Mick Jagger
Roi de la gâchette
ICI, c'est le baraquement réservé à Rune :
NOM du personnage : inconnu
Prénom du personnage : inconnu
Nom usuel du personnage : Rune
Sexe : Homme
Age estimé au début du RP (1er mai 1699) : approximativement une vingtaine d'années. Date de naissance exacte inconnue.
VIE : 30
APTITUDES
FORCE : 20
VISER : 35
EVITER : 30
PIEGER : 20
CHARISME : 15
CHANCE : 10
BIOGRAPHIE DU PERSONNAGE :
Un jour, un homme trouva un garçon dans les forêts bordant le fleuve Ne Tongo, plus tard appelé Mississippi. Le garçon ne devait pas avoir plus de deux ou trois ans. L’homme était chez lui dans cette forêt, depuis maintenant plusieurs années, et il se déplaçait fort peu, notamment en raison d’une blessure à la jambe jamais tout à fait cicatrisée. Pourtant, il n’avait rien remarqué dans le coin, nul n’était venu perturber sa solitude. De qui pouvait être ce garçon ? Il avait la peau blanche et les yeux gris, il ne ressemblait en rien aux autochtones du coin. Concluant que personne ne viendrait le chercher là, l’homme l’accueillit chez lui. La forêt et le fleuve étaient sa maison. Il nomma le garçon Rune.
Au fil des années, l’homme apprit à Rune tout ce qu’il savait. Il lui apprit la chasse, la pêche, l’exploration, la fabrication et le maniement des armes, mais également l’écriture, le français, l’anglais, l’espagnol et quelques mots sioux. Il lui apprit comment vivre en harmonie avec la nature qui les entourait. Le garçon se montrait extrêmement doué dans tout ce qu’il apprenait et entreprenait. Il était d’une nature très curieuse et n’avait de cesse de questionner l’homme à propos de tout. Et ce dernier répondait de bon gré à presque toutes ses questions. Cependant, lorsque le garçon lui posait des questions à propos de leur passé à tous les deux, il ne répondait pas. Il préférait attendre que le garçon grandisse. Celui-ci tentait tout de même d’en apprendre plus, chaque soir. Il lui demandait souvent ce qu’ils faisaient là, et qui ils étaient.
Rune devait avoir environ une quinzaine d’années, lorsqu’il posa doucement à l’homme cette question pour la dernière fois. Ce dernier lui tendit une page pliée en soufflant qu’il l’avait écrite la nuit passée, sentant qu’il n’allait pas bien. Puis il ferma les yeux, emporté par une de ces étranges infections dont cet endroit avait le secret.
Il avait griffonné sur ce bout de papier tout ce qui lui restait à apprendre à Rune.
Rune, tu es à présent tout à fait capable de vivre seul dans cette région de forêts et de marécages. Voici le peu que j’ai encore à te dire. Tu m’as connu sous le nom de Can, qui signifie Arbre en sioux, comme je te l’ai appris. Je portais avant un nom espagnol, que le temps m’a fait oublier. Cela n’a pas d’importance. J’ai dû, comme toi, apprendre à me débrouiller jeune. L’exploration du Nouveau Monde était à mes yeux une grande aventure et une occasion de faire fortune. Je faisais partie de l’expédition qui avait pour but d’explorer le fleuve Ne Tongo, en 1673. Lors de la traversée d’un marécage, je me suis retrouvé blessé à la jambe, sans trop savoir comment, et j’ai perdu les autres. J’étais incapable de revenir au fort. J’ai été obligé de survivre ici. J’ai perdu le compte des années depuis, mais ça devait faire une dizaine d’années que j’habitais (si je puis dire) dans cette région quand je t’ai trouvé. J’ignore tout de toi et n’ai aucune trace qui puisse mener à tes origines. Je ne pense pas que tu pourras satisfaire un jour cette curiosité-là, Rune. Prends soin de toi.
Déçu, Rune confia le corps de l’homme au fleuve. Dans les quelques années qui suivirent, il entreprit une exploration poussée de la région, parcourant bien plus de distance que la jambe blessée de Can ne le permettait, en quête d’une piste, d’une trace à suivre pour remonter à ses origines. Cette trace, il ne la trouva jamais.
Un jour, alors qu’il s’était particulièrement éloigné du fleuve, il croisa le chemin d’une poignée de soldats français. Méfiant, il leur demanda la raison de leur présence ici. Ils faisaient partie de la garnison du fort Maurepas, situé à Biloxi, à quelques jours de marche de là. L’un deux ajouta qu’ils étaient en difficulté car ils connaissaient tous mal cette région hostile.
Rune, par nature assoiffé d’aventure, était las de courir après une vérité qui lui échappait sans cesse, et il lui tardait de faire briller ses talents d’explorateur. Il regarda vers l’est et se mit en marche pour le fort.
NOM du personnage : inconnu
Prénom du personnage : inconnu
Nom usuel du personnage : Rune
Sexe : Homme
Age estimé au début du RP (1er mai 1699) : approximativement une vingtaine d'années. Date de naissance exacte inconnue.
VIE : 30
APTITUDES
FORCE : 20
VISER : 35
EVITER : 30
PIEGER : 20
CHARISME : 15
CHANCE : 10
BIOGRAPHIE DU PERSONNAGE :
Un jour, un homme trouva un garçon dans les forêts bordant le fleuve Ne Tongo, plus tard appelé Mississippi. Le garçon ne devait pas avoir plus de deux ou trois ans. L’homme était chez lui dans cette forêt, depuis maintenant plusieurs années, et il se déplaçait fort peu, notamment en raison d’une blessure à la jambe jamais tout à fait cicatrisée. Pourtant, il n’avait rien remarqué dans le coin, nul n’était venu perturber sa solitude. De qui pouvait être ce garçon ? Il avait la peau blanche et les yeux gris, il ne ressemblait en rien aux autochtones du coin. Concluant que personne ne viendrait le chercher là, l’homme l’accueillit chez lui. La forêt et le fleuve étaient sa maison. Il nomma le garçon Rune.
Au fil des années, l’homme apprit à Rune tout ce qu’il savait. Il lui apprit la chasse, la pêche, l’exploration, la fabrication et le maniement des armes, mais également l’écriture, le français, l’anglais, l’espagnol et quelques mots sioux. Il lui apprit comment vivre en harmonie avec la nature qui les entourait. Le garçon se montrait extrêmement doué dans tout ce qu’il apprenait et entreprenait. Il était d’une nature très curieuse et n’avait de cesse de questionner l’homme à propos de tout. Et ce dernier répondait de bon gré à presque toutes ses questions. Cependant, lorsque le garçon lui posait des questions à propos de leur passé à tous les deux, il ne répondait pas. Il préférait attendre que le garçon grandisse. Celui-ci tentait tout de même d’en apprendre plus, chaque soir. Il lui demandait souvent ce qu’ils faisaient là, et qui ils étaient.
Rune devait avoir environ une quinzaine d’années, lorsqu’il posa doucement à l’homme cette question pour la dernière fois. Ce dernier lui tendit une page pliée en soufflant qu’il l’avait écrite la nuit passée, sentant qu’il n’allait pas bien. Puis il ferma les yeux, emporté par une de ces étranges infections dont cet endroit avait le secret.
Il avait griffonné sur ce bout de papier tout ce qui lui restait à apprendre à Rune.
Rune, tu es à présent tout à fait capable de vivre seul dans cette région de forêts et de marécages. Voici le peu que j’ai encore à te dire. Tu m’as connu sous le nom de Can, qui signifie Arbre en sioux, comme je te l’ai appris. Je portais avant un nom espagnol, que le temps m’a fait oublier. Cela n’a pas d’importance. J’ai dû, comme toi, apprendre à me débrouiller jeune. L’exploration du Nouveau Monde était à mes yeux une grande aventure et une occasion de faire fortune. Je faisais partie de l’expédition qui avait pour but d’explorer le fleuve Ne Tongo, en 1673. Lors de la traversée d’un marécage, je me suis retrouvé blessé à la jambe, sans trop savoir comment, et j’ai perdu les autres. J’étais incapable de revenir au fort. J’ai été obligé de survivre ici. J’ai perdu le compte des années depuis, mais ça devait faire une dizaine d’années que j’habitais (si je puis dire) dans cette région quand je t’ai trouvé. J’ignore tout de toi et n’ai aucune trace qui puisse mener à tes origines. Je ne pense pas que tu pourras satisfaire un jour cette curiosité-là, Rune. Prends soin de toi.
Déçu, Rune confia le corps de l’homme au fleuve. Dans les quelques années qui suivirent, il entreprit une exploration poussée de la région, parcourant bien plus de distance que la jambe blessée de Can ne le permettait, en quête d’une piste, d’une trace à suivre pour remonter à ses origines. Cette trace, il ne la trouva jamais.
Un jour, alors qu’il s’était particulièrement éloigné du fleuve, il croisa le chemin d’une poignée de soldats français. Méfiant, il leur demanda la raison de leur présence ici. Ils faisaient partie de la garnison du fort Maurepas, situé à Biloxi, à quelques jours de marche de là. L’un deux ajouta qu’ils étaient en difficulté car ils connaissaient tous mal cette région hostile.
Rune, par nature assoiffé d’aventure, était las de courir après une vérité qui lui échappait sans cesse, et il lui tardait de faire briller ses talents d’explorateur. Il regarda vers l’est et se mit en marche pour le fort.
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