DeletedUser
Invité
Bonjour, je n'ai pas eu le temps de répondre aux gens qui me répondaient avant que le sujet ne dévie de nouveau et soit clos. Or, je tiens à le faire. Je me permets de tous vous tutoyer, j'espère que ça n'en dérange pas. Retrouvons donc un parler juste et respectueux entre-nous.
Je n'étais pas particulièrement inspiré non plus. Je suis co-auteur de la création 8, avec Nyctal, même si je me suis concentré sur la partie écrite. Enfin, le sujet restait très vague et nous, on a simplement passé d'idées en idées, d'associations en associations et ça a fait le résultat que vous connaissez - même si je n'ai pas le même rapport que certaines d'entre-vous au dessin de nu (le pratiquant par ailleurs), qui plus est, c'est un pénis sans érotisme et petit. :biggrin:
Bref, ça c'était une parenthèse qui ne t'étais pas vraiment destiné, Ofee. Je pense que quand le thème te débecte, faut simplement se laisser aller, même si t'as l'impression de partir dans un délire louche, il est toujours temps de se rattraper après. Même si j'ai peiné pour faire mes 6000 caractères, car je m'y suis pris le dernier jour du premier délai, j'ai réussi à finir. On pouvait caser beaucoup de choses dans ce thème, avec quelques acrobaties peu coûteuses. D'ailleurs, la variété des travaux le prouve, même si je n'ai pas encore eu le temps de tout lire.
Après, c'est juste dommage que vous n'ayez pas réussi à faire quelque chose. Enfin, le thème ne portait pas à l'enthousiasme même s'il se révélait assez libre au final. C'est peut être dommage qu'il n'y ait pas eu plus d'échanges entre les participants durant ce concours et même entre les communautés. C'est peut être là l'échec de cette battle intercommunautaire. Elle ne les rapproche pas vraiment car elle ne se joigne qu'indirectement, en votant et en participant. C'est très - trop ? - limité.
Qu'avait donc mes propos ? C'était juste le soupir de quelqu'un de déçu. Je ne suis pas " ce genre de personnages ", je suis moi, je n'ai pas trempé dans le cirque qui a eu lieu. Je ne crois donc pas mériter le ton intransigeant et encore fleuri par la colère que tu me tiens, et je ne remets le couvert à rien du tout. Je m'exprime tout simplement. Tiens, je te dis je t'aime.
Pour le coup, je suis plutôt désolé que MV ait enlevé les créations qu'il était venu vous montrer. Je ne suis pas vraiment d'accord toutefois avec ton emploi du " ils ". Tu me retrouveras peut être MV et Byy Ryy (ou Bapt, je ne sais pas sous quel pseudo il s'est inscrit) qui vous ait manqué de respect. Il y a aussi eu des réponses très tempérés, de Daistyas et de Nyctal notamment. Il faudrait voir à ne pas tous nous mettre dans le même panier, d'autant plus que l'existence de ce " nous " est très relative.
D'ailleurs, l'offense aurait été d'autant moins grande si la surenchère avait été stoppé immédiatement par une tempérance avisée - de votre " camp " ou du " leur " si vous trouvez justes ces dénominations. Enfin, c'est au moins quelque chose qui nous unit, entre communautés innogames, le caractère grincheux de nos membres.
Pour le coup, je reste plutôt coi face à cet argument. En quoi cela a à voir avec le conflit qu'il y a eu lieu ou simplement la battle ? Oui, nous sommes tous différents, mais nous le sommes aussi entre membres d'une même communauté. Je ne vois pas trop ce que ça change. C'est soit une réalité extrêmement banale que tu jettes je-ne-sais-pas-trop-pourquoi, soit tu veux dire que vous n'êtes pas trop portés sur le graphisme et l'écriture dans la communauté The West ? Si c'est cela, je m'attriste pour ma pauvre Saphire
Ensuite, j'ai cru voir dans le sujet en question que vous utilisiez l'outil sondage, ici. Ce à quoi a suivi une réponse plutôt grossière de MV, que pour le coup je ne soutiendrais pas. Bref, le principal défaut de l'outil de sondage, c'est qu'il rend plus superficiel la notation. On peut cocher sans regarder, parfois - et je le sais, j'ai quelques fois été de ces esprits immatures comme j'ai pu en voir. Ensuite, la note sur /20 offre tout de même une certaine hiérarchie à vos notes. Et elle vous permet de nuancer en tant que votant. Mais surtout, elle donne un retour plutôt complet aux auteurs, surtout si elle est jointe d'un commentaire plutôt construit. Certes, cela prend plus de temps. Mais les auteurs en ont pris aussi, et je me suis toujours dit que c'était une façon de noter plus respectueuse. Voilà, pour les explications.
Sans vouloir mettre de l'huile sur le feu, je rejoins tout de même certains avis émis pendant cette véritable rixe urbaine au coeur du far west. D'ailleurs, je vous crois intelligents, donc ça ne va pas remettre de l'huile sur le feu car le feu fera place à un discours raisonné et policé.
" Un public jeune ", oui, certes, mais enfin, croyez-vous que beaucoup d'enfants jouent en dessous de 11 ans à the west ? et surtout, s'inscrivent par la suite au forum ? Et je vais peut être repartir sur un autre débat, mais 11 ans, c'est l'entrée au collège. Et de nos jours, ça me désole autant que vous, mais il y en a beaucoup qui commence à fumer dans ces eaux-là. Alors, pensez-bien, un zizi... Quand j'entends ma petite amie, animatrice dans un centre aéré, me dire qu'un gamin de 5 ans traite toutes les animatrices de "péripatéticienne" et de "femme méprisable", et qu'il est allé dire à un autre enfant, au sortir de la piscine, qu'il allait lui mettre son zizi dans la bouche. Bon. Voilà. Je me fais du soucis pour les jeunesses à venir. Je voudrais bien tuer leurs parents. Mais en tout cas, croyez bien qu'un pauvre pénis encore une fois dépourvu d'érotisme (et à moitié caché, et petit), cela ne va pas choquer grand monde à partir de 11 ans. Et les blagues graveleuses commençaient dès la cinquième, de mon temps, donc bon... Après, c'est sûr que si vous avez des principes indéfectibles, c'est différent et je suis pas à même de vous juger, perso.
Ce qui est assez drôle mais qui n'a rien à voir, c'est que quand j'ai lu les débuts de polémique, je pensais que c'était les femmes floutées mais presque nues qui remporteraient le calice.
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Le visage mort, tuméfié, sur le point de céder, le regard agité, les gestes convulsifs*; cet homme n'avait plus rien d'humain, sinon, peut être, le ridicule. Il s'asphyxiait dans son anorak rouge, bombardé par une averse furieuse. Tout en mettant laborieusement un pied devant l'autre, il observait les cratères fugaces que les gouttes de pluie provoquaient dans les flaques. Derrière lui, plusieurs dizaines de méduses le suivaient, folâtrant dans la touffeur moite du maquis, parcourues d'ondes lumineuses régulières et bourdonnantes d'électricité.
Plusieurs ruisseaux se formaient, de-ci, de-là, dansant langoureusement sur les pierres tortueuses de ce sol graniteux. Cette étrange procession avançait dans la campagne, comme si l'orage et la nuit avaient accouché de ces fils inquiétants, sans que rien ne laisse présager de leur mission. Ils semblaient plutôt déambuler à toute hasard. La face macabre ne laissait rien transpirer de la douleur de ses mouvements et paraissait indifférente à ses suiveuses dodelinantes.
L'ensemble était irréel et pourtant, pris dans l'immensité de ces paysages torturés, dans la robe ténébreuse d'une lune camouflée et à travers les trombes d'eau qui assommait la terre, ils n'étaient toujours qu'une silhouette sombre ridiculement petite et quelques points clignotants, comme autant de lampes torches et un randonneur téméraire.
Plus loin, au creux d'une vallée parvenait l’écho de hurlements machinaux, la morsure du caoutchouc contre le bitume des milliers de fois, le fouet terrible de la carrosserie contre le vent tandis que les lampadaires crachaient dans le ciel tourmenté une nébuleuse lumineuse. L’autoroute, comme une artère dans un muscle mort, pulsait des millions de globules d'acier, tous chargés d'un dieu qui méprisait son monde.
Deux initiales stylisées chatoyaient au rythme de la foudre sur une chevalière qui avait l'air d'entamer le doigt bouffi et poilu de l'erre. Un «*Y*» qui embrassait un «*D*», de l'or blanc et de l'or jaune qui se chevauchaient et de fugitives lueurs bleutées.
Ses pas amenèrent cet homme sur un carrefour, où l'hésitation le paralysa. Se dressait là un haut panneau d'indications usé par le climat changeant. Les cnidaires luminescents se diluèrent dans le grain, abandonnant leur maître à son choix. Son cerveau restait muet. Il entendait juste son cœur résonner sous son torse, le clapotement violent de l'averse, le tonnerre et le souffle lointain et continu de la six voies.
L'un des deux chemins serpentait plus dangereusement sur le relief alors que l'autre s'enfonçait dans le pubis de la montagne jusqu'à atteindre une cascade qu'il connaissait bien pour y avoir bivouaquer plus d'une fois. L'habitude confortable ou le risque de l'inconnu. Bien sûr, rien ne pouvait plus lui permettre d'échapper au choix, il avait dépassé depuis longtemps les derniers endroits où il aurait pu s'abriter. Il n'y avait ici plus que des broussailles qui s'arrêtaient à la taille, juste assez grandes pour cacher quelque bête mortelle.
Une tête apparut au moment où la tempête nocturne illuminait l'endroit, juste au pied du panneau. Un homme qu'on avait décapité. Il marmonnait encore de longues litanies incohérentes sous sa moustache dégoulinante. Ses yeux éclataient de sauvagerie et quand ils se posèrent sur l'homme perdu, le sang de celui-ci se refroidit subitement. La densité de sa pilosité l'avait jusque là protéger des tremblements. Le mort gueula*:
T - Toi, je vais te buter ! Tarba tarba tarba !
H – Tu pourrais trébucher, donc range ton arba-
-lète langagière, cela vaut mieux pour toi.
Au lieu d’hurler ma mort sur l’ensemble des toits,
Enseigne-moi plutôt quel est ce lieu étrange,
Où les morts au côté des biens vivants s’arrangent ?
T – Tu n’auras rien de moi !
H – Et pour quelles raisons ?
T - Je fus décapité pour fuir la pendaison ;
Car je fus Staline et mon idéologie
Est morte à mes côtés. L’éclat de la bougie
S’est éteint. Désolé. Je ne partage plus.
Il faudra regarder vers d’autres gens. Salut.
L'homme avait encore des mots plein la bouches, qui lui collaient à la langue. Néanmoins, un nouveau sursaut de l'orage et déjà la vision disparaissait dans un craquement mat. Son ricanement hantait encore le pauvre marcheur détrempé tandis qu'il s'engageait sur le chemin descendant. Celui-ci fit fi malgré le pressentiment qui lui rongeait le cœur.
Une longue salamandre jaillit d'un bosquet. Sa peau azur tachetée d'or chatoyaient sous le rideau pluvieux, son œil biaiseux flamboyait de quelque maléfice. L'erre s'arrêta net et dans sa raideur, on aurait pu percevoir un frémissement insensible, une peur viscérale à peine contenue. Le monstre humait l'air, visiblement aveugle et se rapprocha toujours plus de l'homme. Quand son museau ventilait sur son visage un musc atroce, il eut aussi l'occasion d'admirer la formidable tissure d'écailles qui couvrait sa gueule. D'un coup de boule, la bête mit à terre sa proie et immédiatement lui bloqua les bras de ses deux larges pattes aux griffes émoussées.
Elle tenta longtemps d'attraper de ses fines dents l'anorak pour l'arracher sans gâcher la chair. Elle fut très méticuleuse mais sa morphologie et le fait que l'homme tapait de toutes ses forces des pieds contre son torse ne l'arrangeait pas. Agacée, elle relâcha brièvement les bras pour se précipiter vers les jarrets et les trancher net. Cet handicap devrait suffire. Au bout de quelques minutes, elle parvint enfin à faire ce pourquoi elle s'échinait tandis que l'autre se vidait de son sang en sanglotant comme une adolescente. Cela lui échauffait les nerfs, alors elle secoua la tête pour se ressaisir et commença enfin ce qu'elle désirait le plus*: elle broya l'un des bras pour le rendre obsolète et s'affaira à l'aide d'une griffe à tailler l'abdomen dénudé de sa victime. Une fois qu'elle l'eut ouvert, elle plongea sa patte et sortit de cette bouillie de viscères sanglantes une bible plaquée d'or. Elle s'affaissa sur le côté, laissant agoniser ce qui restait de l'humain et sortit ses lunettes d'un défaut dans sa cuirasse reptilienne. Quand elle commença à lire, le ciel se dégageait et un accident mortel causa la perte de trente millions d'euros à l’État et accessoirement, de cent cinquante six automobilistes et routiers.
**Edit des liens. Je pense que tout le monde comprend ces termes. Tant pis si ce n'est pas le cas. La Modération**
Ofee a dit:Elle est pas d'office méprisée,
Je devais participer... Sérieusement le sujet était juste ... Gerbant ( )
J'ai bûche dessus pendant plusieurs jours...je suis heureuse que finalement on ait rien envoye car c'est dans "le bêtisier" que ça aurait fini.
Et le fait qu'il n'y ait pas de vote...logique j'ai envié de dire, sans m'étendre plus.
Je n'étais pas particulièrement inspiré non plus. Je suis co-auteur de la création 8, avec Nyctal, même si je me suis concentré sur la partie écrite. Enfin, le sujet restait très vague et nous, on a simplement passé d'idées en idées, d'associations en associations et ça a fait le résultat que vous connaissez - même si je n'ai pas le même rapport que certaines d'entre-vous au dessin de nu (le pratiquant par ailleurs), qui plus est, c'est un pénis sans érotisme et petit. :biggrin:
Bref, ça c'était une parenthèse qui ne t'étais pas vraiment destiné, Ofee. Je pense que quand le thème te débecte, faut simplement se laisser aller, même si t'as l'impression de partir dans un délire louche, il est toujours temps de se rattraper après. Même si j'ai peiné pour faire mes 6000 caractères, car je m'y suis pris le dernier jour du premier délai, j'ai réussi à finir. On pouvait caser beaucoup de choses dans ce thème, avec quelques acrobaties peu coûteuses. D'ailleurs, la variété des travaux le prouve, même si je n'ai pas encore eu le temps de tout lire.
Après, c'est juste dommage que vous n'ayez pas réussi à faire quelque chose. Enfin, le thème ne portait pas à l'enthousiasme même s'il se révélait assez libre au final. C'est peut être dommage qu'il n'y ait pas eu plus d'échanges entre les participants durant ce concours et même entre les communautés. C'est peut être là l'échec de cette battle intercommunautaire. Elle ne les rapproche pas vraiment car elle ne se joigne qu'indirectement, en votant et en participant. C'est très - trop ? - limité.
Je trouve déjà que l'on a eu beaucoup de patience avec ce genre de personnages alors ne vient pas nous remettre le couvert avec de tels propos.
Qu'avait donc mes propos ? C'était juste le soupir de quelqu'un de déçu. Je ne suis pas " ce genre de personnages ", je suis moi, je n'ai pas trempé dans le cirque qui a eu lieu. Je ne crois donc pas mériter le ton intransigeant et encore fleuri par la colère que tu me tiens, et je ne remets le couvert à rien du tout. Je m'exprime tout simplement. Tiens, je te dis je t'aime.
Pour le coup, je suis plutôt désolé que MV ait enlevé les créations qu'il était venu vous montrer. Je ne suis pas vraiment d'accord toutefois avec ton emploi du " ils ". Tu me retrouveras peut être MV et Byy Ryy (ou Bapt, je ne sais pas sous quel pseudo il s'est inscrit) qui vous ait manqué de respect. Il y a aussi eu des réponses très tempérés, de Daistyas et de Nyctal notamment. Il faudrait voir à ne pas tous nous mettre dans le même panier, d'autant plus que l'existence de ce " nous " est très relative.
D'ailleurs, l'offense aurait été d'autant moins grande si la surenchère avait été stoppé immédiatement par une tempérance avisée - de votre " camp " ou du " leur " si vous trouvez justes ces dénominations. Enfin, c'est au moins quelque chose qui nous unit, entre communautés innogames, le caractère grincheux de nos membres.
On à le droit de pas être tous semblables sur les commus Inno, non ?
Pour le coup, je reste plutôt coi face à cet argument. En quoi cela a à voir avec le conflit qu'il y a eu lieu ou simplement la battle ? Oui, nous sommes tous différents, mais nous le sommes aussi entre membres d'une même communauté. Je ne vois pas trop ce que ça change. C'est soit une réalité extrêmement banale que tu jettes je-ne-sais-pas-trop-pourquoi, soit tu veux dire que vous n'êtes pas trop portés sur le graphisme et l'écriture dans la communauté The West ? Si c'est cela, je m'attriste pour ma pauvre Saphire
Ensuite, j'ai cru voir dans le sujet en question que vous utilisiez l'outil sondage, ici. Ce à quoi a suivi une réponse plutôt grossière de MV, que pour le coup je ne soutiendrais pas. Bref, le principal défaut de l'outil de sondage, c'est qu'il rend plus superficiel la notation. On peut cocher sans regarder, parfois - et je le sais, j'ai quelques fois été de ces esprits immatures comme j'ai pu en voir. Ensuite, la note sur /20 offre tout de même une certaine hiérarchie à vos notes. Et elle vous permet de nuancer en tant que votant. Mais surtout, elle donne un retour plutôt complet aux auteurs, surtout si elle est jointe d'un commentaire plutôt construit. Certes, cela prend plus de temps. Mais les auteurs en ont pris aussi, et je me suis toujours dit que c'était une façon de noter plus respectueuse. Voilà, pour les explications.
Sans vouloir mettre de l'huile sur le feu, je rejoins tout de même certains avis émis pendant cette véritable rixe urbaine au coeur du far west. D'ailleurs, je vous crois intelligents, donc ça ne va pas remettre de l'huile sur le feu car le feu fera place à un discours raisonné et policé.
" Un public jeune ", oui, certes, mais enfin, croyez-vous que beaucoup d'enfants jouent en dessous de 11 ans à the west ? et surtout, s'inscrivent par la suite au forum ? Et je vais peut être repartir sur un autre débat, mais 11 ans, c'est l'entrée au collège. Et de nos jours, ça me désole autant que vous, mais il y en a beaucoup qui commence à fumer dans ces eaux-là. Alors, pensez-bien, un zizi... Quand j'entends ma petite amie, animatrice dans un centre aéré, me dire qu'un gamin de 5 ans traite toutes les animatrices de "péripatéticienne" et de "femme méprisable", et qu'il est allé dire à un autre enfant, au sortir de la piscine, qu'il allait lui mettre son zizi dans la bouche. Bon. Voilà. Je me fais du soucis pour les jeunesses à venir. Je voudrais bien tuer leurs parents. Mais en tout cas, croyez bien qu'un pauvre pénis encore une fois dépourvu d'érotisme (et à moitié caché, et petit), cela ne va pas choquer grand monde à partir de 11 ans. Et les blagues graveleuses commençaient dès la cinquième, de mon temps, donc bon... Après, c'est sûr que si vous avez des principes indéfectibles, c'est différent et je suis pas à même de vous juger, perso.
Ce qui est assez drôle mais qui n'a rien à voir, c'est que quand j'ai lu les débuts de polémique, je pensais que c'était les femmes floutées mais presque nues qui remporteraient le calice.
/!\ Public jeune ou/et sensible, s'abstenir /!\
Le visage mort, tuméfié, sur le point de céder, le regard agité, les gestes convulsifs*; cet homme n'avait plus rien d'humain, sinon, peut être, le ridicule. Il s'asphyxiait dans son anorak rouge, bombardé par une averse furieuse. Tout en mettant laborieusement un pied devant l'autre, il observait les cratères fugaces que les gouttes de pluie provoquaient dans les flaques. Derrière lui, plusieurs dizaines de méduses le suivaient, folâtrant dans la touffeur moite du maquis, parcourues d'ondes lumineuses régulières et bourdonnantes d'électricité.
Plusieurs ruisseaux se formaient, de-ci, de-là, dansant langoureusement sur les pierres tortueuses de ce sol graniteux. Cette étrange procession avançait dans la campagne, comme si l'orage et la nuit avaient accouché de ces fils inquiétants, sans que rien ne laisse présager de leur mission. Ils semblaient plutôt déambuler à toute hasard. La face macabre ne laissait rien transpirer de la douleur de ses mouvements et paraissait indifférente à ses suiveuses dodelinantes.
L'ensemble était irréel et pourtant, pris dans l'immensité de ces paysages torturés, dans la robe ténébreuse d'une lune camouflée et à travers les trombes d'eau qui assommait la terre, ils n'étaient toujours qu'une silhouette sombre ridiculement petite et quelques points clignotants, comme autant de lampes torches et un randonneur téméraire.
Plus loin, au creux d'une vallée parvenait l’écho de hurlements machinaux, la morsure du caoutchouc contre le bitume des milliers de fois, le fouet terrible de la carrosserie contre le vent tandis que les lampadaires crachaient dans le ciel tourmenté une nébuleuse lumineuse. L’autoroute, comme une artère dans un muscle mort, pulsait des millions de globules d'acier, tous chargés d'un dieu qui méprisait son monde.
Deux initiales stylisées chatoyaient au rythme de la foudre sur une chevalière qui avait l'air d'entamer le doigt bouffi et poilu de l'erre. Un «*Y*» qui embrassait un «*D*», de l'or blanc et de l'or jaune qui se chevauchaient et de fugitives lueurs bleutées.
Ses pas amenèrent cet homme sur un carrefour, où l'hésitation le paralysa. Se dressait là un haut panneau d'indications usé par le climat changeant. Les cnidaires luminescents se diluèrent dans le grain, abandonnant leur maître à son choix. Son cerveau restait muet. Il entendait juste son cœur résonner sous son torse, le clapotement violent de l'averse, le tonnerre et le souffle lointain et continu de la six voies.
L'un des deux chemins serpentait plus dangereusement sur le relief alors que l'autre s'enfonçait dans le pubis de la montagne jusqu'à atteindre une cascade qu'il connaissait bien pour y avoir bivouaquer plus d'une fois. L'habitude confortable ou le risque de l'inconnu. Bien sûr, rien ne pouvait plus lui permettre d'échapper au choix, il avait dépassé depuis longtemps les derniers endroits où il aurait pu s'abriter. Il n'y avait ici plus que des broussailles qui s'arrêtaient à la taille, juste assez grandes pour cacher quelque bête mortelle.
Une tête apparut au moment où la tempête nocturne illuminait l'endroit, juste au pied du panneau. Un homme qu'on avait décapité. Il marmonnait encore de longues litanies incohérentes sous sa moustache dégoulinante. Ses yeux éclataient de sauvagerie et quand ils se posèrent sur l'homme perdu, le sang de celui-ci se refroidit subitement. La densité de sa pilosité l'avait jusque là protéger des tremblements. Le mort gueula*:
T - Toi, je vais te buter ! Tarba tarba tarba !
H – Tu pourrais trébucher, donc range ton arba-
-lète langagière, cela vaut mieux pour toi.
Au lieu d’hurler ma mort sur l’ensemble des toits,
Enseigne-moi plutôt quel est ce lieu étrange,
Où les morts au côté des biens vivants s’arrangent ?
T – Tu n’auras rien de moi !
H – Et pour quelles raisons ?
T - Je fus décapité pour fuir la pendaison ;
Car je fus Staline et mon idéologie
Est morte à mes côtés. L’éclat de la bougie
S’est éteint. Désolé. Je ne partage plus.
Il faudra regarder vers d’autres gens. Salut.
L'homme avait encore des mots plein la bouches, qui lui collaient à la langue. Néanmoins, un nouveau sursaut de l'orage et déjà la vision disparaissait dans un craquement mat. Son ricanement hantait encore le pauvre marcheur détrempé tandis qu'il s'engageait sur le chemin descendant. Celui-ci fit fi malgré le pressentiment qui lui rongeait le cœur.
Une longue salamandre jaillit d'un bosquet. Sa peau azur tachetée d'or chatoyaient sous le rideau pluvieux, son œil biaiseux flamboyait de quelque maléfice. L'erre s'arrêta net et dans sa raideur, on aurait pu percevoir un frémissement insensible, une peur viscérale à peine contenue. Le monstre humait l'air, visiblement aveugle et se rapprocha toujours plus de l'homme. Quand son museau ventilait sur son visage un musc atroce, il eut aussi l'occasion d'admirer la formidable tissure d'écailles qui couvrait sa gueule. D'un coup de boule, la bête mit à terre sa proie et immédiatement lui bloqua les bras de ses deux larges pattes aux griffes émoussées.
Elle tenta longtemps d'attraper de ses fines dents l'anorak pour l'arracher sans gâcher la chair. Elle fut très méticuleuse mais sa morphologie et le fait que l'homme tapait de toutes ses forces des pieds contre son torse ne l'arrangeait pas. Agacée, elle relâcha brièvement les bras pour se précipiter vers les jarrets et les trancher net. Cet handicap devrait suffire. Au bout de quelques minutes, elle parvint enfin à faire ce pourquoi elle s'échinait tandis que l'autre se vidait de son sang en sanglotant comme une adolescente. Cela lui échauffait les nerfs, alors elle secoua la tête pour se ressaisir et commença enfin ce qu'elle désirait le plus*: elle broya l'un des bras pour le rendre obsolète et s'affaira à l'aide d'une griffe à tailler l'abdomen dénudé de sa victime. Une fois qu'elle l'eut ouvert, elle plongea sa patte et sortit de cette bouillie de viscères sanglantes une bible plaquée d'or. Elle s'affaissa sur le côté, laissant agoniser ce qui restait de l'humain et sortit ses lunettes d'un défaut dans sa cuirasse reptilienne. Quand elle commença à lire, le ciel se dégageait et un accident mortel causa la perte de trente millions d'euros à l’État et accessoirement, de cent cinquante six automobilistes et routiers.
**Edit des liens. Je pense que tout le monde comprend ces termes. Tant pis si ce n'est pas le cas. La Modération**