[RP]Gold River

  • Auteur de la discussion Ted Valmont
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[Hrp: C'est un topic RP pour les chercheurs d'or. Tous les chercheurs d'or occasionnels ou "professionnels" peuvent venir poster, il suffit juste de spécifier le lieu et la journée d'orpaillage dans une phrase en gros et gras au début du post. Ceux, qui souhaitent faire ça en duo, signalent leur collège au début aussi pour éviter les problèmes de compréhension. :D
Nota-bene: Je propose de faire un classement des chercheurs d'or sur le premier post. Il suffit d'envoyer un screenshot d'une recherche chaque jour (impécr=>paint=>coller=>enregistrer=>hébergement sur le net=> envoies par MP à Ted Valmont). Celui qui a le plus de pyrite est le premier et ainsi de suite.:p]

Classement des chercheurs d'or à partir du 7 Mars: (A vos pioches et à vos tamis!)
-Maelicia: 6 pyrites
-Ted Valmont: 3 pyrites
-Kathy: 2 pyrites
-Hunterdream: 1 pyrite
-Jessica-S: 1 pyrite
 
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[Gold River au Sud de la ville nommée Valmont, Etat du "Euuuh" (D7), le 7 Mars 18..]

Le soleil s'abattait chaudement sur la surface d'une eau limpide et tumultueuse à quelques minutes de marche de Valmont et d'une forêt. Quelques truites se débattaient librement dans cette onde protégée de la pêche qui s'évissait en plusieurs endroits du pays. Le bruit lointain des cow boys menant les vaches à l'hébarge se faisait entendre dans un écho étrange sur les parois de montagnes encore plus éloignées.

Ted avait décidé de reprendre son activité préférée pour cette journée et pour les suivantes. Il consacrerait environ une heure quotidienne à ce pur plaisir d'un loisir lucratif, s'était-il dit en prenant son tamis dans l'armoire en chêne de sa cabane urbaine. D'un pas alerte, il s'était rendu sur le lieu de recherche local et, maintenant, admirait la beauté de l'endroit en commençant à prendre les directives du donneur de concessions, toujours avide de racheter les paillettes du coin...


Hi Ted! Bon aujourd'hui, je te rachèterais les dix grammes de paillettes à quinze dollars. Les pyrites, comme d'habitude, tu pourras les emporter.. Après, ce que tu en fais... Bullshit, je m'en carre l'oignon!

Le frenchy opina du chef à chaque mot du gros bonhomme. Le donneur de concessions était un homme d'une cinquantaine d'années au ventre généreux... Il avait un timbre de voix désagréable, une espèce de mélange entre l'ado-prépubaire et le tenor de soixante-dix ans..

Yep man.. Tu m'donnes quoi comme zone? J'ai qu'un malheureux dollar. La construction d'notre ville coûte un peu cher, you see...

L'homme sembla arborer une moue dubitative sous le cliquetis du "un dollar". Il regarda Ted de pied en cape.

C'est bien parce que tu me fournis l'hôtel gratuitement que j'accepte de te filer une zone mal gré tout... Mais tu sais comment sont les orpailleurs quand un veinard, qui débourse presque rien, choppe une pyrite.. C'est à tes risques et périls.. Va! Garde ton dollar! Tu prendras le claim 655.

Ted esquissa un sourire et le remercia d'une tape amicale sur l'épaule.

No soucy man.. J'ai mon vieux flingue récupéré dans le ventre d'un poisson immangeable à la ceinture en cas d'coups durs.

Le donneur de concessions rigola intérieurement et retourna auprès d'un orpailleur qui avait des paillettes à vendre.

............

Après une heure de recherche, le tamis de Ted s'allourdit. Une pierre de forme ovale reflétant les rayons dorés du soleil apparut au fond de l'outil dans la masse de sables maintenant disparue et filtrée. Il posa sa paume dessus et referma sa main autour.

L'auscultant un bref instant, il distingua quelques stries aurifères ou semblant l'être. Après réflexion et analyse, il en était convaincu. Il avait trouvé une pyrite (Objet: Pyrite)

Non loin, un homme, son aspect ne nous intéresse pas, le héla.


You! T'as trouvé un truc toi!!!!

Ted rangea la pyrite au coeur d'une poche malingre sur le côté de sa veste et jeta un regard en direction du bêlant tout en caressant la crosse de pistolet à plomb.

P'tet bien, boy.. Mais qu'est c't'en as à faire?

Son adversaire haussa un sourcil et s'approcha de lui. Son regard semblait se perdre sur le renflement du vêtement de Ted. Hélas... pour notre bon Ted, il fût rapide et, au lieu de continuer à demander, il se jeta sur lui en lui collant un coup de point en pleine face et les deux combattants, passif et actif, se retrouvèrent couchés au bord de la Gold River.. Un peu blessé (1 pt de vie), Ted dégaina, un peu tard, et ficha le canon de son arme dans le ventre de son collègue indélicat.

Go away cow boy! A moins qu'tu veuilles recevoir un échantillon d'plomb dans l'estomac.

Les autres orpailleurs ne s'intéressaient guère à ces échauffourées habituelles et continuaient leur travail de filtrage.

Dégage ou t'vas cracher ta bile!

Le boxeur se releva et s'écarta de Ted l'air courroucé.

T'as rien payé au donneur de concessions enfoiré! Et je sais que tu as trouvé une pyrite! Tu paies rien pour attendre! Tu vas le regretter le jour où t'auras pas ton flingue...

Après cette mésaventure et quelques secondes de recherches infructueuses, il retourna auprès de celui qui lui avait octroyé le claim 655. Une pesée plus tard, Ted reçut quinze dollars des mains de celui-ci. Peu désireux de s'attarder sous le regard ardent des autres hommes du métier envieux de sa chance, il retourna dans sa ville de résidence...
 

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[Gold River au Sud de la ville nommée Valmont (D7), le 9 Mars 18..]

La blonde avait suivi plusieurs fois le grand Ted, en catimini, histoire de ne pas se faire repérer. Il allait souvent vers la rivière, et, connaissant son amour pour tout ce qui brillait, la jeune femme s'était dit que peut être ... il la conduirait sur un filon. Ce qu'il fit, ... à son insu donc...
Pourtant elle n'avait pas honte non, car le monde appartenait, lui avait-on dit, aux gens sans scrupule ... et mine de rien, elle pensait que le monde avait une dette envers elle, il lui devrait donc bien ça. Et puis après tout, ce n'était que justice, puisque cet ours d'orpailleur lui avait avoué un reluquage honteux de son postérieur et autres atouts typiquement feminin à l'occasion d'une de ses baignades nocturnes dans la Gold River. Un jour peut être, elle le lui dirait ... mais pas avant d'avoir dégoté une enoooorme pyrite.

Ce matin là, elle se dit que c'était le grand jour, elle irait là où Ted cherchait parfois. La lumière était encore grise, l'astre diurne encore caché par l'horizon ne donnait pas aux lieux ses teintes habituelles rouges et brunes. La jeune femme enfila bottes, poncho et enfouit sa blondeur sous une grand chapeau avant de prendre la direction que Ted avait pris encore la veille.


La rivière grondait, ses tumultes charriant sans discontinuer des graviers et galets qui roulaient inlassablement vers l'aval. Un sourire prit place sur son visage voyant que nulle âme ne semblait sur les lieux encore ; il vallait mieux, parce qu'ayant assisité à un échaufourré entre Ted et un collegue jaloux quelques jours plus tot, elle se dit qu'il vaudrait mieux se la jouer "discretion". Et elle entra dans l'eau. La fraicheur lui prit les molets, mais elle n'en eut cure, attirée par le gain que cette trempette matinale pourrait lui octroyer. Elle se mit donc à l'ouvrage, cherchant..., fouissant..., triant ... Les gestes étaient gauches, le rythme peu soutenu et le matériel inadapté : son inexpérience se posait donc là, elle dut en convenir peu à peu, remplaçant son sourire par un froncement de sourcils de plus en plus prononcé.

Le soleil montait peu à peu et la demoiselle commençait à sentir la fatigue, la faisant trebucher de plus en plus regulièrement sur le lit instable qui s'acharnait à lui cacher son or.
L'épuisement fut bien vite total, l'onde et son energie devalante ayant eu raison de sa musculature encore frêle ... et nulle pepite, par la moindre petite particule brillante sortie des entrailles de la rivière.

La belle en aurait pleuré ... elle avait tant espéré, y avait tant cru !
Le deserpoir et la rage la firent sortir de l'eau et s'affaler sur un gros rocher plat. Elle s'étendit de tout son long et laissa le soin au rayons dorés désormais hauts de la secher, de la rechauffer et de la reconforter.

*Cuisant echec ... mais un jour je t'aurai saleté de pyrite ! ... Faudrait p'tet que je demande à Ted la technique, ... il en trouve lui ... Ouais, c'est ça, il te faut ravaler ta fierté petite Jess !* maugréa-t-elle avant de sombrer dans les bras d'un morphée secourable.
 
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Elle se devait de trouver des pyrites…et elle sait combien la tache allait être dur…
Conduite par son âne, elle se dirigeait carte en main vers un endroit où les rumeurs coulaient à flots tout comme l’or qui y étaient annoncés.

La chaleur était bien présente, et son chapeau ne couvrait que son visage uniquement…son cou, ses mains étaient exposés et le soleil commençait à chauffer sa peau.
L’eau de sa gourde se déversa entre ses lèvres et elle mouilla un peu sa nuque…La rivière ne devrait pas être trop loin normalement.
Son âne faisait des siennes, accélérant et s’arrêtant quand bon lui semble…

Elle aperçoit enfin l’endroit après bien 2 heures de routes sous un soleil de plomb….Kathy descend de son âne et attrape la corde pour le trainer devant le cour d’eau. Quelques arbres étaient présents, offrant de quoi attacher la bête et de l’ombre pour celle-ci.

Elle attrape le tamis, une pelle et sa gourde qu’elle pose au bord de l’eau. Elle retrousse ses manches, remonte son pantalon jusqu’aux genoux et elle enfonce son chapeau sur le sommet de son crâne, retire ses bottes pour être pieds nues, et elle s’aventure dans l’eau…La cow-girl savoure la fraîcheur quelques temps puis elle glisse sur elle ne sait quoi….

Un cri de surprise et un PLOUF caractéristique et la jeune femme rage le cul dans l’eau.
Ses habits lui collent maintenant à la peau et le pantalon pèse une tonne….Elle s’avance vers le bord récupère la pioche et creuse dans l’eau pour retourner les sédiments…

Déjà trempée elle profite de l’occasion pour y aller franchement, et s’activer à la tache….Elle retourne la terre, prend le tamis et fait tournoyer ce qu’elle obtient…Du sable….des petits cailloux…En quelque sorte rien.

Les minutes passent…puis des heures…la soif est là, elle s’octroi une pause pour se désaltérer et elle retourne dans l’eau…la chemise lui colle la peau, le jean est imbibé et salit par le sable qu’elle ne cesse de remuer…
Puis enfin…elle parvint a obtenir un drôle de cailloux !....

YEAHHAA !! Hahaha !! Regarde ça espèce de tête de mule !! une pyrite !!

Soudain, elle se tait…Mieux vaut ne pas ébruiter l’affaire….
Elle range sa trouvaille dans sa poche et s’assoit sur le bord de l’eau…défaisant un peu sa chemise…après l’effort le réconfort….un bain de soleil ….avant de recommencer


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La pause est finie…Il est temps de reprendre le travail…La cow-girl se relève après cette petite séance de détente et elle remet les pieds à l’eau et refouille à nouveau les sédiments, le sable et trie les petites pierres….

Le soleil est toujours bien présent, mais ses rayons sont moins fort…la peau ne rougit plus ceux-ci mais l’air quant à lui est toujours aussi sec…
Kathy s’arrête un court instant, ressentant un léger vertige…un coup de chaud ? ou elle s’est levée trop vite…

Elle reste immobile quelques minutes, attendant que cela cesse, la jeune femme va prendre sa gourde et va s’hydrater à nouveau.

Son âne fait également mine de s’intéresser à son eau…Il est vrai qu’il n’a pas bu celui-là. Elle marche donc pieds nus et s’approche de lui, défait sa corde et l’amène vers le court d’eau.
Pendant que son animal boit, elle se remet à l’eau et cherche de l’or…du pyrite…

Deux heures après…enfin !!! Une autre pierre !!
Elle se tait et fait comme si de rien était…Il est temps pour elle de rentrer pour le moment…mettre ces biens à l’abri et partir se reposer dans sa ville….Duel City…la revoilà.

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[Gold River au Sud de la ville nommée Valmont (D7), le 10 Mars 18..]


Chose étrange, Ted n'avait pas attendu qu'elle lui demande son aide, il s'était proposé tout seul. Bien que cela lui parut louche *j'devrai m'mefier, il pourrait m'ouvrir la tripaille pour bien moins qu'un gramme d'or d'après ses dires*
Pourtant, cet ours là n'avait rien d'un grizzli, du moins en apparence, et avec elle ... Mais on lui avait toujours dit de se méfier de l'eau qui dort, les lames de fond pouvant à tout instant vous submerger.

Elle s'équipa donc d'un gros gourdin *au cas où*, d'un tamis troué qu'elle avait récupéré un jour au bord de l'eau et emprunta avec détermination le sentier de la rivière, et, il fallait en convenir, un brin d'empressement ... p'tet l'impatience de voir le pionnier frenchie, va savoir ... à moins que seule sa soif d'or ne lui fasse accélérer le pas.

En chemin elle se demanda, laissant son imagination vagabonder au gré de ses idées et de ses pas, à qui appartenait ce vieil outil abimé ..., pourquoi l'avait elle trouvé ? Une belle jeune femme emportée par le courant ? Un homme peu soigneux qui l'aurait laissé là, au bord, en maugréant contre sa déveine alors qu'il prendrait la direction d'une épicerie pour un nouvel achat ? Quelqu'un attaqué par une bête sauvage, dévoré sur place laissant le tamis s'échapper de ses doigts inertes ? Ou un meurtre, la bête sauvage étant cette fois remplacé par un bandit mal rasé au regard noir ?

Elle en était à cette dernière hypothèse lorsqu'elle arriva auprès de la Gold river. Un regard à gauche, un regard à droite ... Ted n'était pas là encore, mais d'autres s'acharnaient toujours à dégoter la richesse un peu plus en amont. Elle s'assit donc sur son rocher plat fétiche, délaça ses grolles grisâtres et attendit son bel associé, mâchonnant un long brin d'herbe séché tout en laissant son regard se perdre sous la surface de l'eau limpide et tumultueuse qui dévalait sous ses pieds. Elle suivit de ses iris bicolore les reflets d'une truite arc en ciel luttant contre le courant, elle sentit l'apaisement l'envahir peu à peu, ses idées suspicieuses ou noires envolées. Le vent de la journée s'était calmé, c'était une belle fin d'après midi ... Elle profita de cet instant de calme.
 
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[Près d'là, le même jour]

Une ou deux tomates, un peu de sucre et belle paire de baies grésillaient dans la casserole tandis que Ted lisait sans trop d'intérêt des bouquins qu'il avait récupéré chez ses parents avant son départ..

TOC TOC TOC

On frappait.. Motivé plus ou moins, le chercheur d'or se dirigea vers celle-ci en ayant balancé le recueil du moment au bas de son fauteuil. Tombé par terre à défaut de Gavroche, c'était le pauvre Voltaire qui avait pris le coup..

Ted dévisagea une seconde le dérangeur avant de reconnaître l'air pressé d'un coursier du poney express et sa monture juste au derrière de lui. L'homme lui remit rapidement un pli dont l'état froissé montrait avec exactitude la précaution qu'on eut à son égard.


Hey Teddie,

je vais etre à la bourre à notre rendez vous, mes missions du jour ont été plus eloignées que prévu. Je vais dormir une p'tite demi-heure histoire d'etre d'attaque et je te rejoints au bord de l'eau. Enfin j'espere que tu y seras toujours !

A très vite j'espere, il me tarde que tu m'aprennes les rudiments du metier mon chou !

Jess

Et pour clôturer cette journée, voilà qu'il avait oublié le rendez-vous avec son associée. Promesse lancée à la va-vite, il ne l'avait pas retenu. Il ôta son couvre-chef pour saluer le coursier et retourna dans sa cabane pour préparer ses affaires, arrêter le feu et prendre la route...
 

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Un tapotement de quelques doigts sur le rocher, suivi bien vite par un mouvement identique du pied, et sur un rythme de plus en plus soutenu. La paille était réduite à l'etat de detritus depuis longtemps et le soleil baissait inversement à son humeur. La blonde pionnière commençait tout de même à s'impatienter ...
*bon j'vais pas l'attendre des lustres, il a dut s'trouver mieux à faire*

Et elle glissa aussitot dans l'onde claire pour y commencer sa quete, seule, mais toujours aussi motivée pour dégoter "ze faymeus pyrite". Plonger le tamis, le remonter chargé de pierrailles, secouer, tamiser, trier, faire la moue, re-plonger le tamis, le remonter, secouer, tamiser,trier ...etc...

Pyrite, pyrite, de l'or, de l'orrrr.

Elle pensait au cocasse de la situation, elle, dernier maillon d'un chaine qui conduirait peut être ses trouvailles à se retrouver orner le décolleté de son imperatrice ! Elle qui peut être ... aurait pu être de cette cour si ...
Enfin les crinolines, très peu pour elle, elle préferait de loin ses frusques certes moches mais pratiques et confortables.

Plonger le tamis, le remonter chargé de pierrailles, secouer, tamiser, trier, faire la moue, re-plonger le tamis ......
 
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Pataclop pataclop pataclop...

Le bourriquet de Ted avançait avec véhémence. A nuancer tout de même, la véhémence d'un âne se limite bien souvent à un petit trot.. euh.. petite marche d'un cheval de bât.. Enfin, il avançait et rien que cela suffisait à notre Valmontais. De plus, la domination à col d'âne sur le monde, que ce moyen de transport lui véhiculait, lui donnait un brin de fierté par rapport à la masse des galop-marcheurs.

Peu de temps après, et un mal aux fesses sournois plus tard, il arriva à proximité de la Gold River locale, la Valmontaise!! Non, non, il n'était pas victime d'une mégalomanie trop prenante mais plutôt d'une humilité soignée par rapport au mérite réelle de sa personne.. Mérite défini selon ses critères, cela va de soit...

Il y avait foule ce soir là. Trois, quatre personnes courbées aux visages poussiéreux et à l'allure malingre s'agitaient sans repos dans les eaux vives de la rivière en quête du bien le plus précieux pour l'homme de peu. Parmi elle, une personne attirait plus l'attention de Ted. Jessica, toujours blonde..., était présente et avait déjà commencé son travail sans même un conseil du vieu baroudeur qu'il était. Malhabile et peu prudente, la jeune femme venait de rejeter un caillou, sûrement une pyrite ou un truc proche d'un vieux bout de laiton pourri, dans l'onde.

Notre personnage ne fût point le seul à le remarquer et un autre orpailleur se jeta promptement sur Jessica pour obtenir rapidement l'objet qu'elle avait rejeté...
 

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plouf, ploc plouf, ploc ploc, PLOUF, plic, ploc ...
voilà le bruit qui se degageait autour le l'orpailleuse en herbe, à mesure qu'elle rejetait negligeamment par dessus son épaule les dechets collectés sur sa grille, lorsque soudain, elle entendit le grondement semi bestial d'un mastodonte qui s'approchait de sa personne visiblement rapidement :

aaaaaaaaAAAAAAAAAARRRRRRRGGGGGGGGG !

Relevant le menton de son ouvrage il ne lui fallut que l'once d'un instant pour voir fondre sur elle non de l'or mais un energumene à l'oeil dement de convoitise, ce qui lui fit agrandir les siens de terreur.

Il était trop tard et elle ne put eviter l'assaut de cette brute.

Contact.

Les bras de l'homme l'encerclèrent dans une etreinte loin d'ête agréable, son front vint heurter de plein fouet le sien et la base de son nez. L'odeur souffrée et alcoolisée de son muffle la submergea, avant que ce ne soit celle de son propre sang. Elle se debattit tant et plus, la bougresse mordant, griffant en une lutte acharnée pour la survie. Mais en un instant, un coup supplementaire toucha sa tempe et tout vascilla. Elle ne se rendit compte que d'une seule chose en tentant vainement de se debattre encore et encore : les flots qui la recouvrirent entièrement.
 

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L'orpailleur, Ted Valmont, haussa un sourcil étonné quand il vit la scène se dérouler. Drôle de gentleman qui se jette sur une demoiselle ainsi pour quelques grammes de terre.. Il dégaina son revolver à plomb trouvé au fin fond d'une rivière et tira en l'air. La détonation de l'arme et son écho vinrent s'échouer dans les oreilles surprises de l'agresseur qui cessa tout mouvement sur l'instant.

HI BOY! Ca tourne pas rond dans ta p'tite tête de fouine??? D'puis quand les pionniers s'attaquent à leurs soeurs bullshit!

Juché sur son âne, il envoyait un regard noir en direction de l'autre fou. La pyrite n'avait pas démérité son nom d'or des fous à cet instant là. Le petit homme le toisa de toute sa bassesse, se courba par la suite et ramassa ce qu'il était venu chercher.

T'as intérêt à aider ta copine.. Elle risquerait de se noyer...

Rendu perplexe par l'attitude de ce dernier, Ted chargea de nouveau son arme et lui envoya une trippotée de plomb dans la cuisse.. Il visait bien... Puis se mit à rire violemment.

And you.. Va chercher d'quoi t'soigner sinon tu vas chopper la gangrène avec cette humidité! héhé

hannn...

Pas peu fier de sa réplique l'orpailleur descendit de son âne tandis que l'autre courrait vers une ville à proximité. Il s'approcha de la rive et tendit une main en son sein pour attraper un bras de la jeune nymphe de l'Ouest..
 

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Les portes de l'inconscience. Elle revenait à elle grace à la fraicheur humide qui l'ensevelissait. Elle sentit une forte poigne aggripper son bras et dans sa semi conscience elle referma ses doigts sur ce qui la tirait vers le haut.
Sa tete fut bien vite à nouveau à l'air libre et elle avala bruyamment une longue bouffée vitale.
Dégoulinante, d'eau et de sang mélé, elle ne put ouvrir correctement les yeux et c'est dans ce flou rougeoyant quasi artistique qu'elle tenta de se defendre à nouveau contre cette brute epaisse qui lui en voulait decidemment un peu trop.

Elle s'affala de tout son poid sur cette chose qui l'agressait, et, plaquée contre lui, remonta vivement son genou entre les cuisses adverses pour en atteindre leur jointure fragile, se disant qu'elle aurait du frapper là dès le depart !

C'est à cet instant qu'elle se dit qu'il y avait du changement, que quelque chose clochait ... car on lui gueulait dessus : Jess ! Jess ! Arrete saleté ! c'est moi !!!
Et, intriguée, elle arreta son geste juste avant qu'il n'atteigne son but.
 
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Jess ! Jess ! Arrete saleté ! c'est moi !!!

Ted repoussa le genoux de la demoiselle par prudence et la secoua un peu pour qu'elle reprenne ses esprits. Un coup de manche sur le bord du nez effaça les quelques souvenirs sanglant du coup de l'autre gus.

D'puis quand t'veux m'frapper dans les parties sweetie??? L'soleil t'a trop tapé sur la tête.. A moins que c'soit l'autre type.. héhé

Il la toisa et lui tira un sourire des plus.. mitigé.

J'pensais qu'cette rivière avait bien plus de choses d'valeur dans son lit.. M'enfin, t'vaux pas une pyrite mais j'dois bien reconnaître qu'on a besoin d'toi dans notre ville.. Alors..

Baveur invétéré mal gré sa femellophobie, il appliqua une grosse main grasse sur les collines surmontées d'une pointe qui se dessinaient dans le poncho vermeille trempé.

Mouarf! J'aurais pas perdu ma journée!!! Maintenant, il faut qu'j't'apprenne le métier, j'crois bien.. Go sweetie!
 

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Il y a des moments comme ça, où tout se bouscule. Et là, la lutte acharnée des instants precedents avait réveillé en elle des instincts primaires et bestiaux ... alors ... forcemment lorsqu'elle sentit une main chaude sur ses courbes féminines, une folle envie charnelle l'envahit soudainement, comme pour profiter de cette vie qui avait bien failli s'arreter là, au fond de la Gold river.

Celà aurait pu etre sans la basse reflexion qu'il osa lui assener...

Elle se jeta sur ses levres un cours instant, l'embrassant presque sauvagement puis reculant son visage elle declara : ça c'est pour m'avoir m'avoir sauvé la vie.
Geste aussitot suivi d'une forte giffle sur la joue piquante de son associé
Et ça c'est pour ton geste deplacé. Je ne suis pas une femelle qui se laisse palucher sans autorisation expresse ...

Ruminante et le regard noir elle se detourna, et, tentant de reprendre son souffle
Bon, tu as raison, au travail plutot
 

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Ted se frotta la joue et s'essuya la bouche d'un geste vif.

T'préfères embrasser que t'faire palucher.. T'es strange sweetie. 'Fin, prends ton tamis et essaye d'pas jeter d'pyrites comme ça...

Il retourna près de son âne et sortit de son bât sa batée (Plus correcte comme terme) pour se rediriger vers la rivière et son associée. Il posa une première fois son outil dans les remous pour le nettoyer de la poussière d'une précédente recherche fruit du séchage au soleil et de la fainéantise caractérisée liée au lavage.. Il se releva et regarda Jessica qui commençait à sécher.

En fait... L'problème, c'est qu'il faut avoir d'bons yeux baby... Ensuite.. Il faut..

Il plongea sa batée dans le fond de la rivière en arrachant un morceau de sable et de graviers qu'il laissa dans l'eau. Il agita son outil et une partie du contenu s'évacua dans le courant de l'eau laissant le plus dense au coeur de l'engin.

... secouer dans l'eau afin d'évacuer le sable et les choses sans intérêt bien moins denses que l'or... Gravité... M'enfin, c'est l'père qui utilisait l'terme.. Il m'disait... "Newton et ses lois! C'est l'avenir d'l'orpailleur".. J'ai rien compris d'ce qui me causait mais quoiqu'il en soit.. Sa méthode est pas mauvaise...

Il le ressortit de l'eau et le secoua à nouveau puis, le replongeant d'une partie, il imprima un mouvement circulaire.

Et il faut recommencer et recommencer... C'est d'un chiant mais au moins t'trouveras p'tet quelqu'chose au fond.. L'but, c'est d'ne garder qu'un sable noir et dense à la fin.. Pour l'évacuer en le faisant glisser dans l'eau, ce qui laissera apparant une espèce d'queue dorée... qu'on nomme.. qu'on nomme... qu'on nomme pas! Puis, si t'as d'la veine.. Tu verras un plus ou moins gros cailloux doré dés l'début du mouvement ou pendant... C'sera une pyrite alors 'ttention, baby!

Il termina le filtrage et put apercevoir une fine ligne de paillettes. Il se redressa et sourit à sa partenaire.

Ca! Ca, c'est d'la femme! Au moins, la Gold River, elle t'prend pas tes dollars.. Elle t'en donne!

Un petit coup d'oeil lubrique sur la poitrine de Jessica et il l'observa dans ses balbutiements de novice orpailleuse..
 

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salut ,est ce que tu peux me dire comment faire pour aller a ma ville aprés avoir travailler merci d avance
 

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Nul besoin de répondre à l'orpailleur, elle choisit l'ignorance totale de ses propos, surtout de ces especes de surnoms qui commençaient à lui chauffer les oreilles : *"sweetie" par-ci, "baby" par-là ... et puis quoi encore ... ???*

Grinçant des dents et plissant des yeux, elle se contenta de le regarder faire alors qu'il lui expliquait les rudiments du metier qu'elle ne possedait pas encore. Elle croisait les bras sous sa poitrine, menton haut, reins creusés et port altier, histoire qu'il la prenne un peu plus en considération.... sauf que le regard de l'energumène s'arreta sur sa gorge réhaussée, bien avant qu'il ne puisse admirer son port de reine fière ! Dépitée elle lui lança un :

pfffff

Et se mit à l'ouvrage, fierté ensevelie sous les vaguelettes de la rivière ... attentive à ses mouvements : circulaires ... lents ... laisser glisser l'eau ... le sable noir .... tourner ....tourner doucement douuuucement !!!

Le tout deux heures durant ....

Elle vit bien quelques petites paillettes mais rien de bien gros. Son moral baissait à vue d'oeil, et affaissant ses epaules elle lacha, découragée :

Ted ... j'y arriverai jamais !
 
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Non loin de la rivière soit disant pleine d’or aux alentours de Valmont.
La futur chercheuse s’avance, du dit endroit et un large sourire apparait enfin sur ses lèvres.

Le corps en sueur, à cause de ses rayons de soleil qui s’abattent sur sa peau, Maelicia accélère le pas…Elle n’a qu’une envie…se précipiter dans l’eau et chercher ….chercher son or !!
Arrivez à quelques pas de la rivière, son visage change soudainement…des gens ?!

Deux hommes…et une femme…près de cette rivière…cherchant la même chose qu’elle…dont un semble expérimenté…Son or allait être partagé avec eux…ils lui font concurrence.

Elle abaisse son chapeau sur son visage, cachant ainsi sa colère naissante et d’un pas décidé elle avance dans l’eau.
Si elle se dépêche, elle en aura plus….Maelice’ en oublia de remonter son pantalon et retirer ses bottes…

Tant pis… le tamis fend l’eau et vient gratter le fond avant de remonter doucement hors de l’eau.
Elle tourne un peu…Elle avait vu faire les autres avant…retire les gros cailloux, et fouille…fouille…puis fait la moue.

Rien…elle recommence…ne voulant pas qu’ils lui volent l’or…Puis elle relève un peu la tête..Peut être qu’il y a plus d’or la bas !!

La chercheuse débutante, s’avance vers eux…les bottes se remplissant de plus et l’eau gagnant du terrain sur son pantalon…
Un regard de défi à l’homme à la barbe et elle s’adresse à lui…et à la femme, d’un ton sec.

Vous trouvez d’l’or ?!..


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Le vieux (tout est relatif) Ted tourna les yeux en direction d'un homme qui l'interpellait. Ce dernier, semblant perdu, lui posa une question plutôt étrange.. Mais l'orpailleur gardait toujours dans sa poche quelques papiers indicatifs pour les jeunes baroudeurs en mal de repères. Il s'approcha de lui, lui prit la main et fourra le guide dans la paume du paumé en lui dédiant un sourire. Puis ensuite, toujours silencieux, il revint auprès de Jessica qui continuait son labeur sans relâche et finit par une conclusion tranchante... "Ted, j'y arriverais jamais!".

Un peu amusé, le larron replaça son couvre-chef sur le sommet de son crâne et la regarda. Soucieux de ne pas être un William Antrim pour elle, il retint des paroles potentiellement néfastes.


Tu y arriveras sweetie.. Si c'était simple tout l'monde s'rait riche parmi les orpailleurs.. Mais j'vois qu'des cow-boys en mal d'vaches.

Il lança un regard circulaire pour voir s'il n'y avait pas l'autre fou de la dernière fois ou l'autre blessé revenu pour se venger à force de "bang bang". Au lieu de ça, une petite brune s'approchait d'eux avec ses santiags noyées sous l'eau.

Vous trouvez d’l’or ?!..

Il sourit mais prudent il s'attarda sur son ceinturon en lui répondant..

Qu'est-c'ça peut t'faire lady? J'ai pas l'habitude d'parler d'mes trouvailles d'vant un étranger.. Et j'vais pas non plus l'conseil à mon associée.

Il jeta légèrement et promptement sa tête en arrière en direction de Jessica et reprit le front face à la nouvelle venue.

J'ai jamais vu ta tête dans l'coin... T'viens d'où? On n'aime pas trop les étrangers dans la région.. Alors, cherche pas l'embrouille...
 

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L’avait pas l’air très accueillant le rustre en plus de cela…Elle relève la tête le dévisageant un peu puis elle garda le tamis dans une main et posa l’autre sur son chapeau, l’ôtant pour montrer ainsi son visage, marqué par quelques traces de sable mouillé.

Elle essuie un peu, du revers de sa manche imbibée d’eau puis elle hoche la tête, tout en regardant d’un coin d’œil rapide les possibles trouvailles de l’autre vieux.
Apparemment pas grand-chose…mis a part les quelques paillettes d’or dans son tamis…déjà un début.

Un air assuré et un brin espiègle elle lui répond tout en sentant ses bottes s’enfoncer petit a petit dans le fond de la rivière.

Appel moi Maelicia …j’suis nouvelle en effet enfin dans le patelin j’ai jamais trop….chercher l’or avant…et pas de Lady avec moi, on s’connait pas comme tu dis.

Elle se baisse, essayant de dégager ses bottes du sable qui commence à faire un effet ventouse…

Grrr…Sortez de là….Maelicia se reprend et enchaine…le souffle un peu coupé par ses efforts pour sortir de là…

J’cherche pas l’embrouille…juste de l’or…semblerait qu’on soit là tous ensemble alors…autant me donner vos bons coins non ?!

Elle espérait que sa question aurait une réponse aussi évidente que sa question était culottée..


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