Un nouveau feu sur le nouveau continent ...

  • Auteur de la discussion Jeff Buckley
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Ils me connaissent bien et me respectent petite luciole ils font confiance à mon jugement .
tu n'as rien à crainre de mon peuple , et je sais que tu vas gagner leur confiance .
Tu vas étre traitée comme une des leurs .
De plus les femmes de mon peuple vont beaucoup apprécier que tu me rende heureux .
Je voulais t'en parle plus tard petite luciole mais puisque nous en sommes là .


Il marqua un temps d'arret puis repris d'un ton calme

As tu bien reflechie petite luciole ? tu sais que nous aurons une vie d'errance , dangereuse , les tiens vont nous harceler, jamais ils accepteront que tu sois avec moi, un apache tu sais ils veulent éradiquer la race indienne et moi en particulier pour avoir tué et pris le scalp de custer .
nous aurons aucun répis ...

Si tu décide de rester avec moi quand tu seras remise de tes blessures nous irons rallier les tribus du nord : les hurons les algonquins les delawares les comanches et tout ceux qui voudront repousser les envahisseurs blancs
 

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Elle fut rassurée par les paroles de l’apache. Elle se sentirait sans doute comme étrangère quelques temps, regardée, analysée, scrutée quelque temps par ce peuple Elle pensait déjà aux enfants de la tribu voulant à tout prix toucher sa chevelure dorée comme pour vérifier qu’elle était bien vraie et se mit à sourire de cette pensée. Elle s’y ferait, s’était certain … pour Lui.

Yumaa … j’ai déjà réfléchi et beaucoup trop longtemps il me semble. Je sens, …non, … je sais, que tu es mon destin, et que ma place est auprès de toi. Et je te l’ai dit de nombreuses fois : je suis une aventurière dans l’âme depuis toujours. Mon rêve est de ne jamais me réveiller au même endroit. Alors ton programme me va comme un gant !
Tu vas sans doute me prendre pour une folle mais si je le suis ce n’est que de toi.


Elle lui sourit, satisfaite de la tournure que prenaient les événements. Ses yeux brillaient de leurs futures aventures et lui faisait supporter la douleur sans problème. Leur nouvelle vie s’annonçait exaltante !
 

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yumaa bomba le torse trés fier de la passion qui les unissaient .
Colla son apaloosa pomelé au cheval de jess , prit le menton de la belle se pencha vers elle e l'embrassa fougueusement pour sceller leur amour .

Tout est dit petite luciole hug... Galopons vers notre destin ,

Un frisson traversa son échine Yumaa n'etait plus seul , yumaa aimait la femme blanche , yumaa avait un avenir .
Il ferait tout etre digne de l'amour qu'elle lui portait
 

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Apache pass etait calme , aucun bruit hormis le pas tranquille des chevaux heurtant le sol caillouteux qui serpentait à travers la montagne .
yumaa arreta son étalon huma l'air , leva la tête et vit des volutes de fumée qui s'elevaient vers le ciel .

Ca y est nous sommes vu des guerriers sioux qui annoncent notre venue au campement , il signalent aussi que je suis accompagné d'une femme blanche .
Ne sois pas inquiete tout se passera bien .

On entendait deja au loin le son lancinant et sourd des tambours indiens .
 

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Cleyton s'était trouvé une monture digne de ce nom ; un cheval arabe , robuste , rapide .
Parfait pour rattrapper ses cibles .

Il ne prit donc pas une heure pour arriver en vue du village apache ...
Le chemin s'étendait face à lui rien d'inquiétant , tout baigne ...

Il se proposa donc de s'arrêter ; à l'heure qui l'était , tout ce qui devait être fait à l'occasion de la visite de la femme blanche ne l'était certainement pas .

Il descendit donc de son étalo pour s'asseoir en tailleur sur le sol de terre parsemé de peitts cailloux briant au soleil couchant .

Soudain , un grand vacarne se fit entendre , le chemin ; un peu plus loin s'était ouvert pour dévorer la monture , désormais emballée par des pics de bois ...

Héhé ... on va d'voir continuer à pied , j'imagines .
Il contourna donc le chemin , pour passer au delà de ce trou qui aurait du causer sa mort ...

La , il arriva face au dernier rempart avant la communauté apache ; le pass étroit qui ne laissait aucune chance à son armure ...
Il observa les environs , il pouvait grimper , mais il serait peut être un peu lourd ...
Il sortit donc de son sac au moins aussi lourd que lui ; fouillant entre ses bâtons de dynamites et boîtes de munitions ; il sortit des pics ...
Le chevalier noir prit donc de l'élan , se prépara mentalement , et se précipita vers le pass sauta et aggripa la surface frêle de l'obstacle avec son outil d'extrêmement bonne qualité , donna un autre coup avec l'autre et monta , encore et encore ...

Enfin , il arriva enfin à passer tout ça .

Il se frotta le front transpirant , rangea ses affaires et sourit .

Il allait tous les exploser ; mais d'abord , se mettre à un point stratégique pour voir l'entièreté du village sans être vu , il remarqua donc un coin tranquille , un peu plus haut ; plus facile à atteindre , avec une masse de bosquets .

Quel ne fut son plaisir quand il vit que c'était un cul de sac ; personnes ne pourrait venir le déranger pendant son activité d'espionnage .
Plus qu'une chose à faire ; installer des pièges ; ce qu'il fit en deux temps , trois mouvements .

Qu'ils viennent , ces batards .

Marmonna-t-il enfin , extirpant de son sac un petite longue vue , cherchant d'un oeil vif ses victimes , caché tranquillement derrière son buisson .
 
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Elle était impressionnée. Déjà ces signaux de fumée : elle ne comprenait pas comment on pouvait dire tant de chose avec des petits nuages blancs ... et puis ce rythme de tambour qui devenait entêtant à mesure qu'ils approchaient.

Il faudra que tu m'apprennes à communiquer.
Les signaux de fumée, tout ça ... ça pourra servir.


Soudain écartant quelques feuillage de ses mains, elle baissa le buste pour mieux passer et se retrouva tout à coup dans une clairière, jonchée de tipis et autres cahutes de peaux.
Les toiles étaient bariolées, et le soleil en rehaussait de ses rayons chaleureux chaque couleur. C'était superbe.
Elle sourit, attendit que Yumaa se retrouve à ses cotés et l'embrassa presque sauvagement, le cœur battant, sa nouvelle vie à portée de main.

Et bien nous y voilà ...

Un peu tremblante elle démonta comme venait de le faire son compagnon et lui prit la main. Ce contact la rassurait, sentant la puissance tranquille qui émanait de cette grande main.
 

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John avait reperé ses cibles ; le couple contre-nature .
Il les observait s'embrassant l'un l'autre , se tenant la main en traversant ce village de païens ...

Dégoutant .

Il saisit donc une pyramide de dynamite accrochée à un petit fil noir et se mit en route pour la palissade , sans son armure pour être plus rapide et discret , mais toujours en ayant sa buntline à la ceinture ...

Il courait , vers ses centaines de poteaux de bois alignés , plants dans le sol ...

Lorsqu'il fut au cotés des constructions de l'immonde race , ilposa sa dynamite et reprit son chemin dans le sens inverse , toujours en courant , allant de buissons pour ne pas être reperé ; et tout se passa bien , à son grand bonheur .

Il posa ses mains sur la pognée menant tout droit à la mort d'une belle part de la communauté rouge ...
Et appuya .

Une déflagration imposante rongea un bon vingtième du village , et les flammes avançaient encore , John souriait devant le spectacle de son apocalypse , reposant son armure noire sur son corps incroyablement musclé ...

Il saisit enfin son lourd sabre et s'avança en direction des flammes ; il n'avait plus à s'en faire ; toute personne intelligente se préoccuperait d'éteindre le feu avant tout , et laisserait le soldat à sa mission .
 

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La deflagration les projeta au sol , quand yumaa abasourdi ouvrit les yeux tout n'etait que désolation , une odeur acre de chairs brulées flottait dans l'air , des flammes montaient vers le ciel sur la partie gauche du village de tentes . le bruit assourdissant causé par l'exploson ajouta à la terreur des femmes et des enfants .
jess gisait à coté de yumaa évanouie .
Ca et là des corps dechiquetés jonchaient le sol .
L'apache se precipita vers la jeune fille l'a prit dans ses bras et la porta à l'abri de toutes attaques .
Sortant de la fumée tel un fantome une vision irreelle le bras levé armé d'un sabre apparue surgissant des flammes ...
c'etait donc lui le responsable de tout ça "l'homme de fer"... il allait le payer de sa vie yumaa allait lui arracher le coeur et orner son tepee de son scalp .

Déja les hommes encore valide cernaient l'individu armé .
yumaa leur dit quelques mots dans sa langue natale , il le voulait pour lui tout seul ...
le cercle cessa de se resserrer autour de la crature de métal pour laisser libre court à la rage de yumaa .
son tomahawk dans la main droite un casse tête huron dans la main gauche , il tourna la tête dans la direction de sa bien aimée qui avait repris ses esprits .
Bandant tout ses muscles il lance son crie guerre et se jette sur cet être abject qui tue femmes et enfants . Il vit ses derniers instants ...
 

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Elle se réveilla, totalement paniquée. Sa vision paradisiaque s'était mue sans qu'elle sache pourquoi en cauchemar infernal. Il y avait le feu, les cris, la fumée ... des corps gisants un peu plus loin. Elle bougea les chevilles, les poignets, puis les jambes, les bras et enfin le cou.
Tout semblait en état de marche, même si un peu contusionnée.
Elle toussa, la fumée commençait à lui gratter le fond de la gorge et se frotta les yeux.

La panique la prit soudain, lui étreignant les entrailles aussi surement qu'une main l'aurait fait en serrant très fort :

Yuma??? Où etait-il ????

Elle se redressa sur ses pieds et se mit à le chercher partout lorsque ses yeux rencontrèrent furtivement les siens. Elle mit quelques instants à analyser la situation, les yeux aussi embrumés que son cerveau : un grand colosse blond se tenait face à lui, et un combat acharné était en train de se préparer. Elle courut pour tenter d'arrêter çà, en tant que blanche, elle essaierai de parlementer.

Le combat faisait déjà rage losqu'elle arriva auprès d'eux et elle se mit à hurler :

STOPPP ! ARRETEZZZ !!!

STOPPPPP !!!


Et s'adressant plus spécifiquement à l'agresseur :

Que leur voulez vous bon sang ???? Pourquoi ces attaques ????
 
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John se tourna vers la blonde .

Vous me faites rire , vous à ne pas cmprendre !
Ne savez-vous donc pas que l'homme blanc est ici pour s'accaparer ces terres ? Nous ne reculerons devant rien ; surtout si les apaches résistent ! Je suis prêt à marcher dessus , si je peux continuer à aller de l'avant dans ma mission divine .


Et là , il poussa la femme qui s'était mise au travers de son chemin , Jessica tomba donc au sol , tandis que l'homme décoré du fer noir courait vers l'apache qui l'intéressait le plus ; après , seulement , il s'occuperait des autres .
 

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Et cet à cet instant qu'un homme venu de nulle part , accompagné d'une belle apache armée d'un genre d'harmonica fait main , fit son entrée dans la scène .
Il failli éclater de rire face à l'allure et au discours du fou furieux qui avait fait ce carnage , mais aida d'abor lady Jess à se lever , avant faire un croche-pied au chevalier noir avec sa guitare qui se brisa au contact du lourd pied metallique ; mais pas en vain ; l'homme tomba , face contre terre .

Salut l'ami ; moi c'est Jeff ; Buckley Jeff , pour vous servir , ou pas , en fait ...
Voyant le blond écarquillant les yeux face à son sourire impertinent ; il continua .

J'aime pas trop les gens dans ton genre ; cinglés de trop ... tu vois c'que j'veux te dire ? Je te propose un bon verre de whisky , et un tour ailleur , histoire de remettre tes esprits dans de bonnes conditions .
Il souriait encore regardant le public de la même manière qu'il le faisait à ses concerts , en Europe .

Enfin , il s'assit sur le dos de l'adversaire qui était toujours au sol .

Salut Yumaa , Jessica . J'suis ici pour affaire ; j'm'y amusais avec la demoiselle jusqu'à ce qu'on entende un "boum" vous imaginez la trouille qu'on a eu ? Enfin , ça va ; ce n'était qu'un rigolo ...
Il souriait toujours ; ces mots dits aux deux intéressés désignant d'abord sa compagne apache -pour laquelle il ne ressentait qu'une simple amitié , trouvant tout de même cela étrange de tomber amoureux d'une apache- , ensuite son ami de métal qui reposait sous ses fesses impériales .
 

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Quelle chose indésirable que d'être plaqué au sol par un ... musicien ...
Un musicien insultant , qui plus est ; son sourire détestable méritait d'être cousu , histoire qu'il en pleure de douleur ...

Mais en attendant , je ne pouvais me relever et me permis donc de croiser mes bras son mon menton , attendant mon heure ; j'étais à leur merci , malgrés tous mes efforts pour ne pas subir le moindre couroux .
 

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yumaa s'avança les bras levés prêt à frapper , il avait l'écume aux lèvres les yeux injectés de sang le transfigurait une grimace de haine déformait son visage .
Le cercle fait par le clan se resserait , la curée etait proche .

Soudain son regard croise celui de l'homme musique , un regard tranquille fait de bonté , de sérénité , comme si il ne c'etait rien passé .

Merci pour ton intevention homme musique dit il à buckley soudainement calmé.
puis s'adressant à son peuple

Frêres de la nation sioux l'homme de fer est à votre merci , si le grand conseil le décide je lui arrache le coeur et offre à votre grand chef cochise son scalp hug .

Mais il est plusi mportant en ce moment de rendre un hommage à nos morts pour que le grand esprit les accueille dans ses vertes prairies .
Attachez le solidement au poteau de torture


Il cracha dans la poussière tourna les talons se dirigea vers jess dont les yeux exprimaient la terreur ,des tremblements compulsifs agitaient son corps .
Il prit sa main et ils se drigèrent vers cochise qui se tenait debout à l'écart observant avec intérèt le déroulement de l'action de yumaa .

Arrivé devant lui yumaa se frappa la poitrine de la paume de la main et engagea avec le chef un palabre dont dépendait l'acceptation de jess . Et pour lui être reconnu comme un des leurs ou bien etre perçu comme un traitre renégat ...


Grand chef cochise moi yumaa fils du valeureux chef apache taureau assis je suis responsable de la mort des tiens , c'est moi que voulait ce chien de blanc ainsi que la femme blanche qui est ma compagne . Par mon imprudence il m'a suivi jusqu'à ton camps.
j'accepte ta sentence mais épargne la jeune squaw elle et responsable en rien


Cochise ne sourcilla pas , pas un trait de son visage ne pouvait presager de ses sentiments . un silence pesant tel une chape de plomb s'abatait sur les épaules du couple

Enfant déja ton père me vantait tes mérites il ne tarissait pas d'éloge vantant ton courage , quand tu es devenu en âge de combattre le vent m'a conté tes exploit , j'ai vu ta vaillance à apache pass .
Le silence se fit , cochise plissa les yeux , ce n'etait plus qu'une fente , une ride barrait son front dans une profonde reflexion

tu es ici chez toi je te considére comme mon fils hug
En se qui concerne la jeune femme qui t'accompagne je suis sur ... qu'elle sera acceptée dignement par la tribu , si yumaa a fait ce choix c'est qu'il est bon yumaa est un sage HUG J AI DIT

Toutes le femmes étant là dans une explosion de joies e mirent à danser autours de jess avec des you you de liesse frolant et touchant les cheveux blonds qui les fascinaient
 

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Jeff , de son coté , se fichait éperdument du rite d'initiation de la fameuse Jessica ; Il était effectivement plus préoccupé par la situation de l'homme en armure ...

Il s'approcha donc de lui et lui montra son rasoir bien aiguisé ;

écoutes , mon gars ; si tu retires cette armure et la laisse ici ; je te délivres ; les apaches sont trop préoccupés par la blonde américaine devenant "mixte" , si on peut dire ...

Voyant le chevalier faire un signe de tête , il commença à le délivrer de ses liens .

Jeff n'aurait jamais laissé quiconque arracher le coeur de quelqu'un , qui que ce soit ; jamais ...
Il était l'ancêtre du mouvement "peace and love" , et avait su , par expérience , que ce n'est jamais avec la barbarie que l'on perdurait .
 

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J'étais liberé de mes liens .
Le musicien ésperait que je quittes mon armure ; mais fallait le dire , c'était pas demain la veille ...
Un sourire triomphal aux lèvres ; il me fallait partir , je fis donc un premier pas ; et ce "Jeff" me saisit par l'encolure de mon plastron ...

J'y étais donc obligé ; autrement , il déclarerait ma fuite , et je serais mort .
Je fit donc tomber doucement mon armure , histoire de ne pas éveiller les soupçons , en m'en alla ...

J'en trouverais une autre ; plus fine , plus maniable , plus légere ...
Parfaite .
 

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Tant d’émotions en si peu de temps avaient eu raison de la pauvre Jess qui ne cessait de trembler encore et encore, malgré sa visible acceptation par le grand chef indien et la liesse qui s’en était suivi. Oui les nouvelles étaient pour l’heure bonnes mais jusqu’à quand ? Les événements s’enchaînant sous ses yeux à une vitesse ahurissante, Jess perçut à cet instant la folie de leur aventure. Pourtant elle était heureuse, sa petite main enchâssée dans celle, puissante, de son Yumaa.

Son regard, fébrile, plongea alors dans celui du grand chef qui l’observait depuis quelques instants. Il n’avait toujours pas bougé, croisant fièrement les bras devant sa poitrine et menton relevé comme au garde à vous. Ses yeux recelaient une sagesse qui semblait infinie, et réussirent à l’apaiser. Cochise était le genre d’homme que l’on respecte et qu’on l’on aimerait pouvoir appeler « papa ».

Elle hocha du menton en guise de remerciement tacite et détourna la tête, geste réflexe d’une personne se demandant quoi faire. Elle vit à sa grande surprise le manège du musicien et sourit lorsqu’elle vit le fou furieux partir discrètement. Ce Jeff avait un cœur d’or, il n’avait sans doute pas supporté la menace de torture qui planait sur les épaules de la brute. Leurs regards se croisèrent mais elle ne pipa mot, pour ne pas attirer l’attention sur ce qu’il venait de se passer.

Le feu était éteint, la fumée envolée, le soleil reprit ses droits sur la prairie, mais les stigmates de l’explosions étaient toujours là : un cratère béant au lieu de l’explosion, des cadavres qui jonchaient le sol, et quelques tentes carbonisées ou d’autres, plus chanceuses, simplement noircies par les griffes de flammes.

Yumaa, j’aimerai aider … que puis-je faire ?
 

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Te soigner petite luciole va sous mon tepee , le chaman va te rejoindre et te donner des herbes magique . Dans très peu de lunes tu seras guerie .
repose toi mon bel ange demain il fera jour .
Moi je vais emmener nos mort sur la montagne sacrée pour que leurs âmes montent vers le grand esprit .

Tes paroles pleines de sagesses touchent mon coeur comme une coulée de miel grand sachem .
Donne nous ta bénédiction et bientot le clan entendra les rires de jeunes papooses égayer la clairiere



les deux hommes se prirent par les épaules se fixèrent droit dans les yeux en signe de loyauté et d'estime . hug répétèrent ils en coeur .

yumaa tourna les talons et emmena jess sous une grand tente en peau de bison plus à l'ouest du village.
Ce qui etonna le plus jess ce fut la guirlande de scalps ou tronait en plein milieu de celle ci une longue chevelure blonde et bouclée qui ornait la tente de yumaa .

Te voila chez toi petite luciole , si tu le veux je vais te faire porter des vetements propres et secs.
disant ces mots il l'a prit dans ses bras et l'embrassa avec passion .
Une nouvelle vie commencait pour tout deux ...
 

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Jeff failli éclater de rire lorsque les yeux de la blonde rattrappèrent les siens , tant la situation était spéciale , mais il préferait se retenir et trouver un lieu où sieger pour la nuit .

Il s'assit donc sur un tronc de bois , observant le manège incompréhensible des apaches en fête , avant de saisir sa guitare lorsque le tout était fini ...

Ses doigts grattaient les cordes bien accordées de l'instrument de bois qui "avait de la gueule" comme aimait le dire le musicien ...

Did I disappoint you or let you down?
Should I be feeling guilty or let the judges frown?
'Cause I saw the end before we'd begun,
Yes I saw you were blinded and I knew I had won.
So I took what's mine by eternal right.
Took your soul out into the night.
It may be over but it won't stop there,
I am here for you if you'd only care.
You touched my heart you touched my soul.
You changed my life and all my goals.
And love is blind and that I knew when,
My heart was blinded by you.
I've kissed your lips and held your head.
Shared your dreams and shared your bed.
I know you well, I know your smell.
I've been addicted to you!

Goodbye my lover.
Goodbye my friend.
You have been the one.
You have been the one for me...


Il souriait , avant d'entonner le couplet suivant , il aurait aimé être accompagné de sa belle à lui , il s'imaginait bien à ses cotés , l'embrassant entre deux mots , observant la chaleur des flammes se refleter sur son doux visage de femme fatale .

Il se fit donc une promesse ; retourner dès le lever du soleil chez lui pour la retrouver et l'embrasser .
 

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Les scalps .. oui, il faudrait s'y faire... Réprimant une envie de vomir soudaine elle entra tout de même dans son nouveau logis. Elle le trouva plus vaste qu'escompté, et il y avait un amoncellement de peau et fourrures qui en faisait un nid des plus douillet. Elle sourit jusqu'à remonter son regard sur ... des cheveux blonds bouclés.
Un tressaillement la prit et elle se jura de demander l'explication à son Yumaa quand il serait rentré.
Il faudrait aussi qu'elle lui parle de ces fameux petits "papooses" qui lui avaient fait dresser un sourcil interrogatif à leur évocation...

On s'occupa d'elle comme une reine, tout le monde à ses petits soins, elle en était presque gênée, n'ayant pas ce genre d'attention servile dans sa petite vie de blanche, malgré ses ancêtres au sang bleu. Mais elle se laissa faire.
D'abord parce que la fatigue et la douleur étaient telle qu'il fallait qu'on la guérisse et qu'elle trouve le repos.
Ensuite parce qu'elle se doutait que refuser leurs soins exagérés serait très mal vu et les blesserait.

Restaurée, nettoyée, séchée, coiffée, ointes de diverses potions qu'elle estimait guérissantes puis bandée, elle se roula en boule dans la douceur animale d'une peau de bison et trouva le sommeil, bercée par une jolie petite musique entonnée au dehors.
 

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yumaa revint au tepee , il faisait grise mine .
Tout ces morts innocents causés par un fou ... quelle tristesse , juste au moment ou une nouvelle vie commencait pour lui .

Quand il pénètra sous la tente une odeur captivante lui chatouilla les narines , il se dirigea vers le corps lové sur les peaux de bisons .
On aurait dit une indienne dans son costume chamarré orné de perles de couleurs , ses petits pieds chaussés de mocassins de peau .
elle dormait comme une enfant , sa poitrine se soulevait au rythme régulier de sa respiration .
Comme elle est belle pensa t'il ,en s'approchant sans bruit de la belle endormie .

Il se penche sur elle , promène son visage frole son corps oint des plus precieuses huiles , il l'a hume tel un fauve , sa main caresse les cheveux bouclés couleur de soleil .

Il en est sur maintenant, c'est elle qui le rend si fort , c'est elle son avenir ,
c'est elle qui sera sa femme ,elle qui portera ses enfants .
Pour elle il accomplira des exploits , chassera l'envahisseur blanc . les tambours raconteront leur histoire ..
 
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