Les orphelins d`El Pueblo [JDR]

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Revenant de sa longue chevauchée, fourbu, arrassé, poussièreux, le cow-boy, s'arreta devant le saloon.

-Salut à toi Henry, sers moi un bourbon et une bière, faut qu'je fasse passer toute cette poussière que j'ai avalée aujourd'hui.
Dis moi! ma chambre est prête? Pas encore!

S'asseyant à une table au fond de la salle pour être tranquille et observer la compagnie. Il comanda un repas sommaire à la serveuse qui lui apportait ses boissons.
Il n'attendait que le moment d'aller se pieuter.
 

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Les doigts de pieds gelés, Lylha avancé a bonne allure.
Plus tôt dans la journée, elle avait décidé d'aller cueillir quelques baies dans la foret.
Le ciel s'était obscurci plus vite qu'elle ne l'avait prévu et elle s'était fait surprendre par la nuit.
Heureusement elle prenait toujours avec elle une lampe et un peu de pétrole.
Mais marché seule jusque la ville était risqué pour une femme seule.
Elle marchait donc a vive allure d'autant plus qu'elle n'aurait bientôt plus assez de pétrole pour alimenter sa lampe.
Elle n'était plus qu'a quelques mètres de la ville, les bruits de la nuit la faisait sursauté sans cesse.
Une seule chose la rassurait c'était sa main posé sur son colt paterson.
Elle vivait seule et c'était la ça seule protection.
Elle finit donc le chemin la lampe dans sa main gauche et la main droite sur son colt.
 

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Surgissant de nul part, enfin lui seul savait d'où il venait fort heureusement, l'Ombre arréta son cheval dans une nouvelle ville. Il se dirigea vers le saloon, le lieu de toutes les rencontre.
Pas très animée cette ville, personne dans les rues à la nuit tombée?
Etrange.
Entrant dans le saloon

Un whisky, une chambre et de l'avoine pour mon ch'val!!
 

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Journée du 19 mai 1870,

La nuit a été longue et agitée dans la petite ville d`El Pueblo. Comme tous les jours, les habitants se réunirent sur la grande place du village pour commercer mais surtout pour commérer. La place commençait à se remplir d`une foule compacte de villageois quant un cri aigue se fit entendre a l`entrée du village.
Les habitants se précipitaient tous sur les lieux pour voir ce qui avait bien pu se passer. On y trouva Jimy, le cadet des 4 enfants du boucher d`El Pueblo. Accroupi et sanglotant, il pointait du doigt le cadavre de Spyky qui pendait au bout d`une corde. Sur le torse de Celui-ci on pouvait voir un écriteau sur lequel était inscrit « en souvenir de notre frère”.
Les spectateurs étaient horrifiés. Que voulait dire cet écriteau ? Qui avait bien pu commettre ce crime terrible ?
Apres avoir détaché le corps ils se réunirent tous à nouveau sur la place et les ragots de voisinage se transformèrent vite en accusations et dénonciations. Il fallait faire justice. Le shérif incompétent était trop occupé à se goinfrer de Tacos pour gérer se genre d`affaire. Les Habitants allaient devoir faire justice eux même.
Les discutions n`ayant aucun sens, il valait mieux passer directement aux actes. Ils décidèrent de voter pour exécuter celui qu`ils pensaient être le responsable de ce crime.
Tout le monde apportait sa version de ce qui avait pu se passer la veille mais personne ne savait exactement les faits réels.
Chez Spyky, on trouva des potions étranges, des fioles de toutes formes, et deux petites potions dans un coffret fermé a clef qui a l`évidence n`avaient pas été ouvert ces derniers jours.
A l`écart de la foule, deux individus jouissaient d`une première victoire. Pour eux, tout ca n`était que le début, ils étaient bien décider à faire d`El Pueblo un enfer sur terre.
Un autre individu, lui, pleurait la mort de Spyky. A l`évidence cette mort l`affectait beaucoup…


Tour de jour

-Les bandits font profil bas et/ou embrouillent les villageois
-Les villageois, l`as de la gâchette, le charlatan, le mercenaire et le Trappeur votent pour l`execution de celui qu`ils pensent etre un des assassins
-le chaman ne peux pas voter mais peut influencer les autres sans se faire remarquer
Le tout en m`envoyant tout ca par MP !
Les RP sont libres, attention tout de même a la boulette !

J`attends vos votes!
 
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Dinocami vivait un jour comme rarement il en avait connus.
La joie d'un côté, la haine et la rage de l'autre.
Certes il venait d'empocher ces 2500$ pour la vente de ses chevaux, il était désormais un homme riche au vu de la petite bourgade d'El Pueblo, mais au fond de son coeur la tristesse l'étreignait.

Spyky, un charlatan finalement, si jeune, finir de la sorte. Spyky, qui n'hésitait pas a donner des fioles a ses chevaux pour qu'ils aillent mieux après de longues courses, et qui ainsi faisait marcher son commerce, c'est avant tout un partenaire qu'il venait de perdre, mais plus simplement un citoyen d'El Pueblo, un voisin chaleureux.
Une larme coulait quand il se retourna brusquement. Au loin, deux ombres s'enfuyaient, il 'n''avait pas eu le temps de voir qui ils étaient, mais il commencait a se douter de la raison de leur présence ici.

La gorge serrée, l'estomac noué, il alla directement au journal local, le "Pueblo express", et fit une commande, payant immédiatement avec l'argent gagné le jour même.

Le temps de l'impression, il parcourut la ville, cherchant ici et là des enfance qui pour quelques penny accepteraient de clouer des affiches.

Trois heures plus tard, avec sa petite armée enfantine, il sortit du "Pueblo express", les bras chargés d'affiches.

A peine les gamins commencèrent a coller, que les badauds s'approchaient des affiches. On pouvait y lire :

"Wanted : toute information sur l'assassinat de Spyky : 100$
La tête du ou des meutriers : 1000$"
En dessous figurait une image censée représenter spyky, il pesta intérieurement que cette image ne lui fut pas du tout ressemblante.

Dans l'attente de réponses ou d'indices, il refusa de retourner s'ocuuper des chevaux provisoirement, préférant astiquer son arme, et couper quelques planches de bois.
C'était un cercueil qu'il préparait, dessus, figurait une plaque étrange :

Je n'ai pas de nom, j'agis dans l'ombre, je tue des jeunes gens de El Pueblo : ci git : un traitre d'El Pueblo.

Une fois finit, il le placat devant sa demeure, en trophée et en mise en garde. Le meurtrier, où qu'il se trouve, connaissait a présent la valeur de sa vie :
100$ pour une piste, 1000$ pour sa tête, un cercueil comme dernière dilligence.

Le ton était donné, El Pueblo retenait son souffle, et les commérages allaient bon train.
Une seule chose était certaine pour lui, il allait fermer sa porte ce soir, mais y ajouter une chaise et quelques ustensiles dessus afin d'être éveillé au premier bruit, il ne faisait pas bon être habitant d'El Paso ces temps-ci.
 

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Un homme regardait encore sa montre gousset, alors que sur la place du village tout le monde etait horrifié, il verifiat que son arme etait charger et inspectait tout les personnes presentes, certains silencieux, certains braillait et pleurait, lui n'en avait que faire, il fallait trouver et tuer ces personnes...
Il s'aprochat de la potence...
"Nous devons tuer les tueurs, ils n'ont rien à faire en ville..."
On entendit un brouhahaha, quelques cris d'encouragement...
"Votons, ces personnes sont des traites innomables, c'est l'un de nous present... Pendont le haut et cour...!!! Le vieux Sheriff, a plus de chance de mourir d'indigestions, que des tueurs... Faisont Jusitce Nous-même!!!!"
 

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Dinocami écouta le discours de Mr Strange, et nota le fait qu'il ait dit "pendons -le".

Intrigué, il haussa de suite la voix en demandant :

"Et toi, comment sais tu que l'assassin de notre ami est un homme?
Je vois de nombreuses femmes a El Pueblo, mais tu as tout de suite supposé que c'était un homme.
Le connaitrais-tu tant que ca? T'est-il si proche?
Et si c'était toi, ce traitre finalement !"

A ces mots, la foule s'écarta, laissant apparaitre le cow boy, une affiche a la main offrant une récompense.

"Et si j'économisait finalement 1000$ aujourd'hui, en te démasquant , toi, mr Strange dont personne ici ne sait rien, et qui semble si pressé par le temps a toujours regarder sa montre?"

Il porta la main a son ceinturon, prêt a dégainer, puis se ravisa.

"Bah, on jugera bien assez tôt de qui sera jugé coupable, et là, je crois avoir ma petite idée, je pense que les autres, ici présents, t'ont aussi bien entendu que moi, ils se feront leur propre idée eux même ! A ce soir devant la potence ! On verra si tu y es spectateur ou acteur.

Ce disant, il lui tourna le dos et continua ses discussions avec les gens des alentours, des regards biaiseux s'échangeaient entre les deux hommes.
 

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"Peut etre est moi, peut etre est toi... Dieu deciderait du sort de chacun... Mais si tu cherche ma mort je ne cherche que la paix de notre societer..."
Il se retournat et regardat cet etrange personne, qui venait de l'acuser, visiblement, on lui en voulait, lui qui ne cherchait à faire que la justice... L'heure tourne et bientot nous serons tous qui est le plus à pleindre...
 
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Dinocami sembla choqué.

Il annonca tout de go :
"Oui, c'est moi."

L'assemblée poussa des cris, ne réalisant pas ce qui arrivait.

il poursuivit
"Oui, c'est moi, je l'ai tué dans un sens car je n'ai su le protéger, je pensais tellement à mes chevaux, a ma fortune, que j'en ai oublié de penser a la première fonction du cow boy qui est de garder les siens.
Mais en cela, tu es aussi coupable que moi, et nous le sommes tous ici !"

Il tappa du pied, fixant l'assemblée incrédule qui réalisait peu a peu.

"Dieu n'a rien a voir la dedant" ajoute-t-il, "et permet moi d'y voir encore un moyen de te dédouanner, faisant passer le tout puissant pour ce qu'il n'a jamais été ici. Jamais Dieu n'a pris les armes lui, jamais il n'a su tresser une corde devant nos yeux. Rend toi à l'évidence, toi l'homme si étrange, c'est d'une main humaine qu'est mort ce brave spyky."
 

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Sitting Jay tourna les talons et se dirigea vers le Saloon. Il fallait qu’il boive quelque chose de fort et vite, très vite.
Spyky mort. Pendu !

Il avait bien connu Spyky durant leur jeunesse. Ils s’étaient retrouvés dans une ville éloignée. Un havre de paix fondée par une bonne sœur touchée par la grâce. Après certaines aventures rocambolesques et moult péripéties c’était d’un commun accord qu’ils avaient décidés de s’installer à El Pueblo. Un peu de calme et de repos leur semblaient nécessaire ; un genre de retraite anticipée pour peu que des aventuriers puissent un jour en avoir une.

Qui diable avait pu lui enlever son ami ? Et pour quelles raisons ?
Loin du tumulte et des cris qui commençaient à retentir sur la place du village, il repensa aux évènements de la nuit.
Habitué à veiller au coin du feu, un livre à la main, il avait soudain entendu sonner le clocher. Passant rapidement une veste matelassée sur ses épaules, il était un des tout premiers à être arrivé sur la place lui aussi en alerte. On s’était agité pour rien.Ca n’était que le chat de la vielle Patmoit qui s’était échappé (elle avait sans doute du mal fermer sa porte) et avait été chasser les corbeaux nichant dans le clocher.
Il s’apprêtait à rentrer chez lui quand le grincement d’une porte lui fit relever la tête.
« Tiens, tiens, voilà Lylha qui rentre chez elle… C’est étonnant de la voir dehors à cette heure, surtout qu’elle n’est pas sur la place pour voir d’où venait le raffut. »​
Une fois rentré il n’y avait plus pensé, avait remis une bûche dans l’âtre et c’était couché : Tant pis pour le livre il le terminerait demain.

Mais la découverte macabre de son ancien compagnon pendu tel un gibier de potence, le forçait à s’interroger sur la sortie nocturne de Lylha.
Foi de Brave, la mort de son ami ne restera pas longtemps impunie.
 
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Les larmes aux yeux, le regard dur, elle regardait les deux coqs se monter le bourrichon sur la place du village. Leur babille incessant et les circonstances lui donnait la nausée et leur éternelle chamaillerie théologique était à deux doigts de lui faire rendre le quignon de pain qu'elle avait attrapé en sortant de chez elle.

Un peu de décence ! Vous êtes là à vous chamailler, devant le corps de ce pauvre Spyky ! Dinocami, c'est bien beau d'avoir charpenté un cercueil pour le coupable. Mais il faudrait peut-être penser à en faire un en premier lieu à Spyky ! Et Mr. Stange, avant de parler vengeance et de porter des propos accusateurs, mieux vaudrait sans doute réfléchir à tout cela posément !

Qui a sonné le tocsin au beau milieu de la nuit ? Et pourquoi cette affichette "en souvenir de notre frère"... ? Ce n'est donc pas un crime d'argent ou un crime gratuit, mais un crime de sang... Quelqu'un cherche une vengeance ! Pourquoi s'en être pris au plus jeune de cette ville ? Spyky était sympathique à tous, il aidait les vieilles dames à porter leurs courses depuis l'épicier jusqu'à leur charriots et récoltait toujours quelques friandises au passage. Pourquoi s'en prendre à cet innocent ? Quel intérêt et pour qui ?


Un inconnu, à l'allure mexicaine malgré sa veste bleue criarde, était adossé au mur de la petite église. Il commença à se trémousser en entendant ces propos, visiblement mal à l'aise. Elle lui jeta un rapide coup d'oeil, puis reporta son attention sur les deux hommes.


Dinocami, cessez donc votre esbrouffe cinq minutes, et aidez donc Mr. Stange à mettre Skypy en bière. Sa mère ne devrait pas tarder à arriver pour vendre ses légumes au marché, il ne faut pas qu'elle le trouve étendu au milieu de la rue, la corde encore au cou... Ses derniers mots ne furent qu'un murmure. Les larmes un instant séchées pour s'interposer entre les deux hommes revinrent de plus belle...
 

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C'est avec une forte gueule de bois qu'Arthur se réveilla ce matin, mélé à un sentiment de désastre. Une drôle d'impression!

-J'ai pourtant pas trop bu hier soir, la fatigue peut-être? Enfin, c'est aujourd'hui que j'le voit enfin après tant de jour, trop loin l'un de l'autre.

Il se leva, se dirigea vers le bassinet d'eau fraîche, et s'ébroua pour se reprendre une mine correct. Il ouvrit son armoire et y prit c'est plus beaux habits.

-Rien n'est trop beau pour lui, et j'espère que mon présent lui fera plaisir. Bon avant toute chose un bon p’tit-déjeuné, et ensuite je vais le voir.

Il sorti de la chambre, descendit l'escalier et se retrouva dans la salle du saloon. Contre toute attente il découvrit une salle complètement déserte, ce qui accentua son malaise, comme l'approche d'une catastrophe.

C'est longue chevauchées me mettent les nerfs en pelotes, faut que je prenne un peu de repos moi.
-Hey Henry, sers moi un café et des oeufs, s'il te plait. Mais dis moi, pourquoi qu'y a personne ce matin dans l'saloon?

-Ben j'crois qu'on a retrouvé quelqu'un pendu ce matin!

Sur ces mots, Arthur tressaillis, son mal-être prenait enfin tournure, son sang ne fit qu'un tour, il prit ses jambes à son cou, et sortit du troquet en courant. Il se dirigea vers un attroupement, sur la grand-place. Et là l'horreur prit enfin un visage, celui de Spyky, son bien aimé, se balançant mollement au bout d'une corde. Personne n'avait encore eu la descence de le détacher.

Spy… Spyky, mon Dieu non, c’est pas possible, c’est un cauchemar

Se précipitant sur son aimé, le prenant par les jambes pour le soulever un peu, Arthur invectivait la foule ammassée autour du drame et ne bougeant pas.

Mais bon sang, ne restez pas planté là à ne rien faire bougres d’imbeciles, il faut le détacher, appelez un docteur, et vite !

Voyant que personne ne se décidait à bouger, il lâcha le pauvre Spyky, sortit son couteau et entreprit lui-même de couper la corde. Pendant qu’il oeuvrait, il entendait la foule débattre quant au méfait, certains riaient, disant que le charlatan n’avait que ce qu’il méritait, d’autres dénoncer certains habitants fraîchement débarqué en ville.. Quand il eu finit de libérer le malheureux, Arthur l’étendit doucement sur le sol, lui caressant tendrement le visage, puis se retournant vers la foule, il déclara :

ceux qui ont fait ça ne l’emporteront pas au paradis croyez moi, j’en connais assez pour dénoncer le ou les coupables. !

Sur ce fait, le sheriff arriva, enfin diront certains, et se jeta sur un Arthur complètement hors de lui, l’immobilisa, et avec ses adjoints, ils le portèrent vers sa chambre, Arthur était devenu une sorte de bête féroce, il délirait complètement, se débâtait, tentait de mordre les mains qui le retenaient, soufflait tel un cerf aux aboies, râlait, criait, … .
Mais quelle ne fut pas leur surprise en entrant dans la chambre, elle empestait le tabac, de quelques fumeroles de tabac, ou autre traînaient encore ici et là. C’est alors qu’ils relâchèrent l’attention sur le forcené, qui en profita pour se jeter sur son lit, vers la table de nuit où était posé son pistolet. Il se saisit de l’arme, roula au bas du lit, et un coup de feu retenti . Les sheriffs, abasourdis s’entre regardèrent, et se jetèrent à terre, mais plus un son ne se faisait entendre. Le sheriff prit son courage à deux mains, se leva lentement, et regarda vers Arthur.
Celui-ci était étendu sur le dos, de la fumée sortant de sa bouche, l’arme encore en main, et l’arrière du crâne complètement éclaté.


-Vous pouvez vous relever les gars, c’en ai fini pour lui, et très franchement, il n’a jamais voulu attenter à nos vies.

En fouillant cette chambre, les représentant de l’ordre y découvrir plusieurs pipes de bonnes taille, ainsi que divers herbes plus odorantes les unes que les autres, plusieurs parchemins gribouillés de signes bizarres, des animaux, des arbres, des étoiles, ainsi que des dates.
Mais plus troublant encore, une feuille sur le bord de la fenêtre, avec dessus la date de la veille, et une phrase, enfin, une serie , une suite de mots, sans queue ni tête.


« Héritier - Malandrin. – Vengeance - Potion –- Vieille tante – Qui l’autre ? Hennissement -

Perplexe, le sheriff décida tout de même de prendre l’ensemble des trouvailles comme pièces à convictions.
 

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C’est en retrait qu’Ellioth observait ce qui se passait sur la grand-place.
Adossé à un mur, il observait Spyky, son ami, celui à qui il avait maintes fois sauvé la vie, qui lui avait aussi plusieurs fois permis de se sortir de situations assez délicates.
Et ce qu’il voyait ne le réjouissait guère, ceux qui se disaient les amis du pauvre bougre, s’entredéchiraient sans pudeur devant cette foule curieuse.
Puis vint Arthur Gordon Pym, son intervention jeta un froid dans le public. Lui-même fut décontenancé par la révélation qui en suivit. Arthur et Spyky , qui l’eut cru ?
Il en était là de ses réflexions quand il vit un homme passer devant lui, s’avancer vers la place, s’arrêter, puis le regard brouillé faire demi tour en direction du saloon. Son visage ne lui était pas inconnu, il lui semblait l’avoir déjà rencontré, mais il ne savait plus ni où, ni quand.
Il se renfonça dans un coin de rue, et entreprit de suivre cet individu, la mémoire allait peut-être lui revenir, et pourquoi ne pas boire un verre avec lui, il semblait aussi affecté par la mort du Charlatan que lui-même.
Avant de se mettre en route, il eu le temps de voir les hommes du sheriff, ceinturer Arthur, et l’emmener vers sa chambre.
Il reprit sa route vers le saloon, en se frayant un passage dans une foule de plus en plus dense, où les commentaires de toutes sortes allaient bon train.
Il entra dans le saloon, s’avança vers l’inconnu, .lorsque tout à coup un coup de feu retentit.
Un brouhaha terrible se fit entendre à l’étage, les clients du bar se jetèrent au sol, seul lui et l’homme qu’il suivait, restèrent debout, sans sourciller. L’un et l’autre semblaient avoir compris ce qui c’était passé en haut.
Ellioth ferma les yeux longuement, puis alla s’installer dans le font de la salle, dans le coin le plus sombre, non s’en avoir préalablement commandé une bouteille de tequila au barman.
Il prit place à la table, les yeux embués.


Deux de mes amis morts, dans la même journée, quelqu’un doit payer pour ça !

C’est pourtant une ville tranquille, tout le monde se connaît ici.
Qui cela peut-être, cet homme, là, il semble pourtant aussi triste que moi, mais il n’est pas vraiment du coin, sinon je l’aurais déjà remis?

Dinocami, le Ranchero ? Il avait fait un bout de route avec Spyky un bon nombre d’année.

Mr Strange ? Il connaissait aussi Spyky, et semblait bien l’apprécier.

Patmoit, la chercheuse d’or,? Elle avait eu recours aux potions du charlatan pas mal de fois et avec succès.

Lylha ? Elle aussi avait été en contacte avec lui, si elle avait voulu le tuer, elle l’aurais fait depuis longtemps !

Pas un étrangers n’était venu en ville ni hier, ni cette nuit, c’est forcément l’un d’entre nous qui à fait ça.
Mais pourquoi Spyky ? Pourquoi maintenant ? Et pourquoi comme-ça ?

Il manque quelque chose !
 
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C'est après de appres reflexions qu'Ellioth se decida a sortir du saloon.Il se dirigea vers la place, videe de son drame, mais toujours noire de monde.
Les conversations allaient bon train, les suppositions aussi. Chacun ayant son idee sur l'identite du ou des assassins.
.Ellioth se joignit aux differents groupes qui s'etaient constitues, ecoutant chacunes des argumentations mise en oeuvre pour accuser ou se disculper.
Toute fois, la conversation de ce matin entre Dinocami et Mr Strange ne le quittait pas, il y avait un je ne sais quoi qui ne toutnait pas rond dedans.
Ils les trouvaient trop promptes a lancer les accusations, mais il ne saurais dire le quel des deux.
Cet a se moment que le sheriff lui fit part de ses decouverte dans la chambre d' Arthur.
Son sentiment ne fit que s'emplifier pour lui le doute n' etait plus permis. Un des deux etait le tueur ou un tueur, mais lequel.
Son choix se porta sur Dinocami, et il en fit part au sheriff, auinsi qu' a d'autres personnes presentes sur la place.
 

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Dans un tel cas, le bouche a oreille marchait bien, et c'est tout à fait logiquement que Dinocami sentit les regards gênés et effrayés de la population autour de lui.

Il regagna son calme et se décida a s'expliquer publiquement.

"Chers amis, réfléchissez un peu, et ne vous fiez pas a ce qu'Ellioth a pu imaginer.
Vous me connaissez TOUS, j'ai du reste fournit des chevaux a la plupart d'entre vous, et rappellez vous des ces derniers mois.
Spyky n'était-il pas chaque nuit au chevet de mes chevaux qui avaient du mal a grandir?
N'allait-on pas presque tous les jours loin de la ville, isolés, sans que personne ne le sache?
Et bien si, et croyez moi, si pour une seule et bonne raison j'avais pu en vouloir a psyky, je l'aurais supprimé plus tôt, et d'une manière bien plus dans mon style :
Une bonne vieille balle gravée a son nom entre les deux yeux.
C'est, et ca a toujours été ma manière de faire. Souvenez vous ce voleur de chevaux, jeremiah Jonhson je crois qu'il se nommait, le sheriff vous le confirmera, la balle était de moi, gravée.

Je pourrais dire qu'elliot me semble être quelqu'un qui repousse le doute sur un autre facilement, mais non, je le pense sincère et peut être, a sa place, j'aurais pu également avoir cette réflexion.
En revanche, ma position ne change pas d'un iota, je soupconne toujours fortement Mr Strange, qui n'a du reste jamais vraiment contesté mes accusations.

De toutes manières la voix du peuple est d'une manière générale la meilleure. Je ne pourrai pas passer voir chacun de vous en personne, mais je sais qu'unis, nous serons plus fort afin de vaincre ce fléau qui embrase la ville, et ce n'est certainement pas le moment de se liguer les uns contre les autres.

Enfin, d'une manière plus...logique, je vous rappelle que j'ai un alibi pour cette soirée. L'argent gagné, et le manque de cernes le lendemain peut prouver aisément que je n'ai pas quitté ma demeure ce soir là.
Na gaspillons pas nos forces, j'espère ellioth que tu sais ce que tu dis et que tu peux en apporter la preuve.

A ce sujet, savais tu que selon le sheriff, le soir du meurtre un cheval henissant avait été vu près de l'entrée de la ville?
Il ne me manque aucun cheval mis a part ceux que j'ai vendus....

J'ai en revanche contacté ce cher Arthur avant qu'il.... ne parte de parmis nous. ses révélations étaient clairs et nettes.
Demandez vous quel est ce rapporte avec la vieille tante d'une part, et avec le malandrin, alors, votre voix sera certainement éclairée.

Elle l'est pour moi, et si vote il devait y avoir afin de désigner l'un d'entre nous, je sais déjà selon ces indices qui ils seraient.

Je vous le redis une dernière fois, ne laissons pas l'opportunité de perdre nos forces vives. Nous ne serons pas trop soudés pour cela."

Ce disant, il jugea qu'il ne pouvait en dire plus et se retira dans son ranch, désabusé qu'en pus de perdre un ami, il puisse être soupsconné.
 

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Elle allait quitter la place pour se rendre dans la petite église afin de déposer un cierge pour le repos de l'âme de Skypy, quand elle entendit une détonation provenant du premier étage de l'hôtel... BANG ! Un silence se fit.

Lorsque le sherif sortit la mine défaite pour annoncer la triste nouvelle du suicide d'Arthur, elle ne put réprimer un hoquet. Les cancans allaient bon train, et même si elle n'était arrivée sur la place qu'une fois que ce dernier l'ait quitté après avoir étreint une dernière fois celui qu'il chérissait, elle avait déjà été mise au courant du dernier racontar qui émoustillait suffisamment les esprits pour les détourner un instant de la pauvre victime. Un instant seulement...

Sans beaucoup se soucier de cette nouvelle mort qui endeuillait la communauté, les hommes du villages avaient repris leurs accusations douteuses et infondées. C'était beaucoup d'un seul coup pour elle. Deux décès, des moeurs peu communes et insoupçonnées, qui plus est dans un si petit village, et surtout, ces discussions aussi stériles qu'indécentes.


Mais vous avez fini ? Qu'est-ce-qui vous prend de vous accuser les uns les autres comme ça sans réfléchir ? C'est vrai après tout, quitte à vous suivre dans vos délires, ça peut être n'importe qui ! Sitting Jay qui est allé s'en jeter un derrière la cravate après avoir vu le corps de Spyky par terre ! Qui sait, il est p'têt allé fêter ça au saloon !!! Et ceux et celles qui ne sont pas là avec nous pour pleurer nos morts, hein, vous y avez pensé à eux ? Sacargawea et Lylha, où sont-elles ces deux fieffées commères ? D'ordinaire, dès qu'il y a matière à baver sur quelqu'un et à colporter des ragots, elles sont aux premières loges ! Vous me dégoûtez tiens !

Elle tourna les talons pour rentrer dans l'église. Elle avait une prière à faire pour un deuxième voisin qu'elle venait de perdre. Et non des moindres...
 

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Strange se roulait une cigarette et devant tout ce tintouin il regardait l'un apres l'autres les personnes... On essayait de l'accuser, a quoi servirait-il de retorquer, on trouverait d'autre accusation... Apres le passage du sherif, Il but dans sa gourde pleine de Rhum puis commencat à fumer tranquillement...Il levat la voix...
"J'aurais besoin de 5 hommes... Et du Pretres... Nous les enterreront dans la meme tombe... A quoi bon nous battre, nous ne savons meme pas si cela etait un meurtre isolé... Le coupable sortirat de sa cachette bien asser tot...pour la derniere fois...
En ce qui me concerne, si vous vouler m'accuser, accuser moi, si vou vouler me tuer, tuer moi, vous ne perdrer qu'un temp precieux, si je repond à ce que vous dite, vous vous en servirais contre moi... Alors faite vous plaisir, je n'ai ni envie de me battre, ni envie de mourir...
"
 
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Depuis quelques heures Lylha était au fond de son lit.
Elle entendait les va-et-vient a l'extérieur et elle savait que quelques chose d'atroce s'était passé mais elle n'avait pas le courage d'affronter la foule des villageois.
La veille alors qu'elle rentrait de son périple en foret, elle avait aperçu Sitting qui l'épiait de sa fenêtre.
Entre eux les relations était assez tendus depuis qu'elle avait repoussé ses avances quelques semaines auparavant.
En effet, il avait vainement et maladroitement essayé de la séduire mais le coeur de Lylha était déjà pris par un bel espagnol.
Elle l'avait alors repoussé avec peu de douceur et cela avait mis Sitting dans un état de colère rare.

Soudain un coup de feu retentit, elle sursauta et se décidât enfin a sortir pour voir se qui se passait dans ce village pourtant si calme d'habitude.
A peine sortit elle trouva une des commères du village qui lui résumât rapidement les événements de la nuit.
Lylha restât bouche bée, elle ne pouvait pas y croire.
Elle avança donc vers la place pour voir le cadavre de Spycky.
C'était donc vrai, il était la devant ses yeux. Pendant un moment elle eu envie de vomir même si elle n'avait jamais porté Spycky dans son cœur, il était trop jeune pour mourir.
Elle préféra ne pas aller voir d'elle même le cadavre de ce pauvre arthur qui était mort d'amour.
Elle préféra se diriger vers le saloon pour boire un whisky, il lui fallait bien ca après de telle émotions.

Assis au comptoir elle se demandé qui avait bien pu commettre une telle atrocité.
Ses soupçons se portèrent d'abord sur Sitting, elle savait qu'il lui arrivait parfois de s'énerver et il pouvait se montrer violent mais il y avait aussi Patmoit qui malgré ses larmes n'avait pas toujours eu de très bon rapport avec Spycky.
Lylha resta dubitative devant son verre de whisky.
 

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N`en oubliez pas de m`envoyer vos votes par MP tout de meme!:p
 

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Sitting Jay était dans une colère noire. Il avait entendu les accusations de Patmoit depuis le saloon et se précipita dehors.
PATMOIT !!!!!!!!!
Elle se figea la main posée sur la poignée de la porte.et se retourna, regardant Sitting Jay qui le regard noir et les poings crispés se dirigeait vers elle, bousculant les gens sur son passage.
“Comme la plupart d’entre nous ici, et peut-être même toi, j’ai perdu 2 amis depuis ce matin. Et tout ce que tu trouves à faire c’est de lancer des accusations à torts et à travers ? Comment oses-tu ? J’espère que c’est le chagrin qui te fait divaguer de la sorte !
Nous pourrions faire de même à ton sujet. Ton chat était dehors cette nuit ; est ce qu’il a profité du fait que tu sortais pour se faufiler à l’extérieur ou bien vas-tu nous dire que tu dors fenêtres et porte ouvertes malgré le feu dans ta cheminée ?

Quant à Sacargawea et Lyhla que tu insultes et accuses également, ait au moins le courage de le faire en leur présence Vieille Pie !
Tu as de la chance qu’il y ait plus urgent à faire pour nos amis, sinon je te ferai ravaler tes paroles. Allez va ! Va cacher tes yeux secs de toutes larmes dans l’ombre de l’église ! ”
Il se tourna alors vers Mr Strange. “Allons-y Strange, qu’ils puissent reposer en paix au plus tôt.”
 
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