porte des enfers à notre gentil ...

Yumaa ... tu vas souffrir .
 

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Lorsqu'elle entendit la phrase de l'homme jusqu'à maibntenant inconnu , elle se leva tout sourire aux lèvres , comme si les larmes d'il y a quelques secondes n'avaient jamais existées ...
Elle saisit son fusil et montrait maintenant un sourire machiavélique , tranquille , en y accrochant la lunette ; elle allait l'avoir comme un lapin , et s'occuperai de sa belle juste après .

Cela fait , elle saisit par la main l'homme vêtu de fer , et l'emmena en direction de Yumaa ... du moins ; là où son instinct féminin la conduirait ...
 

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Yumaa ouvre soudainement les yeux , son instinct de chasseur met aussitot tout ses sens en eveil , une angoisse indescriptible le saisit , petite luciole n'est plus auprès de lui ...
En un dixième de seconde il est debout et se dirige vers l'entrée de la grotte .
Quel soulagement , la silhouette de jess se découpe en ombre chinoise dans le soleil levant .

Les mots qu'entendait yumaa... ("Mon Amour ... j'crois qu'on a un problème ... un petit problème qui deviendra grand !" )
lui causa un indescriptible moment de stupeur ...

Ne bouge plus mon bel amour , mon rêve se concretise , nous allons avoir un papoose un papoose ... en es tu sur ?

Il aurait voulu lui poser mille questions , mais les mots ne sortaient pas tant le bonheur était grand

Il prend petite luciole dans ses bras puissants , la lève vers le ciel , embrasse son ventre goulûment ,met sa joue tout contre , peut etre espere t il entendre le coeur du bébé naissant ?

Pour la première fois de sa vie des larmes coulaient le long de son visage .


Jamais je pourrais te remercier du magnifique cadeau que tu me fait .

Ramassons quelques baies et partons rapidement nous devons arriver chez les notres au plus vite .
Nous serons à l'abri et les squaws prendrons soin de toi , il te faut du calme et du repos .

Quand tu sera en sécurité j'attirerais nos ennemis au loin .
 

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Je fût mené non loin de l'entrée d'une grotte d'où surgissait de la lumière ...
Cette fille était douée !

Comment tu nous a ..?
Elle m'avait fait signe de me taire ; elle me proposa de leur faire embuscade par ces gestes connus des militaires uniquement ...
J'obeis à l'ordre et attends , ils discutent à l'intérieur d'une horrible descendance ; le femme sera donc à abattre aussi ; jamais je ne laisserai une telle espèce proliférer ...

Lorsqu'ils sortent pour fuir plus loin encore , la militaire attrappe l'infidèle blanche , tandis que j'assome d'un coup de coude en fer l'horrible apache .

Ce ne fût que trois heures après que les deux compagnons se réveillèrent attachés dans leur grotte accompagnés de leurs pires cauchemars .
 

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Quelle vision horrible à son réveil ! La femme défigurée dont la hargne et la haine déformaient ce qu'il restait de son visage en un horrible rictus, accompagnée de l'homme de fer, cabossé mais toujours là, tel ces chiens qui ne lâchent jamais leur mâchoire autour de leur proie.
Et cette douleur au niveau de l'arcade sourcilière et des cotes !

Elle était liée dos à dos contre Yumaa et entrelaça les doigts dans les siens pour trouver le courage et l'aplomb nécessaire.
Elle toussa doucement pour ne pas trop ébranler cette zone esquintée, et monta son regard dans celui de la femme. Il fallait parlementer pour tenter de s'en sortir, sinon ils étaient faits, tous les deux ... enfin trois.

"Je veux parler à la femme que tu es et non à la militaire ... ou ce qu'il en reste. Une conversation de femme à femme."


Elle fit une pause pour continuer :

"Je vois dans ton regard que tu me détestes au point de vouloir ma mort. Soit... Je suis à ta merci... Mais je t'implore, je te supplie de relâcher celui que tu aimes. Car tu es toujours folle de lui encore, c'est évident. Mais sache que si tu me tues, tu tueras un peu de lui aussi.
Aller, laisse le aller, et fais de moi ce que tu veux, qu'on en finisse !"
 

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J'en avais décidement marre de parler , déjà que je ne le faisait que très peu ...
Je fit signe à la soldate de la fermer , avant de me diriger vers la blonde à l'apache .

Ooooh mais ne t'inquiètes pas ; elle ne tueras personne . Et si elle essayait quoique ce soit , je la buterai ... Vous êtes à moi .
je fit un temps de pause , regardant mon acolyte dans le blanc des yeux , d'un regard menaçant , pour lui montrer que je dis vrai ; et qu'elle ne peut rien contre ...

Mais ; j'ai de la pitié pour toi ; il est évident que je ne comprends pas le pourquoi du comment qui a fait que tu aime cette bête ... Mais tu n'es pas une bête , je ne te nuirais donc pas plus que cela ...
J'aurais aimé m'arrêter là ; parler , encore et encore , j'aime pas ... Si j'étais seul avec moi-même , l'apache serait mort , et le ventre de la femme serait percé .

... Enfin ; cela dépends de la manière avec laquelle on observe la chose ; je vais tuer ton amant , et ce qui est né de votre immonde amour .
C'est là que je pose mon doigt de fer sur le ventre de la blonde , lui faisant ainsi comprendre que l'on a entendu l'histoire de leur projéniture ...

Et encore , rien n'est moins sûr ; si l'enfant est éduqué comme l'est un américain digne de ce nom ; il survivra ... Cela ne dépendra donc que de toi . Et , crois-moi , j'ai les moyens de savoir si ta part du marché sera respectée .
Et là , je me tais , observant , armé d'un large sourire , la jeune femme qui baisse la tête , tandis que je me dirige vers la bête préparant ma dague pour lui saisir le cou ...
 
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