In the wood for food

  • Auteur de la discussion Jami Tee
  • Date de début

DeletedUser

Invité
Les paroles de Jami étaient toujours aussi excentriquement tordues. Ce flot de paroles souvent sans queue ni tête faisait vibrer ses pauvres tympans concentrés, tentant de dénouer les nœuds de ce maelstrom verbal. Il pourrait quand même faire un effort quand il lui parlait, … enfin après tout, il en faisait peut être….

Etrangement ce qu’elle perçut de cette histoire réveilla en elle un je ne sais quoi qui illumina une petite loupiotte sous ses boucles brunes. Une espèce de vague souvenir de sa mère, qui elle lui avait conté une légende de trésor opulent qu’elle était allé chercher et qu’elle avait fini par trouver. Cette histoire, elle la lui racontait le soir parfois pour l’endormir, mais elle en était tellement romancée que la petite Kayaa n’avait jamais vraiment su déterminer quelle part était vérité ou fantasme.

Par contre une chose était certaine, sa mère était chercheur d’or autrefois, et elle lui avait passé quelques relents d’affection pour ce métal brillant, que son père avait toujours tenté d’endiguer voire de refouler.

Enfin quoi qu’il en fût elle comprit le fond du discours jamitien et elle se trouva excitée comme jamais par cette histoire. Comme l’odeur des madeleines pour Proust, ce souvenir d’enfance lui fit briller les yeux, qu’elle tourna vers ceux de son compagnon.

« Petite Luciole maman raconté Kayaa métal soleil dans Montagnes Noi… »

Mais elle n’eut pas le temps de terminer ne serait-ce que son mot qu’un coup de feu retentit depuis l’intérieur de la bâtisse qui se dressait maladroitement devant eux désormais. Le sursaut occasionné lui fit lâcher sa délicieuse prise.

La porte s’ouvrit et deux énormes bras velus éjectèrent sans autre forme de procès qu’un « dégage grouillot ! » un pauvre type sanguinolent.

Kayaa, yeux agrandis de surprise resta pourtant aussi stoïque que coite. Le cow boy déchu maugréa, roula dans la poussière pour se relever et s’en aller en boitillant, sans doute vers un autre El Dorado, sans un regard vers eux. La petite squaw le suivit des yeux et cru discerner au loin sur le chemin un nuage de poussière laissé par un cavalier au grand galop, qui prenait visiblement leur direction. Elle frémit, n’aimant pas cette impression de piège qui se refermait sur eux. Elle regarda Jamiti sans un mot mais ses prunelles relataient sans doute une question du genre :

« Bon, qu’est ce qu’on fait maintenant ? »
 
Dernière édition par un modérateur:

DeletedUser

Invité
Jami se fit refroidir par la vision d'un pauvre homme chassé sur fond de fusil. Il ne savait plus trop s'il fallait risquer de se faire botter le train pour une poignée de dollars. Il aurait très bien pu les récupérer en faisant un peu de gardiennage animalier en fin de compte... Il faudrait juste un peu plus de temps pour obtenir la somme nécessaire.

Tandis que le doute prenait possession de son être, un cavalier s'approchait à moyen allure mangeant les graviers et le sable qui constituaient le chemin reliant la ville à la cabane de Ben Stark. Le nuage de poussière, que son canasson propulsait dans l'alizé, donnait l'impression d'une charge d'un régiment de cavalerie enragé. C'était un tableau singulier pour le jeune Tee. Les mustangs des plaines et les pur-sang arabes étaient beaucoup plus précautionneux vis-à-vis du voisinage.


L'pony express fait maintenant monter ses coursiers sur des chevaux de trait? M'étonne pas qu'ils s'fassent bouffer leurs parts d'marché par la Butterfield Overland Mail Company... héhé! 'Fin, il vaut mieux s'assurer qu'c'est pas un soucis c'truc... Ca s'trouve, il a un lien avec ma réaction d'tout à l'heure...On va attendre. T'aurais pas un tomahawk ou une arme s'en approchant?

Il souriait tout en découvrant son fidèle boomerang. Il l'imaginait se trimballant avec la petite hache de combat sous la tunique faisant de son mieux pour éviter de se charcuter un sein ou le ventre.
 
Dernière édition par un modérateur:

DeletedUser

Invité
J'y étais enfin , je ne les voyais plus , d'ailleurs ...
Je vis simplement une cabane , face à moi ... où étaient-t-ils ?

J'm'en tapes ; j'avance au pas lourd de mon poids désormais au sol après être descendu de mon cheval berbère , dont les jambes sont à moitié couvertes par la crasse de l'Ouest .

Une grande agitation a lieu dans la cabane , ça s'entend de loin ...
Oh ; et puis j'm'en tapes . J'ouvres .

Dès que j'entre ; deux hommes musclés comme des singes me foncent dessus ; je sors d'abord ma dague pour l'enfoncer dans le ventre du premier , et je m'abaisse pour charger dans le second et le faire valser en arrière ; mon armure ne les a apparament pas impressionnés ; je demandes comme j'aime le faire aux gorille encore vivant d'être sage .

Auriez-vous vu une apache en ces lieux , messieurs ..?
Fit enfin ma voix , élancée avec cet air impertinent qu'elle prend lorsqu'elle à vaincu ; et pour paraître plus convaincant ; je sors ma gateling - petit modèle que j'aime tant ; pas assez légere pour aller loin , pas assez lourde pour ne pas pouvoir la soulever ... un peu comme moi ; en fait .
 

DeletedUser

Invité
Les deux comparses s'étaient discrètement cachés à l'arrière du bâtiment, n'ayant pas risqué d'y mettre un pied à l'intérieur, vu ce qu'il été advenu du cowboy malheureux l'instant précédent.

Bien sûr l'apache n'avait pas d'autre arme que ses poings, sinon elle s'en serait déjà servi... Elle avisa le boomerang de Jamiti avec un petit sourire de déconvenue et se dit qu'il faudrait qu'elle se trouve de quoi se défendre elle aussi. Elle commença alors à farfouiller parmi les caisses, les bris de verre et autres détritus laissé là derrière, se disant qu'un type avait peut être laissé ... oui ! Juste là sous ses yeux !!! ... Elle sortit d'un tas d'immondices une arme qui jette le feu. Bon, elle était rouillée et le canon un peu évasé mais elle se dit que ça irait. Et comble de chance, il était chargé.
Elle exhiba fièrement sa trouvaille sous le nez ébahi de Jami.

Soudain le bruit des sabots était là, puis s'arrêta. Des "gling-gling" de froissement métallique s'entendaient, sur un rythme lent et saccadé. Le coursier marchait ... monta les quelques marches du perron et une bagarre s'en suivit.
L'apache colla son oreille contre les planches disjointes de l'établissement de perdition et son teint cuivré passa au livide en entendant les paroles de la grosse brute épaisse.

Elle chuchota alors au louisianais, terrorisée : "lui chercher moi !"
 
Dernière édition par un modérateur:

DeletedUser

Invité
Tous des tapettes , terrifiées , en plus .
Aucunes de ces femmelettes ne savait piper mot ; je leur avait foutu la trouille en défonçant la gueule de leurs gros bras ...

Et encore ; j'ai pas mon casque , je l'aurait eu ; ils aurait carrément fait dans leur froc ! Mais bon ; 'fallait les faire parler ...

Woh ! J'vous parles , bandes d'idiots !! Vous allez me dire de suite où qu'elle se trouve ; sinon , j'dégomme tout , ici .
Je serrait mes dents crasseuse , souffrant atrocement de ce silence sans fin ... Et me dis , finallement qu'ils n'ont pas des gueules à aider les apaches ...

J'hausse donc les épaules et m'en vais , après avoir déposer une pièce sur la table la plus proche .
Où qu'elle aurait pu filer ... et son comparse ..? J'espère qu'ils ne vont pas faire comme les autres , à fuir à tout bout de champs ...
Marmonnais-je en me grattant la tête , observant les environs comme pour y trouver la réponse .
 

DeletedUser

Invité
Jami avait suivi la petite indienne derrière la baraque de Ben Starck. Le lieu respirait le tétanos.. L’amoncellement des clous, des faucilles et des fourches maculés de rouille donnait une bonne idée du risque encouru à prospecter dans ce bazar… Pour un peu, il l’aurait retenu de farfouiller dedans même si elle pouvait penser que la couche de crasse terreuse, qui enrobait ses mains, pouvait la protéger. Mais cela n’était qu’une supposition.

Une moue dubitative se figea sur sa figure quand il la vit se concentrer sur une pyramide d’ordures. Il eut envie de vomir tellement l’odeur l’insupportait mais il tenta de passer par-dessus le désagrément. Désagrément qui ne dura pas longtemps, quelques secondes après il pouvait admirer la trouvaille de la mysologue… Il la félicita d’un sourire avant de la voir se jeter sur les murs de bois de la cabane où avait pénétré l’étrange cavalier.


Lui chercher moi !

Jami sentait bien l’angoisse naissante de Kayaa quand elle lui parla de l’objectif de cet homme. Il s’approcha d’elle et tenta d’entendre à son tour les discussions qui se déroulaient à l’intérieur pour en apprendre un peu plus. Mais l’homme s’en allait déjà en maudissant à tout va. Lentement avec un surcroît de discrétion, il se décolla de la paroi et se retourna vers l’indienne.

P’tet…

Ses yeux brillaient, il aimait sentir qu’elle pouvait avoir besoin de lui… Il effleura sa joue de ses doigts décrivant un léger arc de cercle sur sa peau satinée et ambrée. Murmurant pour ne pas se faire entendre, il lui dit:

Il partira bien vite… Ou sinon, j’ferai face. Pas envie d‘te voir t‘envoler… Même si ça fait pas longtemps que j'te connais, j'tiens à toi...
 

DeletedUser

Invité
Ma respiration se faisait lourde et bordellique ; l'échec , encore lui , toujours lui .
Je tapais comme le sol avec mes pieds , comme un gamin auquel on aurait volé sa bille ... Mais cela ne dura pas longtemps ; l'énervement me fit commettre une grande erreur ; dans un grand cri , je me permis de lancé ma gateling amovible contre la vieille baraque , maugréant à grand coups quand celle-ci retomba au sol , pour se démolir ; masquée par un nuage de lourde poussière ...

...Soudain ; mon visage s'éclaira ; je les vit ; discutant , avec cet air que les autres avaient ... Comment s'appelaient-t-ils déjà ..? Jessica et Yumaa ... Je n'oublierais jamais le nom du second .

Je me retourna , continuant de gueuler comme si mon désarroi fût toujours présent , histoire qu'ils ne remarquent pas ma découverte ...

Il me falait réfléchir ; ma belle gateling était en miette , je n'avait plus que mon épée lourde à manier qui avait donc plus l'air d'un marteau qu'autre chose .

Oooh , et après tout ; j'y suis habitué .

Je sort donc la fameuse lame de mon fourreau , et me lance sur le couple ...

Personne n'échappe à Cleyton !!!
 

DeletedUser

Invité
sortant de nul par et lancé avec une precision diabolique par une main invisible le tomawahk traversa l'espace et fracassa la lame à peine sortie de son fourreau protecteur ...
 

DeletedUser

Invité
HRP : OKay ; si c'est comme ça , on va faire simple ; mais je vous avoues que je trouves ça nul .

Ma lame se brisa en morceau n comme par magie , mes paroles devinrent donc des plus ridicule ... Ma lame ... cinq kilogrammes de fer pour en arriver là ...

Je tomba au sol , ayant perdu la route sur laquelle me guidait son poids perturbateur , pour regarder d'un air acharné mes cibles qui donnaient presque l'impression de rire de moi ... Je me leva donc , et fit ce signe que j'aimais tant ; deux doigts se dirigeant d'abord vers chacun de mes yeux , pour ensuite se diriger vers eux .

Je me permis donc de maugréer des jurons à tout va , maudissant le phénomène qui a réduit ma puissance en cendre , et ce en un éclair ...
... Je repartit non loin ; histoire de réfléchir à cette connerie qui venait de m'arriver .
 

DeletedUser

Invité
La surprise était au rendez-vous. L’homme s’était retrouvé les fesses dans la terre quand son arme se déroba à son emprise. Un crissement métallique fût le seul requiem de ses prétentions passées mais il ne perdait rien en arrogance.

Jami arma son bras pour porter la menace de son arme exotique sur son opposant. Il n’avait aucune intention de se battre même si la sensation, qu’il avait vécu lors de ses précédentes rixes, refaisait surface. Il regarda J.Cleyton.


Que m'veux-tu toi??

Son avant-bras se contractait, sa main, crispée, n’attendait qu’un signal quelconque pour déclencher son tir.
 

DeletedUser

Invité
Elle n’eut guère le loisir d’apprécier le petit geste de tendresse et les mots inattendus de Jami qu’un cri rauque les fit se retourner :

« Personne n’échappe à Cleyton ! »

Instinctivement elle recula d’un pas pour se trouver sous la chétive protection de son compagnon, et pointa son arme veillotte mais néanmoins menaçante par-dessus son épaule vers celui qui surgit depuis les cendres de son passé. Oui elle se trouvait devant celui qui avait brisé sa vie … qui avait pourchassé à l’infini sa petite famille jusqu’à ce que mort s’ensuive. Elle était petite à cette sombre époque qui vit la fin douloureuse de ses parents et de son grand frère, mais elle reconnut aussitôt le nom prononcé et surtout ce regard débordant de haine surmontant un cou de taureau. Ce visage qui hantait ses pires cauchemars et dont elle se croyait débarrassée.

Sa main armée se mit alors à trembler tant l’émotion était forte …. et la peur aussi …. Elle psalmodia le cri de guère de son père pour tenter de se donner du courage.

Alors il se passa quelque chose d’étrange. Si étrange qu’elle du se frotter les yeux de sa main libre pour tenter de retrouver ses esprits. Elle aurait juré voir un tomawak surgir de nulle part pour renverser la situation et l’homme qui en était l’instigateur avec. Ce geste terminé elle constata que cette arme était bien évanouie, mais l’homme menaçant ne l’était plus ou presque.

Jami se mit à le narguer de son bout de bois, elle souffla, se concentra et pointa comme elle put son arme branlante vers l’homme pour lancer à son tour d’une voix qu’elle aurait souhaité plus assurée :

« Toi partir ou toi mourir »

Son cœur battait la chamade, et le sol semblait prêt à se dérober sous ses pieds.
 

DeletedUser

Invité
Une menace ... pitoyable ; la petite fille tramblant de peur me menaçait .
Il était vrai que j'étais désarmé ... Mais quel fût mon plaisir lorsque je vis quelles étaient leurs armes !

La petite avait une arme rouillée et l'autre avait un vulgaire bout de bois ...
Mon armure n'aurait même pas une égratinure après un combat contre ces rigolos ; la petite fille étant pétrifiée de peur ...

Je me releva donc ; ne me souçiant plus de ce qui venait de se passer ...
J'allais enlever la petite fille ; les techniques barbares qui étaient auparavant miennes ne le sont plus ; je vais la tuer dans les règles de l'art .

J'avance , le torse bomber , balançant mes bras d'avant en arrière au fur et a mesure que je pose mes pieds au sol , de manière répétitive , le tout agrémenté du son des parts de l'armure s'entrechoquant , et de celui de mes pieds frappant le sol ...

Okay , petite . Mais je ne partirai pas sans toi .
 
Dernière édition par un modérateur:

DeletedUser

Invité
Son cœur battait dans ses tempes tandis que le fou dans une casserole antique se relevait… Comment pouvait-il être aussi sujet à l’emmerdement chronique? Marre de la loi de Lenz-faraday appliquée à l’homme, il voulait juste poursuivre son aventure avec une bonne monture et il se prenait le contre coup de ses initiatives en pleine poire. S’il n’avait pas eu besoin de ces canassons, il ne serait pas allé en quête de Ben Starck et de ses parties de poker… S’il n’était pas allé à la rencontre de ce dernier, il n’aurait pas été poursuivi par ce dingue aux allures méchamment déstabilisantes… Le pire, dans tout ce bazar, c’est qu’il entraînait la douce Kayaa et ses yeux aux accents de jais…

Sa main, dont les veines saillantes crépitaient sous sa peau, se resserrait inexorablement sur la poignée naturelle du boomerang qu’il portait au-dessus de son épaule. Un rictus se posa sur ses lèvres, ses sourcils se recroquevillèrent à l’égal d’un accent circonflexe inversé… Tandis qu’il l’observait, le mirait inlassablement. Pour un peu, Jami se prenait pour un rat, menacé par une fourche à fumier, acculé dans le coin sombre d’une cave…

«J’lui saute à la gorge et j’casse tout?».. Il aurait pu avoir cette pensée mais nul croquis de celle-ci ne fit son apparition dans la drôle de citrouille de notre personnage. Il n’avait que la protection de sa partenaire comme obsession.


T’approches pas où j’te ferai regretter d’t’être réveille c’matin… J’ai pas l’intention de t’laisser poser tes sales paluches d’dessus l’indienne! Puis t’as pas répondu à ma question… T’lui veux quoi? Si c’est pour assurer ta descendance, vu comment t’es accoutré, j’pense qu’la veuve poignet serait préférable!’Fin, j’dis ça… J’dis rien. Héhé!

Une voix se mit à tambouriner sur son occiput. Ses pupilles se perdirent sur un point de l’armure de Cleyton qui continuait d’avancer pas à pas vers les deux oisillons… Le doute, cet affreux frein de la réussite, se lisait sur les traits de Jami qu’il avait adouci. Il fallait prendre rapidement des décisions et ce sursaut schizophrénique ne fit que retarder l’échéance.

*-Tu vas arrêter de faire de l’humour digne d’un pasteur amish castré? Non, mais il ne faudrait pas que tu abuses! Vise la tête! Il n’a pas de boîte de conserve sur le crâne! -Ouais… ouais… Mais qui es-tu? Pourquoi et comment cela se fait que tu me causes? - Stoppe l’introspection et bouge tes fesses! -Euh…*
 

DeletedUser

Invité
Voilà que je cessa mon avancée ; trois pas , tout au plus , me séparaient désormais de ma victime .
Je m'arreta donc pour rire ; comme si je voulais m'accoupler avec cet immondice vivant ...

Ahahahahah ! tu crois vraiment qu'un gars comme moi se taperai une vermine encore enfant ... T'es pas doué de raison ; toi . Je veux juste la tuer dans des conditions acceptables . Je ne trouves pas cela humain de tuer une fille sur un coup de tête ; il faut faire les choses comme il faut .
J'observait cet homme ; il semblait sur de lui , mais en proie à une discussion avec sa conscience ; mais pourquoi sa conscience lui ferait-elle part d'une quelconque hésitation sur mon sort ...?

En fait ; j'm'en balance , j'avance encore , fais les trois pas nécessaires , et saisit le bras de la fille ; le gars me montre alors une expression étonnée ... S'attendait-il à ce que je patiente jusqu'à la fin de sa discussion avec je ne sais quoi ou qui ..?

Bref je lui sourit et commence à m'en aller avec l'apache femelle .
 

DeletedUser

Invité
Pourquoi cette foutue peur la paralysait ainsi ? Kayaa se débattait intimement avec son inconscient alors que la poigne ferme du chevalier sans âge s’était refermée sur son poignet, l’entrainant telle une poupée automate vers ses derniers instants.

La seule chose qu’elle put faire avec un sursaut d’intelligence salvateur fut de lâcher son arme à feu, et de la laisser tomber au sol à l’attention du blanquet, puisqu’elle n’arriverait pas à s’en servir. Nul besoin de masquer le bruit de la chute tant le cavalier métallique crissait à chaque pas. C’était d’ailleurs étrange que cette boite de conserve entêtée ne l’ait pas désarmée avant de l’emmener. Elle espéra alors secrètement que cet excès de confiance le conduirait à sa perte.

Ce regain d’espoir nourrit son énergie qui se développa alors en multiples soubresauts, contorsions et autres râles de détresse, tentant d’échapper au gant de fer qui l’enserrait comme un lièvre pris au collet. Mais la bête affolée se rendit bien vite compte de l’inutilité de la chose : elle se blessait sur le fer et n’arrivait à rien. Alors elle se résolut et se calma, le suivant docilement, prête à accepter son sort, qui n’était plus entre ses mains. Et si jamais le destin voulait qu’elle rejoigne les vertes prairies ou s’ébattaient ses ancêtres, il en serait ainsi. Elle voulait une mort digne, une mort indienne.

Elle bomba son torse.
 

DeletedUser

Invité
C'était si ... mignon .
La fille gambadait fièrement à coté , sachant pourtant ce qu'elle allait subir ; les apaches avaient ce coté étrange que j'appréciait beaucoup ...
Nous , les blancs .... attachons peut être trop d'importance à la vie .

Bref ; cessons de nous chamailler sur le sort de la jeune fille .
j'avance vers mon cheval , ne me souçiant plus de l'homme blanc qui se tenait derrière moi ; voyant son amie partir de plein gré , peut être ne pensera-t-il pas avoir à la sauver ...
ça me faciliterai les choses .

Je l'attaches donc à ma lourde monture noire , lui laissant le temps d'admirer ses yeux injectés de sang , histoire de lui foutre la frousse , avant de commencer à avancer , lentement .

Je comptes la tuer en beauté , contrairement à ses parents .
 

DeletedUser

Invité
La torpeur dans laquelle il était plongé s’évanouissait rapidement. Non pas qu’il ne s’interrogeait plus sur cette étrange voix à l’intérieur de son crâne mais la situation évoluait un peu trop vite et tirait, par la même occasion, ses sens hors de leur boîte. Il fallait agir… d’une façon ou d’une autre, c’était une évidence.

Il lorgna sur le revolver à plomb rouillé qui formait un arc ferreux pigmenté de croûtes presque cuivrée… L’arme, si tentante, n’aurait aucun impact réel sur la tenue de l’autre fou sadique. Néanmoins, dans la genèse de sa hâte, il se pencha et l’attrapa de sa main gauche pour la fourrer dans le ceinturon de son jean.. Mais que faire? Ses pieds avançaient, il s’approchait, rapidement et inexorablement, de l’autre qui avait déjà ficelé la petite indienne sur son barbe.


*Et puis zut!*

Arrivé à proximité du squawnappeur toujours face contre le flanc de son animal, Jami balança son pied dans la pliure du genou de son agresseur… Vicieuse armure qui se plia à cet endroit sous l’impulsion de ce coup. Avide de protection, elle n’offrait jamais la liberté de mouvement d’un bon vieux denim et l’homme s’affaissa.

Opportunisme ou simple instinct, Jami l’escalada immédiatement posant sans vergogne une de ses chaussures sur l’épaule métallique de Cleyton et se hissant promptement sur le canasson bâté en tentant d'éviter d'atterrir sur le paquetage en forme de Kayaa. Pris dans son élan, il n’avait toujours pas lâcher ce boomerang inutilisé… Bien que gêné par ce dernier, il saisit les rênes de l’animal et lui donna du talon vers la croupe.


C’qu’il faut pas faire pour être tranquille!Yhaaaaaaaaa

Il priait que sa monture improvisée ne se mette pas à ruer sous le poids d’un cavalier inhabituel mais, déjà, elle galopait ou plutôt trottait à vive allure laissant l’armuré dans une génuflexion imposée.
 

DeletedUser

Invité
Tout se passa assez vite.
Elle vit les yeux du cheval. Pauvre bête qui craignait que sa charge soit beaucoup trop lourde. Le néant parsemé de reflets doré, c’était la sombre robe du cheval qui scintillait devant ses yeux. Un bruit de boite de conserve froissée. Une douce chaleur humaine qui vint réchauffée son corps. Les brusques soubresauts du gallot qui se firent ressentir.

Kayaa redressa la tête et la tourna pour observé le gringalet et lui sourit très simplement. Elle était passée de la mort à la vie, de la résignation à la sérénité sans en ressentir les émotions. Elle savait au fond que son heure n‘était pas venue. Elle n’aurait pas abandonné Jamiti comme ça, bien que ce soit lui qui ne l’ai pas délaissé.
L’apache commença à gigoter sur l’animal, sa posture n’était pas des plus agréable…


Toi détacher moi! Aller ville, vendre cheval pour ânes!
 

DeletedUser

Invité
Jami n’avait pas l’habitude de tenir des rennes, une atroce chaleur prenait possession de ses doigts d’autant plus qu’il les serrait pour éviter de perdre le contrôle de sa monture. Il n’avait que brièvement entendu ce que Kayaa lui avait demandé et suggérer.. Bien assez pour illuminer son visage d’une envie taquine. L’indienne, bien qu’attachée et trimballée de façon fort peu confortable, pensait aux courses qu’il aurait dû faire si tout s’était passé selon ses plans. En réponse, il lui donna un simple ronron.

Il se retourna pour regarder si personne ne les avait suivi et ralentit la course du cheval barbe pour l’arrêter définitivement une dizaine de pieds plus loin à proximité d’un cactus isolé dans une plaine semi-sablonneuse.

Il descendit promptement de sa monture et vint se ficher à côté du bât de l’animal. Faisant de son mieux, il s’attaqua aux nœuds qui la maintenaient.


J’espère qu’on aura plus d’soucis à l’avenir. Pour les pataclops, on verra plus tard. M’a l’air costaud c’bourriquet et il pourrait suffire à not’ voyage.

Dénouant un dernier lien, il lui sourit. Elle l'attendrissait sans raison depuis leur rencontre. Il déposa ses mains sur la taille de sa camarade et l'aida à descendre du canasson.

Après un soupire, il se dirigea vers la cactacée tout en sortant un couteau de son pantalon délavé. Il entailla une des protubérances de la plante et déposa ses lèvres contre la plaie qu’il venait de réaliser. Un bruit de succion plutôt horripilant se fit entendre tandis que l’aventurier étanchait sa soif.
 
Haut