[RP] Sur un air d'harmonica

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[ouvert à tous]

De ces crépuscules comme peints par un tableau de maître flamant. Un horizon rougeoyant rivalisant d'audace dorée autour des reliefs abrupts. Montagnes érigées au milieux des vastes plaines de l'West, sculptées par un Eole artistique ou placées là comme par miracle.

Le spectacle en aurait coupé le souffle à plus d'un, mais pas à notre héroïne non ...

Elle avait fini par cuver ses liqueurs avalées comme pour chasser un mauvais esprit de son être, et elle trainait ses chausses dans la poussière brune qui marquait le sentier. La lourdeur de ses pensées affaissait ses épaules, le sourire était envolé depuis belle lurette. Le pif plongeant vers le sol qu'elle foulerait le pas d'après, la blonde pionnière avisa alors un reflet métallique, comme un flash dans ses prunelles claires.

La voilà accroupie, enlevant de sa bouche une mèche de tifs rebelles que le vent s'acharnait à vouloir lui faire ingérer. Elle passa une main abimée sur l'objet, le déterra quelque peu et un sourire se dessina à nouveau sur son visage fatigué. Elle le prit dans sa main et l'observa longuement, sous toutes ses coutures. Un petit harmonica ... en métal gris ... gravé de petites arabesques entourant deux cursives "J-S". Certainement tombé de la poche d'un beau cow-boy, qui portait ses initiales. C'était dingue comme dès qu'elle trouvait un objet, son cerveau entrait dans une agitation frénétique, cherchant et imaginant le passé de l'objet en question.

Elle le glissa dans sa poche et décida de prendre la direction d'un vieux ranch abandonné du coin ... elle y serait certainement tranquille pour apprivoiser sa trouvaille.

 

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C'est l'air intriguée que Terra Nova observait la jeune femme.

Blonde, cheveux longs, grande et élancée, cette jeune femme était seule et semblait plongée dans des pensées bien sombres.
Terra Nova fut surprise de la voir trainer ses guetres toute seule dans un coin où bandits et malfrats de toute espèce et sans aucun état d'âme ni scrupules sont monnaie courante.

Il vint à l'idée de Terra qu'elle pourrait s'en faire une alliée pour sillonner les plaines de l'ouest et partir vers de nouvelles aventures. Non pas qu'elle ne s'en sente pas capable de le faire seule, mais comme l'union fait la force, pourquoi pas?

Terra s'était décidée à la rejoindre pour entamer la conversation lorsqu'elle vit la blonde avec l'hamonica en main.

- "Tiens, un petit air d'harmonica apaiserait bien mes nerfs", pensa-t-elle.

Hélas, aprés quelles segondes, elle fut dépitée de voir que la jeune se contentait simplement de reluquer son instrument plutôt que d'en jouer!

- "Bon, ne nous laissons pas contrarier ni envahir par notre légendaire mauvaise humeur, prenons sur nous", c'est de cette façon que Terra avait pour habitude de se motiver et essayer de contrôler ses implusions rageuses et névrotiques.

C'est néanmoins de mauvaise grâce qu'elle se leva et se dirigea vers la blonde:

- "Vais quand même essayer de la convaincre de jouer un morceau de ce foutu harmonica, ou alors je m'appelle plus Terra Nova!!"
La démarche féline et le regard plein d'aplomb, elle hella sans gêne la jeune femme:

-"Hey, salut! Moi c'est Terra Nova de City Zen, mercenaire à la peau épaisse et à la gâchette légère! Tu nous jouerais pas un tit air de ton machin là?"

Elle ponctua sa requête par un de ses fameux sourires des plus enjoleurs, dont elle seule avait le secret, et qui en faisaient fondre plus d'un.

 

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non loin de là....

Dans cette explosions d'orangés, à quelques kilomètres dans les plaines un petit ranch modeste vie sa vie. Les hommes de l'ouest accomplissent leur job avec lassitude. Une jeune bête s'est fait la belle, elle s'est oulée dehors profitant d'une faiblaisse dans la clôture. Buddy "Bud" Bass à été désigné pour la ramenée... Il chevauche a sa pouruite et il fait trainer. Il ne veux etre ni rapide ni efficace... Le proprio l'ennuie terriblement, ce crasseux qui joue au pieds tendre....pffff...un foie jaune sans ambition...

Bud repère la bête facilement, et la capture rapidemment. Il prend une pause là. Il se roule une clope de tabac gris en regardant l'horizons qui lui fait de l'oeil.."tu passes a côté de ta vie mon vieux, tu n'es pas fait pour être fermier toute ta vie!"
Soudain il apperçois de la fumée de poussière. Deux petites colonnes de poussière se rejoignent tout en venant dans sa direction... Il prend les devant, se remmet en scelle et accompagné du jeune veau, par à la rencontre des cavaliers...avec un peu de chance ce sera là un signe du destin qui le poussera à partir et à devenir l'as de la gachette renommé qu'iol mérite d'être...

 

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La silhouette d'un cavalier se dessinait dans la poussière que déplassait le vent.Son chapeau noir était gris de poussière , son long manteau marron noirci par le temps flottait au grès du vent.

Jack fourbu après plusieurs jours de traque , chevauchait à la recherche d'une ville ou s'arrêter un jour ou deux , le temps de se reposer et d'aller se boire un petit whisky.

Il aperçu un vieux ranch , qui lui semblait à l'abandon et décida d'y faire une halte , afin de laisser son noble compagnon prendre un temps de repos , avant de poursuivre son chemin .....

 

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"Hey, salut! Moi c'est Terra Nova de City Zen, mercenaire à la peau épaisse et à la gâchette légère! Tu nous jouerais pas un tit air de ton machin là?"

Un sursaut et une grimace. La blondinette avait bien horreur d'une chose : se laisser surprendre. * pfff ça devrait t'apprendre à partir dans ton imaginaire pauvre nouille*

Elle se retourna alors lentement vers la voix qui l'avait interpelée brutalement et fut surprise de voir se dessiner devant elle les courbes aguichantes d'une splendide jeune femme aux cheveux charbonneux, dont le sourire et la demarche lascive contrastaient avec le ton agressif de ses propos.
En l'espace d'un bref instant, cette mercenaire lui plut et elle répondit d'un hochement de tete agrémenté d'un sourire à la belle ... Terra Nova.

Salut, moi c'est Jessica Saint Ange, ou Jess. De Valmont. ... pas loin d'là.
Replaçant son chapeau sur le sommet de son crane histoire de se donner une contenance elle poursuivit : J'prefere pas dire ce que j'fais pour gagner ma croute, ça vaut mieux. Mais ce "machin", comme tu dis, je sais fichtre pas m'en servir ! Mais j'aimerai bien apprendre.

Elle ressortit de ses frusques le petit trésor d'artisanat qu'elle y avait enfouit et le tendit à son interlocutrice "tu sais toi ? Enfin, j'allais poser mes grolles un instant dans ce vieux ranch la bas" - hochement de menton indiquant la direction - "tu m'accompagnes ?"


Ne lui laissant pas le temps de répondre, elle lui lança l'instrument pour voir si ses reflexes étaient aussi affutés que sa langue, et lui tourna le dos pour continuer sa progression vers les quelques planches brunes branlantes qu'elle avait repéré au loin, quand son regard croisa deux cavaliers, qui chevauchaient séparemment mais avec aparemment le même but.

"Wow, on s'ra pas seules, tiens toi sur le qui-vive la belle ... on sait jamais qui on croise dans ces deserts inhumains"

 

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Jack arriva dans l'enseinte du ranch , il se dirgea vers le puit espérant trouver de l'eau pour abreuver sa monture.....il n'y en avait plus beaucoup mais celà suffirait à son cheval...Ensuite il se saisit de sa gourde...

Portant sa gourde à sa bouche , il vit les deux jeunes femmes arriver !
Il ota son chapeau et les salua...

Bonjour mes Dames !

Puis il remit son chapeau sur la tête.....

Vous êtes seules dans ce coin désert ?

 

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Buddy ne pu s'empecher de porter la main a ses flingue en appercevant tout ce petit monde ammassé devant le ranch de son abrutit de patron, il laissa le veau rentrer en direction du troupeau le lasseau toujours attaché a son coup et dessendit de cheval.

La main toujours posé sur ses vieux compadrès, deux colt peacemaker 1876, il cracha son mégot de cigarette et s'approcha du groupe.

-Olà amigos! Vous chercher votre chemin? On aime pas trop les étranger dans le coin, les types armés ça nous plaît pas franchement et encore moins les jolie pouliche équipée de winchester... si vous cherchez de l'action, continuez votre route! Comprende?

 

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Le far west revelait décidemment bien des surprises !

Un homme fort aimable vint les saluer, et la blonde prit un malin plaisir à lui rendre son sourire ... il fallait rester poli, apres tout, elle n'avait pas grand chose pour se defendre ...

Lorsque soudain, un energumène beaucoup plus vindicatif les aborda. Le devisageant de pied en cap, la jolie orpailleuse roula des hanches vers l'agresseur verbal, se campa fièrement devant lui à un pas de sa forte stature et planta son regard vert et bleu dans le sien.
"la pouliche n'est pas armée, mister d'la gachette, alors calme ton ch'val ..."

Un leger froncement de nez plus tard (un cheveu n'arretait pas de venir lui chatouiller son apendice nasal et celà commençait à agacer serieusement notre héroine), elle poursuivit :
"on vient juste poser nos fesses un instant. Fatigue. Envie de détente."

Sur ce, elle sortit lentement de sa poche le joli petit harmonica et l'agita ostensiblement devant le nez qui lui faisait face.

Faut pas d'autorisation pour ça non ?

 

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Le cow boy regarda la blonde avec un drôle d’air. Il n’avait pas l’humeur narquoise, il n’avait pas envie de se faire des amis, il ne voulait de problèmes et surtout il voulait se casser d’ici. Ces types là pouvaient être un prétexte, une piste, n’importe quoi en fait, du moment que Buddy se retrouvait libre et ailleurs.

-Je suis désolé ma jolie, mais ici vous n’aurez aucun amis, mon patron est un lâche, un crétin et un voleur de chevaux a ses heures. Je vous déconseille le séjour touristique. Mais si vous voulez un peu d’eau pour vos bête, une bouteille de ce vieux Jack et un feu de camp pour jouer de l’harmonica je vous offre mon bivouac pour la nuit, je campe sur cette colline là bas…la proximité virile des dortoirs de ranch m’a toujours fait vomir !

Buddy Bass ôta son fedora noir et se repeigna un peu, après tout il était quand même en compagnie de deux représentante du sexe faible, et malgré son antipathie, le cow boy avait quand même quelques résidus culturel de galanteries légère.

-Moi c’est Buddy « Bud » Bass, cow boy solitaire de l’ouest, et vous ? On peut mettre un blaze sur vos trognes ?

Il desserra le chien de ses flingues et se détendit un peu. Puis il se roula une cigarette dont il souffla la fumée dans un sourire en attendant la réponse des voyageurs…

 

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Jack se tourna vers le petit teigneux......posant la main lui aussi sur son arme.....

Calme toi l'ami ! Tu n'aimes pas les étrangers , quant à moi je n'aime pas les inconnus qui me menacent ! Ce n'est qu'une halte pour se reposer un instant ! Ce ranch délabré semblait abandonné !

Et tu ne compte pas tirer sur ces Dames , désarmées qui plus est !


Il fixa l'homme un instant puis......

Nous n'allons de toute façon pas nous éterniser dans ce trou à rats , des affaires m'attendent ailleurs !

 

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Jack releva lentement la main de son arme......le surveillant tout de même du coin de l'oeil.......S'occupant de son cheval.....

La tension retombant , il pensa que la jolie blonde avait tout de même un sacré cran d'avoir tenue tête à cet homme , sans arme ! Il eut un léger sourire .

 

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-ha haha, désolé pied tendre, je ne voulais pas te faire peur! Comme je te le disais je vous déconseille le ranch mais je vous propose mon campement. Je n'ai jamais eu l'intention de tirer, c'était simplement de la prudence. Pour finir je t'ai donnée mon nom, il serait de bon ton que tu me donne le tien!

Le cow boy (qui était certes teigneux mais qui n'était pas si petit) fouilla dans la selle de sa monture et en sortie une bouteille de Jack Daniel's presque pleine...

-Est ce que ça te détendrait mon vieux?

 

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Au mot peur , Jack eut un petit rire.....

T'inquiète pas pour moi ! Mais ne pose pas la main sur ton arme si tu n'as pas l'intention de t'en servir ! c'est un coup à se faire descendre !

Quant à mon nom....Je suis Jack Anderson , chasseur de prime de mon état !

Il prit une petite flasque dans son long manteau......

J'ai ce qu'il me faut !

 

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-Comme tu veux, si tu a mieux a boire que ce vieux Jack je veux bien gouter!
Buddy pris une bonne rasade de tord boyaux, puis tendis la bouteille vers les filles. Visiblement le solitaire n'était pas à l'aise face à des femmes, qu'elle soient jolies ou non.

-Alors l'atmosphère se detend vous avez pris une décision?

 

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La blonde regarda d'un oeil circonspect ce combat de coq qui se tenait devant ses yeux. Tout pouvait éclater à tout moment, et mine de rien, elle n'était pas en position de force, et celà lui deplaisait grandement ...

Heureusement pour ses fesses, la situation sembla se calmer, la tension retombait. Ses epaules se détendirent quelque peu et ses machoires se desserèrent. Sortant sa propre fiole de Bourbon (elle voyageait leger, certes, mais jamais sans son ravitaillement etylique, qui avait la faculté de guerir tous ses maux), elle alla trinquer dans les bouteilles des deux accolytes avant de prendre une rasade de la bouteille que lui tendait le dit "Bud".

A la vôtre ! A la nôtre plutot ! Moi c'est Jessica, ou Jess plus simplement. Pour le bivouac, j'veux bien partager ton feu cowboy et j'partagerai ma fiole, ... p'tet même que tu sais jouer de l'harmionica ? ça nous detendrai tous je crois ...

 

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Jack se tourna vers Jessica , leva sa flasque.......

A la votre ! ravi de vous renconter Jessica......Jess !

Il bu une bonne gorgée de wisky.....regardant la jolie blonde du coin de l'oeil , espérant un peu qu'elle ne s'en rendrait pas compte . Il se damandait ce qu'elle pouvait bien faire dans un endroit comme celui ci et sans arme de plus .

 

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Bud sembla comprendre seuement à l'instant que le dit Jack prétendait aux faveurs de la blonde. "Merde, se dit-il, je vais sûrement passer pour un rival ou pire, un de ces abrutit qui cherche a prendre femelle". Il fit demi tour en direction de sa monture. Decidemment les hommes étaient plus compliqué que les bêtes et les relations sociales n'étaient vraiment pas son truc. Vu que la brune n'avait pipé mot et que les deux autres dansait dans une parade verbale prénuptiale, Buddy se mit en scelle et commença à se diriger vers son bivouac.

-Je vous jouerais peut être un air mais pour l'heure suivez moi avant que les hommes du patrons vous demandent des comptes pour être sur ses terres sans motif... Au final Jack, t'as de la veine d'être tombé sur moi!

Il marqua une pose, le temps de se rouler une nouvelle cigarette, qu'il alluma avec le mégot de la précédente.

-Alors t'es chasseur de prime, y'a du gibier de potence à mériter la cravatte de chanvre dans le coin? Et toi la blonde tu prospecte seule au soleil et sans armes? Avouez que vous êtes louche tout les deux! Racontez m'en plus!

 

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Sentant un regard s'apesantir sur sa personne, l'orpailleuse se mit à gromeler. Il fallait pas avoir l'air avenante sinon dieu sait ce que ces males en rut pourraient bien lui faire subir. Son père lui avait bien fait la leçon ... Se sentant tout à coup très peu à l'aise elle prit la direction du bivouac le nez scrutant le plancher des vaches.

*pas se faire remarquer ...tu te fourres dans de ces petrins toi toujours ! pfff ... fin bon, c'est toujours plus sympa de se sentir desirée que rejetée mais bon ...* et se mit à machonner un brin d'herbe seche comme à l'accoutumée, au rythme de ses pensées.

Mais, manque de bol, le type sur son cheval, qu'elle tentait de suivre à pied, lui posa des qauestions ... il lui fallut bien repondre.

J'suis de Valmont, pas très loin d'ici, je suis partie sur les routes pour tenter d'oublier ... quelque chose ... et j'ai du m'perdre en ch'min. Puis j'ai trouvé c'truc, et je m'suis dit que j'allais m'poser quelqu' part pour tenter d'en sortir 2 ou 3 sons.


(HRP : je pars 3j, donc pas dispo d'ici lundi pour d'autres reponses au rp, je suis desolée !)

 

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Jack enfourcha sa monture et partit lui aussi vers le bivouaque...il se dit qu'il pourra prendre un peu de repos , avant de reprendre sa route . Il sentit qu'une gène s'installait et arrivant au campement de Bass , il attacha son destrier et s'installa en silence contre un rocher . Il prit sa gourde et bu quelques gorgées....



( Hrp : tkt , il n'y a pas d'urgence ! )

 

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Arrivée au campement, Jess, lasse, se laissa choir directement sur la terre battue qui constituait le sol à cet endroit, un nuage de poussière brunâtre s'elevant alors de part et d'autre de ses fessiers.

J'en ai mare de toujours marcher, il va m'falloir une monture quelconque. J'ai pas grande fortune, mais de retour à Valmont, j'machete un baudet ! C'est decidé !

Une rasade d'alcool plus tard et son souffle revenu, elle se mit à quatre pattes et entreprit de raviver le foyer, en soufflant sur les quelques braises qui rougeoyaient encore mollement. Une bonne flambée prit vite d'assaut le petit monticule de bois qu'elle avait apporté, et contente d'elle même s'allongea non loin, dos contre un tronc accueillant.

C'est à cet instant qu'elle sortit son petit instrument, et, après quelques hesitations, finit par le porter à ses levres pour en tirer quelques sons. Rien de mélodieux, rien de construit ni même de voulu, mais au moins, elle arrivait à en tirer quelque chose.