En même temps zéro débordement = zéro pression sur le gouvernement.
Faire des manifs en se tenant tous par la main, et en rêvant at all the people living life in peace, c'est bien beau mais bon, quand il y a trop de bruit dans la rue, on ferme les fenêtres.
L'Etat sait qu'il n'a pas besoin de fléchir, que pendant que les gens crieront contre le vent dans la rue, leurs comptes en banque les feront rapidement retourner au travail, automatiquement et sans broncher. "Gentil toutou à son mai-maitre, tu t'es bien essoufflé pendant que t'avais pas ta laisse ? Ben tant mieux, tu tireras moins pour rentrer à la maison. Puis tu dormiras mieux, ça me laissera tranquille sur le canapé".
En prime ça va faire monter la demande en intérim pendant quelques temps, et l'Etat pourra se gausser d'avoir fait reculer le chômage, comme si c'était définitif, alors qu'un mois plus tard c'est retour en arrière.
Aller dans la rue ne sert qu'à MONTRER le mécontentement. Mais c'est pas suffisant pour renverser une dictature, une monarchie du pognon.
Ce qu'il faut, ce sont des actes plus courts, faits par roulements selon les ordres de métier ou syndicats pour éviter le phénomène de fin de mois difficile.
Et surtout, que ces actes aient des retombées plus importantes, parce-que le peuple fonctionne grâce à la peur, merci les médias, beaux instruments du pouvoir.
Quand on veux battre un joueur de poker, il faut jouer avec des cartes, pas avec des boules de pétanque.
C'est comme avec les enfants, pour rappeler qui commande, il faut parfois mettre la petite gifle qu'il faut au bon moment.
Et puis... Notre peuple oublie trop facilement que lorsqu'il désigne un nouveau Président, ce n'est pas un patron d'entreprise qu'il élit... C'est un REPRESENTANT du peuple. Avec le devoir qui lui en incombe, qu'on devrait exiger de lui.