C'est amusant de vous voir vous écharper puisque j'ai joué ou joue ou aurait aimé jouer avec la plupart d'entre vous.
Comme le dit Victor :
“Nous ne voyons jamais qu'un seul côté des choses.”
Et en vous lisant une autre phrase de Victor m'inspire
“Les mots sont les passants mystérieux de l'âme.”
Et comme ce jour est empli de tristesse pour moi je vous livre un autre poème de Victor qui sied à mon humeur :
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.