[RP] Citizen à City Zen...

  • Auteur de la discussion Little Wolf
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Vêtu de noir sous un soleil de plomb, un homme mince et grand au visage rougis par la chaleur et les durs travaux qu'il a dû entreprendre depuis son arrivée au nouveau continent s'adosse contre son corbillard en grommelant.

Crénom ! J'ai voulu l'aventure, j'l'ai eu !
Mais si j'avais su que j'allais être obligé de courir après des pintades, de moudre du blé et de m'occuper des cochons, j'y aurais peut être réfléchis à deux fois avant de partir de France...
J'suis un croque mort que diable, pas un paysan !
Bon sang !
Cà mérite une bonne rasade de whisky !
:cool:

Tel était cet homme : râleur, fainéant, pochtron et quelque peu porté sur sa personne...
Heureusement, il n'était pas venu tout seul, on ne sait pourquoi, une charmante demoiselle au doux nom de Terra Nova avait décidé de l'accompagner dans cette odyssée et elle avait l'art de supporter la mauvaise foi et les grognements du croque mort.


Ils avaient décidé de fonder une ville au nom de City Zen (C-5) et là encore, le geignard s'était mis à râler en découvrant tout le travail qu'il y avait à faire.

Aussi, bien imbibé par quelques bouteilles de whisky frelaté, il décida de faire un appel à toutes les personnes qui accepteraient de les aider à transformer City Zen en une ville saine, solidaire, chaleureuse et accueillante mais toujours prête à se défendre contre de vils individus.

Il gueula alors

Par toutes les bouteilles que je n'ai pas encore bu, qu'il soit dit que je recherche des hommes et des femmes pas forcément motivés mais au moins qui aiment boire et s'amuser parceque c'est pas la grande rigolade avec les dindons et les moutons !:mad:
Qu'importe le niveau, du moment qu'un jour on arrive à construire quelquechose sacréboudiou, qu'importe vos motivations du moment que je comprends votre langage et que vous fassiez preuve d'originalité pour me faire oublier la puanteur des étables que j'ai dû nettoyer.


Il rajouta

Je laisse aux autres le plaisir de s'entretuer, moi, ce que je veux, c'est m'amuser !
Bref la qualité au détriment de la quantité...
Une bouteille offerte gracieusement aux premiers venus !
N'oubliez pas City Zen (C-5) une ville qui...euh...une ville tout simplement...:(


VIVE MOI ET LA BIBINNE !!!
hum...
VIVE CITIZEN !!!


fort de son discours, il décida de s'allonger avec sa réserve de tord boyaux dans son corbillard qui n'avait d'ailleurs toujours pas servi depuis son arrivée...
 

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Terra resta bouche bée devant le spectacle: Wolf était affalé dans son cerceuil, une dizaine de cadavres de bouteilles vides parsemées autour de lui.

Il ne changera donc jamais!

Plusieures fois elle s'était interrogée pour son penchant à la bouteille.
La seule conclusion logique qu'elle avait trouvée était qu'il voulait probablement noyer dans l'alcool le goût des centaines de milliers d'orteils qu'il avait eu à croquer tout au long de sa vie.

Elle avait voulu discuté avec lui de l'agrandissement de leur ville, mais de si bon matin elle n'eut pas le courage d'affronter son haleine avinée.

Elle le laissa donc dormir et cuver sa cuite, et se promit de revenir sur les lieux dans la journée pour lui raconter ce qu'elle avait vu et entendu tout au long des ses journées de dur labeurs.

Notament, elle avait croisé le chemin d'une certaine Chiabera; certes elle n'avait échangé aucun mot avec la jeune fille qui se trouvait en compagnie d'une certaine Flores et d'un Indien. Elle était tombée sous le charme et se disait qu'il serait bon de leur proposer de se joindre à eux dans leur projet de construction.

Elle avait également croisé le chemin d'un noble européen qui tenait un journal farfelu, et qui patinait avec sa conjugaison en se prenant pour le Roi Soleil. Ce dénomé Ernest avait pour projet de rejoindre Pionnier City.
Elle se demandait si ce phénomè pouvait représenter un intérêt dans leur future communauté.

Elle laissa de côté toutes ses interrogations et décida de s'en retourner à la vente de journaux, mission qui lui avait été confiée par un shérif alcoolique.
 

DeletedUser

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C'est toute essoufflée et couverte de sueur que Terra arriva à City Zen.

Quel ne fut pas son désespoir de constater que Wolf n'avait pas bougé d'un pouce!

Maudit batard, on ne peut vraiment pas compter sur toi!

Elle rougit des mots vulgaires qui avaient fuser de sa bouche, mais la rage était trop forte pour être contenue.

Elle tourna en rond, submergée par ses pensées, en essayant de trouver une solution pour sortir son acolyte de son comas itylique.
C'est que dans le fond elle l'aimait bien son ivrogne; dans le cas contraire elle n'aurait pas tout plaqué derrière elle pour le suivre dans l'ouest sauvage à la conquête de nouvelles terres.

Elle s'approcha donc du grand dadet et commença par le secouer timidement.
Aucun résultat!
D'impatience, elle le secoua violement comme un prunier, mais rien à faire!

C'est que cet âne batté s'est enfile une dizaine de bouteilles! Dieu seul sait quel horrible breuvage il y avait, vu qu'il est venu du vieux continent avec toute une réserve de bouteilles qu'il avait frelaté avant de partir.
Grrrrrr, j'aurais du les balancer par dessus bord quand il avait le dos tourné!


Excédée, elle décida d'y aller à grands coups de pieds, mais peine perdue, elle se fit mal plus qu'autre chose, le corbillard étant en chêne massif et robuste.

Elle décida de l'asperger d'eau, et fit donc plusieurs allers retours à la fontaine pour remplir quelque sceaux d'eau bien glacée.
Elle balanca le premier, mais toujours rien.

De rage, elle entreprit de répeter la manouvre sans s'arrêter.

En nage, les cheveux ébouriffés et hors d'haleine, elle constata avec horreur que rien n'y faisait.

Bon assez perdu de temps! Faut que j'aille trouver du renfort!

Elle tourna les talons, et partit bien décidée à trouver une ame charitable qui puisse l'aider dans sa tache...
 

DeletedUser

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Profondément ancré dans son rêve et installé dans son corbillard en attendant que l'hotel se construise, le croque mort s'imaginait en train de nager dans la fraicheur de l'Océan Atlantique.

Quelle ne fut pas sa surprise et son désespoir en ouvrant un oeil et en se retrouvant dans ce désert étouffant.


Il se redressa pour voir sa belle mercenaire s'éloigner.

Il cria

Terra Nooooova, waouw, j'suis là credediou !!!

Difficilement, il se leva et tout en dépoussiérant son macabre uniforme annonca à sa dulcinée l'incroyable nouvelle.

J'ai trouvé deux compagnons Terra !!!:)

Puis en s'approchant

Bon, y'en a un, il est plutôt discret pour ne pas dire taciturne, il porte une sorte d'écureuil sur la tête mais bon sang, il travaille dur et fait sacrément bien les choses.
Regarde plutôt derrière, l'hotel, il avance cocotte !
:D

En s'assurant qu'elle jette un oeil

Quant au deuxième, c'est un indien, moi tu le sais, j'ai rien contre ces hommes à plume sur la tête et bien, il a accepté de nous rejoindre, il était seul dans son tipee et je lui ai proposé une petite bouteille que nous avons apprécié...hum...sans abuser bien sûr...

Bref...On est quatre maintenant et c'est pas fini j'te le dis !
;)

Un regard coquin de l'homme en noir

Alors ? Heureuse ? :cool:
 

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Invité
Elle fit volte face au son de sa voix rocailleuse: contre toute attente, elle avait donc réussi à le faire sortir de son coma!

Elle se précipita vers lui et lui claqua une baiser chaleureux, mais lacha vite prise: ses relans d'alcool lui soulevait le coeur, elle n'arriverait jamais à s'y faire!

Elle s'amusa de son enthousiasme à lui montrer les progrès qui avaient été faits dans la construction de leur hotel, et soupçonna que ceux-ci devaient être l'oeuvre des deux nouvelles recrues plutôt que celle de son fainéant de compagnon.
Quoiqu'il en soit, elle ne put s'empêcher d'admirer ses capacités à convaincre et gérer les hommes; leur petit effectif s'agrandissait lentement mais sûrement.

Néanmoins une ombre envahit son visage à l'écoute de la description des deux nouvelles recrues: un homme avare en paroles, flanqué d'un écureuil, et un indien, dont le penchant pour la bibine était au moins équivalent à celui de Little.

Elle ne se laissa pas démoraliser pour autant et lui dit d'un sourire calculateur:

Littie, mon ange, et que penserais de faire venir quelques jeunes femmes dans notre belle équipe?

Elle pensa que cette proposition était sa seule planche de salut: il lui fallait une alliée pour diriger, mine de rien, cette bande de pochtrons...
 
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