Plus que les hommes, ce sont les bestioles que Blangis craint. Et puis nous n'avons que deux couvertures pour quatre, celui qui monte la garde risque de se geler les meules sans feu. Regarde, j'ai taillé un peu de bois tout à l'heure, ça devrait suffire pour la nuit.
Blangis est vanné, je vais me coucher sans tarder. À trois on se relaiera pour la garde. Demain on décampera dès l'aube, nous risquons d'avoir une longue journée de marche en perspective, dormez bien.
Calme plat sur le campement, Blangis et Paul se sont très vite endormis partageant la même couverture, Jacquet a pris le premier tour de garde, Renesmée veillait un peu avec lui, emmitouflée dans une couverture.
Après tant d'années enfermé, Blangis avait des rêves plein la tête : les indiens, les chevaux, les fleurs, les poissons, les prairies fertiles,...