vous auriez du attendre tous le dernier jours
vous faites montez les enchères pour rien.
au détriment de tous..
je ne suis pas preneur mais....
L’achat compulsif est il pathologique ?
Également connus sous le terme de frénésie incontrôlable d’achats, les achats compulsifs représentent une pathologie en augmentation (1,1% de la population générale), qui touche principalement les femmes (80 à 92% des acheteurs compulsifs).
Cette envie irrépressible d’acheter, s’apparente souvent à un besoin de drogue ou d’alcool.
L’achat suscite une impression d’euphorie, comme dans les premiers temps d’une addiction. A chaque nouvel achat, la personne se promet de ne plus recommencer…pour rechuter le lendemain.
La compulsion des achats est présente chez 32% des dépressifs, qui cherchent une compensation à des sentiments d’infériorité et à une existence perçue comme médiocre.
L’extérieur par le biais de l’achat, change et améliore l’intérieur. C’est un cercle vicieux, les achats comblent le vide mais aggravent aussi le vide.
Ces fringales d’achats apparaissent comme des remèdes à la dépression, mais ce sont aussi des causes de dépression. L’achat compulsif est vraiment un faux ami de la dépression. Plus on dépense, plus on se sent bien, mais une fois que l’on a dépensé, on se sent mal d’avoir dépensé tout cet argent...
Dès l’enfance, on acquiert une relation à l’achat. Ce sont bien souvent des enfants élevés dans le manque qui veulent se rattraper à l’âge adulte, en s’offrant tout ce qu’ils n’ont jamais pu avoir étant petits.
Cela touche également les personnes élevées dans le culte du cadeau, avec des parents qui ne n’ont jamais su montrer leurs marques d’affection autrement que par des achats.
Les troubles de la personnalité sont présents, avec un type « proche de la personnalité borderline, qui est caractérisée par une impulsivité marquée, des émotions excessives, une instabilité des relations interpersonnelle, de l’image de soi et des affects » selon J. Cottraux.
L’acheteur pathologique recherche l’émotion positive pour compenser une émotion négative, une frustration qu’il ne sait canaliser.
Les achats compulsifs constituent une forme de dépendance comportementale au cours de laquelle les objets achetés sont généralement inutiles. Cependant, il n’y a pas une personnalité qui s’expose plus qu’une autre à une addiction.
Les personnes qui souffrent de cette addiction cherchent souvent dans leurs achats une consolation à leur mal-être et donnent des vertus incroyables et symboliques à un objet repéré. Mais après le moment d’exaltation, la déception est au rendez-vous suite à l’achat. La quête effrénée de l’objet sauveur reprend de plus belle et l’on entre alors dans un cercle vicieux.
L’achat compulsif est fréquemment corrélé à d’autres troubles : obsessions-compulsions, formes variées de dépendances, troubles de l’humeur.
Le comportement peut également être associé à des troubles dépressifs : la dépression pouvant être antérieure, concomitante ou consécutive.
Il peut se retrouver dans différentes souffrances mentales et organiques. On parle alors d’achat compulsif en tant que symptôme , comme par exemple, lors d’un trouble schizophrénique, dans le cadre d’un processus démentiel ou lors d’un accès maniaque.
Les conséquences négatives des achats excessifs, amènent les acheteurs compulsifs à se retrouver confrontés au problème du contrôle de leur impulsion, ce qui est difficilement réalisable. La plupart du temps, c’est le surendettement qui peut les pousser à consulter.
Max qui se marre.
Ps: Manger du chocolat.