DeletedUser15096
Invité
Bonjour ! Je suis contente de vous montrer un de mes textes, il a été écrit à la base pour un RP collectif, avec un ami de plume qui m'est cher. Ce RP n'a jamais été beaucoup plus loin que ce texte et je le regrette, de même qu'il n'ai pas de nom. J'ai repris quelques passages qui me semblaient flous, étant donné que ce texte commence à dater un petit peu. Peut être pourrais-je écrire la suite après ? Bref ! J'aimerai votre avis, vos commentaires en tout genre ^^
C'est vraiment un début de texte, l'histoire n'est pas posée encore clairement, un petit incipit en sorte ^^
C'est vraiment un début de texte, l'histoire n'est pas posée encore clairement, un petit incipit en sorte ^^
Le vent malmenait le navire, le bringuebalait dans tous les sens, mais il avançait tout de même vaillamment, sa proue fendant les flots, montant et descendant au rythme des vagues. L'écume qui balayait le pont avait poussé tous les passagers à se réfugier dans leurs cabines et le capitaine les comprenait très bien. Lui-même était emmitouflé dans son grand manteau imperméable et son chapeau était enfoncé le plus possible sur sa tête pour le protéger des embruns. A ses côtés son second maniait la barre avec dextérité, prêtant attention particulière à la mer déchaînée. Jusqu’au moment où il intervint :
Le regard du capitaine se porta à l'avant du navire, vers la forme trempée qui s'y tenait. Il fit un petit bruit désapprobateur suivi d'un soupir et traversa le pont en direction d’une jeune femme. Une fois arrivé à sa hauteur il s'accouda au bastingage à côté d'elle et regarda la mer avec elle, comme si de rien n’était, en gentleman qui ne voulait pas la brusquer. Elle faisait voyage dans son navire en direction de la Nouvelle-Orléans, comme tous les français de bonne famille qui se trouvaient sur ce navire.
Il l'observa du coin de l'œil, intrigué par cette femme pas vraiment comme les autres. Alors que les autres membres du sexe féminin à bord avaient été les premières à s'abriter dès que le bateau avait fait mine de tanguer, elle était restée sur le pont. Malgré le temps grisâtre et l'écume qui balayait le pont. Le capitaine l'avait déjà remarquée, toujours sur le pont et visiblement mal à l'aise dans sa robe à la dernière mode dans les salons huppés.
Il la vit s'enrouler dans la couverture et sortir une boite ciselée en argent fin et qui contenait des cigarettes. Elle ouvrit la boite et grimaça devant les cigarettes longues qu'elle contenait. Puis elle surprit le regard du Capitaine, le regarda avec un air honteux avant de ranger la boite sans toucher à son contenu.
- Capitaine, elle est encore là.
Le regard du capitaine se porta à l'avant du navire, vers la forme trempée qui s'y tenait. Il fit un petit bruit désapprobateur suivi d'un soupir et traversa le pont en direction d’une jeune femme. Une fois arrivé à sa hauteur il s'accouda au bastingage à côté d'elle et regarda la mer avec elle, comme si de rien n’était, en gentleman qui ne voulait pas la brusquer. Elle faisait voyage dans son navire en direction de la Nouvelle-Orléans, comme tous les français de bonne famille qui se trouvaient sur ce navire.
Il l'observa du coin de l'œil, intrigué par cette femme pas vraiment comme les autres. Alors que les autres membres du sexe féminin à bord avaient été les premières à s'abriter dès que le bateau avait fait mine de tanguer, elle était restée sur le pont. Malgré le temps grisâtre et l'écume qui balayait le pont. Le capitaine l'avait déjà remarquée, toujours sur le pont et visiblement mal à l'aise dans sa robe à la dernière mode dans les salons huppés.
- Dites ma petite dame, vous ne seriez pas mieux au chaud dans votre cabine ? Finit-il enfin par dire. Je veux dire... Vous allez attraper du mal à rester dehors par ce temps, sans compter que c'est dangereux avec le roulis qu'on a là.
- Et si je me trouve à mon aise sur le pont Capitaine ? Répondit la femme sans regarder le marin.
- Je me verrais dans l'obligation de vous faire descendre Mademoiselle ! Laissez moi vous accompagner dans ma cabine, je vous donnerai de quoi vous réchauffer, vous êtes trempée jusqu'aux os.
La jeune femme soupira mais suivit tout de même le capitaine, refusant au passage le bras qu'il voulait lui donner pour l'aider à se déplacer sur le pont instable. Ils descendirent les escaliers et se retrouvèrent dans la cabine du capitaine. Il fit asseoir la jeune femme sur une chaise et lui donna une couverture. Soudain pataud, il lui proposa une boisson chaude et s'activa pour la lui préparer, tantôt sur le poêle qui chauffait dans un coin de la pièce, tantôt farfouillant dans des boîtes en métal et en en extrayant diverses épices et herbes, mais continuant à la regarder du coin de l'œil. Il la vit s'enrouler dans la couverture et sortir une boite ciselée en argent fin et qui contenait des cigarettes. Elle ouvrit la boite et grimaça devant les cigarettes longues qu'elle contenait. Puis elle surprit le regard du Capitaine, le regarda avec un air honteux avant de ranger la boite sans toucher à son contenu.
- Je… Heu... J'essaye d'arrêter, dit-elle sur un air d'excuse.
Le Capitaine rit alors franchement, désarçonnant visiblement la jeune femme. Et lui expliqua que les marins avaient le même souci mais avec le rhum, surtout pour les soirées aussi pluvieuses que celle-ci. Puis il ramena la bouilloire et lui versa une boisson qui dégageait une forte odeur de menthe. Ils sirotèrent tous deux leur breuvage dans un silence quasi complet, puis la jeune femme prit la parole.- Dans combien de temps serons-nous arrivés ?
- Demain midi ma petite dame, demain midi. Enfin, si le temps reste comme ça on risque d'arriver plus tard, dans la nuit, mais selon moi, ça ne durera pas bien longtemps et ne nous retardera pas plus que ça.
La jeune femme lui fit signe qu'elle avait compris et remit le nez dans sa tasse. Une fois la théière finie, le Capitaine raccompagna la jeune femme devant sa cabine, en la mettant en garde contre le roulis sur le navire. Puis il se dirigea vers le pont, remontant le couloir aux murs recouverts de boiseries patinées par le temps.- Ah les femmes, toutes aussi farfelues… Je suis bien content d’être célibataire tiens, bougonna-t-il dans sa barbe.
Le lendemain soir, alors que le soleil se couchait sur le port, le capitaine ayant fini d'aider à l'amarrage du bateau s'accouda au bastingage et regarda ses passagers regagner la terre ferme. Il aimait observer l'agitation du port alors qu'il était dans son bateau. Soudain son regard fut attiré par la jeune femme de la veille, elle avait l'air un peu perdue dans la foule. Elle balaya les alentours des yeux et, visiblement, ne trouva pas ce qu'elle cherchait. Il la vit alors soupirer et secouer la tête d'un air désabusé, avant de se diriger vers un bosquet d'arbres non loin du port, traînant sa grosse valise derrière elle.- Je me demande bien ce qu'elle vient faire ici, chuchota le capitaine dans sa barbe.
- Tiens Capitaine, je vous cherchais ! Intervint soudain son second. Les hommes et moi voulions ouvrir quelques fûts de rhum. Vous nous rejoignez ?
Le capitaine jeta un dernier coup d'œil à la jeune femme avant de suivre son ami dans la salle de cantine.
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