C'est avec une forte gueule de bois qu'Arthur se réveilla ce matin, mélé à un sentiment de désastre. Une drôle d'impression!
-J'ai pourtant pas trop bu hier soir, la fatigue peut-être? Enfin, c'est aujourd'hui que j'le voit enfin après tant de jour, trop loin l'un de l'autre.
Il se leva, se dirigea vers le bassinet d'eau fraîche, et s'ébroua pour se reprendre une mine correct. Il ouvrit son armoire et y prit c'est plus beaux habits.
-Rien n'est trop beau pour lui, et j'espère que mon présent lui fera plaisir. Bon avant toute chose un bon p’tit-déjeuné, et ensuite je vais le voir.
Il sorti de la chambre, descendit l'escalier et se retrouva dans la salle du saloon. Contre toute attente il découvrit une salle complètement déserte, ce qui accentua son malaise, comme l'approche d'une catastrophe.
C'est longue chevauchées me mettent les nerfs en pelotes, faut que je prenne un peu de repos moi.
-Hey Henry, sers moi un café et des oeufs, s'il te plait. Mais dis moi, pourquoi qu'y a personne ce matin dans l'saloon?
-Ben j'crois qu'on a retrouvé quelqu'un pendu ce matin!
Sur ces mots, Arthur tressaillis, son mal-être prenait enfin tournure, son sang ne fit qu'un tour, il prit ses jambes à son cou, et sortit du troquet en courant. Il se dirigea vers un attroupement, sur la grand-place. Et là l'horreur prit enfin un visage, celui de Spyky, son bien aimé, se balançant mollement au bout d'une corde. Personne n'avait encore eu la descence de le détacher.
Spy… Spyky, mon Dieu non, c’est pas possible, c’est un cauchemar
Se précipitant sur son aimé, le prenant par les jambes pour le soulever un peu, Arthur invectivait la foule ammassée autour du drame et ne bougeant pas.
Mais bon sang, ne restez pas planté là à ne rien faire bougres d’imbeciles, il faut le détacher, appelez un docteur, et vite !
Voyant que personne ne se décidait à bouger, il lâcha le pauvre Spyky, sortit son couteau et entreprit lui-même de couper la corde. Pendant qu’il oeuvrait, il entendait la foule débattre quant au méfait, certains riaient, disant que le charlatan n’avait que ce qu’il méritait, d’autres dénoncer certains habitants fraîchement débarqué en ville.. Quand il eu finit de libérer le malheureux, Arthur l’étendit doucement sur le sol, lui caressant tendrement le visage, puis se retournant vers la foule, il déclara :
ceux qui ont fait ça ne l’emporteront pas au paradis croyez moi, j’en connais assez pour dénoncer le ou les coupables. !
Sur ce fait, le sheriff arriva, enfin diront certains, et se jeta sur un Arthur complètement hors de lui, l’immobilisa, et avec ses adjoints, ils le portèrent vers sa chambre, Arthur était devenu une sorte de bête féroce, il délirait complètement, se débâtait, tentait de mordre les mains qui le retenaient, soufflait tel un cerf aux aboies, râlait, criait, … .
Mais quelle ne fut pas leur surprise en entrant dans la chambre, elle empestait le tabac, de quelques fumeroles de tabac, ou autre traînaient encore ici et là. C’est alors qu’ils relâchèrent l’attention sur le forcené, qui en profita pour se jeter sur son lit, vers la table de nuit où était posé son pistolet. Il se saisit de l’arme, roula au bas du lit, et un coup de feu retenti . Les sheriffs, abasourdis s’entre regardèrent, et se jetèrent à terre, mais plus un son ne se faisait entendre. Le sheriff prit son courage à deux mains, se leva lentement, et regarda vers Arthur.
Celui-ci était étendu sur le dos, de la fumée sortant de sa bouche, l’arme encore en main, et l’arrière du crâne complètement éclaté.
-Vous pouvez vous relever les gars, c’en ai fini pour lui, et très franchement, il n’a jamais voulu attenter à nos vies.
En fouillant cette chambre, les représentant de l’ordre y découvrir plusieurs pipes de bonnes taille, ainsi que divers herbes plus odorantes les unes que les autres, plusieurs parchemins gribouillés de signes bizarres, des animaux, des arbres, des étoiles, ainsi que des dates.
Mais plus troublant encore, une feuille sur le bord de la fenêtre, avec dessus la date de la veille, et une phrase, enfin, une serie , une suite de mots, sans queue ni tête.
« Héritier - Malandrin. – Vengeance - Potion –- Vieille tante – Qui l’autre ? Hennissement -
Perplexe, le sheriff décida tout de même de prendre l’ensemble des trouvailles comme pièces à convictions.