Djack17, le Cow-Boy amnésique

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CHAPITRE I : Le Cow-Boy amnésique

Un Greenhorn se réveille, seul, au milieu d'une plaine aride. Il ne sait pas ce qu'il fait là. Il ne sait pas qui il est. Il ne sait pas ce qu'il doit faire, ni où aller.

Alors il marche, sans but. Ses vêtements sont usés, ses chaussures déchirées. Le soleil lui tape sur le crâne, le faisant transpirer comme s'il prenait une douche. Il a besoin de repos. Il entre dans la première ville qu'il voit, et prend un hôtel.

Après 8 heures de sommeil, le voila d'aplomp, près aux milles défis ! Il rencontre alors un barman, qui va lui donner ces premiers jobs. Il se fait la main, se fait de l'expérience, et fait des rencontres : un Indien bizarre, un Shérif incapable de faire son boulot, ou encore une jolie "danseuse" avec qui il fricotera un peu.

Mais des missions comme ça, il peut aussi les faire tout en découvrant l'Ouest ! Il décide alors de devenir un vrai Cow-Boy, et de proposer ses services pour toutes missions, importantes ou pas, mais surtout pour agrandir la ville d'un maire sympa et cool !

A la recherche de son identité dans ce monde brutal mais néanmoins passionnant, cet homme se fera appeler Djack !

 

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CHAPITRE II : Une rencontre pas si anodine...​

Pendant une escale à New Vendée, histoire de se reposer et boire du bon Whisky, Djack se fait aborder par deux personnes, en deux jours de temps. Les deux sont là pour la même raison : l'inviter dans leur ville respective, l'une pour Penmarch, l'autre pour Misteria Lane.

La deuxième proposition est plus alléchante que la première : gens sympathiques, ville en pleine expansion, et donc travail à la clé, et pas le moindre sou à verser pour faire partie de cette communauté, contrairement à la première ville (300$ de frais, Djack ne les a pas...)

Pourtant, Djack refuse. Pourquoi ? Parce qu'il sent qu'il doit se diriger vers l'Ouest, et non l'Est, là où se trouve Misteria Lane. Il voit que l'Est est déjà plein de villes, et il ne veut pas faire partie de cette masse.

Comme l'a répondu simplement Vlaams, le très sympathique doyen et maire de Misteria Lane, quand Djack lui fait part de son refus : "Tu es plus Pacifique qu'Atlantique !" Ce doit être vrai... Mais Djack ne se doutait pas qu'il croiserait à nouveau ce cher homme...

En attendant, la route l'attend, et du travail lui est proposer à chaque étape ! Let's Go !

 

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CHAPITRE III : Une ville qui inspire​

Djack continua donc sa route. En passant de villes en villes, de jobs en jobs, de rencontres en rencontres, il réalisa qu'il avait traversé tout le Sud du pays, d'Ouest en Est, avec pour seul monture la force de ses jambes.

Epuisé, il décida de s'arrêter un long moment. Il entra alors dans une ville gigantesque : Montréal ! Une population si dense, des habitations si nombreuses, et un hôtel si grandiose que Djack en avait le tournis. Il prit alors une chambre (la plus grande qu'ils avaient) et se reposa.

A son réveil, en pleine forme, il eu un déclic : il veut une ville aussi grande. Il veut diriger des travaux conséquents, avoir la responsabilité de ses habitants, avoir un saloon, un hôtel, des magasins, bref, Djack n'a plus qu'une chose en tête : faire un monde à lui, à son image.

Alors le 1er Avril 1879, Djack posa la première planche de Yuma City, près de la ville qui l'a inspiré !

 

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CHAPITRE IV : Premier duel​

Les travaux de Yuma City n'avançaient réellement pas vite. Djack restait seul, et ce n'était pas faute d'avoir demandé de l'aide autour de lui. Mais aucune réponse, quelle quel soit, ne lui était parvenue.

L'argent manqué, la fatigue s'accumulait, l'avenir ne présageait rien de bon. Mais Djack ne baissa pas les bras, et continua à travailler sur l'agrandissement de la ville.

Un jour, alors qu'il travaillait comme n'importe quel autre jour, un homme fit irruption dans son saloon. Djack n'eut pas le temps de lui demander ses intentions puisque l'homme déclara sur le champ qu'il voulait un duel.

Son nom : Pat Gareth. Lui même. Le shérif qui pourchasse sans relâche Billy the Kid depuis des semaines. Une personne de son envergure impose le respect, et le duel est inévitable.

Mais Djack n'a jamais vécu ça. C'est la première fois qu'il rencontre cette tension, palpable comme n'importe quel objet... Ces frissons... Ou cette peur de mourir en une fraction de seconde... Les yeux dans les yeux, au-dessus d'un soleil de plomb, les deux hommes attendent... Soudain, ils dégainent ! Djack tombe.

Il est blessé, pas mort. Après tout, Pat Gareth ne pourchasse que les criminels. Djack essuie un échec, et à partir de ce jour, il est préparé, et attend de se frotter au plus grand !

 

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CHAPITRE V : Vlaams​

L'agrandissement de Yuma city continuait à être la seule raison de Djack à se lever chaque matin. Les alentours étaient assez avare en touristes, et toujours pas la moindre aide ne venait pointer le bout de son nez.

Pourtant, à des miles de là, une personne s'intéressait encore à l'évolution de Djack : le maire de Misteria Lane, Vlaams. Prenant des nouvelles et prodiguant des conseils que notre Cow-Boy écoutait avec grand intérêt, Vlaams alla encore plus loin pour soutenir son ami.

En effet, voyant la solitude et le désespoir imprégner Djack, il décida de lui envoyer un ami à lui. Apparemment, cet homme serait motivé pour agrandir une nouvelle ville, et ainsi prêter main forte à un maire désemparé.

L'enthousiasme de Djack revint sur-le-champ, mais il attendait d'abord de rencontrer le mystérieux inconnu avant de s'emporter plus loin et qui, toujours selon Vlaams, en connaissait un rayon sur la façon de s'y prendre pour les travaux à venir. A voir....

Et puis, même si ce jeune blanc-bec ne faisait pas l'affaire, il ne changerait pas que, pour Djack, l'ami le plus fidèle qu'il avait eu en ce monde restait Vlaams.

Sans avoir à se déplacer de sa lointaine ville, sans avoir à poser une seule planche pour Yuma City ou même à lui proposer de l'argent (ce qu'il aurait clairement refusé, soit dit en passant) Djack considérait Vlaams comme la seule véritable aide qu'il n'ait jamais eu.

Mais la collaboration n'était pas prête de s'arrêter là, et bientôt, la véritable aventure allait commencer !

 

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CHAPITRE VI : George W. McLintock​

Ce jour-là, Djack n'était pas du tout motivé. Ca faisait plus de deux semaines qu'il s'efforçait de rapporter de l'argent en travaillant à l'extérieur, pour ensuite s'attaquer aux bâtiments de Yuma City. Au bout d'un moment, Djack sentait vraiment qu'il n'y arriverait pas.

Il se dirigea alors vers son saloon, et pris une bière au comptoir. Il n'avait pas envie de parler, ou peut-être juste pour s'apitoyer sur son sort, après six ou sept verres dans la tronche. Pourtant, c'est le jour précis où Djack ne devait pas se lamenter.

Le regard vide, devant sa pinte, il n'entendit pas tout de suite les portes du saloon s'ouvrir pour laisser entrer un homme. Il fit attention à lui quand il remarqua que les pas s'approchaient dans son dos. Un étranger qui cherche un lit ? Un nouveau duel ? Mais la réponse vint assez vite !

Quelques jours auparavant, il avait reçu une lettre d'un certain George W. McLintock, l'ami tant attendu de Vlaams ! Quand il se rappela de ça, il se tourna immédiatement et accueilli son futur collaborateur.

Les présentations furent brèves, une seule chose intéressait George : le travail. Djack finit son verre en quelques longues gorgées et ils sortirent tous les deux pour discuter de l'avenir de Yuma City.

Et après seulement quelques jours de boulot, une tournure inattendu pris forme pour Djack...

 

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CHAPITRE VII : Changement de Cap​

La lettre arriva dans la matinée. George n'était pas là depuis quelques jours, travaillant dur à l'extérieur pour amasser le maximum de dollars.

Depuis qu'il était arrivé il y a de ça une semaine, le moral de Djack était au beau fixe. Quelqu'un d'autre que lui oeuvrait sans relâche pour Yuma City, et il retrouvait peu à peu une confiance aveugle en son projet.

L'enveloppe dans la main, l'air on ne peut plus ravi, Djack ouvrit le courrier avec soin, remarquant la ville de
l'expéditeur : Misteria Lane. Ce devait être Vlaams, qui prenait sûrement des nouvelles de l'avancement de la collaboration.

Pourtant, il fut surpris quand il vit que c'était totalement autre chose. Djack se demandait même s'il avait bien lu, et entreprit pour le coup une deuxième lecture. Mais le doute ne posait même plus : c'était bien une proposition qui lui permettait d'être plus fort, plus sûr de lui et mieux préparé.

Cependant, cela impliquait une contre-partie délicate, et il attendit George pour en parler. Ce dernier débarqua le soir même, et Djack ne put attendre plus longtemps.

Il lui expliqua que Vlaams l'accueillait à Misteria Lane, moyennant seulement 10$ par jour (en accord avec leur conseil), pour ainsi avoir plus de travail et trouver des vêtements et accessoires qui le rendrait plus fort dans la construction de Yuma City.

George, qui apparemment avait déjà était prévenu, le rassura sur LE point crucial : il garderait la ville pendant son absence, et ne prendrait aucune décision sans lui en avoir parlé au préalable.

Djack, qui savait que Misteria Lane était à une vingtaine d'heure de Yuma City, n'était pas des plus favorable pour laisser sa ville à un homme qu'il connaissait à peine. Mais il aimait croire qu'il pouvait avoir confiance en lui. Et la proposition de Vlaams était des plus alléchante.

Le lendemain matin, Djack fit ses bagages. En sortant de sa chambre, il regarda les chantiers qu'il laissait en plan, le travail monumentale qu'il l'attendrait à son retour. George lui serra la main et le rassura une dernière fois sur l'avenir de sa ville.

Djack soupira et partit en direction de l'Est, sans se retourner.

 

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CHAPITRE VIII : Misteria Lane
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Le voyage fut long pour Djack. Et la pensée d'abandonner sa ville ne l'aidait pas le moins du monde. A chaque escale, il réfléchissait à comment s'y prendre à son retour pour que tout se passe bien à Yuma City.

Il redescendit de ses raisonnements perplexes au moment où il arriva près d'une colline magnifique, qui surplombait une ville majestueuse, n'ayant plus rien à voir avec ce qu'il avait vu autre fois. Misteria Lane était devenue une ville fabuleuse, en pleine expansion, autour d'un décor presque magique.

Quand il arriva aux abords de la ville, un homme l'accueillit. La quarantaine, bien habillé, il s'approcha de lui et pointa son arme sur sa tête, lui ordonnant de déguerpir dans les trois secondes qui suivaient. Juste le temps à Djack pour annoncer qu'il connaissait le maire de la ville, et qu'il était là sur sa demande.

L'homme fronça les sourcils et demanda son identité. A sa réponse, l'homme souffla de soulagement et rangea son pistolet. Il se présenta à son tour pour lui annoncer qu'il n'était autre que Vlaams lui-même. Ils se rencontraient enfin, après tant de lettre intermédiaire.

Djack demanda si un accueil de ce genre était une coutume ici, mais Vlaams, le visage grave, lui répondit que Misteria Lane était en ce moment attaquer de toutes part par des pistoléros des villes voisines. Il fallait être sur ces gardes jusqu'à que la tempête soit passée.

En attendant, ils entrèrent dans le saloon et discutèrent quelques minutes, pour mettre en place les règles et autres principes de la ville, pour enfin lui montrer la chambre à coucher.

Tard, avant de s'endormir, Djack se disait qu'il fallait écrire à George pour donner des nouvelles.