DeletedUser
Invité
L'Ouest sauvage. Terre symbole de liberté. Galopées extraordinaires dans des paysages magnifiques. Promesses d'avenir et de grandes prospérité. Qui n'a pas de rêve n'a rien à y faire..
Et pourtant dans un coin perdu à l'ouest de Gold-River vivait un jeune couple de fermiers, qui ne rêvait de rien de plus que vivre libres d'exploiter leur terre, et d'élever une famille.
Guillian, ancien soldat, avait décidé de s'éloigner de la violence de la guerre, et des grandes villes et tentait bon gré mal gré, d'élever un peu de bétail pendant que sa femme Bleuenn, que ses amis appelait Blue, s'occupait de la ferme en étant plus douée il faut bien l'admettre quand il s'agissait de mettre la main à la pâte.
Les villes alentours étaient calmes. Oh bien sûr parfois il y avait bien quelques échauffourées dans les saloons de Buffalo, non loin de là. Mais les petites frappes de la région n'osaient pas venir se frotter à un ancien soldat aguerri. Tout allait bien jusqu'au jour où une bande armée de rudes bandits venus du Nord arrivèrent pour piller la région. Les voyageurs qui passaient à la ferme racontaient sans cesse que les pires exactions se répandaient à leur porte et que les travailleurs souffraient de ne pouvoir se défendre. Certains ouvriers vinrent prier Guillian de leur venir en aide, mais que pouvait il bien faire seul, contre une vingtaine d'hommes entrainés ?
Jusqu'au jour où un jeu fermier du nom de Bill Dagget vint frapper à la porte de la petite ferme, sa chemise trempée de sang.
Pitié ! Aidez moi !Ils sont après moi. J'ai pas voulu leur donner le bétail Guillian ils veulent ma peau ! Aides moi je t'en prie !
Bill ne leur avait pas laissé le choix. Un petit groupe de cavaliers approchait déjà de la petite ferme..
- Donne leur ce qu'ils veulent Guillian, qu'ils partent, lui dit Bleuenn qui était téméraire mais raisonnable.
- Mais ils veulent me tuer Blue ! hurla Bill, larmoyant.
- Je ne peux pas laisser faire ça, répondit l'ancien soldat.
Non, Guillian, ne pouvait pas. Il avait trop vu de ses amis mourir pour laisser celui ci subir le même sort sans tenter quelque chose. Il prit sa vieille winchester, cassa le carreau du bas de la fenêtre du salon, et se cala calmement devant la fenêtre , visant le groupe en approche...
Ils sont cinq. De mémoire, Guillian pouvait abattre un pigeon à 50 mètres. Un homme à 130 mètres.
Le coup de feu parti. Puis un deuxième. Bang Bang.
Les hommes descendent des montures s'en servent comme d'un bouclier sur la route dégagée. Ils commencent à canarder. Blue recharge déjà le deuxième fusil. Il y a déjà 1 homme mort là bas sans doute et les types semblent enragés. Partout autour c'est un feu d'artifice de verre éclaté, de vaisselle qui explose, de trous dans la jolie petite maison qu'ils avaient mis tant de temps à construire. Bill est recroquevillé dans un coin tétanisé et c'est Bleuenn elle même qui commence à tirer. Les hommes approchent, ils tirent de derrière le chariot maintenant. Ils avancent. Guillian fait exploser l'oreille d'un type qui hurle à la mort en se tenant la tête. Les agresseurs semblent désemparés. Ils n'arrivent pas à approcher et y a un putain de tireur d'élite qui les canarde. 3 chevaux morts. L'un d'entre eux remonte sur son cheval et commence à galoper comme un damné en direction de la ville.
Guillian appuie sur la gachette. Une deuxième fois. Click Click.
Plus de balles !
Le temps que Blue lui passe le deuxième fusil, le type est déjà hors de portée.
C'est la merde, il va ramener toute la troupe. Ils sont foutus.
Le calme avant la tempête.
Les hommes restent hors de vue, hors des balles. Ils attendent. Bientôt la troupe sera là. Bientôt la nuit sera là. Au moins 20 hommes à ce qu'on dit. Plutôt 30 avec les nouvelles recrues. Les tueurs des Black Hills. Aucune chance de s'en tirer.
Le désespoir s'installe, personne ne dit un mot. Il n'y a rien à dire. Guillian reste agenouillé devant la fenêtre, le fusil prêt à faire feu.
Un cavalier arrive. Il marche au pas. Il est torse nu?! Guillian le met en joue, encore quelques mètres..
Les agresseurs font feu les premiers. Ils canardent le cavalier. Il tombe au sol...
L'homme blessé à l'oreille gémit un peu. Les types rechargent. Ils savent que le temps joue en leur faveur et ils ont tout leur temps. Bientôt cette pauvre ferme paumée va brûler et tout le monde saura qui faut pas rigoler avec la bande à Rico.
Ace avait appris cette ruse des indiens. Si on vous canarde, glisser le long du cheval et se laisser gentiment tomber. Bien sûr, il fallait monter à cru pour que ça fonctionne correctement, pour être assez rapide sans se faire mal. Mais à quoi bon se payer une selle ?
Il était par terre à faire le mort, allongé sur le dos. Un soupir. C'est quoi encore cette galère ? Heureusement qu'il a pas lâché sa petite cigarette roulée..
5 minutes.. par terre en fermant les yeux. A se rappeler la petite virée dans le désert à se gaver de peyotl pour rencontrer le grand esprit en personne.. Mais la mescaline y a pas ça laisse des traces. Il avait bien envie de se lever pour faire un show à la "wild" Bill Hickok.. Non tire sur ta clope gentilment. Patiente. Tu les entendra approcher pour vérifier que t'es bien rétamé et là..
Guillian en était sur. Le type était pas mort. La chute avait été trop continue, trop souple.
Alors que l'obscurité tombait lentement sur la ferme, annonciatrice de mort, car il serait impossible de tirer les assaillants, il pensait à Blue. Aux enfants qu'ils auraient surement pas. À cette violence qui vous rattrapait toujours.
Allez.. Motivation.. On se retourne..
Sur le ventre ! Les types se sont rendus compte de rien. Il les voit. 4 guguss. Y en a un qui se tient le côté de la tête avec une main peinte en rouge. Ca doit pas être beau à voir. Un corps par terre plus proche. Bordel, il l'avait pas remarqué?! Saleté de peyotl.
Fais attention.. Il commence à approcher lentement. À ramper comme un vers en jouant à 1,2,3, soleil. Saleté.. Pourquoi le Nisgam* avait donné moins de portée aux flingues qu'aux fusils..
*grand esprit en Mikmak
Et pourtant dans un coin perdu à l'ouest de Gold-River vivait un jeune couple de fermiers, qui ne rêvait de rien de plus que vivre libres d'exploiter leur terre, et d'élever une famille.
Guillian, ancien soldat, avait décidé de s'éloigner de la violence de la guerre, et des grandes villes et tentait bon gré mal gré, d'élever un peu de bétail pendant que sa femme Bleuenn, que ses amis appelait Blue, s'occupait de la ferme en étant plus douée il faut bien l'admettre quand il s'agissait de mettre la main à la pâte.
Les villes alentours étaient calmes. Oh bien sûr parfois il y avait bien quelques échauffourées dans les saloons de Buffalo, non loin de là. Mais les petites frappes de la région n'osaient pas venir se frotter à un ancien soldat aguerri. Tout allait bien jusqu'au jour où une bande armée de rudes bandits venus du Nord arrivèrent pour piller la région. Les voyageurs qui passaient à la ferme racontaient sans cesse que les pires exactions se répandaient à leur porte et que les travailleurs souffraient de ne pouvoir se défendre. Certains ouvriers vinrent prier Guillian de leur venir en aide, mais que pouvait il bien faire seul, contre une vingtaine d'hommes entrainés ?
Jusqu'au jour où un jeu fermier du nom de Bill Dagget vint frapper à la porte de la petite ferme, sa chemise trempée de sang.
Pitié ! Aidez moi !Ils sont après moi. J'ai pas voulu leur donner le bétail Guillian ils veulent ma peau ! Aides moi je t'en prie !
Bill ne leur avait pas laissé le choix. Un petit groupe de cavaliers approchait déjà de la petite ferme..
- Donne leur ce qu'ils veulent Guillian, qu'ils partent, lui dit Bleuenn qui était téméraire mais raisonnable.
- Mais ils veulent me tuer Blue ! hurla Bill, larmoyant.
- Je ne peux pas laisser faire ça, répondit l'ancien soldat.
Non, Guillian, ne pouvait pas. Il avait trop vu de ses amis mourir pour laisser celui ci subir le même sort sans tenter quelque chose. Il prit sa vieille winchester, cassa le carreau du bas de la fenêtre du salon, et se cala calmement devant la fenêtre , visant le groupe en approche...
Ils sont cinq. De mémoire, Guillian pouvait abattre un pigeon à 50 mètres. Un homme à 130 mètres.
Le coup de feu parti. Puis un deuxième. Bang Bang.
Les hommes descendent des montures s'en servent comme d'un bouclier sur la route dégagée. Ils commencent à canarder. Blue recharge déjà le deuxième fusil. Il y a déjà 1 homme mort là bas sans doute et les types semblent enragés. Partout autour c'est un feu d'artifice de verre éclaté, de vaisselle qui explose, de trous dans la jolie petite maison qu'ils avaient mis tant de temps à construire. Bill est recroquevillé dans un coin tétanisé et c'est Bleuenn elle même qui commence à tirer. Les hommes approchent, ils tirent de derrière le chariot maintenant. Ils avancent. Guillian fait exploser l'oreille d'un type qui hurle à la mort en se tenant la tête. Les agresseurs semblent désemparés. Ils n'arrivent pas à approcher et y a un putain de tireur d'élite qui les canarde. 3 chevaux morts. L'un d'entre eux remonte sur son cheval et commence à galoper comme un damné en direction de la ville.
Guillian appuie sur la gachette. Une deuxième fois. Click Click.
Plus de balles !
Le temps que Blue lui passe le deuxième fusil, le type est déjà hors de portée.
C'est la merde, il va ramener toute la troupe. Ils sont foutus.
Le calme avant la tempête.
Les hommes restent hors de vue, hors des balles. Ils attendent. Bientôt la troupe sera là. Bientôt la nuit sera là. Au moins 20 hommes à ce qu'on dit. Plutôt 30 avec les nouvelles recrues. Les tueurs des Black Hills. Aucune chance de s'en tirer.
Le désespoir s'installe, personne ne dit un mot. Il n'y a rien à dire. Guillian reste agenouillé devant la fenêtre, le fusil prêt à faire feu.
Un cavalier arrive. Il marche au pas. Il est torse nu?! Guillian le met en joue, encore quelques mètres..
Les agresseurs font feu les premiers. Ils canardent le cavalier. Il tombe au sol...
L'homme blessé à l'oreille gémit un peu. Les types rechargent. Ils savent que le temps joue en leur faveur et ils ont tout leur temps. Bientôt cette pauvre ferme paumée va brûler et tout le monde saura qui faut pas rigoler avec la bande à Rico.
Ace avait appris cette ruse des indiens. Si on vous canarde, glisser le long du cheval et se laisser gentiment tomber. Bien sûr, il fallait monter à cru pour que ça fonctionne correctement, pour être assez rapide sans se faire mal. Mais à quoi bon se payer une selle ?
Il était par terre à faire le mort, allongé sur le dos. Un soupir. C'est quoi encore cette galère ? Heureusement qu'il a pas lâché sa petite cigarette roulée..
5 minutes.. par terre en fermant les yeux. A se rappeler la petite virée dans le désert à se gaver de peyotl pour rencontrer le grand esprit en personne.. Mais la mescaline y a pas ça laisse des traces. Il avait bien envie de se lever pour faire un show à la "wild" Bill Hickok.. Non tire sur ta clope gentilment. Patiente. Tu les entendra approcher pour vérifier que t'es bien rétamé et là..
Guillian en était sur. Le type était pas mort. La chute avait été trop continue, trop souple.
Alors que l'obscurité tombait lentement sur la ferme, annonciatrice de mort, car il serait impossible de tirer les assaillants, il pensait à Blue. Aux enfants qu'ils auraient surement pas. À cette violence qui vous rattrapait toujours.
Allez.. Motivation.. On se retourne..
Sur le ventre ! Les types se sont rendus compte de rien. Il les voit. 4 guguss. Y en a un qui se tient le côté de la tête avec une main peinte en rouge. Ca doit pas être beau à voir. Un corps par terre plus proche. Bordel, il l'avait pas remarqué?! Saleté de peyotl.
Fais attention.. Il commence à approcher lentement. À ramper comme un vers en jouant à 1,2,3, soleil. Saleté.. Pourquoi le Nisgam* avait donné moins de portée aux flingues qu'aux fusils..
*grand esprit en Mikmak
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