NIXOTRILL
C'était un après-midi, en plein mois de janvier.
Le professeur d'histoire, vêtu d'un d'un manteau noires redressa ses lourdes lunettes en titane, noir elle aussi.
-En l'an 3380, l'empire Xarien était a son apogée, récita t-elle, il s'était fait un allié de taille qui contrôlait trois planètes, dont deux composées d'un atmosphère, composé de nonante pour-cents de dioxyde de carbone contre seulement dix d'oxygène.
La troisième planète était, très avancée technologiquement para-port à ses congénères de la galaxie,
notamment avec la découverte de l'orichalquium (fusion entre l'orichalque, un métaux idéal pour la construction des vaisceaux et du Vandium, idéal pour le nucléaire) par le professeur Yrstox.
Elle se prénommait Neurvia, ses habitants, étaient, assez arrogants de nature mais aussi, intelligents.
Ce qui fait qu'ils avaient déjà colonisé deux planètes alors que les autres civilisations avaient tout juste été sur leurs lunes et quelqu'un, envoyé des robots sur quelques étoiles des environs...
Le professeur Zarviax s'arrêta pour reprendre son souffle.
Xarien I, l'empereur fit prospérer le système de Nitoxhil comme jamais un dirigeant ne l'avait fait avant lui.
Horsars III, le maître de Neurvia avait, en bon allié cédé la plupart de ses technologies à notre planète, Tyxe.
Un élève leva le doigt.
-Oui, monsieur Xarly? Demanda le professeur, irrité.
-Pourquoi, travaillons nous cette matière, à quoi cela nous servirai t-il une fois capitaine de vaisseau d'apprendre l'histoire de nos origines?
-Monsieur Xarly, tout le monde ne veut pas servir l'empereur, il jeta un coup d'œil à quelque fille assise au premier rang, aussi, votre éducation est importante, si vous voulez vous comporter comme un bon citoyen, répondit-il sèchement.
Xarly regarda son professeur, intimidé.
La suite du cours se déroula très silencieusement, l'on n'entendait que la voix monotone de l'instituteur.
Soudain, une porte s'ouvrit, un homme de haute taille passa l'encadrement de la porte.
Les élèves se levèrent tout de suite de leur chaise de scandium.
L'homme qui était le directeur de l'académie de Sneefell les regarda d'un air sévère.
-Chers élèves, vous avez tous douze ans, n'est-ce pas? Ce qui est assez jeune pour des élèves de cette académie. Vos parents nous ont assuré que vous étiez assez matures pour faire partie de l'école, cependant je vois que ce n'est pas le cas, monsieur David, avez vous déjà utilisé un vaisseau? Un aérovoltige plus précisément.
-Non monsieur, s'empressa de répondre David.
-Je ne crois pas que vous diriez oui, que ce soit la vérité ou un mensonge, répondit le directeur froidement,
Hélas, j'ai trouvé ceci:
D'un geste brusque, il montra le stylet d'écriture de David.
Je l'ai pris sur l'aérovoltige de ton père, crut-il bon d'ajouter.
L'enfant devint livide, pâle comme un linge.
-Mais, comment avez vous...
-Élémentaire, tu feras comme punition , disons, tondre le gazon bleuté du parc de l'académie, tailler la haie de plantes carnivores et aussi, mettre en état l'aérocourseur de nos services de sécurité puisque monsieur aime les capsules.
Une fois que le directeur fut sorti, Zarviax foudroya du regard David.
-Eh bien, bel exemple pour vos camarades, n'est-ce pas, vous qui êtes si intelligent quand il s'agit des mathématiques, des stratégies de combat ou de physique?
Le garçon baissa la tête, il se retint de pleurer, verser toutes les larmes de son corps.
C'était si injuste, l'honneur de sa famille, était détruit, par sa faute, alors qu'il n'avait même pas commis cet acte, jamais il n'aurait fait une telle chose, tout monde savait que, utiliser un aérovoltige pouvait être dangereux, mortel, tant que l'on n'a pas atteint la majorité, soit dix-neufs ans et six mois.
Une sonnerie électronique retentit.
David s'apprêta à sortir quand, le professeur lui fit signe de rester dans la classe.
Une fois tous les autres élèves sortis, monsieur Zarviax tourna autour de son petit martyre.
-A votre avis, pourquoi faites-vous des bêtises?
-Parce que je suis normal.
-Non, vous n'êtes pas normal, croyez-vous que petit, je m'amusais à enfreindre les règles, inconscient du danger?
-Non professeur.
-Exact, vous allez, faire un petit tour dans le bureau du docteur Killeyn, il vous en dira plus maintenant, sortez.
David, craignant de devoir être sermonné une fois de plus, pour retard se dépêcha de foncer dans une des cabines de la tourelle noir qui était un moyen de transport pour se rendre d'un endroit à l'autre très rapidement.
Une fois dans l'appareil, il encoda à l'aide d'un clavier le nom de sa destination.
«* Bâtiment F 3, étage 5, bureau 10.*»
l'objet émit un petit grincement, commença à tourner sur lui même, de plus en plus vite avant d'entamer une course folle à travers le réseau de tubes en acier.
Le voyage, bien que peux confortable était agréable, à travers les vitres de plexiglas, l'on pouvait voir défiler des inscriptions où figurait le nom des couloirs.
Souvent, ils étaient accompagnés d'une petite légende qui expliquait l'origine de la nomination.
Bien sûr, la vitesse de l'appareil égalant celle du son, il était impossible de les lire, si l'on n'arrêtait pas le temps bien sûr.
Mais il s'en moquait, de toute façon, le trajet ne dura pas plus de deux minutes.
Les portes d'aciers s'ouvrirent subitement, donnant sur un long couloir d'orichalque recouvert de bois.
C'était une des parties les plus anciennes de l'établissement, ayant été fondé sous le joug humains,
l'académie avait, pour but premier de former des jeunes gens pour la direction de vaisseaux lourd.
David s'approcha lentement d'une lourde porte d'orichalque et fit glisser ses puces administratives.
-Bonjour monsieur Ornarre David. Dit une voix électronique.
-Heu, bonjour, je dois parler au docteur de l'académie.
-Comment ça, «*vous devez*» outre mon approbation, vous n'êtes pas en mesure de posséder se droit! Grinça la voix.
-Mais, qui êtes-vous? Demanda le garçon, de moins en moins confiant.
-Je, suis le docteur.
-Le docteur est une machine?
Soudain, les portes d'orichalques coulissèrent, laissant apparaître un homme grand et mince avec une barbe blanche, des yeux clairs et une blouse blanche.
-Alors comme ça, je serais une machine? Tonna l'homme, entrez dans mon bureau, je vous prie.
Ornarre s'avança vers le bureau du professeur mais heurta violemment la porte, elle était en verre.
«*quel imbécile je suis*» pensa t-il.
Il prit la fois la poignée en bronze et recula en l'ouvrant.
L'homme s'était déjà assis sur une chaise cloutée datant de la première dynastie humaine.
Il invita David a s'assoir sur une chaise en bois a bien plus faible allure.
Le docteur pris la parole.
-Mon cher élève, sache qu'ici, je suis le maître, tu ne poses-pas de question sans que tu n'y aies été invité.
J'insinue que, tu te demandes pourquoi, ma voix a pu traverser une vitre triplé de plexiglas renforcé de fines couche de Vanadium.
C'est simple, le Vanadium, comme tu le sais est très utile pour le nucléaire.
J'ai réussi, à inverser ses propriétés, ainsi, le verre explose pour laisser passer le son puis se matérialise ceci dans un de temps on ne peut plus court, soit invisible a l'œil nu.
Je suppose aussi que tu es triste, pourquoi?
Parce que le directeur de l'académie t'à accusé d'avoir utilisé un aérovoltige et que tu as peur que ton père te battent, n'est-ce pas?
Je dois donc m'expliquer pour ne pas paraître impoli.
Tout d'abord, c'est moi qui aie inventé ce mensonge mais c'est pour que tes camarades ne soient pas jaloux en apprenant la mission que je vais te confier.
Elle est assez simple, me servir d'apprenti pour mes expériences.
Tu n'es pas dispensé de cours, tu les feras ici et je serais ton professeur particulier pour gagner du temps.
C'est compris?
-Heu, oui professeur. répondit David en bégayant.
-Bien, vas chercher tes valises dans l'internat, tu dormiras dans la chambre juste à côté du bureau.
-Oui professeur;
David sortit du bureau de Killeyn.
Il se surprit à chantonner en traversant un des couloirs du bâtiment F 3.
Il n'avait plus chantonné depuis longtemps, pour être exact, depuis la mort de sa mère.
Mais, aujourd'hui, il allait peut-être pouvoir sortir de ses lamentations et devenir un des chefs de l'empire ou bien, devenir un savant célèbre.
Il appuya sur le bouton de la tourelle et y entrât.
Il encoda le bâtiment G étage 12 chambre 46.
Le voyage fut encore plus court que le premier, il ouvrit la porte du dortoir.
La pièce était vide, il prit sa valise noire et referma la porte.
Il s'avança dans le couloir.
-He, David! Cria une voix.
Il sursauta et regarda autour de lui.
Rien!