[RP]Gold River

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Jess n'en revenait pas ! Quel toupet cette pimbêche grommelante !
Elle se releva de son ouvrage, l'oeil commençait certainement à prendre une teinte violacée et la douleur sur son nez lui faisait figer son visage en un masque déroutant. L'eau ruisselait depuis ses avant-bras jusqu'aux bout de ses ongles pour gouter régulièrement vers un retour à l'onde ; même chose depuis son poncho cramoisi qui lui collait aux jambes, laissant des filets d'eau sinueux dévaler ses jambes abimées. Se campant, bien droite, aux cotés de Ted, elle assena brutalement :

Il a raison brunette : de l'or ? On dit qu'il y en a ... peut-être ... ouais ... mais pas pour toi !
Tu veux des conseils ? Va voir ailleurs, ou va aider la ville pour aider à son agrandissement ... Non mais sans blague ! Faut payer pour avoir le droit de venir fouiner ici !

Elle se baissa pour ramasser son gourdin et le garda menaçamment sur elle. Elle avisa d'un coup d'oeil discret le ceinturon de Ted qui portait toujours son Colt ... rassurant ... puis planta à nouveau ses iris vairons dans ceux de l'intruse.

La tension était palpable, le temps semblait figé. Seul le roulis de la Gold River entrait dans les oreilles des participants.

*Que de tensions autour de l'or ... Il nous rendra tous fous*

 

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Pour culottée, elle était culottée.. Le Ted écouta, ou plutôt entendit, les propos de son associée et partenaire de chasse au faux-or. Il se lécha les lèvres et reprit plus doucement.

Yep.. Il faut payer.. L'donneur de concessions est pas loin mais faut l'trouver.. Par contre...

Il se détourna vers Jessica et lui effleura l'oreille de sa bouche afin de pouvoir lui chuchoter discrètement quelque chose.

T'sais.. J'vois bien qu'ton attitude pourrait tourner à la castagne d'saloon mais on a pas encore d'croque-mort dans l'comté.. Alors 'ttention sweetie. Et j'ai pas envie d'donner à becqueter aux vautours...

Braquant de nouveaux ses yeux sur l'étrangère, il reprit.

T'crois qu'un orpailleur donne ses "bons" coins à des pieds-tendres d'la côte Est qui débarquent?? Ou même des fous d'la côte Ouest... Mexicains ou irlandais, ça change qu'dalle.. J'vais pas t'dire où sont ces coins ou alors j'ai plus toute ma tête... Lady...

Il s'amusait de la voir offusquée d'une appellation presque cordiale voir un peu pompeuse. Il sourit et porta son regard vers la batée qu'elle tenait en main.

Pas très usé ton outil.. Au moins, j'vais t'croire sur ton débutantisme...

 

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L’attitude de la femme était assez….drôle ?...non…décevante…Elle écouta l’homme qui avait l’air de savoir au moins de quoi il parle puis elle hausse un sourcil…Payer ?!...On lui avait pas dit cela pourtant.

Se tournant vers la jeune femme elle lui adressa d’un ton ironique…

Pardonnez moi, mais vous me semblez pas en état de vous battre là…et vu comment vous semblez nerveuse je me demande même si ce n’est pas vous, qui vous êtes fait cela…ca serait un comble…

Elle tira sur sa jambe et sentit enfin ses bottes se retirer du sable, et elle s’empressa de se déplacer vers un sol moins mou.
Maelicia regarda son appareil, c’est en effet vrai qu’il est pas usé…

J’savais pas qu’on devait payer pour trouver de l’or ?!...L’homme ne m’a pas vu alors autant continuer à chercher, sans payer…Vous êtes sur de pas vouloir me donner au moins un petit endroit hein ?!...Vous regretterez de ne pas être généreux…et serviable et d’aider une femme..ou du moins ce qui y ressemble…

Un sourit enfantin…presque des yeux de chiens battus et un léger battement de cils…peut être que ça marchera ça….Elle avait encore plein d’autre plans foireux comme ceux-ci…

 

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Un gromellement approbatoire à l'encontre de son co-equipier et suite à une grande inspiration, la blondinette à cran tenta de se clamer à mesure que les deux continuaient à palabrer * on inspiiiireee - on expiiiiiire*. Elle passa une main dans sa chevelure tentant d'y mettre un brin d'ordre avant de visser à nouveau son chapeau au dessus.

J'te veux pas d'mal joli coeur, si tu veux pas d'mon or. Nulle envie de me battre, je te rassure, j'ai eu assez d'une bonne dérouillée. Enfin si t'étais un brin perspicace voire p'tet intelligente, t'aurais rien demandé et tu serais venue orpailler exactement là où on se tient, une fois qu'on aurait pris nos paquetages pour rentrer en ville ...

Elle lorgna encore la jeune effrontée, se demandant d'où une telle ingenue pouvait sortir ! En fait, elle se voyait une paire d'année plus jeune, et malgré elle, celà la fit sourire.

Fin bon, y'a deux baraquements de libres à Valmont ... s'tu veux, on pourrait plus lier connaissance avant de te refiler tous nos filons ... et nos conseils ... Lady ...

Elle s'amusa ainsi à reprendre le mignon sobriquet dont son associé l'avait affublé. Restant campée auprès de lui telle une sangsue en manque, notre Jess attendit la tournure des evenements

 

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Jolie cœur ?!...Elle aussi s’y mettait…Tous les habitants de Valmont, on un penchant pour les noms niais et aguichants ?
La jeune femme la fusilla du regard avant de se calmer et l’observer un peu plus…Elle semblait vraiment nerveuse celle-là..et en plus de cela voilà qu’elle lui fait la morale !!

Maelicia entendu encore ce « lady » qu’elle avait mit, elle en était sure pour la taquiner encore un peu.

Non merci…ou alors plus tard….J’travail en solitaire, enfin quand je ne viens pas vous extirper des informations bien sur….

La novice, lui adressa un dernier regard d’indifférence avant de se mettre de l’autre côté de la rivière, en face d’eux…
Elle leur montrerait ce qu’elle sait faire….Enfin si elle parvient a obtenir de la pyrite.
Maelicia, plongea son tamis dans le fond de la rivière, le sorti hors de l’eau et touilla celui-ci pour trouver les pierres d’un jaune envieux…

Quelques heures passèrent sans qu’elle ne s’en rende compte, trop éprise par son nouveau passe temps. Seul son cou commençait à sentir l’effet du temps, du soleil…en arborant une couleur de peau plus halée…

Le visage impassible de l’orpailleuse se transforma et affichant un sourire radieux et hautin. La blonde en perdra sa langue de vipère….

Dans le fond de son tamis, 3 Pyrites….3 pierres si agréables à regarder, si convoitées….si…envoutantes…Il n’y avait pas de doute que l’or, lui montait à la tête…Un jour elle finira folle, si cela continuait à être absorbée ainsi par une vulgaire pierre…

Les pyrites en main, et le tamis de l’autre, la jeune femme s’avança dans l’eau, traversant la rivière pour arriver à leur hauteur …Ses yeux noirs se plongèrent dans ceux du vieux et de la dur à cuir…

Vous pensez que cela….est bien pour un début ?!

Elle passa une main dans son cou…remarquant la chaleur que celui-ci dégageait….et l’infime douleur aussi…

 

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Le lendemain, toujours sur les rives de la Gold River

La saint Ange etait revenue, seule cette fois, et avait pris soin de se mettre loin de tout autre orpailleur. Elle avait du apprendre par la manière forte et à son insu, que l'or, dans ce foutu pays, était affaire de discretion.

Alors elle s'appliqua, deux heures durant, à faire tournoyer lentement son cone de metal. Le soleil baissait à vue d'oeil lorsque soudain l'un de ses rayon orangé fit briller d'un jaune rougeoyant une petite pierre, là, au fond de son outil. Un sourire illumina soudain d'autant son visage, car elle comprit qu'elle tenait là enfin, sa première pyrite. Elle la fit rouler amoureusement entre ses doigts, et resta agenouillée dans le courant à contempler de ses prunelles agrandies de fierté et d'admiration, la petite pierre qu'elle avait degoté. L'émotion était bien là ...

Combien de temps la blondinette resta là, immobile dans sa contemplation, elle ne put le dire, mais un frisson lui remonta alors depuis les vaguelettes qui chatouillaient sa cambrure, jusqu'à la base de ses cheveux. Il etait temps de rentrer ...

 

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Le même jour,


Philippe avait vu la jeune Jessica partir tôt ce matin pour la rivière.
Il était resté longuement dans son office de Pompes Funèbres et avait pu bâtir de nombreux cercueils pour Valmont, c'était une bonne nouvelle !
Il espérait que le commerce irait bon train, mais il n'en doutait pas, la vile était agitée.

Vint rapidement la fin de l'après midi et Philippe Beauregard, croque-mort de son métier, monta sur sa mule pour aller enfin voir cette rivière de près.
Le voyage fut court, sa mule était en grande forme ! Et surtout le voyage fut agréable, pas d'âme vivante...

Il arriva donc près de la Goldwen Rivère comme les autres disaient... Le Croque-mort vit alors la petite Jessica de dos, fesses rebondies en arrière, gorge gonflée en avant. Il écarta le noeud de sa lavallière.

Hum... Fais chaud dans ce jeans... Heu par ici... se murmura-t-il.

Il descendit de son âne et sans faire de bruit, vint près d'elle.
Philippe passa son regard perçant sur les formes de la jeune femme, observant ses gestes et sa recherche de pierre.

Ses yeux alors furent attiré par une lueur dans l'eau, il se baissa et, plongeant sa longue main blanche dans l'eau, le croque-mort saisit une pierre au fond de la rivière.

Il se redressa et gardant comme à son habitude une main derrière son dos, observant avec intérêt, mais avec les sourcils froncés et une moue dédaigneuse, la pierre aux reflets fortunés, il fit à Jessica qui ne l'avait pas encore vu :

Est-ce pour une lapis de ce genre, que l'on t'agressât tantôt, petite Jess ?

 

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Elle l'avait vu arriver, ou plutot entendu. Il faut dire qu'elle était sur le qui-vive à la rivière depuis la facheuse altercation, et que la mule de Phillipe n'était point discrete à renacler tous les 4 pas.
Cependant notre héroîne fit ce que font beaucoup de ses congénères : l'air de ne rien avoir entendu. Elle poursuivit donc son ouvrage comme si de rien n'était, fredonant même une petite chanson du cru, "Hooo brother , let's go doooown, let's go dooown to the river .. doown " le temps qu'il trouve sa pyrite.

Elle fit donc la jeune femme surprise lorsqu'il vint la trouver pour lui parler.

Ho ! Tu m'as fait peur !

Elle prit la petite pierre aux reflets chatoyants de ses longues mains blafardes et delicates puis se mit à examiner rapidement l'objet.

Oui, c'est bien ça Philippe ... Ce n'est pas une pepite mais une pauvre petite pyrite ... Enfin cache la bien au fond de tes poches, fais toi discret surtout.

Et elle lui rendit la pierre et sortit de son decolleté celle qu'elle avait trouvé : mais la mienne est plus grosse ... non ?

N'attendant pas la reponse de l'offensé, elle lui emit un clin d'oeil puis prit la direction de la rive et de sa jolie petite anesse : On rentre ensemble Philippe ? Je dois dire que je serai bien plus rassurée d'avoir une présence masculine à mes cotés pour le chemin du retour !

 

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[Hrp: Pour les screenshot, faîtes des screens de votre rapport et mettez juste un lien en fin de message. Ce sera mieux ]

[Quelque part ailleurs...]

Ted sirotait un bourbon de deux ans d'âge en fumant un cigare fait maison au bord d'une rivière inhabituelle. Le cul dans l'herbe et les pieds dans l'eau, il goûtait au somptueux plaisir de la fainéantise sous musique aérienne dont le chef d'orchestre, Zéphyr, menait les musiciens à la perfection. Il en vint à penser qu'il était de retour sur les rives de sa Rivière Colbert, maintenant appelée Mississipi, et que tout près les cris des "cotonneux"(C'est ainsi qu'il nomme les propriétaires de champs de coton) engageaient les esclaves venus du levant à cueillir leur précieuse production pour une bouchée de pain pourri et quelques chiffons cradingues.

Sa Louisiane lui manquait. Le temps y était bon pour les blancs comme lui. Glander au soleil, mener le troupeau (lequel) à l'abattoir et se taper les créoles de la famille au crépuscule, tous ces délices se rappelaient à lui dans un mauvais remake de "Docteur Queen, Femme Médecin" version Oncle Sam en vacance en Alabama.

Il redressa ses yeux vers la voûte céleste et se dit que le passé reviendra.. Il était réactionnaire, il le savait. Il aurait voulu que Lincoln n'existe pas, n'existe plus.. D'ailleurs, il n'existait plus.

Il prit un caillou dans sa main sous la couverture limpide de la rivière dans laquelle il l'avait plongé quelques secondes auparavant et la retira brusquement de sa lente mais terrible érosion pour la jeter à nouveau dans son tombeau.

Mais au passage, à côté, la brillance inhabituelle d'une autre pierre attira son attention, pierre jumelée avec une autre.

Oh my god!

Il les ôta avidement du fond de l'alluvion du coin et les observa avec application. Le jaune éblouissant de celles-ci décida de leur avenir.

D'pyrites diddju!

Il les mit dans sa poche et se releva de son siège de verdure humide. Il alla près de son âne, le scella et remonta dessus.

Direction Nirvana! On va s'beurrer la tronche toute la soirée bour'!

Cette beuverie devait déterminer un autre avenir que la simple ivresse à notre orpailleur. Dans son délire naissant sous les vapeurs d'alcool, il échangea sa pyrite contre un vieux bout de papier... Pure folie à première vue... Mais le texte..."... enfermedades. En Tenochtitlàn, luchábamos con Cortès contra los aztecas, nos hemos peleado contra el ordeñada Olid en Honduras y ayer, en el Rio Choluteca, hemos vencido ... "

Le castillan n'était pas son fort mais il arriva à décrypter quelques mots... "...maladies. En tenochtitlàn, nous luttions... cortès contre les aztèques, ... ..... ....... contre le traître Olid en Honduras et hier, au Rio Chotuleca, ..... vaincu...". Il gromella quand le vin s'effaça et crut à une arnaque. Qu'est-ce que l'journal d'ce mec fait en plein middle west, pensa-t-il. Il le garda néanmoins avec lui, rangé au fond de la poche de son denim.

[Lien pour les pyrites: http://img17.imageshack.us/img17/7307/orpaillage23mars.png ]

 

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[obligée de passer a un autre RP, vu que Ljd jess’ a zapper les rp en court…]

La jeune femme avait changé de rivière, manquant de bois pour un feu, elle du se diriger ailleurs pour s’en fournir. Maelicia se trouva alors sur un autre terrain, la fatigue était là mais au moins, elle avait passé une nuit bien au chaud…Son tamis, gardé dans l’une de ses mais, et le chapeau dans l’autre….Voilà pour elle, les deux choses qui avec l’or ont de l’importance.

L’aube se levait, motivant la chercheuse d’or à commencer ses recherches. Se dirigeant vers la nouvelle rivière, elle retira sa chemise et son pantalon, gardant ses dessous, puis elle enfonça son chapeau sur sa tête et laissa les quelques rayons, se refléter dans son tamis . Elle frissonna, l’eau était froide…peut être trop.
Elle prit de l’eau dans une main et humidifia sa nuque, laissant le liquide frais ruisseler sur sa peau et mouiller légèrement ses habits.

Elle pénétra dans l’eau, et commença sa fouille…Maelicia avait envie de découvrir plus de pyrites qu’avant et elle resta dans l’eau bien longtemps…La femme en oublia l’heure, et le froid qui toutefois s’estompait au fur et a mesure que les rayons du soleil se faisaient plus intenses.

Les dessous étaient désormais trempés et enfin, un sourire se dessine sur le visage de la femme….des pyrites….Deux pyrites en quelques coups de tamis…et fouille puis elle continua, plus motivée que jamais…et deux autres pyrites !!! …Elle n’en revenait pas…

Elle hurle sa joie, qui ne dérange personne, étant donné l’endroit désert dans lequel elle, avait élu domicile pour la journée…

Maelicia sortit de l’eau, et se trouva un rocher, et s’allongea… nettoya les pyrites et en fit de même pour le seul outil qu’elle avait réussit à se payer et qui était indispensable pour elle. Elle profita du reste de la chaleur pour sécher ses dessous, puis elle sauta sur la rive avant de se rhabiller une fois que l’eau s’est évaporée.

Elle vérifie les poches de son pantalon et sourit en sentant les deux pyrites de la dernière fois…un total de six pyrites…La soif de l’or….c’était ça…continuer, sans s’arrêter, et rêver même la nuit d’une pyrite qui se cache dans le fond du tamis….