les lois de l'évolution...

  • Auteur de la discussion Mambossa
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DeletedUser

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Aujourd'hui, le jeune indien opérait un retour en arrière.
Pourtant, il n'était pas si loin, le temps ou ces terres...ses terres étaient vierges de tout homme blanc, ou sa tribu vivait en harmonie avec la nature.
Que de bouleversements en si peu de temps...Mambossa était perdu dans ses songes.

Que penser de tous ces changements?

Après le massacre gratuit des siens par...(s'il avait leurs noms...mais leurs visages restent gravés)
de jeunes fous imbibés d'alcool, il s'était retrouvé seul, livré à lui mème, à peine agé de 6 ans.

L'enseignement de ses anciens lui permis de survivre : le respect de la nature le poussa à la prudence aux premières rencontres avec loups, bisons et autres dangers potentiels.

Jusqu'a l'age de 13 ans, ils vécu seul, se nourrissant de baies, d'insectes puis de poissons, de rongeurs. il apprit la chasse par insctit de survie.
Evitant tout contact avec les humains, ses seules préoccupations se résumaient facilement : manger, dormir dans un endroit sûr...

Tout cela est bien loin maintenant mais, de cette période d'une dureté que peu connaissent dans une vie, une sorte de nostalgie se dégage.
Seul le soir lors de certains bivouacs, il retrouve la paix, le son de la nature,
ces moments ou il se sentait appartenir au Grand Tout, perché sur une colline, contemplant la vie.

Alors que de nombreux autres souvenirs se bousculaient en lui, il préféra rester sur cette douce mélancolie, cette sensation d'un état familier si réconfortant...

D'une gorgée, il finit la bouteille de cette potion dont lui seul a le secret.

La il fut pris d'une vision, rien d'exeptionnel:

il vit sa journée du lendemain, eu un sourire à la pensée des habitants d'Xtremz country, travailleurs le jour, festoyant la nuit.
Nuit qu'il repasserait là surement en plein coeur de la fourmillière à reprendre des forces pour chasser et tanner les peaux...et à laisser défiler ses souvenirs...
 

DeletedUser

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Mambossa s'était trompé sur toute la ligne...
Sa vision de la veille n'était qu'un rêve. Il s'était encore bercé d'illusions.

La journée l'avait surtout ramené à son enfance, car elle ne fut que violence...

Était-il naïf? Non! Il connaissait la triste nature de l'homme!

Ainsi quand un cavalier s'approcha, il su ce qui allait se passer.
L'œil était mauvais et les traits de son visage n'indiquaient nullement une capacité au dialogue...
Deux balles dans l'épaule, gratuites, sans conflit, pour seul butin 5 malheureux dollars...

Les gens n'ont ils que ça à faire de leur temps? se demandait-il

Seul amusement de la journée: lorsqu'il apprit le nom de ce cavalier...
Il ne pu s'empêcher de penser qu'il lui allait comme un gant, car il ressemblait bien à un homme des cavernes...

Mais le rire tirait sur les côtes et l'histoire n'était pas des plus amusantes.
En effet son agresseur provenait de la ville la plus proche de la sienne et la plus développée de toute la région,

Il avait déjà agressé deux de ses frères de route et il se doutait que cela ne s'arrêterai pas la...

Pourtant cette ville lui paraissait accueillante...
Combien de fois avait il dormit la bas, reçut comme un prince malgré la gratuité des services?
La caissière de l'épicerie ne lui avait elle pas lancé ce sourire prometteur?
Et cette femme, il devait la revoir !

Toujours motivé par la raison, il se décida à aller panser ses blessures dans
Cette même ancienne ville, espérant ne pas se tromper en pensant que cet individu n'était qu'un cas isolé et que la ville en question faisait bien de la conserver car sa hargne pouvait être bien utile en temps de guerre s'il la canalisait...

Arrivé au portes de la ville, son estomac se noua quelques peu.
Il se pouvait bien qu'il n'en ressorte pas vivant...
Mais il reçu les mêmes égards que d'habitude à l'hôtel, plus même car l'aubergiste l'aida à refaire son pansement.

Tentant de trouver le sommeil, il se repassait ce moment ou sa confiance en l'homme revint, quand ce vieux chercheur d'or au physique des plus effrayant, le toisant de son mètre de différence, lui avait tendu un morceau de viande séché à l'instant même ou son cœur de 13 ans allait d'arrêter de battre.

Cet homme, malgré son apparence, ses jurons et ses manières des plus vulgaires, lui avait démontré que le mot Humanité n'avait pas été inventé pour rien. Il lui avait tout donné, lui enseignant le moindre de ses savoirs.
Il s'était montré bienveillant, bien que froid, envers tout étranger du moins jusqu'a ce que celui la ne dépasser la ligne.

Son image recadrait Mambossa, le vidait de sa colère; redonnant à son cœur un rythme calme et régulier.
Il s'endormit le sourire aux lèvres, une larme séchée sur la joue.
 

DeletedUser

Invité
Il en avait coulé de l'eau sous les ponts (qu'il ne s'aventure toujours pas à construire malgré sa grande expérience) depuis sa dernière pause.
Aujourd'hui, l'indien reposait son corps làs de tous ces affrontement et des pour-parler.
les gamins s'amusent en le voyant cueillir du mais et des haricots.
Il faut dire qu'on ne voit que peu d'adultes dans les champs.
Le plus petit lui jetta un cailloux. Il ne se retourna pas.
un second....
d'un lancé précis il planta un rasoir ramassé dans la matinée sur le laçet du gamin, le clouant au sol, puis, s'avança lentement d'un air sombre.​

-Alors toi aussi tu va finir par tirer sur tout ce qui bouge?

Le gamin lui lance un regard effrayé​

- Regarde ce champs de Maîs, ça , c'est la vie. Le soleil et l'eau qui s'associent pour que de petits grains naissent de si belles étendues.
Tu vois ce dindon? Il ne pense pas à se battre, seulement pour défendre ses petits si besoin. Pourquoi les blancs se battent pour le plaisir? Il y tellement de joie à profiter des vraies joies, apprendre, rire, se lancer de grands défis..
dis moi..qu'a tu ressentis en me lançant cette pierre?

Mais le petit d'un si bref discours avait fait sa berçeuse.
Avec un peu de chance, il révait des grandes plaines, de galopper sur le bord d'un ravin, de....​
 

DeletedUser

Invité
Hier encore il pouvait se balader n'importe ou.
sa présence ne sympatie, pitié ou amusement mais jamais de haine comme à présent.
Des discutions provenant de ses problèmes de voisinage etait née une alliance, faisant de sa charmante petite ville l'incarnation de tous les vices.
S'en plaindre ? surement pas, il avait mené les débats en connaissant les paramètres. Mais si les gens savaient....enfin.

a présent, Mambossa tentait d'aller poser ses pièges à loup sans qu'un jeune, dont l'ambition est de combattre les plus grands, ne lui tombe dessus.

l'un caché derière le rocher à gauche du porche, l'autre tentant de se fondre avec la fôret...la sortie de ville s'annonçait tendue.

Il se para de sa tenue de combat et décida de sortir fièrement d'un air déterminé.
Avec un peu de chance les jeunes fougueux n'auraient pas l'assurance d'affronter le fouet à sa ceinture.

Arrivé à l'étable, un vague soupir.
Comment pouvait il encore chevaucher cet âne?...
puis un Sourire.
Ils avaient parcouru tellement de routes ensemble.

Le départ se fit donc lentement, à l'allure de la confiance et de la sereinité.

Bingo! l'attitude avait fait son effet: personne ne broncha!

A peine 20 minutes plus tard, il avait posé la moitié de ses pièges, quand une louve dissimulée dans l'ombre se jetta sur lui avec une telle hargne!

Le combat fut bref mais intense. l'animal déployait cette énergie...Mambossa devinait que la progéniture n'était pas loin, mais il était trop tard pour épargner l'animal. d'un geste rapide il passa derrière la louve et attrapa ses machoires.

Ce craquement lorsqu'il brisa la nuque...il savait déja qu'il n'en dormirai pas.

Le temps de reprendre son souffle et ses esprits et il quitta l'endroit. Se promettant de ne pas y passer plus de temps que nécéssaire la fois suivante.

enfin le grand air!
la plaine s'étendait à perte de vue.
Jamais les gens de ville ne sauraient apprécier ce spectale.
une brève pensé pour ce gamin à qui il avait voulu faire la morale et il s'élança à la poursuite des chevaux sauvage.
pratique avec un âne....
deux coups de sabot plus tard, il retourna en ville avec l'idée qu'affronter les deux jeunes effrontés eut été plus réjouissant.

fourbu, il se dirigea directement à l'hotel.

Une fois allongé, ayant retrouvé un peu de serenité, il pensait au lendemain.

C'en est finit des bestiaux pour un temps !
Demain, je m'attaque au transport de munitions, ça me parait plus sûr...
 
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